vendredi 26 septembre 2008

Hadopi pas adopté : l'internet libre

Vous vous souvenez avoir entendu parler de la riposte graduée? Mais si, c'était cette "loi française" imposée par Mme Albanel, qui visait à contrer le téléchargement illégal sur internet. Il s'agissait d'avertir l'utilisateur par mail, jusqu'à lui couper son accès internet en forçant le FAI à intervenir. Cette loi visait à réduire un piratage culturel grandissant, en commun accord avec des partenaires de l'industrie commerciale ou du cinéma. Accord qui n'avait d'ailleurs jamais obtenu
les faveurs des dits FAI. Un projet de loi qui avait fait couler de l'encre, ce qui n'avait pas empêché la ministre de la Culture d'insister grossièrement et de... foncer dans le mur de l'Europe ! En effet, le Parlement Européen vient de voter à 573 voix pour un amendement qui contredit le projet de loi "création et internet". Cet amendement garantit la liberté d'expression et l'information, et clairement, aucune autorité administrative ne pourra suspendre l'accès à Internet d'un citoyen pour "téléchargement illégal". Le projet Hadopi, autre nom de la loi "anti piratage", vit ses dernières heures. La restriction et la sanction n'auront donc pas le dernier mot en Europe, et le développement d'une offre légale payante et illimité réapparait comme une solution attractive aux yeux des internautes.

jeudi 25 septembre 2008

J'ai été attaqué ! (Où est la femme à poil?)

Alors que vous êtes en train de décompresser un fichier téléchargé en toute légalité, votre antivirus sonne l'alerte: un virus s'est installé sur votre ordinateur et risque de se propager, sauf si vous cliquez sur une option proposée : Quarantaine ou Suppression. Pas de panique, vous cliquez sur l'une des deux et là... rien ne se passe. Pire, votre antivirus indique ne pas pouvoir intervenir sur le fichier, non déplaçable ! Quelques gouttes de sueur coulent le long de votre front, ces messages se répétent, encore, vous insistez, rien à faire. Vous savez que ce virus est là, à priori inactif, dans ce répertoire, isolé.
Et soudain, le drame.
Votre joli fond d'écran représentant une femme complètement nue, se transforme et devient rouge avec un message :
you are infected ! Ca veut dire "vous êtes infecté", pour les non anglophones. Drame, s'il en est. Là, vous avez le droit de paniquer. C'est exactement ce qui m'est arrivé en début de semaine. La solution? J'ai tout éteint ! Ouais, c'est pas malin si le virus est invasif, je ne redémarre plus. Heureusement pour moi, j'ai pu relancer la machine et supprimer manuellement le fichier infecté. Ensuite j'ai scanné l'ordinateur avec mes multiples antivirus, et normalement il est redevenu tout nickel. Alors, que faut-il faire en cas d'attaque virale?
D'abord, faites gaffe à ce que vous téléchargez, évitez surtout les sites chelou, et bannissez les keygen* qui semblent inhabituels. Je dis ça pour ceux qui téléchargent à la limite de la légalité, bien sur. D'expérience, un site sponsorisé par un site de cul regorge de logiciels malveillants.
Ensuite, assurez vous une bonne protection : laissez actif le pare-feu Windows et complétez le par un autre, gratuit. Le plus long sera peut-être d'autoriser l'accès de vos applications à l'extérieur de votre réseau.

Ensuite, blindez votre protection avec un anti-espion (antispyware) comme SpyBot, et couvrez largement le champ de protection virale grâce à plusieurs antivirus complémentaires : AVG et aVast! par exemple. Certains programmes contiennent des lignes de codes reconnues comme des virus, mais qui n'en sont pas vraiment et qui sont nécessaires au logiciel pour fonctionner : je pense notamment aux programmes de streaming.

C'est pourquoi avoir une bonne protection, infaillible, est difficile. Même payante. Dans l'absolu, il faut savoir reconnaitre les logiciels malveillants, les isoler, ne pas les télécharger - certains sont invasifs - et être très prudent lors de sa navigation. Comme je l'ai dit plus haut, la petite astuce est de reconnaitre les sites bizarres, souvent soutenus par des bannières de publicité coquine. De même pullulent sur la toile des faux-messages d'alertes censés avoir découvert un virus sur votre ordi. Ne soyez pas naïf et ne cliquez pas dessus ! Aucun logiciel ne peut scanner votre machine sans votre autorisation, et il y a fort à parier que l'alerte en question vous invite à télécharger un antivirus payant ou même un virus tout court (et gratuit :-)).


*Un
keygen est littéralement un "générateur de clé", qui vous permet d'obtenir un code d'installation pour un logiciel sans en payer la licence.

dimanche 21 septembre 2008

Sarkozy le Troll et ses copains les médias

Un article du Monde, rédigé par Charles P., est interessant. Il aborde l'étrange relation d'amour et d'incompréhension entre le Président et la presse, qu'il essaie de se fidéliser. Je vous invite à le lire ici.

vendredi 19 septembre 2008

La Postière qui mord (La Banque Postale, début et fin)

A la Poste, dans le temps, on arrivait et on faisait la queue. En zigzag, comme s'aime à le raconter Dany Boon. Mais l'autre jour, quand je m'y suis rendu, les guichets étaient presque vides ! Super, j'avance d'un bon pas quand soudain, une hôtesse d'accueil m'interpelle en criant "prenez un ticket !" Quoi? Comme aux impôts? Mais y'a personne !
Je m'effectue, et j'obtiens le numéro 251. D'après les panneaux, on est à 247. Mais les guichets sont vides. Ca doit être la pause. Je patiente. Voyant que tout cela n'avance pas bien vite, l'hotesse me demande pourquoi je viens. Je lui réponds que je souhaite fermer un compte. "Ah? Y'a pas besoin de ticket pour ça, faut aller dans le bureau derrière, celui de la Banque Postale." C'est là que tout commenca...

Deux petites vieilles étaent déjà installées dans le bureau. Des vieilles bourgeoises d'Arras, au premier coup d'oeil. Rouge à lèvres exagéré, fond de teint style clown, odeur... particulière ! L'une d'entre elles tenait un document signé, qui indiquait qu'elles avaient bientôt finit. Marge, qui m'accompagnait, s'installa sur un fauteuil pour attendre.
Attendre.

Attendre.

A ce rythme, les petites vieilles seront mortes avant de sortir du bureau. Enfin, elles se lèvent, non sans mal, presque mises dehors par la conseillere commercial (on l'appelera Postière pour savoir qui c'est, ok?) qui sort en les bousculant, et nous regarde en lançant "J'arrive, je vais poser ça !". Pendant que les mamies se cassaient la figure dans les marches de l'entrée, emportées par leur élan et le poids de leur sac à main, nous nous installions dans le bureau. La Postière revint. Je lui lançais un "Bonjour" qu'elle ne rendit pas. Je lui expliquais vouloir fermer un Livret d'Epargne inactif depuis longtemps. Elle regarda mon compte et me dit que ce n'était pas possible à la Grande Poste centrale d'Arras, il fallait aller au bureau émétteur, à 50 km d'ici. Heureusement que je ne suis pas allé habiter dans le Sud...
Là, Marge intervient en disant "Mais je suis allé le faire à Vimy, et ça a marché." Le mot de trop.
Soudain, la Postière se transforma en Dragon et vociféra : "Ne commencez pas à m'insulter de menteuse madame, je connais les procèdures !!!! Grrrr !

- ...

- ..."

On est resté con devant tant de rage. On n'avait rien dit de mal, et la voilà qui se sent insultée ! Ni une ni deux, habitué par les clients du boulot, je lui demande de se calmer, qu'à aucun moment Marge n'avait voulue être insultante et n'avait dit que c'était une menteuse (
elle a pété un plomb celle là !) et que le problème ne venait pas de là, elle avait bien réussit à cloturer son compte ailleurs. La Postière Dragon ne démordit pas, nous prîmes alors congé de cette mégère en ne lui disant pas merci. Il fallait retirer l'argent du livret, on irait au bureau émetteur plus tard.
Alors, je repris un ticket...

lundi 15 septembre 2008

Quand Blogger clône Netvibes (ou l'inverse)

Je viens de mettre à jour ma Blogroll provisoirement, en utilisant une nouvelle fonction de Blogger qui consiste, comme le widget Netvibes correspondant, à intégrer une liste des blogs lus et d'afficher les articles les plus récents afin e permettre à ses lecteurs d'orienter ses découvertes. Un peu plus de personnalisation aurait été bienvenue (je trouve ça plutôt lourd à l'écran) mais je salue l'initiative ! On verra ce que ça donnera quand la liste sera complète...

D&co : l'arnaque?

L'émission déco de la petite chaine qui monte est-elle une arnaque? C'est la question que je me posais hier en regardant la rediff du dimanche. Valérie Damidot avait sélectionné l'appartement d'une famille de deux enfants, et à son arrivée sur les lieux j'ai immédiatement remarqué que:
- l'appartement était encore en blanc. Neuf? Pas de lustre, pas de cadres, pas de tapis...
- il n'y avait pas de meubles ! Un canapé pété, pas de lits ! A croire que ces meubles venaient d'une décharge et avaient été amenés là pour l'occasion... histoire de faire croire que ces gens vivaient dans cet appartement depuis des années mais n'avaient plus les moyens de décorer un tant soit peu ou de meubler. Pas une photo de famille, pas un gadget quelconque, un séjour vide de chez vide.
Mon sang n'a fait qu'un tour: déjà, l'émission d&co sélectionne toujours des logements corrects - pas de maison biscornue, aux murs de travers et aux fenêtres mal isolées - mais voilà qu'à présent ils viennent décorer la résidence certainement secondaire de ce pauvre couple...
Et ça se voyait. Dès le début, on sentait cette atmosphère particulière quand Valérie la maroufle demanda aux enfants s'ils dormaient par terre tout le temps. "Bah oui, mon lit est... cassé aussi !" Surréaliste. Je ne demande pas forcément à ce que d&co fasse du social (ce n'est pas le but de la chaine) mais qu'un minimum, on respecte le spectateur ! Combien de malheureux envoient des lettres à l'émission en espérant que leur maison soit choisie? Combien sont dégoutés de voir ce que j'ai vu hier? Mais attention, ce soir, c'est encore mieux ! Valérie et Franck vont aider à refaire la maison d'un couple qui y a emménagé... il y a un an ! Un an seulement ! Je me demande s'il est déjà arrivé qu'elle se présente chez des gens qui habitent une maison depuis plus de cinq ans... Alors, M6, est-ce que d&co, c'est pas un petit peu de la poudre aux yeux?

jeudi 11 septembre 2008

La chronique du voisin

Il y avait un match de foot hier soir. Bah, la troisième mi-temps à eu lieu chez mon voisin. Et pour ceux qui n'y étaient pas, c'était un beau bordel jusque 3 heures du matin. Donc, pour marquer le coup d'une nuit très courte, j'ai étalé du liquide vaisselle sur la poignée de sa porte, histoire que ça colle entre nous dès le matin...

mercredi 10 septembre 2008

Star du foot

Un collègue de boulot m'a sollicité pour intégrer une petite équipe de foot, en manque d'effectif, pour leur apporter mon talent, mon expérience et ma précision. Après 11 ans sans avoir joué en club, je dois avouer avoir perdu environ 75% de ce que les mots sus-cités signifient, mais je regarde encore un ballon de foot avec les yeux d'un gamin élevé à la sauce Olive et Tom. Il ne faudrait pas grand chose pour que je dise 'oui', poussé par Marge qui trouve que je ne suis pas assez actif (pourtant, mes doigts sur le clavier n'ont jamais été aussi habiles) et par mes dernières performances en corpo (meilleur buteur de l'équipe, et ouais !... avec un but au compteur (sic !)) Hier soir, encore, nous faisions un entrainement contre des jeunes. Je n'ai pas touché beaucoup de balles, je suis sorti du terrain crevé, le cœur battant à tout rompre, en sueur, et complètement humilié... Ces jeunes courent dans tous les sens, jouent comme Ronaldinho, et vont à une vitesse pas possible. Mes amis, je vieillis dur...
Et pour me motiver, le fameux collègue me sort ses arguments:" ils ne sont pas assez nombreux, ils recherchent des attaquants, imagine, le duo magique, toi et moi ! Et puis, ils jouent en promotion deuxième ! " Je jouais à ce niveau, dans le temps ;-) "et ils ont joué contre une troisième division en coupe, ils se sont pris 12 - 0. Et avant, 7 - 1."
Super encourageant, ça.

lundi 8 septembre 2008

Le larcin (à la brocante)

Elle avait bravé le mauvais temps pour être là, tapie dans l'ombre, ce dimanche matin. Les gouttes frappaient violemment le sol, couvrant le moindre de ses souffles, elle attendait, le regard perçant caché par ses lunettes triple foyer.
Malgré le temps pourri, mes parents avaient souhaité faire la brocante du village, au cas où ça se lèverai finalement et on pourrait faire de bonnes affaires. Que nenni, non seulement les averses de la journée (on dit averse quand c'est continu?) ont gâché la ducasse du village, mais en plus, nous ont obligé à rentrer nos babioles et laisser tomber la brocante. Une quinzaine de courageux bradeux avaient pourtant fait le déplacement. Et quelques clients. Dont elle. On avait à peine posé la table dehors, serties de diverses babioles, que je la voyais traverser la rue. On faisait encore des allées et venues vers la maison, pour étaler nos machins à vendre, qu'elle observait notre étal. Et soudain, profitant de l'absence d'un de nous, elle tendit la main vers un tas de vieux ramequins pour s'en emparer.
Ouh, la voleuse ! Oh oui, je pourrais la décrire, une petite vieille féroce au fichu transparent et au chaperon rouge, les lunettes dégoulinant de pluie pareille à des larmes de sang vengeur, des doigts crochus, suffisamment pour attraper les ramequins que ma maman vendait 1 euro les 4. Une petite vieille banale, mais une voleuse, j'vous le dis ! Dans certains pays on la lapiderait sur la place publique, mais dans le village, on a pas assez de cailloux à lui jeter. On en a à peine assez pour les passants. Donc, les voleurs, on les fait fuir ! Et c'est à grand pas que Marge est arrivée armée de son fouet favori - qui est aussi mon fouet favori - et a fait fuir la mamie avant qu'elle ne commette son larcin...

mercredi 3 septembre 2008

A l'aise dans ses baskets

Quand j'étais gamin, la grande mode était aux baskets à air. Il s'agissait de chaussures de sport dont la semelle contenait de l'air, qu'on pouvait gonfler pour une meilleure souplesse grâce à une petite pompe, en forme de boule, située sur la languette. C'était le nec-plus-ultra des joueurs de NBA à l'époque, et porter des baskets de basketball était du plus bel effet, même si on ne mesurait qu'un mètre vingt. Ma mère m'avait acheté les Nike Air Pump, blanches à liseré bleu avec le ballon de basket sur la languette. Je pompais l'air sans arrêt, cherchant deséspérement la légéreté sur la semelle, en vain. Pourtant, on voyait à travers le plastique transparent qu'il y avait... rien! Bah oui, on ne voit pas l'air ! Mais c'est sur, il y en avait ! Pour preuve, je ne tardais pas à niquer mes Nike, et à chaque fois que je marchais dans une flaque, j'entendais un Pschhhht glorieux suivi d'un Glouuuurp qui trahissait ma godasse en train d'avaler toute l'eau de la flaque. Ah, ce qu'on se marrait étant gamins ! Je n'avais qu'une chaussure abimée, donc, un pas sur deux, on entendait Pschhht, toc, Pschhhht, toc, Pscchhhht, toc. J'avais l'air con.
Quand j'y pense, j'en ai eu des moments de honte étant petit :-(
(moment de solitude)

Mais je n'ai jamais eu autant honte que ces gamins d'après ma génération, qui ont découvert LE gadget kitsch de la chaussure du XXe siècle : la LED clignotante ! Je les voyais aller à l'école, au collège, avec leurs baskets dont le talon s'illuminait à chaque pas qu'il posaient au sol. Il avaient l'air d'avions de ligne. Je me faisais des films, les voyant marcher dans une flaque et s'électriser, ou avoir l'air malin quand une des deux piles de leur chaussure rendrait l'âme. C'était la mode de l'époque.
Mais ces deux générations - on pourrait en citer d'autres, les Buffalos seront même à l'honneur, certainement, d'un article futur où je me foutrais de la tronche des technomaniaques - se rejoignaient en un point : on gardait ces pompes jusqu'à l'usure, jusqu'à ce que nos pieds gonflent dedans, jusqu'à ce que notre gros orteil passe à travers le cuir par faute d'avoir joué au foot avec... On avait nos vieilles godasses au pied, mais on y était bien !

lundi 1 septembre 2008

Photo de sexe

A la demande générale...


Je précise qu'aucun de nous n'a servi de moule. Si je puis dire.