Et voilà, après des mois de débat sur la déchéance de Nationalité, le Président Hollande décide d'arrêter les échanges et d’entériner la conversation. Des mois de blabla pour rien, puisque je rappelle qu'à l'origine, il s'agissait de faire perdre leur nationalité aux terroristes qui seraient devenus, dès lors, apatrides, ce qui leur faisait une belle jambe, surtout s'ils devaient se faire sauter. L'ironie avait pourtant été relevée: les terroristes avaient la nationalité belge, l'Etat Français serait resté comme un con à ne rien pouvoir faire de cette loi sortie du chapeau. Résultat: on laisse tomber. Voilà, tout ça pour ça, merci, on est payés quand même.
Du coup, ça permet de recentrer le débat, malgré la baisse critique de popularité (qui en doutait?), sur des questions plus intéressantes: la loi Travail El Khomri pour laquelle les gens font grève aujourd'hui. Je me suis souvent demandé pourquoi Pierre Gattaz n'était pas devenu ministre du travail: il n'aurait pas mieux fait ! Franchement, j'ai un mal de chien à réaliser que le gouvernement est de gauche, je vous assure. Ça me fait de la peine... En voulant assouplir le marché du travail, en favorisant la précarité (autre terme pour souplesse), on freine la consommation. En licenciant facielement, l'employeur ajoute de la flexibilité, certes, mais les nouveaux chômeurs, en plus de faire de leur situation une statistique, pointeront à Pôle Emploi qui n'arrive déjà pas à assumer sa mission première, alors faut pas en rajouter !!!!
La sécurité de l'emploi relance la consommation. Les gens sans le sou ou dans le flou ne consomment pas, donc les usines ne produisent pas - ou augmentent leur prix - et les banques ne prêtent plus à personne. Derrière ce schéma simpliste, une piste à explorer qui ne l'a jamais été :-)
Loin de moi l'idée de critiquer les gouvernants, je ne suis pas en poste donc je ne peux pas savoir quel travail ils font. Mais si vous voulez des suggestions, messieurs dames, je peux vous donner mon opinion...
Je reprends ce blog après une période de disette et d'autres soucis dont je vous parlerai peut-être un jour; je mets donc les pieds dans le plat... ou le coup d'épée dans l'eau.