lundi 30 décembre 2013

Carnet de voyages en photos: London, U.K.

La City, le centre d'affaires !

La tour de Londres, où sont gardés les joyaux de la Couronne

Tower Bridge is falling down, falling down, falling down, my Fair Lady!

L'objet de ma visite en Angleterre !!

No comment

Picaddilly Circus !

Cab !

On a vu ce genre de bus dans Harry Potter 

Vue sur la tout St Etienne qui abrite Big Ben, et Westminster

Buckingham Palace 

Un gros coton tige

A Londres en cette période,  il fait nuit à 15h30 !

L'actu de fin d'année

 

La fin d'année m'a fait complètement décrocher de l'actualité, j'apprends aujourd'hui que Michael Schumacher dans le coma c'est plus grave que des dizaines d'innocents tués dans les attentats en Russie: les médias choisissent bien leurs titres. Il faut dire qu'avec les fêtes et les sempiternelles reportages sur la bouffe, les jouets et autres guirlandes, un fait divers avec un personnage célèbre, ça vaut bien toutes les quenelles du monde (là aussi, polémique inutile selon moi: les gens qui vont voir Dieudonné sont conscients du truc, ils sont majeurs et responsables, alors pourquoi on en parle? Je reviendrai là-dessus mais à ce moment là autant interdire le FN).

En attendant, moi, je bouge. D'abord, c'est mon toit qui m'a donné l'exemple: il s'est barré pendant la tempête du 23 décembre. Je n'ai pas dormi de la nuit, six faitières non fixées m'auront tenu dans l'angoisse. Au matin, je constatais les dégâts, appelait l'assurance et un couvreur pour qu'il bricole un truc évitant les intempéries. Je prends cette mésaventure comme elle est: un révélateur de malfaçon qui tombe mal car les entreprises du bâtiment sont fermées pendant les fêtes. Mais bon, au moins, je sais qu'il faudra les faire venir pour réparer.

J'aurais aussi passé Noël en famille. C'était cool. Et délicieux: cette année, on a mangé du Lama. Ça nous évitera de l'entendre chanter qu'il est malade.

Et samedi dernier, nous profitions d'une offre alléchante pour aller passer la journée outre-manche, à Londres plus précisément, sous le soleil. Et c'était bien ! Excellent même puisque j'ai pu poser devant la seule cabine de police bleue de la ville. Faire un achat dans un incroyable magasin de chaussures. Et voir la plupart des monuments de la capitale anglaise. Je posterai d'ailleurs des clichés, ici ou sur l'annexe.

Alors, voyez, l'actualité qui m'intéresse est d'abord la mienne. Ça n'a pas plus d'importance qu'un pilote de Formule 1 à la retraite qui se mettait lui-même en danger en hors piste, et encore moins que les attentats en Russie, mais c'est ce qui m'occupe. Et c'est très bien !


Ah oui, il y avait un bug d'affichage du blog pour les utilisateurs de Chrome, qui révélait un truc malicieux: c'est réparé.

mardi 17 décembre 2013

Le coup de mou du blogueur historique

 

Vous devez vous dire que je suis tellement absent que j'ai surement abandonné ces murs. J'avoue, l'idée m'a traversé l'esprit, mais avouons-le, difficile de ne plus poser ses idées à l'écrit, ne serait-ce que pour les évacuer. La période est difficile, c'est la fin d'année et, de nombreux événements la ponctuent. Pas mal de soucis personnels, professionnels, impactent mon quotidien. Tiens, pour en remettre une louche sur un sujet qui me touche, encore un décès de collègue très apprécié, à l'aube de ses 60 ans. Dans mon entourage proche, il s'agit du 5ème à partir autour de 60 piges. On vit plus vieux. Il paraît. D'autres choses, plus institutionnelles, me gênent aussi, mais ce n'est pas l'endroit où en parler.

Les journées sont chargées, la vie réelle prend le pas sur le blog et même si je lis encore pas mal d'articles, j'en commente peu voire aucun, je ne suis plus qu'un fantôme sur la toile. C'est ainsi. La visibilité à court terme me permet de dire que ça ne changera pas dans l'immédiat. Je parlerais encore un peu de l'actualité, j'ai toujours de quoi dire, mais le dire seul, un peu à l'écart de cette blogosphère que j'affectionne, m'enlève tout courage... En fait je me laisse aller. Je ne m'ennuie pas, croyez-moi, je n'oublie pas mes lecteurs, mes amis, mes comparses. Pour l'instant ça vivote un peu encore, hein, me lâchez pas !

J'ai peur, pourtant. Peur d'arrêter en laissant couler, doucement, sans baroud d'honneur. J'ai envie d'un coup d'éclat, de retrouver la fougue de ma jeunesse, de revenir sur le devant de la scène dans cette blogosphère qui a tant évolué, tant changé; nombreux sont les blogs des copains qui se sont éteints, nombreuses sont les filles qui les ont remplacé haut-la-main (je pense amicalement à Hiéléna et Amy, qui m'ont écouté récemment – pardon pas de lien, je tape ça à l'arrache).

Récemment, Nicolas (Jégou), Guy (Birembaum) et d'autres parlaient de l'explosion du tweet ou de l'humeur sur les réseaux sociaux, vecteurs d'affaiblissement du blog qu'on aime de façon nostalgique. Ils avaient raison, tout change. En bien, en mal. J'ai un compte Facebook qui vit plus que le blog, mais qui est aussi plus personnel. Je ne me vois pas étaler sur mon « mur » mes convictions sociétales et politiques. C'est pas l'endroit.

Néanmoins, je subsiste là-bas. Chez Homer c'est une aventure, une histoire, dans laquelle comme dans tout bon roman, il y a des moments plus calmes.

Nous en traversons un.

vendredi 6 décembre 2013

Un volcan s'éteint, un être s'éveille

 

Parce que certains petits mots valents mieux que de longs discours, je salue le grand homme qu'aura été Mandela et toute son oeuvre, et félicite Falconhill et son épouse pour l'heureux événement qu'ils connaissent aujourd'hui !

mardi 3 décembre 2013

Diminuer le nombre de fonctionnaires: projection

 
61% des sondés ayant répondu que diminuer le nombre de fonctionnaires était une solution pour diminuer les impôts et les taxes, ont surement répondu avec peu de mémoire ou une connaissance limitée de la fonction publique. Orienté, ce sondage? Quand on sait que depuis dix ans des efforts sont portés sur le renouvellement des fonctionnaires, qui n'était que de 1 'embauche pour 3 départ il n'y a pas si longtemps, sur le gel des salaires ou même la baisse de la masse salariale constatée, on se demande si cette question se pose encore. Parce que diminuer encore le nombre de fonctionnaires, alors que la population se plaint de la médiocrité croissante du service public, c'est un peu s'acharner, non? Moins d'effectif, ça veut dire:
 
Moins de police, plus d'insécurité. Moins de Justice.
Une gestion plus lente des impôts et donc, des remboursements. Ne parlons pas de la gestion administrative de vos biens, moins d'agents signifie moins de temps à y consacrer.
Fin des programmes pour les quatre ou cinq chaines publiques.
Moins de profs, perte de qualité dans les écoles déjà bondées, alors que sort aujourd'hui ce rapport.
Moins de personnel médical, vous rirez quand vous irez à l'hosto et que vous trainerez dans un couloir.
Moins de remboursement de sécurité sociale, délais plus longs, sans oublier les versements des aides comme l'APL, le RSA, etc... qui prendront du retard.
Ouverture des musées ou des mairies une fois par semaine? En semaine, bien sûr.
Moins de bus, de trains et de métro. Pas jojo tout ça.
Au revoir, facteur, tu ne passeras plus qu'une ou deux fois dans la semaine?
Seront chômeurs ceux qui n'auront pas été fonctionnaires.

Ceci n'est que flopée d'exemples de l'embarras dans lequel nous serions au quotidien sans les services publics ou avec une baisse drastique des effectifs. Aujourd'hui, ils ont du boulot, beaucoup, autant qu'avant, à faire avec déjà moins de personnel. Ce sondage, basé sur quelle idée, (celle que les fonctionnaires sont mieux payés? Faux !) ne représente, selon moi, rien du tout, si ce n'est la volonté droitière d'une privatisation massive des services publics, qui n'aboutirai qu'à une hausse du chômage et une baisse de qualité, face à une augmentation des tarifs pour des prestations aujourd'hui gratuites. Émergerait une rogne, une colère, consécutive à des décisions qu'on oublierait d'assumer. Accepteriez-vous de payer un service autrefois gratuit?

Alors, l'État est le premier employeur de France. Et alors? Alors qu'il faut baisser le chômage, ne devrait-il pas monter l'exemple? Faites de que je dis, ce que je fais. Finalement, ce sondage est orienté. On ne montre jamais aux sondés toutes les facettes de leurs décisions.

En fait, on vous sonde sur des sujets que vous ne connaissez pas, et vous êtes sommés de choisir.

NAC.

Le Marché de Noël d'Arras vu du ciel

Je ne résiste pas à piquer cette photo à La Voix Du Nord, pour vous montrer le marché de Noël d'Arras vu du Ciel.
Un village sur la Grand'Place, de lumière vêtu.
 

lundi 2 décembre 2013

Doctor Who: les classiques

 

En 1963, soit presque 20 ans avant ma naissance, était assassiné JFK. Le lendemain, alors que le deuil frappait l'Amérique, était lancée sur la BBC, en Angleterre, le premier épisode de Dr Who.

Le 23 Novembre 2013, c'est une diffusion mondiale qui vit la série battre, outre le record de longévité pour une série de science-fiction, celui du nombre de téléspectateurs pour un événement diffusé internationalement en direct: l'épisode spécial des 50 ans de la série, avec David tennant, 10ème Docteur, Matt Smith, 11ème et John Hurt, 8ème et demi. Je ne reviendrais pas sur cet épisode, sur lequel tout est à redire et a été dit, par les fans et pour les fans. Il avait ses incohérences et ses traits de génie, il fut avant tout un excellent divertissement.
 
 
Et le nouveau fan (whovian) que je suis devenu à la découverte du Docteur en sa version 2005 a été tenté de découvrir la version classique, celle diffusée en 1963. Pour tenter de comprendre l'arc global narratif de la série, pour ne pas me contenter de ce qu'on me dit ou qu'on me fait comprendre. Alors, j'ai commencé à regarder de vieux épisodes en noir et blanc. A sourire devant la réalisation, le jeu d'acteur.
Et à aucun moment, je ne me suis ennuyé.

L'Europe pose des problèmes fumeux

 

Les buralistes ont la grogne, et je les comprend: avec le projet d'assouplissement des quotas d'achat de cigarettes à l'étranger, il sera possible pour l'usager frontalier d'aller acheter ses clopes derrière la frontière, là où le tabac est moins taxé, et ramener davantage de cartouches à la maison pour soi ou ses proches. Désormais, ce sera donc jusqu'à 10 cartouches par individu et par mois, soit jusqu'à 50 par voiture. Les buralistes ont donc les boules. Le plus étonnant est que cette mesure proviennent de nos élus Français, qui créent donc l'avantage aux pays voisins, oubliant que chez nous les commerces meurent. Ces mêmes élus qui ont accepté l'augmentation des taxes sur la cigarette. Un combat dans lequel on tire sur l'allié?

Je ne fume pas donc je ne me sens pas forcément atteint, néanmoins je m'aperçois chaque jour un peu plus qu'en matière d'égalité, l'Europe a des efforts à faire. Avec 28 États soumis à des règles de libre circulation des biens, et avec des taxes toutes aussi différentes d'un État à l'autre, on est loin d'une Europe sociale qui serait le point idéal d 'équilibre d'une union européenne stable. Résultat, des pays qui s'endettent, du chômage qui augmente (il suffit d'extrapoler sur la concurrence étrangère dans les transports, c'est d'actualité), des entreprises qui creusent les écarts sociaux...
 
L'utopisme me pousse à vouloir une Union européenne qui tende vers une égalité de salaires, de charges, de prix. Une Europe économique. Et sociale.
En attendant, la France ne s'étonne pas que j'achète ma bière en Belgique. C'est le jeu. Avant tout, le consommateur cherche à payer moins cher. Ca vaut pour tous les produits de consommation.

dimanche 1 décembre 2013

Une soirée au marché de Noël d'Amiens

Hier soir, pour conclure la semaine d'anniversaire de Marge, je décidais de l'emmener au restaurant. Depuis que nous avons déménagé, Amiens est devenue plus proche, une ville très grande, vivante et splendide. Je n'ai donc pas hésité à faire d'une pierre deux coups, puisqu'en cette fin novembre, la ville accueillait son marché de Noël, parmi les plus grands de France.

Devant l'Hotel de Ville

Des chalets alignés, on y circule de façon fluide

Les boules du Père Noël


Nous sommes donc arrivés là-bas en début de soirée, et nous découvrîmes "Parfums de Noël", un marché dont le thème de cette année est "l'Australie". Sauf que nous n'avons rien vu de très Australien, le plus proche étant ce marchand de nem au coin d'une rue. Le marché de Noël d'Amiens, dans l'ensemble, ne m'a pas emballé. Contrairement à Arras, où les chalets composent un village et où l'ambiance est traditionnelle, à Amiens, ceux-ci sont alignés dans la rue marchande et proposent des objets artisanaux classiques. Beaucoup de restaurateurs. Mais tout se ferme à 19h30, ce qui me parait tôt.

Ensuite, la Cathédrale devait ne s'illuminer que ce soir et pourtant, hier, à 19h00, Marge et moi avons pu observer ce qui ait l'attrait d'Amiens en période de fêtes: sur le parvis de la Cathédrale, les gens s'attroupent pour observer les illuminations en couleur de chacune des statues de saints qui composent le porche du batiment. C'est exceptionnel. A voir. Le souci du détail, l'ambiance que ça dégage, la précision... Splendide.
Malheureusement, nanti d'un vieil appareil photo, le rendu n'est pas terrible. Il va falloir que je m'habitue à sortir mon Bridge...

A chaque Saint sa couleur !

Observez le souci du détail

C'est à voir !
Miam !
Beffroi glacial...


Enfin, nous avons dîné à la crêperie du vieux Beffroi, qui, comme son nom l'indique, se situe face au Beffroi. Une ambiance agréable, une assiette copieuse mais des saveurs plutôt banales. (Classée troisième sur Tripadvisor)

Au final c'était bien agréable !