mercredi 24 décembre 2008

Ah, oui, Joyeux Noel !


Au risque de faire original, je vous souhaite à tous un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d'année. Je ne posterai plus rien cette semaine, réservant mon temps à ma famille, aussi vous retrouverai-je après les fêtes pour de nouvelles aventures. Rendez-vous en 2009 !

mardi 23 décembre 2008

Second bilan, second hommage

En deux ans d'existence, ce blog a évolué graphiquement et dans le style des écrits. Graphiquement d'abord, avec 4 phases distinctes plus ou moins jolies et fiables, cette dernière et actuelle version étant, je trouve, la plus réussie et la plus agréable à l'oeil. Malgré tout, elle reste perfectible, puisqu'a disparu du code la possibilité de s'abonner directement sur son compte blogger, à l'instar d'autres blogs déjà cités. L'actualisation de mes articles dans leur blogroll ne se fait donc pas. Pour y remédier, je ne crois pas avoir d'autre choix que de faire marche arrière et d'opter pour un aspect préformaté de site Web. Beurk. En parlant de blogroll, celles-ci perdent peu à peu de leur interêt; il n'y a qu'à voir la liste Criteo de la barre latérale, ici, qui ne me sert plus à rien et qui ne semble même plus s'actualiser elle-même...
Des changements aussi dans les articles, puisque par le passé, j'orientais précisément mon blog sur l'actualité de ma ville. Plus ou moins vivante, plus ou moins intéressante, je ne tardais pas à raconter des anecdotes puis à m'élargir vers des faits de société, sans pour autant m'obliger à traiter de l'actualité assidument. Objectif number one: parler de ce que j'ai envie. Plutôt que de me plaindre sans cesse des infos, je préfère délirer sur des histoires à la con. J'en avais déjà parlé il y a peu. En ce qui concerne mon style d'écriture, en relisant mes vieux articles, je constate qu'il reste le même. C'est bien, c'est moi! Donc ça va pas changer...
Il existe pourtant des périodes de latence. Des fois où je ne sais pas quoi, où je n'ai pas envie d'écrire. Envire de m'amuser, me divertir, faire autre chose, m'évader dans la vraie vie. Alors je m'absente de chez moi - ce blog - et je suis peu sur les autres. Des périodes très courtes et me revoilà chez vous, je lis et dévore vos billets. Depuis peu, de nouveaux commentaires, de nouveaux lecteurs, apparaissent sur le Chemin du Rayon; je clique dessus et je découvre d'autres sites. Pour moi, c'est la moindre des choses que d'aller voir mes lecteurs chez eux. Autre méthode: aller sur un blog que vous appréciez et cliquer sur les sites de sa liste. Je faisais comme ça. Puis, j'ai ajouté la corde "commentaire" à mon arc, et je cliquais sur les commentaires les plus avisés, les plus drôles, pour découvrir leur auteur. C'est ainsi que mon Netvibes s'est vu enrichir d'un onglet "à découvrir", constitué d'une vingtaine de blogs, sur lesquels je passe de temps à autre pour m'y fidéliser. Naïf, j'estimais que si j'allais chez les autres, les autres viendraient chez moi et m'enverraient des lecteurs par le biais de liens sympathiques. Ce n'est pas systématique, c'est même très rare, et pourtant je continue à faire comme ça, m'en tenir à mes principes, par respect et parce que je blogue pour moi avant tout. Alors, même s'ils ne sont pas source de visites à exploser mon compteur, j'ai découvert il y a peu Sof et cie, Hypos et iti1801.

Mais j'en oublie plein d'autres! Mathieu, le Privilégié, Obi3fr et son blog excellent, La Tortue et ses anecdotes croustillantes sur la cour de récré, ainsi que Fanette, de qui je viens de redécouvrir par hasard (!) les interêts blogostiques (mais t'étais où Fanette?)...

Bref, la blogosphère, c'est une toile immense où chacun communique indirectement, si possible dans le respect des autres. C'est aussi un plaisir que de partager ses idées, d'enrichir ses connaissances et de se distraire par la lecture ou le visionnage des pépites du net. Encore une fois, merci à tous et à bientôt.

lundi 22 décembre 2008

Dofus et l'Univers de Janaël


C'est en lisant la Voix du Nord, le journal régional, que je suis tombé en deuxième page sur une interview de Janaël, un copain de lycée. Voilà des mois qu'on s'est perdu de vue, et ce n'est qu'au détour du journal du dimanche que je voyais sa tête en grand pour illustrer un article sur... Dofus. Je le connaissais comme fan de mangas et de tout ce qui se rapporte à l'univers japonais, je ne fus donc pas surpris de le trouver présent à la convention dédiée à ce jeu, comme fan de la première heure. Il parait qu'il joue à ça depuis plus de cinq ans. Je le connaissais comme fan de mangas et de l'univers japonais. Impliqué, passionné mais parfois trop, il a toujours aimé cette distinction qu'il pouvait s'apporter par le biais d'un rôle à se créer. Car c'est un peu le principe de ce genre de jeu: n'être personne ici pour devenir quelqu'un ailleurs. Mais alors, qu'est-ce que Dofus?
J'ai testé pour vous.

Après une inscription et un téléchargement très long pendant lequel j'ai failli abandonner - sauvé par un épisode de la série Dead like me -, le jeu se lance enfin. Il s'agit d'un jeu en ligne multijoueur, à l'instar d'un World of Warcraft ou autre compère du genre. On vous propose d'abord de créer un personnage médiéval, auquel sera attribué des compétences magiques. On part donc sur un jeu de rôle avec des combats en tour par tour. L'esprit graphique est limité au strict minimum, un affichage en flash, relativement désuet. Le personnage lui-même est mal animé et en simple 2D. On a vu mieux et plus joli. Mon personnage évolue alors au grès des combats, et peut aussi rencontrer d'autres avatars de joueurs français. On a la possibilité de leur parler, de les affronter, etc... et donc d'entrer en contact avec eux au fur et à mesure des quêtes qui nous sont confiées. Prenant, Dofus peut l'être pour le peu qu'on s'y implique. Original... non, il ne l'est pas. Des écrans fixes, des graphismes simplets, un univers complexe, un monde de joueurs. Son point fort et de mettre en rapport les gens dans un univers virtuel et enfantin, de laisser s'évader les soucis et peut-être les oublier un temps. A mon âge, il perd de son intérêt et touchera un nombre plus restreint de personnes. Mais le fait qu'il soit gratuit, principalement, et accessible facilement, explique qu'il soit la cible de passions déchainées des adolescents. Le journal explique que parfois, des déviances s'observent au détriment des résultats scolaires et des activités sociales, même si certains s'en défendent. Je retrouve donc mon camarade, fier de jouer à ce jeu grâce auquel il aurait rencontré réellement des joueurs des quatre coins de la France avec lesquels il partage des nuits d'aventure virtuelle.
Addiction ou pas, il y a un age pour tout, un temps pour tout. Moi aussi je passe du temps parfois devant des jeux vidéos pour me défouler ou m'évader.
Certains me prennent même du temps, mais la vie sociale réelle passe bien avant. Je respecte le choix des fans même si je ne comprends pas toujours leur implication. Et Janaël, si tu me lis, tu comprendras que nos univers sont différents à présent, ce qui n'empêche jamais de se les faire découvrir et les partager. Ça s'appelle l'enrichissement personnel. Et ça, Dofus ou pas, seule la vie peut l'apporter.

jeudi 18 décembre 2008

Main Square Festival 2009: et avec Blur?

Mise à jour au 25 mars: retrouvez la programmation officielle du festival dans la colonne de droite ! ÇA SE TERMINE (cliquez ici)


La rumeur coure déjà sur la Main Square Festival 2009 qui aura lieu l'été prochain à Arras. Des noms célèbres et utopistes circulent, le plus concret faisant suite à la refondation du groupe pop mythique Blur, qui se produira en début d'année en Angleterre. Le retour de Blur sur scène est un événement, le groupe étant considéré comme fondateur du mouvement Pop; c'est grâce à des vidéos d'anciens concerts diffusées sur YouTube que Graham Coxon, guitariste qui a tenté l'expérience solo, a décidé de réunir ses anciens copains pour relancer leur aventure. C'est ainsi que Damon Albarn, artiste aux multiples talents et leader anonyme du groupe Gorillaz, retrouvera la scène et le public en direct, peut-être à Arras, pour réinterpréter les tubes Song 2 ou Girls & Boys, par exemple. En attendant un nouvel album?


Découvrez Blur!




mardi 16 décembre 2008

Bienvenue chez les Crados

La première porte toujours sur la tête un chignon à faire rougir Miss France, tant il reste en place et doit être fixé par dix kilos de gel. Le visage ferme, elle ressemble à un vieille bourgeoise coincée mais révèle, quand on la connait, un grand cœur pour la populace derrière son tailleur trop serré. La seconde, sa coéquipière, ressemble étrangement à Chantal, l'ami(e) de Samantha (Oups!). La coupe au carré raté, on dirait un mec sous un maquillage qui ravirait Armande Altaï. Je la surnomme miss Prout-Prout. Dans leur utilitaire Opel, elles vous emmènent au travers la France à la découverte des célibataires les plus cradingues du territoire. Parce que forcément, tous les célibataires laissent trainer leur linge mélangé à de la pizza, des bouteilles de verres s'entassent dans la salle de bain et leur évier est plus noir que Magloire. Il est d'ailleurs bien connu que des cas de peste noire et de choléra se sont déclarés dans des appartements parisiens ou vivaient des célibataires fainéants, pataugeant dans leur crasse entre les mouches et les cafards. Non mais vous imaginez, ces appartements dans un tel état d'insalubrité que germes et champignons stagnent au fond des toilettes, au point qu'il devient incroyable qu'un individu aille encore y faire ses besoins ! Je vois déjà grimper sur les rebords des insectes en tout genre, dissimulés par des fringues sales mises et remises malgré les taches de bouffe qui les ornent encore. Les gens qui font appel à nos fées du logis devraient avoir honte, si tant est qu'une telle situation soit vraie. Il est même étonnant que ces gens ne soient pas plus malades. Bref, voilà nos deux sorcières bien-aimées qui se pointent avec leur balai, leurs gants à fleurs en latex, et une bonne dose de patience et de jeu d'acteur. Un jeu d'acteur déplorable, s'il en est. Car il est évident qu'ils refont des scènes, et qu'entre deux prises où les individus lavent soit-disant chez eux, une équipe d'essuie-tout fait le sale boulot qui pue. Globalement, les gens ne foutent rien, et c'est donc la chaine qui paie le travail de techniciens de surface, et on retrouve donc la maison où l'appartement très propre, ce qui permet de remettre au moins ces fainéants de célibataires sur les bons rails. Tchou tchou. J'ai regardé cette émission hier soir. C'est le genre d'émission bouche-trou, dans laquelle on ne s'interroge même plus sur la véracité des faits ou sur le fonctionnement des astuces de ménage qui sont proposées. En gros, pour 120 euros de produits ménagers qui ne servent qu'en cas de grosse crasse, tu peux nettoyer ta maison si t'es un gros crapé. On mettra de côté les bonnes idées quand même (citron et vinaigre blanc sont les alliés de la propreté, à bas la Javel !), et on conclura en disant: c'est du propre !


lundi 15 décembre 2008

Premier bilan et Grand hommage

En cette fin d'année 2008, il semble temps de faire un bilan. Deux ans d'existence pour ce blog, qui a trouvé son rythme et ses adeptes. Il est passé par ici des gens d'horizons différents, parfois éphémères malgré leur présence sympathique, d'autres fois permanents, presque devenus des amis de la blogosphère. Nous sommes peu à nous être rencontrés dans la réalité, ce sera surement un projet pour 2009. Certains lisent ce site régulièrement, sans y laisser une trace ou un commentaire. Je vous invite à changer cette habitude. On est sympas, on vous mangera pas. D'autres ne font que passer. Tant mieux pour eux s'ils trouvent ici l'information qu'ils recherchent. Moi, je blogue pour le plaisir, je ne me prends pas la tête, et parfois même certains billets sont sans réel fond. Qu'importe, je m'amuse. Et je m'amuse aussi à aller lire les blogs de mes camarades, chaque jour si possible. Aujourd'hui, je leur rend hommage.
Hommage à...
Nicolas J, homme de conseil, dont l'avis intéresse tout le monde, qui fait pétiller l'actualité politique en offrant un point de vue critique très à propos, mais qui sait aussi partager des âneries et le reste.
Coucou de Claviers, qui, de son perchoir sans électricité, apporte sagesse et détail à l'actualité, avec le recul nécessaire pour faire croustiller les détails.
Webkili, qui blogue pour délirer et dégote sur la toile des actualités aussi diverses qu'étonnantes, avec toute la variété nécessaire pour attirer le grand public.
Monsieur Poireau, adepte des sous-titres en intervalles, apporte humour et dérision aux sujets sérieux. Son style, léger et attirant, est un agréable moment de lecture profitable à tous.
Tizel, ce cher ami qui m'a fait le compliment que sa façon de bloguer ressemblait à la mienne: c'est tout le contraire, et sa facilité d'écriture, la variété de ses sujets et sa volonté de partager ses idées avec ses lecteurs expliquent que je le lise depuis deux ans maintenant.
Gael, qui parle de tout et de rien, surtout de rien d'ailleurs, amène lui aussi son point de vue sur la politique, la société et son petit monde. Subtil et racé, ses textes font preuve d'ingéniosité et touchent ses lecteurs.
M., kiné du service, a lancé son blog il y a peu - finalement - et est déjà très active. Revendicatrice, elle n'hésite pas à pousser ses coups de gueule, et aborde ses textes avec un parti qui lui est propre, ce qui amène à la réflexion et à la conversation.
Fabien, notre baroudeur, voyageur dans l'âme qui a la bougeotte, partage ses aventures tel un Indiana Jones en herbe de bison, et nous fait découvrir des activités souvent sportives et des paysages à la limite du rêve.
Ceci n'est que la première vague. Ils sont encore nombreux à m'avoir vu passer, inscrire un commentaire de soutien, et je les mettrai en avant dès la semaine prochaine. Ce sont les petits nouveaux - pour la plupart, car d'autres sont ancrés dans ma tradition de lecture du matin. La liste ne sera jamais exhaustive, je découvre des sites tous les jours au fil des commentaires, ici ou ailleurs. Je les apprécie et j'espère que c'est réciproque. A tous, je dis merci de m'apporter autant de richesse, et je vous souhaite une bonne continuation.

vendredi 12 décembre 2008

Le jour où je me suis tapé une déesse exotique

Elle était là, ses formes généreuses mises en avant, un corps lisse et bien ferme, elle rougissait à peine. Je ne tardais pas à l'aborder, effleurant sa peau déjà chaude. Elle ne résista pas longtemps à mon emprise, et je l'emmenais chez moi sans plus attendre. Pendant un moment, je ne savais plus quoi faire, elle attirait mon regard, et ma patience fut mise à rude épreuve. Depuis le temps que je tournais autour, l'avoir à mes côtés, à ma portée, me rendait fébrile. Bientôt, il fut temps de passer à l'acte. Je sentais son parfum sucré lorsque je caressais sa peau, ne dégageant en moi qu'une seule envie: la dévorer.
Joignant le geste à la parole, je me saisis d'un couteau et plantait violemment la lame aiguisée dans sa chair meurtrie. Elle n'eut pas le temps de réagir. Déjà, elle lâchait prise, et sur la lame trempée j'observais s'écouler sa dernière étincelle de vie. Pas un souffle, j'insistais sur le couteau et bientôt, elle s'écroula. Ou presque. Je tombais sur un os, et seul un lambeau se détacha. Je le saisis et le portais à ma bouche, me délectant de son odeur et de son goût. Le plus dur, ça allait être d'ôter la peau.

C'est super dur de découper une mangue.

C'est ainsi que je forçais sur le couteau, le noyau très large gênant la démarche, je me contentais d'en couper quelques morceaux et de me régaler avec ce fruit bien mûr. Ronger le noyau était galère, le fruit étant filamenteux, Marge passa une bonne partie de son temps à faire des réserves entre ses dents. On a finit dans un bain de jus de mangue, la table maculée du liquide sucré, les doigts dégoutants et les papilles ravies. De gros morceaux charnus avaient été dégustés, et à présent il était temps de s'interroger: allait-on en racheter ou baisserai t'on les bras face à l'adversité?
Ce n'est qu'à ce moment là que je pensais à regarder sur le net comment
on découpe une mangue. Et même là, y'a un piège. Sur la vidéo, on ne la voit pas se heurter au noyau. Alors je vous le dis, si c'est pour n'en manger que la moitié, non merci !

mercredi 10 décembre 2008

Homer et la géographie des villes

Aujourd'hui je vous invite à tester vos connaissances géographiques par le biais d'un petit jeu que vous trouverez ici. Ca fera plaisir à Tizel... J'ai été surpris de ne pas savoir où se trouvait une partie des villes. De toute façon, presque tout est au Sud de chez moi, alors... Pour info, j'ai fait environ 42000 points au premier essai, jusqu'à 70000 au troisième. A vous de jouer !

mardi 9 décembre 2008

Dans le cochon, tout est bon


C'est en tout cas ce qu'on voudrait nous faire croire, mais ça ne concerne pas vraiment le porc irlandais ! Voilà qu'on apprend qu'il serait infecté à la dioxine, et que dans un souci d'éviter la contamination, le consommateur ferait bien de vérifier la provenance de son lard avant de le manger, afin que ce ne soit pas son dernier bout de gras. Il faut donc bien regarder l'étiquette du jambon, et surtout ne pas paniquer: notre gouvernement a empêché les trois petits cochons d'entrer en France, il y a peu de risques qu'on mange une bête infectée. C'est en tout cas ce que dit le grand méchant Loup, comme à l'époque où le nuage de Tchernobyl obscurcissait le ciel azur du Nord-Pas de Calais, où plus récemment quand la Crise était stoppée par nos douaniers à la frontière. Alors, je pose la question que personne ne pose: comment vérifie t'on la provenance d'un rôti de porc qu'on a, lors de ses courses, déballé et mis au congélateur? Parce que je suis peut-être le seul, mais moi je ne marque pas si je mange du cochon irlandais ou pakistanais sur mon sachet congel...

lundi 8 décembre 2008

Se distinguer des autres

Se distinguer lorsqu'on écrit un article est de plus en plus difficile. Face au nombre important de blogs, de billets et pour lutter dans les classements - si tant est qu'il s'agisse d'une compétition -, il faut savoir innover et ne pas faire comme tout le monde. La plupart des blogs moyens ont trouvé leur style: journal personnel ou commentaires sur l'actualité. Pour ce dernier cas, encore faut-il avoir un avis bien tranché qui fera réagir: si c'est pour répéter ce que raconte France Info, c'est sans intérêt pour le lecteur. Il faut donner son avis.
Alors, on lit. On lit d'abord le flux d'actualité, puis les blogs qu'on connait, et on essaie de ne pas écrire pareil, de ne pas traiter du même sujet, car l'intérêt premier de la lecture est de s'enrichir culturellement. Si c'est pour lire quatre blogs qui parlent de la Crise, très peu pour moi: un seul suffira, le reste passe à la trappe pour cette fois.
Enfin, pour se faire remarquer, il faut être perspicace: parler d'un sujet de société ou d'un événement qui sort de l'ordinaire intéressera les lecteurs en mal de nouveauté, et, s'ils tiennent un blog, les induira sans doute à mettre un lien vers votre article s'il leur plait.
C'est donc là que réside toute la difficulté: se mettre en avant sans plagier ni répéter ce qui se dit ailleurs. D'où l'importance d'axer sa réflexion vers des sujets variés, et mon enjeu personnel à ne pas spécialiser ce blog.

jeudi 4 décembre 2008

Un bug sur le Chemin du Rayon !

Ça bogue sur le Chemin: depuis quelques temps, certains d'entre vous ont installé la nouvelle barre d'actualisation des blogs offerte par Blogger, mais n'aperçoivent pas l'actualisation de mes billets en temps voulu. Ça plante complètement. La raison de cette anomalie est trouvée: comme l'aspect graphique du site a été personnalisé par des mains peu expertes (les miennes), certains détails comme l'interaction du flux RSS via la plate-forme Blogger ont tout bonnement sauté. Même s'il reste possible de s'abonner au flux en cliquant sur la bannière ci-contre, impossible d'en recevoir l'actualisation par le gadget Blogger. Je ne suis pas un expert, je bricole et c'est tout, aussi je ne pense pas être en mesure de rétablir la situation en laissant le blog dans l'état actuel.
Je réfléchis donc à faire marche arrière, et à rendre au Chemin un look plus conventionnel, moins personnalisé. Le fait de rétablir un modèle prédéfini devrait corriger le problème du flux RSS Blogger. Ca ne changera rien à l'abonnement - normalement. Néanmoins, quand je lancerai le feu vert de la nouvelle interface, merci, chers abonnés Netvibes ou autre, d'actualiser votre flux en conséquence, si nécessaire. Ça me ferait de la peine de vous perdre.

mercredi 3 décembre 2008

129ème, c'est bien?

Le classement Wikio de Novembre vient de paraitre officiellement, et pour une fois, je m'y intéresse. Inscris depuis quelques temps, je n'ai jamais vraiment fait attention à ce qu'il représentait. Et en piètre statisticien, je serai pour l'instant incapable de fournir des détails de visites et des explications aussi complètes que certains de mes confrères carnétistes. Je m'y attarderais peut-être pour le mois prochain. En attendant, je suis fier de vous annoncer que Le Chemin du Rayon a progressé dans sa catégorie, pour se placer à ce jour 129ème (440ème au classement général) . Une fierté personnelle, en quelque sorte. Car si les critères de classement sont obscurs et subjectif, je n'en remercie pas moins les blogs qui m'ont apporté des visites (je n'en connais pas encore le détail mais je le publierai bientôt) et ceux qui me lisent souvent.

Vidéo à la demande gratuite chez C Discount

Incroyable mais vrai: Cdiscount lance la première plate-forme de video à la demande entièrement gratuite ! Pour l'utiliser, il suffit d'avoir un compte chez eux, et vous pourrez accéder à plusieurs filmsen téléchargmement gratuits, au format .wmv. La règle d'or du site: ne proposer que 4 films par mois. Un moyen comme un autre de rendre le téléchargement gratuit légal et de faire profiter tout le monde d'un instant de cinéma. Ca se passe par ici ! (Préférez Internet Explorer)

Pour info, c'est limité à 30 000 téléchargements par film...

lundi 1 décembre 2008

Pour une bière de plus...

Profitant d'un week-end plutôt calme, je décidais d'emmener Marge à Bruges pour visiter le marché de Noël. Déjà habitué à la Venise du Nord depuis quelques passages cet été, j'avais envie de voir la ville en hiver. De plus, c'était l'occasion pour moi de ramener quelques bouteilles de bière vides au magasin où je les avait trouvé. Car en Belgique, il est encore possible de se faire rembourser la consigne sur une bouteille, chose qu'on ne fait plus en France. Je me rendais donc au magasin 2be, passait devant le mur de bières avec à la main un sachet renforcé chargé d'une vingtaine de bouteilles.
Arrivé devant la caissière, j'écartais les clients pour demander s'il était possible qu'elle me reprenne mon verre, mais la dame parlait très mal français et le mot "consigne" lui était compliqué. C'est donc en anglais que nous avons continué notre transaction, au grand dam des clients qui me voyaient sortir une à une les bouteilles de mon sachet. Les yeux de la caissière s'agrandissaient au fur et à mesure. Il faut croire qu'ils n'ont pas spécialement l'habitude de voir arriver les gens avec les bras chargés de bouteilles pour la consigne?! Une fois la transaction accomplie, la caissière me tendit la somme exorbitante de 2 euros que je glissais dans ma poche. Elle me dit au revoir. Je lui dit " A tout à l'heure": quand je viens à Bruges avec 20 bouteilles vides, je repars de Bruges avec 20 bouteilles pleines!
C'est ainsi que je visitais la cave de ce magasin, où se présentent des centaines de bières artisanales ou non, à choisir à l'unité pour de futures dégustations dans le confort de mon canapé, face à un match de football diffusé à la télé...

samedi 29 novembre 2008

Personnaliser ses timbres grâce à la Poste

La Poste fait preuve d'une initiative intéressante en proposant en ce moment la possibilité de personnaliser ses timbres ! Un truc sympa pour les fêtes ! L'offre Montimbramoi ravira moins les collectionneurs officiels, mais mettra une dose de fun dans les envois de vos impôts: faites une grimace à votre percepteur, et vous aurez peut-être droit à sa visite pour Noël !




Pour cela, il suffit de cliquer sur ce lien, ou d'aller sur le site internet www.laposte.fr/montimbramoi et de suivre les consignes. D'abord, télécharger l'image ou la photo que vous voulez voir apparaitre sur le timbre. Ensuite, grâce à un outil très simple d'utilisation, vous pourrez agrandir, recadrer, sélectionner un morceau de la photo ou ajouter des motifs provenant de la librairie fournie : une sorte de Paint pour personnaliser vos photos ou leur donner une touche excentrique. Pour ceux qui s'impliquent encore plus, d'autres options permettent d'ajouter un message perso à la plaquette... utile si vous gardez les timbres ou offrez la plaquette entière à quelqu'un. Enfin, gardez une copie de sauvegarde sur le site La Poste. Celle-ci inspirera peut-être d'autres internautes.




Bref, une initiative intéressante, que vous connaissez peut-être déjà. Si ce n'est pas le cas, profitez des événements de la vie pour les immortaliser de façon originale : timbres de Bonne Année, mariage ou naissance, toutes les occasions sont bonnes. A noter le prix du colis, créé et livré à domicile sous huitaine : 12 euros maxi les 10 timbres. Pour quelque chose de personnalisé, c'est relativement abordable. A l'approche des fêtes, si vous cherchez une idée cadeau qui sort de l'ordinaire, la plaquette de Timbres personnalisés peut être un bon plan.


Article sponsorisé


vendredi 28 novembre 2008

La chronique des voisins: l'espion amoureux

D'abord, pourquoi l'espion? Parce que systématiquement, on ne sait pas quel est son truc, c'est à l'heure où on décide d'aller se coucher qu'il rentre le soir avec des potes. On peut décider de se mettre au lit à 21h, 22h ou même Minuit, c'est l'heure pile à laquelle il va rentrer: à peine a-t'on tiré les draps moelleux sur nous que j'entends leurs pas dans l'escalier. Accompagnés, bien sûr, de cris que nous entendrons tout au long de la nuit. Alors, je soupçonne qu'il fasse partie des services secrets et que le nom de code 'on va s'coucher' soit le signal d'une de leurs réunions secrètes derrière le mur de ma chambre. Souvent, Marge et moi nous regardons, et nous commençons à pleurer.
Et puis, depuis notre dernière conversation, plutôt mouvementée, le calme est revenu. Ça faisait quelques temps qu'on entendait des pas différents ces soirs de silence, des pas nouveaux, un timbre de voix inédit: celui d'une femme. Et hier, j'ai enfin vu de mes yeux la raison d'un tel bien-être. Le gaillard a une copine. Certes elle est plus grande que lui. Certes elle est plus jolie que lui. Certes elle semble plus mince que lui. Mais surtout elle est plus sotte que lui - sinon elle irait pas avec, c'est sûr ! Et puis, est-ce que sa vie la nuit lui conviendra, quand viendra le moment des calins douillets sous la couette? Devra t'elle s'entrainer seule avant, le temps que ses camarades de beuverie partent?
Quand on dit que l'amour est aveugle, on aurait envie de faire un don de cornée pour épargner à ces gens la dure réalité de la vie, le jour où elle ouvrira les yeux sur un autre et qu'elle comparera.

jeudi 27 novembre 2008

Bon anniversaire Marge !


Pas d'article aujourd'hui si ce n'est celui-ci, un peu spécial. Car aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Marge, aussi je lui consacre la majorité de mon temps. Tant pis pour vous. Na !

mercredi 26 novembre 2008

Enfin des belles fesses ! (ah les gros nichons !)

Cet article n'est ni plus ni moins qu'un clin d'oeil à un sympathique blogueur qui se reconnaitra ;-)

True Blood

Avant-hier soir se terminait outre-atlantique la saison 1 de la série True Blood. Vous ne connaissez pas? Il s'agit pourtant de la révélation HBO de cette année, 12 épisodes de pur plaisir. Le concept est simple: dans la société d'aujourd'hui, les vampires ont été révélés au monde, et ils essaient de s'intégrer à la société en ne buvant plus que du sang synthétique, suffisant pour les maintenir en vie. C'est ainsi que certains arrivent à Bon Temps, une petite ville où vit une serveuse qui a la particularité d'être télépathe. Va naitre entre elle et l'un d'entre eux une histoire d'amour hors norme. Mais derrière cet aspect déjà-vu, se mêle les moments de vie de leur entourage: un frère accroc au sexe et au V, sang de vampire qui a des propriété euphorisantes; une grand-mère admirative des vampires; une amie au caractère détestable et un patron qui a un secret bien léché. Même si le pilote peut paraitre longuet, il fixe les bases d'un univers où on s'attache aux personnages, entre le morbide et le fascinant. Dans une période où la série US vamal, il y a encore de bons crus.

mardi 25 novembre 2008

Martine Aubry espionnée?


Enfin, pas tant que ça. Disons plutôt surveillée. La section UMP de Lille a commencé à compter le nombre de jours où l'élue ne serait pas dans la métropole à faire le travail pour lequel elle a été choisie. Un comptage particulier visant sans nul doute à alimenter une polémique et jeter le discrédit sur celle qui pourrait devenir premier secrétaire du Parti Socialiste. C'est idiot, ça me fait sourire. A croire qu'à l'UMP, la vision du conseil municipal - ou même du Parti - se limite à un seul homme, ses adjoints étant là juste pour apporter des offrandes et glorifier leur leader. Laissons Martine Aubry faire sa carrière, ses adjoints sauront bien faire le boulot. Il sera temps, plus tard, de faire le bilan.
Retrouvez cet article aussi sur Buzzwire !

Américanisation : TF1 et la réforme de l'audiovisuel

Depuis quelques temps, vous avez peut-être constaté un changement sur la première chaine. Le logo TF1, rouge et bleu, a disparu de l'écran, remplacé par un discret logo gris transparent. Ce changement accompagne le passage de toutes les diffusions de la chaine en mode 16/9ème, un confort visuel appréciable qui mécontentera surement les adeptes de leur vieux téléviseur 4/3, lequel n'est pas adapté à l'image diffusée et qui la tronquera donc, purement et simplement. L'individu qui n'est pas encore passé à l'écran large manquera une bonne partie de l'image. Faut s'adapter.
Pour revenir sur le logo, il semble que la volonté de la chaine soit d'éclaircir ses émissions, de rappeler à ceux qui zappent sur quel bouton ils viennent d'appuyer... mais je pense personnellement qu'il s'agit d'un début d'américanisation de la chaine. Je m'explique.
Aux Etats-Unis, les chaines diffusent avec un logo gris constamment affiché à l'écran. Pas de couleur, que du gris. CBS, CW, Fox et abc, ces chaines sont depuis longtemps passées au 16/9e, certaines à la HD, et donc au petit logo transparent. De plus en plus, TF1 copie. Volonté de modernisation ou pas, l'arrivée de la réforme audiovisuelle va encore accentuer la donne, puisque vos films ou émissions seront entrecoupées de publicités, des spots dont la longueur et la quantité passera d' une seule coupure pub de 9 minutes à deux coupures de 6 minutes chacune environ. Comme aux States, ou un simple épisode de Prison Break est coupé pas moins de 5 fois pour des spots diffusés façon mitraillette (merci à Ed Wood pour l'info). Alors que les recettes publicitaires de la première chaine (et peut-être aussi de la petite chaine qui monte?) augmenteront, on est en droit de se demander si l'audimat suivra. Il est tout de même agaçant d'être au cœur de l'action d'un épisode de Joséphine, ange gardien, et d'être coupé par une pub pour Mir Laine ou Euromaster. Deux fois. Gavant.

lundi 24 novembre 2008

Les médecins sont la cause du Trou de la Sécu (Tout ou partie?)

Avant de recevoir les foudres du syndicat des médecins, précisons qu'il ne sont pas tous à mettre dans le même panier. Petit état des lieux:
Aujourd'hui, si vous êtes malade, vous allez chez le médecin et payez 22 euros. Sur cette somme remboursable, un euro de participation forfaitaire est retenu. Si vous êtes très malade, vous avez l'obligation de passer par votre médecin avant d'aller voir un spécialiste: on ajoute donc un euro de plus pour soigner la même maladie. Puis vient le temps des soins avec la pharmacie (50 cts par boite), les auxiliaires médicaux (50 cts par acte) et les labos (1 euro par acte bloqué à 4 euros). Le total des participations forfaitaires peut atteindre 50 euros par an pour les acte médicaux, et 50 autres pour les actes paramédicaux. Soit 100 euros si vous êtes âgé, ou en mauvaise santé. On pouvait croire qu'avec une population vieillissante, on aurait des sous pour combler le trou de la Sécu ! Que nenni, cet argent ira... aux chercheurs contre la maladie d'Alzeihmer.
En effet, à l'origine, la Sécurité Sociale devait s'autofinancer par le reversement de certaines taxes (pour un "revenu" global de 18 Milliards d'euros) qui n'ont jamais été reversées au budget de la Santé. En clair, la Sécu devrait être excédentaire. C'est pourquoi le gouvernement tenta une réforme pour restreindre le fameux trou sans fond dont on parle depuis des années. Le fer de lance? La responsabilisation. Des assurés, s'entend.
Ainsi, on a mis en place un système de déremboursement, de participation forfaitaire, d'augmentation du pris des médicaments et des contrôles de fraudes (arrêts de travail intempestifs). Mais sur ce dernier point, la restriction des fonctionnaires ne permet pas de couvrir suffisamment d'enquêtes. Le chien se mord la queue. J'en viens alors au titre de cet article: comment éviter que les gens se mettent en arrêt maladie pour un oui ou pour un non? En responsabilisant à leur tour les médecins ! Jusqu'ici, ceux-ci n'ont reçu qu'une plaquette peu intimidante de la Sécu, et peut-être une tape sur les doigts disant "c'est pas bien" accompagné d'une augmentation tarifaire deux mois après. Mais le médecin est un homme, il a besoin d'argent, et a vite compris que le travailleur pas trop malade serait une jolie vache à lait. Plus encore que le vraiment malade, qui s'abstiendrait bien de ses visites trop courantes chez le praticien. Certains d'entre eux reçoivent donc des patients, diagnostiquent une pilule et soignent au premier rendez-vous. D'autres sont plus perfides (ou moins compétents?), et reçoivent un type pas trop malade, qui pourrait aller bosser, mais qui demande trois jours d'arrêt. Et le docteur lui donne. En sus, il ajoute un nouveau rendez vous à la fin de la semaine, pour voir si le patient est bien reposé. 44 euros dans son escarcelle, et minimum trois jours renouvelables pour le patient. Ça, ça coute à la Sécu, non?
Messieurs les médecins (et Mesdames, d'ailleurs) ne vous offusquez pas: vous avez votre conscience pour vous, et cet exemple est un fait avéré pour certains de vos confrères peu scrupuleux mais ne vous concerne peut-être pas? Quoiqu'il en soit, il y a de plus en plus d'arrêts maladie de courte durée, et non justifiés, spécifiquement pendant les vacances scolaires, qui engendrent un déficit à la Sécurité Sociale qu'il convient d'enrayer. Alors plutôt que de sanctionner l'assuré qui abuse, peut-être devrait-on "dire" à son médecin de ne pas donner d'arrêt, simplement (même quand le patient réclame!)?

La responsabilisation, ça marche dans les deux sens.

Partagez cet article, mettez un lien sur votre blog ;-)

Aujourd'hui on cartonne !

Mais il va falloir attendre encore un petit peu pour lire l'article que je prépare... Faut relever ce blog, merci pour votre soutien.

Il a neigé sur Arras ce week-end. Ça n'était pas arrivé en Novembre depuis des années.

jeudi 20 novembre 2008

Le bout du Chemin?


Depuis le coup d'éclat d'il y a quelques jours, l'inquiétude me gagne: les audiences sont en baisse, et la publication sur toute la blogosphère semble ralentie à un point qu'elle n'a jamais connu (mis à part pour Nicolas J, qui a toujours quelque chose à dire). Phénomène d'ampleur, lassitude passagère, je constate que ces ralentissements apparaissent de plus en plus fréquents. Moi même, je me retrouve plus occupé à d'autres choses qu'à bloguer, malgré les muses de l'inspiration qui me titillent souvent les doigts. Flemme mise à part, il devient difficile de se faire sa place parmi la foultitude de blogs de qualité, et sans les (rares?) liens de blogueurs influents et appréciés, il serait impossible de faire son trou. Le Chemin a sa petite communauté de lecteurs, elle a bien évolué depuis ses débuts. J'essaie d'être assidu aux blogs de ceux qui commentent, un juste retour des choses, même si pour eux je ne suis qu'un grain de poussière qui apporte une infime partie de leurs visiteurs, occasionnellement, si ce n'est pas l'inverse. Bref, je me sens tout petit.
La réouverture de BuzzWire n'y change rien. Après le buzz Noir Désir, qui a vu se lancer le site sur les chapeaux de roue, la fréquentation s'est stabilisée pour suivre à peu près celle du Chemin. Correct mais sans plus. Le compte n'y est pas, j'espérais plus de ce second blog. Il faut que je trouve autre chose pour lui. Ne me dites pas qu'il faut du temps, je suis conscient que ce n'est pas ce ça qu'il s'agit. Je pense - je sais - qu'il va évoluer vers autre chose et redevenir lieu de débat plus personnel. En fait, je me mets trop la pression, à moi de commenter ce que je veux, quand je veux, comme je veux, avec mon opinion, et qu'importe les avis : je me fais plaiz' ! Mes amis, je vous annonce du changement. Gardez un oeil sur BuzzWire.

Malgré tout, je ressens ce ralentissement comme une menace pour ceux qui lacheraient la mince ficelle qui les tient à leur blog. A moi, peut-être, de faire un effort supplémentaire pour le maintenir en vie: au delà des articles journaliers (avec ma traditionnelle pause le week-end), je devrais continuer à lire, à commenter, à m'intéresser au travail des autres - ce que je fais avec un plaisir évident et un enrichissement personnel constaté - mais aussi et surtout aller vers d'autres blogs, m'y attacher, ou pas, et développer mon réseau tel un Facebook en folie. Tizel le disait il y a quelques temps, un blog, ça prend du temps, ça demande de la recherche et de l'investissement. J'ajouterais qu'un blog vit aussi par les visites qu'on lui apporte, c'est un lieu de passage et d'échange.Un effort constant qui explique, peut-être, le besoin de se relâcher de temps à autre.

mercredi 19 novembre 2008

Mon avis sur le Congrès de Reims


Alors que le débat fait rage et commence à lasser, j'ajoute ma pierre à l'édifice en reconstruction du Parti Socialiste. Alors que les médias pointent les discordances, la démagogie ou les alliances controversées qui animent le Congrès de la Rose, on en oublie presque qu'il s'agit là d'élire un chef pour un Parti qui en a vraiment besoin. Là où certains ne voient qu'un immense fouillis d'individus intéressés plus qu'interéssants, je perçois le souffle infime d'une volonté démocratique de base où chacun à sa chance. On laisse aux candidats qui s'opposent dans les faits mais se rejoignent dans certaines idées la possibilité de défendre leur steak, d'exprimer leur opinion, de lancer le débat. Un seul reproche: il est peut-être un peu tard, et Rome ne s'est pas construite en un jour. Néanmoins, quelqu'en soit le résultat, il faudra que la personne choisie soit à la mesure d'un parti qui cherche un nouveau souffle : forte, engagée, avec des idées bien reçues, mais aussi à l'écoute et ouverte. En somme, un véritable leader qui saura rassembler. Loin de moi l'idée de vous chuchoter un nom, mais parmi les candidats, il est nécessaire - indispensable - de trouver quelqu'un de cette envergure. Les militants décideront.

A contrario, l'UMP se frotte les mains. Pendant qu'on croit que le PS est toujours plus divisé et qu'il attire l'attention, l'opinion publique n'aperçoit pas que les valeurs démocratiques de ce parti ont simplement foutu le camp. Un leader qui s'est imposé sans concurrence, qui impose ses idées et son point de vue, une autorité presque dictatoriale et des écarts de conduite qui n'entrainent pas de discussion et sont sévèrement réprimés. On décourage l'ambition, contrairement à gauche. Les dissidences sont masquées. Et rien ne filtre, ou presque, en ce moment. Mais que se passe t-il à l'UMP? Ou sont les valeurs républicaines? Comment peut-on, quand on y est adhérent, être d'accord avec toutes les idées du Grand Chef? Impossible, je ne vous le fais pas dire. Derrière ce qui semble être une unité se cache peut-être un plus grand désordre pour la France que celui affiché ces jours-ci par un PS qui cherche à avancer.

mardi 18 novembre 2008

Le client de dernière minute

Quand vous travaillez en administration, privée ou public, vous avez souvent à faire face au client de dernière minute. Vice-lard, tête en l'air ou retraité (les pires), ils arrivent toujours cinq minutes avant la fermeture ou le moment où vous devez impérativement partir, pour aller vous faire opérer, par exemple. Il se pointe donc à moins cinq, s'installe, vous le recevez avec un sourire hypocrite ressemblant à un rictus de hyène en rut. Lui, il a le temps. Pas vous. Alors vous rentrez dans le lard: objet de sa visite. Et là, il vous sort de son sac un dossier de 400 pages, contenant procédures, litiges et papiers de carambar. Un truc de fou, à faire durer des heures. Mieux encore, alors qu'il pourrait vous laisser l'étudier, il se permet de raconter le pourquoi de sa demande (vous lui aviez demandé, hein !), en y glissant les anecdotes sur la tante Simone qui a rasé son chat et tonton Roger l'a confondu avec un lièvre à la chasse et vous devinez la suite. Il fait nuit que vous êtes encore à l'entendre brailler sur son dossier, et forcément, vous n'arrivez pas à vous concentrer dessus. Vos collègues ont quitté le bureau depuis des heures, vous les voyez encore se foutre de vous en partant. Leur tour viendra, forcément. Et peut-être auront-ils à faire avec le client Kissétou?
Celui-là, il pose des questions et fait les réponse. Ce qui peut s'avérer reposant au prime abord devient vite délicat. Il faut suivre ce qu'il dit car une fois
qu'il a fini, il vous pose LA question qui tue, celle à laquelle vous répondez forcément par un "hein?" disgracieux, signe qu'il vient de vous réveiller d'une longue somnolence. Enfin, il y a le client qui passe avec une question technique dont personne n'a jamais entendu parler, à la recherche de l'astuce qui, dans son cas, lui éviterait de payer trop d'impôts, de cotisations ou de trop rembourser. La faille dans le système, qui sort du dossier banal, puisqu'il a réussi à faire planter votre système informatique rien qu'en entrant son numéro identifiant. Ce filou rassemble tellement d'astuces pour éviter de payer que le logiciel prévu refuse de fonctionner... D'ailleurs, c'est souvent en recevant ce client tardif que le système informatique plante. Mais alors, royalement, genre écran bleu. Vous vous retrouvez donc là, face au gars qui commence à baver d'impatience, les yeux éberlués et qui vous pose des questions, alors qu' inlassablement, votre PC répond "error system" à toutes vos requêtes. Vous appelez le service informatique, mais à cette heure, tout le monde est parti. La preuve, ils ont éteint le serveur... Vous restez seuls, ensemble, à meubler. C'est le moment de sortir un truc intelligent pour le faire partir, ou se préparer à une longue nuit en sa compagnie... Pour terminer, imaginons la situation réelle d'un service de ma connaissance :
En milieu de journée, un client se pointe pour un dossier. A peine entré dans le local, une petite odeur pestilentielle se fait sentir. Au début vous pensez que vous avez lâché une perle discrète mais sucrée, jusqu'à ce que vous réalisiez qu'on est toujours à l'aise que dans sa propre puanteur: c'est donc le client qui a pété, ou qui, simplement, pue le phoque (mort)! En général, vous passez par toutes les couleurs avant qu'il parte ou que vous lui vomissiez dessus. Une fois le client parti, vous comprenez pourquoi votre collègue a laissé à disposition une bombe désodorisante pour purifier votre espace vital.
Ce sont ces petits moments qui n'égayent pas votre début de soirée. Au moment où vous pointez, vous n'avez plus qu'une envie : vous coucher (seul ou avec le client si vous avez sympathisé) pour oublier que normalement, vous deviez partir "à l'heure" aujourd'hui...

lundi 17 novembre 2008

Carte Leclerc: un frein à la consommation?


Vendredi dernier, il y avait des promotions à E. Leclerc, dont je voulais bénéficier. Etrangement, cette offre n'était disponible que dans un seul des trois magasins que compte la ville. Je m'y rends donc, fais quelques courses, bouscule quelques personnes âgées venant forcément dans mes pattes à la sortie du boulot, glisse des préservatifs dans le caddie de cette maman qui s'en éloigne pour aller dans le rayon, laissant le chariot bloquer tout le monde, et enfin, je passe à la caisse ! Mes quelques emplettes me rapportent des sous sur ma carte Leclerc, et ça tombe bien, j'en ai une. Certes, je ne l'ai pas souscrite dans ce magasin là, mais qu'importe, un Leclerc est un Leclerc.
Eh bien non ! Car le lendemain, voulant aller écouler la somme exorbitante de 3 euros dans le magasin où je passe habituellement, l'aimable caissière m'informe que ma carte est vide, et que chaque point accumulé dans un magasin Leclerc n'est valable que dans ce magasin exclusivement, et avant le 31 décembre - histoire d'embêter le monde si ce magasin est celui de vos dernières vacances à 800km de là. Ce qui est quand même un peu nul, avouons-le. Dans le grand concours des cartes de fidélité, la carte Leclerc semble donc être la moins intéressante. A Auchan, le cumul de vos points est valable partout il me semble, et tout l'argent récupéré s'accumule sur un seul et même compteur. Alors que son concurrent direct dans ma ville ne propose pas vraiment une contrepartie compétitive. Il n'est déjà pas évident d'accumuler des points en fonction des produits qu'on achète, si en plus il faut tenir un compteur selon le magasin où on se rend, ça démotive sérieusement. Il est pas gêné de faire des sous, Monsieur E. Leclerc...

vendredi 14 novembre 2008

BuzzWire est de retour... Allelujah !

C'est avec discrétion que j'ai publié, ce matin, quelques articles sur BuzzWire. Une nouvelle orientation, plus en adéquation avec le titre même du blog, tendant sur l'insolite et ce qui fait parler. BuzzWire devient donc un divertissement, complémentaire à l'information que vous pourriez dégoter sur des blogs géniaux tels que PMA, Mon blog, De tout de rien, Monsieur Poireau, Tizel ou encore ce cher Coucou, M. ou Didier Goux pour ne citer qu'eux parmi tant d'autres, mais sans vocation à se prendre au sérieux. Je n'en délaisse pas pour autant le Chemin du Rayon, puisqu'il reste mon blog principal, celui avec lequel j'ai pu connaitre toute cette variété de blogueurs qui compose la blogosphère et m'amuse au quotidien. Il nait même, après quelques temps, une sorte de complicité inter ordinateur, qu'on constate par le biais des commentaires souvent subtils et personnalisés. Et c'est souvent ce petit quelquechose qui maintient l'envie de bloguer. Bref, l'info du jour, c'est donc le deuxième souffle de BuzzWire, qui j'espère, vous intéressera. Il n'est pas exclu que le site évolue encore, peut-être en variant encore son contenu vers d'autres domaines.
Mais on verra bien, chaque chose en son temps.

Un monde sans Star'Ac


Il n'y aura pas de Star'Ac 9.
L'annonce a beau avoir été démentie par le groupe Endemol, les audiences ne font aucun doute: la vie va pouvoir reprendre son cours sans la Star Academy ! Un rêve devenu réalité pour beaucoup de mélomanes qui souffraient des piètres performances d'artistes de supermarché, venus là avec leurs titres et leur talent sans avoir rien à apprendre, à part à se maquiller comme Armande Altaï, ce qui est déjà un exploit. Terminé les SMS qui plombent votre forfait pour rien, terminé les performances d'acteur de Nikos Mycose Aliagas, terminé les prime-times où on ne voit que des chanteurs morts ou presque, terminé le tapage médiatique autour de ces pseudos chanteurs qui désintéressent presque tout le monde... sauf leurs fans, 4 Millions de désespérés qui n'ont pour seule émission de variété en France que les chansons vieillottes imposées par TF1 et les acrobaties chorégraphiques orchestrées - avec talent, tout de même- par Kamel Ouali. Un monde sans Star'Ac. Vous l'avez rêvé. Les audiences l'ont fait.

Record absolu

Le Chemin du Rayon a enregistré hier sa plus haute fréquentation depuis sa création il y a deux ans. Vous avez été 808 visiteurs à passer par ici ce jeudi 12 novembre. Même si vous n'avez été que de passage, si un seul article vous a attiré, ou si vous êtes un habitué fidèle: je vous remercie.

jeudi 13 novembre 2008

Save Us


Découvrez Feeder!

De l'argot et un bisou

Ce cher Didier Goux nous gratifie d'un excellent texte en argot, abordant les problèmes de société et un moment auquel, on l'espère, chacun sera confronté un jour.
Pour info, si je lui fais un bisou dans les commentaires, c'est pour être poli. Na !

mercredi 12 novembre 2008

La chronique des voisins: la fiesta de samedi

Ce n'est que vers 6h du matin que j'entendis les derniers pas dans les escaliers. Un salut bien bruyant vint les ponctuer, et enfin je pus m'endormir. Le voisin a reçu pas loin d'une dizaine de personnes dans son 20m², et ça a été l'enfer pour moi toute la nuit. De minuit jusqu'à l'aube, je n'ai pas fermé l'oeil. C'est génial quand un week-end censé être reposant débute comme ça. Le lendemain, debout de bonne heure, je m'absentais pour la matinée et revenait dans le midi, quand j'aperçus ledit voisin qui rentrait dans l'immeuble. Je ne manquais pas de l'attraper (qui a dit l'agresser? Bon un peu peut-être) pour régler mes comptes. sauf qu'il a pas voulu me parler, prétextant que je ne "le calculais pas" et qu'il ne voulais plus qu'on se parle. Ni une ni deux, j'insistais lourdement, le ton commença à monter et il affirma qu'aucun de ses amis n'avait crié la veille, seulement qu'ils étaient nombreux et qu'ils parlaient fort. C'est ça le problème, Dugenou. Il ajouta qu'il voyait de moins en moins ses potes: t'as qu'à aller chez eux pour changer... Il commençait à s'énerver - et moi aussi - quand Marge passa son nez par la porte et demanda se qui se passait. Le voisin se calma et nous commençâmes à discuter sur sa responsabilité vis à vis des gens, l'épaisseur de la paroi qu'il ne voulait pas renforcer de son côté, etc... Pour finalement ne trouver aucune solution. Il songea à mettre une porte intermédiaire, ce qui serait un premier pas. Enfin, j'appris qu'il était au chômage depuis un mois, et je m'en fiche éperdument. Au moins, il fera gaffe à ses sous et recevra moins. Peut-être. J'y crois pas. En tout cas, recevoir - et donc payer à boire - pendant la nuit entière n'est pas vraiment responsable. Un gosse. Il tenta de passer pour le malheureux de service : je bois pas, je fume pas mais je reçois des gens qui sont saouls et c'est dur de les calmer. Déjà la dernière fois, il m'expliquait que les parents de ces gens - des Tanguy - ne supportaient plus leurs fiestas toute la nuit. Alors pourquoi je devrais le supporter? Y'en a assez de ce mec. Peut-être que je le "calcule" pas.
Mais c'est de sa faute, non?

lundi 10 novembre 2008

Je ne vous oublie pas !

Au contraire ! Simplement, je fais le pont aujourd'hui et je passe pas mal de temps sur BuzzWire. Vous pouvez d'ors et déjà aller zyeuter la nouvelle interface, optimisée pour Firefox. Le site est encore loin d'être fonctionnel mais les avis sont les bienvenus. Ah, au fait, il m'est à nouveau arrivé un truc avec le voisin d'à côté... Je vous dis quoi demain !

vendredi 7 novembre 2008

Des projets plein la tête

Mais un cruel manque de temps pour y penser et les réaliser. C'est un peu la raison de mon absence sur vos blogs ces derniers jours. Je survole l'actualité, ayant du mal à m'organiser pour contenter tous mes besoins: je suis quelqu'un qui fait plein de choses et qui veut souvent tout faire tout de suite. Du coup, j'entame la moitié et je finis à peine le reste. Bref, il me faut du temps pour contenter mes projets. Et ça tombe bien, du temps, je vais en avoir un peu ce week-end. Alors je me partagerais entre les premiers achats de Noël, le visionnage de quelques séries, les moments de détente et les sorties, le bricolage, mais aussi dans - attention, roulement de tambour - la préparation de la renaissance de BuzzWire ! Et oui, vous pensiez le site fermé, mais je rappelle qu'il n'en était rien: l'actualité étant un domaine très commenté ou relayé dans les blogs, il me fallait trouver un nouveau credo. Je pense être sur la bonne voie, mais chut, vous en aurez la surprise et l'annonce sera faite ici de manière officielle. Je ne peux pas en dire plus. En attendant, je vous souhaite un bon week-end et on se retrouve lundi !

jeudi 6 novembre 2008

Obama n'est pas le premier Président Noir aux Etats-Unis

(inspiré par Ted ;-))
Certains de vous semblent oublier celui qui, par ses décisions et l'aide de la Cellule Anti-Terroriste, a sauvé le pays des attaques qui pesaient sur lui, j'ai nommé: David Palmer ! Premier président Noir, il fut la cible d'un tireur embusqué dès la saison 2 et il céda sa place à son vice-président... euh, je confonds pas tout là? Eh oui, David Palmer, c'est dans la série 24 ! Alors, Obama est bien le premier? Super!
Mais, sérieusement, rappellons que la série avec le président Noir, est une des plus suivies au USA: près de 12 Millions d'accrocs, au moins autant de fichiers échangés par le web, une notoriété mondiale, et des personnages que tout le monde connait. Une façon comme une autre de faire entrer dans les consciences que la couleur de peau importe peu, de montrer sa tolérance, et d'habituer les esprits à un Black haut placé. De là à dire que ça a joué lors de l'élection, on en est pas loin ! Poitons du doigt cette télé, qui, chez nous comme ailleurs, possède le pouvoir de convaincre. Même inconsciemment.

mercredi 5 novembre 2008

Scoop !


Au cas où vous ne sauriez pas, Barack Obama est élu Président des Etats-Unis!
Au delà de l'élection d'un Démocrate, l'élection d'un Noir à la tête de la plus grande puissance mondiale devrait marquer un tournant dans l'Histoire.

lundi 3 novembre 2008

Direct Energie: des arnaqueurs, oui !!

Je ne sais pas comment ils entrent dans l'immeuble. Peut-être que quelqu'un leur ouvre. Je ne sais pas pourquoi ils insistent. Peut-être pour que je leur casse la gueule? Car c'est déjà la troisième fois qu'ils passent, les commerciaux de Direct Energie, et à chaque fois c'est le même refrain, avec la même réponse. Résumé d'une affaire qui devient - trop - banale à mon goût: Jour 1 - Ca sonne, je suis là, ça tombe bien. Mais je n'attend personne alors je n'ouvre pas. Mais je colle mon oreille à la porte pour écouter: la voisine du dessous a ouvert à un commercial, elle regrette déjà et l'envoie balader. Pour lui porter secours, je descend et tombe face à face avec lui. Il se présente comme une alternative à EDF, je lui réponds que je n'en ai que faire, et qu'il a qu'à voir avec la propriétaire. Il monte sur ses grands chevaux et rétorque qu'il n'en a "rien à foutre" de ma gentille propriétaire. Jour 2 - Je suis absent, Marge ouvre. Cette fois c'est une fille qui se présente, s'invite dans l'appartement (quand je dis "s'invite", c'est "force le passage jusque le séjour, et déballe sa marchandise. Elle raconte qu'on fait des économies, que c'est mieux qu'EDF et qu'en plus, ils me plantent un arbre dans un village du Limousin que je pourrais voir quand je veux ! Elle réclame une facture EDF pour me prouver ses dires... Elle réclame un jus d'orange... Et en profite pour me tirer un RIB parmi mes papiers! Pire encore, elle fait signer un "avis de passage" à Marge qui ne s'avère être au final qu'un banal... contrat de souscription ! Ni une, ni deux, quand j'apprends ça je file au commissariat. Réponse du policier: on peut rien faire. Je ne dirais pas ce que j'en pense: on te vole chez toi mais on peut rien faire. Bref, j'entame alors la procédure de résiliation du contrat en préparant un recommandé, mais je ne m'arrête pas là. J'appelle Direct Energie pour dénoncer les pratiques de son agent en citant son nom. Mon interlocuteur le note et me dit indiquer ça dans son dossier. Ensuite, j'apprends qu'elle a de la famille près de Telle commune. Du coup, je passe un coup de fil à toutes les personnes de cette commune. Je tombe sur sa sœur ! Prétextant un document oublié, j'obtiens alors le numéro de portable de la commerciale ! Je l'appelle alors. Un premier échange où je lui rapporte que j'ai "porté plainte" à la Police, puis auprès de son employeur. Ca la déstabilise. Je lui dis que je veux la revoir pour qu'elle me rende mes documents. Elle me réponds qu'elle passera entre 18 et 19h. Ca va vous surprendre: elle n'est pas venue ! J'insiste alors sur son portable et je tombe sur son manager. Celui-ci me dit que j'ai été désobligeant avec elle. Et elle a été honnête, elle? Il indique ne pas repasser, que tout est conforme et que c'est comme ça. Il s'énerve, me traitant presque de noms d'oiseaux. Je coupe court à la conversation: de toute façon, ça ne mènera à rien et le contrat est caduque car je l'annule de suite en envoyant un recommandé. Jour 3 - J'étais au boulot quand le commercial est passé. Il se présente d'abord comme agent EDF, Marge lui explique que le compteur n'est pas là.. Conformément à sa méthode, il s'incruste dans le séjour, et demande à voir une facture EDF. Marge ne démords pas et lui sort les publicités que la connasse de l'autre jour avait laissé. Le commercial Direct Energie remballe alors ses trucs et s'en va... chez le voisin n°3 (vous savez qui !) où il entre sans même frapper à la porte: un(e) autre commercial(e) est déjà dans les lieux. Le calme revient quelques heures quand soudain, on sonne une nouvelle fois. Marge, prudente, n'ouvre pas. Elle entend néanmoins quelqu'un pénétrer dans l'immeuble et monter les escaliers, frappant à chacune des portes. On lui ouvre. Et là, elle reconnait la voix de la connasse. Son sang ne fait qu'un tour: pas question de lui ouvrir et pourtant, l'envie de lui péter son nez ! Madame Direct Energie descend les escaliers, tapant une deuxième fois aux portes avant de s'en aller. Quinze minutes plus tard, je rentrais du boulot et apprenais ça. Je vous promets que si j'étais tombé sur elle, elle aurait descendu les marches de l'étage en une seule fois! Tout ça pour dire qu'il faut se méfier particulièrement de ces démarcheurs de Direct Energie pour qui l'usurpation d'identité, le vol de documents et les méthodes de démarchages sont scandaleuses. Un autre témoignage très clair ici. Et même un forum consacré qui fait peur ! Même si je sais qu'il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac, le fait qu'ils reviennent sur les lieux de leur "larcin" laisse perplexe (et mets le doute sur leur niveau intellectuel). Ce que vous devez savoir: vous avez 7 jours pour envoyer en recommandé AR la demande de résiliation du contrat. Autrement, les prélèvements sur vos comptes débuteront; mais l'augmentation des tarifs, pour cette société, n'est pas indexée par l'Etat. Donc attendez vous à de grosses augmentations surprises au bout d'un an ! Enfin, n'hésitez pas à porter plainte auprès des associations de consommateurs...

samedi 1 novembre 2008

Qui c'est qui pue? C'est le barbu !

Malgré l'expression consacrée "tu pues le bouc", certaines personnes se font pousser le bouc. Bizarre.

jeudi 30 octobre 2008

A Portée d'Art : comme son nom l'indique

Il y a cet épisode d'un Gars, une Fille qui me fait délirer complètement: Jean et Alex écrivent une dédicace insultante sur un livre d'or dans une expo de peinture, quand l'artiste arrive et leur demande ce qu'ils font. Jean sort alors une phrase mêlant Aristote, dogmatique, et autres termes complexes qui arrivent à dire que les toiles sont à chier, reflet de l'expulsion physique soulageant l'âme. Bref, un pur moment d'observation artistique que j'ai toujours eu envie de replacer quelque part. La culture, c'est comme la confiture. Autant avoir un pot plein. Aujourd'hui, on vous propose à vous, qui n'y comprenez que peu en art, des cours simples et dynamiques pour augmenter vos connaissances sans vous prendre la tête. L'art ne vous intéresse pas? Eh, mon gars, la musique, c'est de l'art aussi! Ah. Ça vous intéresse maintenant, n'est-ce pas?

A Portée d'Art


C'est là qu'intervient le nouveau concept d'A Portée d'Art . Rien que le nom est subtil. L'idée principale est de vous faire comprendre une perception de l'art, en maintenant les choses à leur plus simple degré. Pas besoin de connaitre le solfège pour apprécier le jazz, pas besoin de lire des documentations complexes pour accéder à la connaissance ou à l'histoire de la musique: lors des stages proposés, vous pouvez explorer le rock comme la musique classique, la peinture, le cinéma (eh oui!) ou la photographie. Je suis particulièrement intéressé par une étude du cinéma, c'est désormais accessible suivant deux formules : cours "magistral" en une après-midi, ou week-end d'initiation à Paris. La première formule est à 69 euros, mais la possibilité de faire intervenir les Comités d'Entreprises ou d'obtenir un chèque cadeau sur le site officiel rend accessible cette mini-formation à tous. D'autant qu'il est inutile d'aller bien loin: A Portée d'Art propose des cours dans 12 villes: Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse, la ville rose.

Je me vois déjà en train d'explorer mon moi artistique, retranscrire quelques notes sur ma guitare, briller dans les soirées mondaines en discutant du dernier accord en Fa mineur d'ACDC, ou de Van Gogh qui n'était pas sourd d'une oreille, ou encore de Spielberg qui ne s'est pas inspiré d'E.T en allant aux toilettes un soir de cuite, contrairement aux croyances. C'est aussi l'occasion de partager ses connaissances avec d'autres, plus ou moins au fait de la chose. Une opportunité à ne pas manquer. Aussi, au final, je vous invite à visiter le site officiel d'A Portée d'Art en cliquant sur le lien !




Article sponsorisé

mercredi 29 octobre 2008

L'institutrice en chaleur a du succès !


L'institutrice coquine entra dans la classe, ses talons pointus martelant ses pas. Ses cheveux étaient attachés en chignon, qui laissait passer une mèche jusque ses lunettes épaisses qu'elle ne porterait plus longtemps. Les élèves avaient tous le regard figé sur elle. Elle ne portait pour simple vêtement qu'un tailleur gris qui laissait entrevoir le galbe de sa poitrine, il me semblait même que parfois, un téton cherchait à s'échapper. L'institutrice s'assit à son bureau, laissant entrevoir son triangle secret, et commença à nous parler d'animaux. Le chien, la chienne, en chaleur, le chat, sa chatte, en rut. L'imagination de tous les élèves était en ébullition. Déjà, on la voyait ôter sa veste et révéler à tous les secrets de son anatomie, ses seins bien fermes à peine cachés par un soutien-gorge en dentelle très suggestif. Elle approcherait alors du premier de la classe, son odeur sucrée éveillant tous ses sens, et détacherait ses cheveux blonds qui tomberaient alors sur ses épaules. On le valait bien. Elle aimait ses élèves. Déjà certains d'entre eux gigotaient. Un zip se fit entendre, la fermeture éclair de sa jupe. Cette dernière glissa le long de ses reins, exposant ses formes généreuses aux yeux de tous. Elle portait une culotte transparente. Tout était à notre vue et pourtant rien ne se voyait. Certains d'entre nous s'approchèrent. Elle les tint à l'écart: aujourd'hui, elle donnait son cours, un cours très particulier...

Voilà. Ce récit - sans suite à priori ;-) - était juste une petite suggestion aux 16% de visiteurs qui arrivent ici en tapant "institutrice en chaleur" sur Google.
Super requête!

Bien à vous,
Homer

mardi 28 octobre 2008

Feeder - Just a day

J'avais une petite envie de vous faire connaitre ce groupe. On en reparlera bientôt, leur nouvel album vient de sortir... Have some fun!



Blogger évolue, j'avais pas vu.

Ça faisait un bail que je n'étais pas allé fouiner sur les gadgets de Blogger, me contentant souvent de taper un article, de me mettre en page et de le publier. Mais ce matin, je me promenais sur l'interface de gestion quand j'ai constaté que de nombreux gadgets étaient apparus: suivi d'actualité, outils de bureau, jeux, technologie, j'en passe et des meilleurs: la liste est longue ! Utilisateurs de Blogger, votre blog devient une véritable station vidéo ludique. Déjà qu'on y passe du temps, c'est pas près de s'arrêter ! Pour exemple, allez zyeuter tout en bas de la page, j'ai rajouté là un vieux classique - il n'y sera que quelques jours - et amusez-vous bien. A pluche !

lundi 27 octobre 2008

La chronique des voisins: le Bonjour

Dans l'immeuble, c'est comme dans la jungle: on craint les prédateurs. Ceux-ci, vicieux, sortent de chez eux armés d'une chose qui fait fuit tout un chacun qui les croiserait : le Bonjour. Nous sommes sept appartements. Tous habités par des gens dans la même tranche d'âge. Et pourtant quand on sort de chez soi, et qu'on entend qu'un autre locataire fait de même, il est rare qu'on le croise. Ce locataire attend près de sa porte, hésite, et finalement patiente jusqu'à ce qu'on soit sorti. Par peur de devoir nous croiser et dire un simple Bonjour. Vous vous rendez compte de la société dans laquelle on vit? Il y a encore quelques mois, aucun d'entre nous n'hésitait et on se disait poliment Bonjour en se croisant dans les couloirs ou dans la rue. Depuis quelques temps, les locataires ont changé et c'est terminé. A part mon voisin du dessous qui me salue volontiers et qui est très sympathique. Pour le reste, c'est la jungle. Et je suis le lion. Car moi je n'hésite pas à sortir même si j'entends du bruit dans le couloir, pour les obliger à me croiser. Rendez vous compte, il y a au moins deux locataires que je n 'ai jamais vu depuis leur installation il y a 3 mois ! Pathétique, si c'est ça la mentalité de la ville... je réfléchirais sérieusement à m'installer à la campagne. Et on peut pas mettre ça sur le compte de la baisse du pouvoir d'achat, un Bonjour ne coute rien....

vendredi 24 octobre 2008

De l'importance d'un bon titre

L'apprenti bloggeur n'a qu'à bien se tenir: le plus important quand on veut faire passer un article, c'est d'abord le titre! Autant l'article peut être riche, bien conçu, drôle ou pétillant d'idées, si le titre n'accroche pas, il restreint considérablement l'envie du lecteur à dévorer les lignes. En cette période où tout un chacun s'essaie à l'optimisation du bloggage, j'ajoute ma pierre à l'édifice en vous parlant donc... du titre.
Le titre, c'est essentiel, il est l'accroche principale pour tout lecteur. C'est d'autant plus vrai depuis l'explosion des agrégateurs de flux comme Netvibes, où l'indexation de vos articles s'organise autour du titre. Du coup, un lecteur fidèle ira lire plus facilement un article si le titre l'interpelle. Un exemple bateau qui n'engage que moi: si le titre comporte des mots complexes ou parle d'un sujet qui ne m'intéresse pas, trop banal ou trop commun sur la toile (notamment en ce qui concerne l'actualité), j'ai tendance à zapper. En revanche, si l'approche est originale, fun ou subtile, ou qu'elle révèle l'intérêt de l'article, alors ça titille ma curiosité et je me lance dans la lecture de celui-ci. Sélectionner par le titre est le seul moyen d'optimiser ses lectures, surtout quand on aime ça mais qu'on manque de temps. Le matin, je lis une demi-douzaine d'articles en m'appuyant d'abord sur l'intitulé. Le reste c'est pour le soir, si j'ai du temps. Obligé, pas le temps. Et pourtant je commence de bonne heure, Nicolas J en témoignera.
Le titre importe aussi pour le référencement du blog ! En effet, l'utilisation de mots-clés ou de termes fréquemment recherchés haussera votre fréquentation et votre référencement dans les moteurs de recherche. Attention à la saturation, utiliser le mot sexe ne vous apportera rien vu la pléthore de sites qui l'utilisent déjà. Il faut donc être subtil et précis. Néanmoins, pour le lecteur fidèle, seule l'accroche bien faite importe, pas le référencement.

Le titre doit être une ouverture claire vers le sujet. Marquer un truc du genre "Ergonomie des monastères" et parler du dernier fabricant de sabots en Lozère, c'est trop décalé. Même si de temps en temps, un intitulé loufoque et complètement hors de propos pourra vous amener de sympathiques visiteurs ou vous positionner dans les classements - pour ceux que ça interesse - plus facilement quand même. Une pointe d'humour, un titre précis et "racé", parfois suivi d'un sous-titre plus clair, un jeu de mots... plein de solutions faciles s'offrent au bloggeur pour optimiser son en-tête.

Mais bien sur, l'article en lui-même est le plus important, c'est pourquoi la plupart des bloggeurs développent leur post avant d'y trouver un titre.Trouver un bon titre ne dispense donc pas d'un bon article. Car tous les bloggeurs vous le diront: ce qui importe, ce sont les lecteurs fidèles, pas les visiteurs d'un jour.

jeudi 23 octobre 2008

Au pif !

Je me suis pris une porte hier soir. Paf, dans le nez. On peut être con, des fois. Ça m'apprendra à me balader dans le noir. Pourtant j'étais sur que cette porte était grande ouverte.
Bah non.