Je viens de prendre ma permanence (je
prête ma contribution) dans ma petite commune d'
acceuil de moins de 1500 habitants, les usagers ne sont pas des lèves tôt, aussi je me suis servis un bon café et je suis allée lire le blog de
Nicolas http://jegpol.blogspot.com/ que j' adore sans le
connaître et je le dis non pour faire du
léchage de botte (quoique si je devais en faire je
choisirais le lèche botte blues d'
Eddy Mitchell :
J'aime les impôts, leur clairvoyance
Leurs
multitalents, leur
polyvalenceOh! oui, je les aime, je les
aimeJ'aime, j'aime, j'aime
J'aime les visites des huissiers
Êtes-vous sûr de n'avoir rien oublié?
Oh oui je les aime, je les
aimeJ'aime, j'aime, j'aime
J'aime aussi ma maison de disques
L'attachée de presse, la
standardisteJe les aime, oh oui, je les aime
Sans oublier ma petite
SacemQui sait, ô combien, combien je l'aime
J'en rajoute pas, j'en fais pas des tonnes
Mais j'espère surtout que je n'oublie personne
Lèche-bottes blues
Je fais le
lèche-bottes blues
Lèche-bottes blues
Je remercie aux césars
Toute l'équipe sans qui je ne serais pas star
Oh! oui, je les aime, je les aime
C'est fou ce que j'aime
J'aime tous les hommes politiques
Ils sont si sincères et si sympathiques
Oh! oui je les aime je les aime
J'aime, j'aime, j'aime
J'aime la police et l'armée
Tous ces beaux garçons si bien habillés
Je les aime, oh, oui, je les aime,
J'aime, j'aime, j'aime
Vive le
show-biz et la charité
Il n'y a que la Suisse qu'on n'a pas pu sauver
Oh, à la prochaine libération
Je serai tondu, mais je demanderai pardon
A force de lécher
Ma langue est râpée
Mais j'aime le
lèche-bottes blues
Paroles: Claude Moine &
Boris Bergman. Musique: Pierre
Papadiamandis 1989 "Ici
Londres"©
EM Productions) mais parce que je le pense vraiment.
Nicolas de partageons mon avis
http://jegpol.blogspot.com/ nous écris un intéressant billet
http://jegpol.blogspot.com/2008/05/la-haine-des-blogs-politiques.html sur le rôle des
bloggueurs politiques, leur place au sein du monde d' information face aux vrais journalistes en réplique à un billet de
Didier Goux http://didiergouxbis.blogspot.com/2008/05/jouons-david-et-goliath.html qui leur taille un costume sur un ton un peu mordant, n' y aurait-il pas une petite pointe de jalousie ou de rancoeur face à la montée en puissance d' Anonymes au sein du monde d' information qui pique une bonne part du gâteau à ceux qui avaient pignon sur rue : les vrais journalistes?!
Je dirais juste un mot et bien modestement, je préfère lire les blogs politiques parce que contrairement aux vrais journalistes, ils ne sont pas sous l' influence du système qui leur mettent du caviar ou des miettes dans la bouche pour alimenter leur gagne pain, et puis ce sont avant tout des citoyens qui expriment leur opinion sur leur environnement, leur regard du monde en tant
qu'observateur parce
qu'ils vivent souvent eux même ces situations dans leur quotidien alors que les vrais journalistes doivent
suivent des règles, nuancer, s' adapter et se complaire de l' hypocrisie international parce que quelques part ils en fond aussi partis, ils sont soumis à l' image de marque
qu' ils représentent, se qui fragilisent leur
spontanéité et leur liberté d' expression, leur crédibilité est sur un fil tendu sur
la quel ils n' ont pas le droit à l' erreur.
La morale, l' éthique et la déontologie devrait être leur cheval de bataille, or il est évident
qu'il n' en est rien surtout en politique, je ne leur jette pas la pierre, il y a de très bons journalistes et fort heureusement pour leur profession et on ne peut pas trop leur en vouloir car le système les embarquent dans les rouages de l' illusion démocratique et ils doivent composer avec.
Respecter le public, sans déformer la vérité, c'est un exploit très difficile, propagande, outils médiatique, manipulation, la surabondance d' informations
asphyxient la diffusion, la question se pose alors si les vrais journalistes ne sont pas des marionnettes dont le système tire les ficelles.
Mais c 'est un dur travail que le leur, on l' oublie souvent car le journaliste est sans cesse soumis au jugement du public et de la
société pour laquelle il s' engage, ragots, contraintes économiques, techniques et politiques, il se retrouve soumis à la loi du marché ou l' information devient un bien consommable qui implique concurrence, innovation, audience.
Mais dans les deux cas le plus important pour le
bloggueur politique ou le vrai journaliste, c'est d'apprivoiser un public, de plus en plus exigeant, de plus en plus critique, ce qui n' est pas une
tache des plus aisée.
Peut-être serait-il
judicieux qu'ils s' allient, travaillent ensemble, pour diffuser une information la plus vrai, la plus juste, la plus proche possible des normes qui déterminent les devoirs minimums de chaque individu.
Et, c'est à nous en tant que consommateurs avisés de faire le trie dans tout ce gavage d'informations quotidiennes.