Alors que le débat fait rage et commence à lasser, j'ajoute ma pierre à l'édifice en reconstruction du Parti Socialiste. Alors que les médias pointent les discordances, la démagogie ou les alliances controversées qui animent le Congrès de la Rose, on en oublie presque qu'il s'agit là d'élire un chef pour un Parti qui en a vraiment besoin. Là où certains ne voient qu'un immense fouillis d'individus intéressés plus qu'interéssants, je perçois le souffle infime d'une volonté démocratique de base où chacun à sa chance. On laisse aux candidats qui s'opposent dans les faits mais se rejoignent dans certaines idées la possibilité de défendre leur steak, d'exprimer leur opinion, de lancer le débat. Un seul reproche: il est peut-être un peu tard, et Rome ne s'est pas construite en un jour. Néanmoins, quelqu'en soit le résultat, il faudra que la personne choisie soit à la mesure d'un parti qui cherche un nouveau souffle : forte, engagée, avec des idées bien reçues, mais aussi à l'écoute et ouverte. En somme, un véritable leader qui saura rassembler. Loin de moi l'idée de vous chuchoter un nom, mais parmi les candidats, il est nécessaire - indispensable - de trouver quelqu'un de cette envergure. Les militants décideront.
A contrario, l'UMP se frotte les mains. Pendant qu'on croit que le PS est toujours plus divisé et qu'il attire l'attention, l'opinion publique n'aperçoit pas que les valeurs démocratiques de ce parti ont simplement foutu le camp. Un leader qui s'est imposé sans concurrence, qui impose ses idées et son point de vue, une autorité presque dictatoriale et des écarts de conduite qui n'entrainent pas de discussion et sont sévèrement réprimés. On décourage l'ambition, contrairement à gauche. Les dissidences sont masquées. Et rien ne filtre, ou presque, en ce moment. Mais que se passe t-il à l'UMP? Ou sont les valeurs républicaines? Comment peut-on, quand on y est adhérent, être d'accord avec toutes les idées du Grand Chef? Impossible, je ne vous le fais pas dire. Derrière ce qui semble être une unité se cache peut-être un plus grand désordre pour la France que celui affiché ces jours-ci par un PS qui cherche à avancer.
A contrario, l'UMP se frotte les mains. Pendant qu'on croit que le PS est toujours plus divisé et qu'il attire l'attention, l'opinion publique n'aperçoit pas que les valeurs démocratiques de ce parti ont simplement foutu le camp. Un leader qui s'est imposé sans concurrence, qui impose ses idées et son point de vue, une autorité presque dictatoriale et des écarts de conduite qui n'entrainent pas de discussion et sont sévèrement réprimés. On décourage l'ambition, contrairement à gauche. Les dissidences sont masquées. Et rien ne filtre, ou presque, en ce moment. Mais que se passe t-il à l'UMP? Ou sont les valeurs républicaines? Comment peut-on, quand on y est adhérent, être d'accord avec toutes les idées du Grand Chef? Impossible, je ne vous le fais pas dire. Derrière ce qui semble être une unité se cache peut-être un plus grand désordre pour la France que celui affiché ces jours-ci par un PS qui cherche à avancer.
Il me semble que côté UMP, cela a toujours été ainsi, sous tous les avatars de cette formation depuis De Gaule!
RépondreSupprimer