lundi 29 septembre 2008
vendredi 26 septembre 2008
Hadopi pas adopté : l'internet libre
les faveurs des dits FAI. Un projet de loi qui avait fait couler de l'encre, ce qui n'avait pas empêché la ministre de la Culture d'insister grossièrement et de... foncer dans le mur de l'Europe ! En effet, le Parlement Européen vient de voter à 573 voix pour un amendement qui contredit le projet de loi "création et internet". Cet amendement garantit la liberté d'expression et l'information, et clairement, aucune autorité administrative ne pourra suspendre l'accès à Internet d'un citoyen pour "téléchargement illégal". Le projet Hadopi, autre nom de la loi "anti piratage", vit ses dernières heures. La restriction et la sanction n'auront donc pas le dernier mot en Europe, et le développement d'une offre légale payante et illimité réapparait comme une solution attractive aux yeux des internautes.
jeudi 25 septembre 2008
J'ai été attaqué ! (Où est la femme à poil?)
Et soudain, le drame.
Votre joli fond d'écran représentant une femme complètement nue, se transforme et devient rouge avec un message : you are infected ! Ca veut dire "vous êtes infecté", pour les non anglophones. Drame, s'il en est. Là, vous avez le droit de paniquer. C'est exactement ce qui m'est arrivé en début de semaine. La solution? J'ai tout éteint ! Ouais, c'est pas malin si le virus est invasif, je ne redémarre plus. Heureusement pour moi, j'ai pu relancer la machine et supprimer manuellement le fichier infecté. Ensuite j'ai scanné l'ordinateur avec mes multiples antivirus, et normalement il est redevenu tout nickel. Alors, que faut-il faire en cas d'attaque virale?
D'abord, faites gaffe à ce que vous téléchargez, évitez surtout les sites chelou, et bannissez les keygen* qui semblent inhabituels. Je dis ça pour ceux qui téléchargent à la limite de la légalité, bien sur. D'expérience, un site sponsorisé par un site de cul regorge de logiciels malveillants.
Ensuite, assurez vous une bonne protection : laissez actif le pare-feu Windows et complétez le par un autre, gratuit. Le plus long sera peut-être d'autoriser l'accès de vos applications à l'extérieur de votre réseau.
Ensuite, blindez votre protection avec un anti-espion (antispyware) comme SpyBot, et couvrez largement le champ de protection virale grâce à plusieurs antivirus complémentaires : AVG et aVast! par exemple. Certains programmes contiennent des lignes de codes reconnues comme des virus, mais qui n'en sont pas vraiment et qui sont nécessaires au logiciel pour fonctionner : je pense notamment aux programmes de streaming.
C'est pourquoi avoir une bonne protection, infaillible, est difficile. Même payante. Dans l'absolu, il faut savoir reconnaitre les logiciels malveillants, les isoler, ne pas les télécharger - certains sont invasifs - et être très prudent lors de sa navigation. Comme je l'ai dit plus haut, la petite astuce est de reconnaitre les sites bizarres, souvent soutenus par des bannières de publicité coquine. De même pullulent sur la toile des faux-messages d'alertes censés avoir découvert un virus sur votre ordi. Ne soyez pas naïf et ne cliquez pas dessus ! Aucun logiciel ne peut scanner votre machine sans votre autorisation, et il y a fort à parier que l'alerte en question vous invite à télécharger un antivirus payant ou même un virus tout court (et gratuit :-)).
*Un keygen est littéralement un "générateur de clé", qui vous permet d'obtenir un code d'installation pour un logiciel sans en payer la licence.
dimanche 21 septembre 2008
Sarkozy le Troll et ses copains les médias
vendredi 19 septembre 2008
La Postière qui mord (La Banque Postale, début et fin)
Deux petites vieilles étaent déjà installées dans le bureau. Des vieilles bourgeoises d'Arras, au premier coup d'oeil. Rouge à lèvres exagéré, fond de teint style clown, odeur... particulière ! L'une d'entre elles tenait un document signé, qui indiquait qu'elles avaient bientôt finit. Marge, qui m'accompagnait, s'installa sur un fauteuil pour attendre.
Attendre.
Attendre.
A ce rythme, les petites vieilles seront mortes avant de sortir du bureau. Enfin, elles se lèvent, non sans mal, presque mises dehors par la conseillere commercial (on l'appelera Postière pour savoir qui c'est, ok?) qui sort en les bousculant, et nous regarde en lançant "J'arrive, je vais poser ça !". Pendant que les mamies se cassaient la figure dans les marches de l'entrée, emportées par leur élan et le poids de leur sac à main, nous nous installions dans le bureau. La Postière revint. Je lui lançais un "Bonjour" qu'elle ne rendit pas. Je lui expliquais vouloir fermer un Livret d'Epargne inactif depuis longtemps. Elle regarda mon compte et me dit que ce n'était pas possible à la Grande Poste centrale d'Arras, il fallait aller au bureau émétteur, à 50 km d'ici. Heureusement que je ne suis pas allé habiter dans le Sud...
Là, Marge intervient en disant "Mais je suis allé le faire à Vimy, et ça a marché." Le mot de trop.
Soudain, la Postière se transforma en Dragon et vociféra : "Ne commencez pas à m'insulter de menteuse madame, je connais les procèdures !!!! Grrrr !
- ...
- ..."
On est resté con devant tant de rage. On n'avait rien dit de mal, et la voilà qui se sent insultée ! Ni une ni deux, habitué par les clients du boulot, je lui demande de se calmer, qu'à aucun moment Marge n'avait voulue être insultante et n'avait dit que c'était une menteuse (elle a pété un plomb celle là !) et que le problème ne venait pas de là, elle avait bien réussit à cloturer son compte ailleurs. La Postière Dragon ne démordit pas, nous prîmes alors congé de cette mégère en ne lui disant pas merci. Il fallait retirer l'argent du livret, on irait au bureau émetteur plus tard.
Alors, je repris un ticket...
lundi 15 septembre 2008
Quand Blogger clône Netvibes (ou l'inverse)
D&co : l'arnaque?
- l'appartement était encore en blanc. Neuf? Pas de lustre, pas de cadres, pas de tapis...
- il n'y avait pas de meubles ! Un canapé pété, pas de lits ! A croire que ces meubles venaient d'une décharge et avaient été amenés là pour l'occasion... histoire de faire croire que ces gens vivaient dans cet appartement depuis des années mais n'avaient plus les moyens de décorer un tant soit peu ou de meubler. Pas une photo de famille, pas un gadget quelconque, un séjour vide de chez vide.
Mon sang n'a fait qu'un tour: déjà, l'émission d&co sélectionne toujours des logements corrects - pas de maison biscornue, aux murs de travers et aux fenêtres mal isolées - mais voilà qu'à présent ils viennent décorer la résidence certainement secondaire de ce pauvre couple...
- Et ça se voyait. Dès le début, on sentait cette atmosphère particulière quand Valérie la maroufle demanda aux enfants s'ils dormaient par terre tout le temps. "Bah oui, mon lit est... cassé aussi !" Surréaliste. Je ne demande pas forcément à ce que d&co fasse du social (ce n'est pas le but de la chaine) mais qu'un minimum, on respecte le spectateur ! Combien de malheureux envoient des lettres à l'émission en espérant que leur maison soit choisie? Combien sont dégoutés de voir ce que j'ai vu hier? Mais attention, ce soir, c'est encore mieux ! Valérie et Franck vont aider à refaire la maison d'un couple qui y a emménagé... il y a un an ! Un an seulement ! Je me demande s'il est déjà arrivé qu'elle se présente chez des gens qui habitent une maison depuis plus de cinq ans... Alors, M6, est-ce que d&co, c'est pas un petit peu de la poudre aux yeux?
jeudi 11 septembre 2008
La chronique du voisin
mercredi 10 septembre 2008
Star du foot
Et pour me motiver, le fameux collègue me sort ses arguments:" ils ne sont pas assez nombreux, ils recherchent des attaquants, imagine, le duo magique, toi et moi ! Et puis, ils jouent en promotion deuxième ! " Je jouais à ce niveau, dans le temps ;-) "et ils ont joué contre une troisième division en coupe, ils se sont pris 12 - 0. Et avant, 7 - 1."
Super encourageant, ça.
lundi 8 septembre 2008
Le larcin (à la brocante)
Malgré le temps pourri, mes parents avaient souhaité faire la brocante du village, au cas où ça se lèverai finalement et on pourrait faire de bonnes affaires. Que nenni, non seulement les averses de la journée (on dit averse quand c'est continu?) ont gâché la ducasse du village, mais en plus, nous ont obligé à rentrer nos babioles et laisser tomber la brocante. Une quinzaine de courageux bradeux avaient pourtant fait le déplacement. Et quelques clients. Dont elle. On avait à peine posé la table dehors, serties de diverses babioles, que je la voyais traverser la rue. On faisait encore des allées et venues vers la maison, pour étaler nos machins à vendre, qu'elle observait notre étal. Et soudain, profitant de l'absence d'un de nous, elle tendit la main vers un tas de vieux ramequins pour s'en emparer.
Ouh, la voleuse ! Oh oui, je pourrais la décrire, une petite vieille féroce au fichu transparent et au chaperon rouge, les lunettes dégoulinant de pluie pareille à des larmes de sang vengeur, des doigts crochus, suffisamment pour attraper les ramequins que ma maman vendait 1 euro les 4. Une petite vieille banale, mais une voleuse, j'vous le dis ! Dans certains pays on la lapiderait sur la place publique, mais dans le village, on a pas assez de cailloux à lui jeter. On en a à peine assez pour les passants. Donc, les voleurs, on les fait fuir ! Et c'est à grand pas que Marge est arrivée armée de son fouet favori - qui est aussi mon fouet favori - et a fait fuir la mamie avant qu'elle ne commette son larcin...
mercredi 3 septembre 2008
A l'aise dans ses baskets
- Quand j'étais gamin, la grande mode était aux baskets à air. Il s'agissait de chaussures de sport dont la semelle contenait de l'air, qu'on pouvait gonfler pour une meilleure souplesse grâce à une petite pompe, en forme de boule, située sur la languette. C'était le nec-plus-ultra des joueurs de NBA à l'époque, et porter des baskets de basketball était du plus bel effet, même si on ne mesurait qu'un mètre vingt. Ma mère m'avait acheté les Nike Air Pump, blanches à liseré bleu avec le ballon de basket sur la languette. Je pompais l'air sans arrêt, cherchant deséspérement la légéreté sur la semelle, en vain. Pourtant, on voyait à travers le plastique transparent qu'il y avait... rien! Bah oui, on ne voit pas l'air ! Mais c'est sur, il y en avait ! Pour preuve, je ne tardais pas à niquer mes Nike, et à chaque fois que je marchais dans une flaque, j'entendais un Pschhhht glorieux suivi d'un Glouuuurp qui trahissait ma godasse en train d'avaler toute l'eau de la flaque. Ah, ce qu'on se marrait étant gamins ! Je n'avais qu'une chaussure abimée, donc, un pas sur deux, on entendait Pschhht, toc, Pschhhht, toc, Pscchhhht, toc. J'avais l'air con.
(moment de solitude)
Mais je n'ai jamais eu autant honte que ces gamins d'après ma génération, qui ont découvert LE gadget kitsch de la chaussure du XXe siècle : la LED clignotante ! Je les voyais aller à l'école, au collège, avec leurs baskets dont le talon s'illuminait à chaque pas qu'il posaient au sol. Il avaient l'air d'avions de ligne. Je me faisais des films, les voyant marcher dans une flaque et s'électriser, ou avoir l'air malin quand une des deux piles de leur chaussure rendrait l'âme. C'était la mode de l'époque.
Mais ces deux générations - on pourrait en citer d'autres, les Buffalos seront même à l'honneur, certainement, d'un article futur où je me foutrais de la tronche des technomaniaques - se rejoignaient en un point : on gardait ces pompes jusqu'à l'usure, jusqu'à ce que nos pieds gonflent dedans, jusqu'à ce que notre gros orteil passe à travers le cuir par faute d'avoir joué au foot avec... On avait nos vieilles godasses au pied, mais on y était bien !