vendredi 30 juillet 2010

Des liens, bordel !

Encore tout ému par cette fin de saison 3, pour la série Breaking Bad. J'en ai des frissons et des larmes aux yeux. Ouah.
Je rédige tout de même ce petit billet pour remercier ceux qui m'ont liés ce mois-ci. Peu nombreux, mais j'apprécie d'autant plus leur sympathie et leur fidélité. Merci à:

Le coucou de Claviers

Carnet de notes de Yann Savidan

Partageons nos apéros

Gularu #Blog

Partageons mon avis

La Maison du Faucon

Les privilégiés parlent aux Français...

blogdujournaldechrys

A perdre la raison

Monsieur Poireau

Angélita M

Une Autre Vie

Pur Délire

Raaahaa !



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jeudi 29 juillet 2010

Un monde sans conscience

On parle encore du Nord aujourd'hui, et j'ai le moral qui flanche. Dans cette affaire de bébés retrouvés enterrés dans un jardin. Huit gosses mis là, sans scrupule apparent. Je dis ça car aux yeux des témoins et voisins, les parents, âgés d'une quarantaine d'années et qui élevaient deux enfants, n'avait pas l'air de tueurs. Si c'était si simple. La mère aimait les gosses, dit-on. Le père était respecté, car conseiller municipal. Et voilà, derrière le voile de l'humanité, se cache l'ombre de l'horreur.
Comment peux-t'on vivre et faire semblant à ce point, sans que la conscience ne vous rattrape? Comment supporter ce qu'on a fait, autant de fois, sans sombrer dans la folie?
Évidemment, au procès, on les jugera instables psychologiquement. Évidemment. Mais chaque jour un peu plus, le monde apparaît sans conscience. Les actes sont démesurés et inhumains. Déchéance de l'âme. Aujourd'hui, j'ai pas le moral. Tout ça me dégoute.

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mercredi 28 juillet 2010

La Sainte Chandelle

Comme le disait @NicolasJarmuzek sur twitter, c'était un événement à ne pas manquer. A l'occasion des fouilles de la Place des Héros, à Arras, l'office de tourisme organisait des visites gratuites du site accompagnées des commentaires d'un guide. Pour vous donner la mesure de l'événement, la dernière fouille de cet endroit datait de 1870. Cette fois, deux jours étaient consacrés avant qu'on ne recouvre l'endroit... Prochaine visite dans 150 ans?

Alors, nous n'avons pas hésité à remonter le temps direction le Moyen Age, époque de mythes, dont celui de la Sainte Chandelle. En bref, Arras subissait une épidémie qui touchait 144 personnes, les condamnant à la gangrène. Loin de là, deux ménestrels que tout opposait, eurent une apparition de la Vierge leur disant d'amener au diocèse une cierge, dont la cire mélangée à de l'eau soignerait les malades. Et hop, miracle. Du coup, on bâtit sur la place une sorte de chapelle de 28m de haut pour conserver l'artefact, pour les pèlerinages. Un peu plus tard, une petite maison de concierge vit le jour à côté, puis, des étals s'allongèrent derrière, le long d'une rue commerçante datant de l'époque mérovingienne, rue qui disparut quand fut construite à l'époque moderne, la Maison Rouge. C'était la maison du Bailli, dont il ne subsiste plus aujourd'hui que quelques fondations. Ah, si! Un élément reste conservé en parfait état. Les latrines. Ça vous en bouche un petit coin, hein? Notre guide nous fit part de diverses anecdotes, réussissant à passionner les foules.

Pour vous donner une idée d'avant-après, je glisse une photo de la place dans son état avant les travaux; ainsi qu'une autre d'une gravure qui montre comment c'était avant...

Donc là, c'est aujourd'hui... le point de repère c'est l'angle de rue au fond.


Et là, autour de 1790... l'angle de rue est à droite.


lundi 26 juillet 2010

Les Voisins - Ventriglisse à Arras

Minuit. Pleine semaine. Je bosse demain. Et les voisins remettent ça. On me demandait récemment la vidéo de leur délire, la voici !



Ils aspergent donc leur cour de Paic Citron (une bouteille complète) et arrosent le tout avant de se déshabiller, et de se lancer sur le ventre de haut en bas de leur cour. En hurlant. Ça fera des émules...

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vendredi 23 juillet 2010

Interview exclusive de "Quand la Diva s'en va"

Après une correspondance acharnée avec son leader, je vous ai dégoté une interview exclusive du groupe qui fait le buzz du moment: Quand la diva s'en va. Vous l'avez tous entendu sur le web, ce tube de l'été qu'est "Ca me blesse". Non? Je vous mets la vidéo du clip.



Interrogé dans mes studios de la Rue d'Amiens, Balkan, charismatique bassiste et chanteur du groupe, se confie:

"Saviez vous que le nom Quand La Diva S'en Va à été trouvé grâce à un ami qui m'a envoyé un mail en me disant, "il y en a marre des castafiores lunatiques!" car il savait qu'on s'était séparé de notre chanteuse.. oui oui, la diva a ...bien existé! Castafiores lunatiques, est devenu 10 minutes plus tard, Quand La diva s'en Va!"

Eh bien, c'est tant mieux, car ça sonne bien et c'est facile à retenir. Raconte-nous en un peu plus, qui était cette Diva?
"c'était une ancienne chanteuse (pour l'anecdote, sortie de la nouvelle star!) ça a pas collé"

La Nouvelle Star? Ça rigole pas ! Je lis sur votre biographie que tes amis du groupe t'ont alors poussé à prendre le micro? Ça ne s'improvise pas !
"Si ! je fredonnais déjà sur les démos (car je suis le compositeur du groupe).... du coup , fan de Sting depuis tout petit, je me retrouve chanteur/bassiste malgré moi! (sans me comparer bien sûr a ce monstre de la musique;)... la vie est étrange car c'était pas du tout prévu!.."

Votre actualité à présent: un alboum à venir dans les bacs !
"nous avons mis en boite notre album cet hiver, vendu les voitures et tout pour l'auto-produire, avec un cool réalisateur Laurent Guéneau (Pep's , Sinsémilia, Khaled, zazie, Mathieu Bogaerts etc..)"

La classe ! De plus, vous êtes un phénomène du web, grâce au clip de votre titre "Ca me blesse". Des paroles fortes, une mélodie qui reste en tête...
"Le titre ca me blesse à été composé une semaine avant de rentrer en studio.. même pas prévu sur l'album à l'origine donc (on avait en gros 35-40 titres, dans les quelles il fallait piocher 11 titres..). on le fait écouter à Laurent la veille du studio.. et hop "dieu est une femme" un titre initialement prévu, et viré , remplacé par "ça me blesse""

Balkan me sourit, visiblement ravi d'être là. Il ajoute:

"ce titre est tellement à part, que voilà , idée de ce clip pour illustrer le texte qu'on aime beaucoup, ainsi rencontre avec les clowns, et envie de faire quelque chose de bien dans l'artistique.. (ayant été sensibilisé à tout ça par un ami d'enfance, un frère, qui a travaillé avec des enfants des rues au Burundi, en Haïti, et maintenant en RD Congo chez Unicef.. qui me disait la difficulté qu'il avait a réunir même des instruments pour organiser des mini ateliers/festivals etc...) il m'a parlé des clowns, puis rencontre avec eux.. et donc on fera don de tous les gains du titre à l'assoc!"

En effet, on se rend compte que la promo de cette chanson est assorti d'une cause noble, tout à votre honneur... Le clip est inventif, je ne me lasse pas de le regarder.
"mais nous mettons pas l'assoc en avant, ni dans le clip , on le met a la fin, ni dans les envois, c'est leur souhait, ils préfèrent que les personnes découvrent la cause via le clip, que le clip via la cause.. et pour ne pas être non plus catalogué de "récupération" de la cause.. ce qui est pas du tout le cas.!"

Ne vous inquiétez pas, on avait remarqué ! Je rappelle donc à nos lecteurs que Quand la Diva s'en va, c'est le groupe du moment à ne pas manquer! Vous pourrez en savoir plus en surfant sur les pages web suivantes:
http://www.myspace.com/quandladivasenva
http://www.facebook.com/pages/Quand-La-Diva-Sen-Va/39649551778
www.cameblesse.com
et le blog

Je te remercie, Balkan, pour ces minutes passées à se confier. On perçoit donc mieux votre groupe et je dois avouer avoir été séduit par sa musique. Je le recommande à tous.

Et maintenant, je m'adresse à toi, lecteur. Si toi aussi tu aimes ce que fait Quand la Diva s'en va, alors assure sa promo autour de toi: blogs, forum, sites web, twitter, facebook. Ça vaut le coup, ça prouve que la scène française peut encore surprendre et faire des choses BIEN ! Allez, RT et des liens, bordel !

(merci Balkan de m'avoir fourni cette précieuse source de renseignements)

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jeudi 22 juillet 2010

Homer à la plage (Arras beach)

Laissons de côté les absurdités nationales, entre problème de violence, corruption et retraite, pour s'attarder sur ce qui compte vraiment: Arras on the beach. Oui, bon, je sais, c'est pas ce qui compte le plus, mais j'avais envie de m'évader un peu de cette société qui s'écroule de tous côtés, soumise à la main de fer du petit bonhomme qui ne semble pas avoir assez de poigne pour tout redresser pacifiquement.

C'est donc pour oublier un peu tout ça que je suis allé à Arras Plage hier en fin d'après-midi. Bien qu'habitant à proximité, ça faisait un moment que je n'avais pas mis les pieds dans le centre-ville, pourtant grouillant de monde quand il fait beau. Sauf que le temps était menaçant. Il y avait donc moins de monde. Ça ne m'a pas empêché de croiser des amis. Quand on est connu comme moi, on croise toujours des gens qu'on connait soi-même. Cherchez pas à comprendre. Quelque bavardage plus tard, je traversais la place des Héros en travaux – ils font des fouilles pour déterrer une chapelle, avant de reposer des pavés et de la rendre plus accessible et jolie pour les piétons. En d'autres mots, ils la dénaturent. - pour atteindre la Grand'Place.

Voilà la photo du truc. Un grand carré de sable fin, sur lequel sont posées quelques animations gonflables. On y accède par un porche gonflable, on peut mettre ses gosses sur un toboggan gonflable, dans un terrain de foot gonflable ou un bassin gonflable avec un peu d'eau au fond. Il y a une terrasse avec quelques transats, un terrain de basket miniature en goudron, ainsi que plusieurs terrains de beach volley où se secouent difficilement quelques fesses. Certaines plus jolies que d'autres. Mais ce qui attirera l'attention du lecteur, sur cette image, c'est le ciel bien sombre qui ne tarda pas à laisser choir quelques gouttes...

A peine le temps de m'abriter sous les arcades que déjà, le déluge s'abattait sur la Place que je quittais à grands pas. Marge, qui m'accompagnait, regrettait déjà d'avoir mis des sous-vêtements noirs sous un t-shirt clair. Pas moi.

Nous ne pouvions rester là plus longtemps, alors, je décidais d'avancer par étapes. D'abord les arcades. Puis le Beffroi. Puis, vite, au Théâtre. Et en courant jusqu'à un porche, puis un autre, et encore un autre. L'avantage de cette technique c'est que tu es mouillé plusieurs fois entre chaque étape. Ça ne sert donc à rien.

C'est donc trempé jusqu'à l'os que j'atteignais l'appartement. La pluie se faisait moins dure alors que nous atteignions notre chez-nous, accueillis par une trentaine de degrés à l'intérieur qui ne manqueraient pas de nous faire... macérer?

mercredi 21 juillet 2010

La violence: l'effet et la cause

Relayée par les médias qui ont du beurre à se faire sur son dos, la hausse récente des manifestations de violence amène naturellement à se poser la question de la cause à l'effet. A l'instar de Corto74, je m'afflige de voir la communauté se révolter des divers décès entrainés par un non-respect de l'autorité.

Entre un jeune des Gens du Voyage qui roulait hors-la-loi et d'autres qui se prennent une bastos alors qu'ils viennent de voler une voiture – par exemple -, excusez-moi de ne pas les plaindre car on récolte ce qu'on a semé. Bref, si ces individus n'avait pas commis un délit, l'irréparable ne se serait pas produit. C'est la loi des probabilités. Et ça incombe à l'éducation, d'une certaine manière. Dès lors, le décès n'est pas directement dû au tir du gendarme, mais c'est une conséquence indirecte de l'acte originelle du jeune. S'il s'était arrêté, on en aurait jamais parlé.

Cela pose la question de l'éducation, scolaire et parentale. Il est du devoir de l'environnement de l'individu à lui inculquer les règles de base du respect de la loi et de ses représentants. C'est valable pour tout le monde.

Les réactions de la communauté des Gens du Voyage, elles-aussi hors limites, traduisent bien ce manque de respect face à l'autorité. Avec ce genre d'exemple, et ces réactions primaires, comment ne pas s'indigner?

mardi 20 juillet 2010

De la Démocratie

Bien sur que nous sommes encore en Démocratie ! Manquerait plus que ça !

C'est évident, ce n'est pas non plus la démocratie en tant que Voix du Peuple, mais plutôt en tant que Voix des élus du Peuple. C'est une nuance importante. En cela, la véritable forme de démocratie ne se manifeste que peu, exceptionnellement, lors des élections et de trop rares référendums. De plus, elle ne s'exprime que pour rejoindre une idée de groupe, celle du parti choisi, sans pour autant pinailler sur les détails qui pourraient, à long terme, faire une différence.

Là où la faille se creuse, c'est une fois ces élections terminées. La démocratie prend alors une toute autre apparence (un peu comme si on signait un pacte avec le Vilain, aguicheur en son temps, diabolique une fois l'âme obtenue). L'élu du Peuple oublie d'où il vient et se fait gagner par le carriérisme, huitième pêché captal s'il en est en politique. Dès lors, la démocratie en prend un coup dans l'aile, l'intéressé appliquant plutôt son idée que sa doctrine pour arriver à ses fins, là où Pouvoir et Argent sont maitres mots. Ça lui fait pousser du poil dans les oreilles au point qu'il n'entend plus qu'étouffé le son de la rue.

Alors, pour répondre aux interrogations de Stef, qui relaye une idée des blogueurs politiques, je pense que la Démocratie existe encore, mais dans une forme étouffée. Elle porte un nom qu'on lui a donné en des temps où l'utopie du pouvoir populaire existait encore. Mais comme la plupart des termes du Grand Larousse ou du Petit Robert, le mot est désuet, adapté, interprété et remis au goût du jour. La Démocratie n'est pas morte. Elle évolue. En mal.

lundi 19 juillet 2010

Et si il n'y avait plus les blogs?

L'ami Yann Savidan se pose une question existentielle qu'il fait partager à toute la blogosphère sous forme de chaine: « qu'est ce qu'on ferait s'il n'y avait plus de blogs? »

Chacun d'entre nous a déjà été confronté à une certaine lassitude devant son écran. Chacun a réagi à sa manière, la plupart du temps, en prenant du recul et des vacances. L'être humain est capable de s'occuper. La société propose énormément de loisirs. Alors, plutôt que de comater devant l'écran, comme c'est parfois mon cas, à la recherche d'un « truc » à faire, je vaque à mes occupations.

Si les blogs n'existaient plus, dans un premier temps, je regretterais cette époque où, par l'intermédiaire d'un clavier, se formait une communauté sincère et humaine. C'est la première fois qu'un loisir virtuel m'amène à me sentir faire partie d'un tout.

Puis, je repartirais vers mes loisirs d'autrefois, un peu laissés de côté car trop individuels et chronophages: musique, mangas, séries... Je me concentrerais sur d'autres choses, loin de l'informatique et de son addiction. Je sortirais. Je reverrais Lost en entier. Peut-être aurais-je envie de continuer à chroniquer, comme pigiste pour un journal local, qui sait? Un blog prend tellement de temps, et colle tellement aux tripes, qu'il est difficile de s'en défaire complètement.

Si les blogs n'existaient plus, ce ne serait pas la fin du monde, juste une page qui se tourne. Une mode en remplace une autre. Mais ce qui reste irremplaçable, ce sont ces liens construits au fil des lignes, avec ces personnes bien réelles qui se cachent derrière des pseudos. Ça, je le regretterais. Définitivement.

S'ils n'ont pas déjà été tagués, j'invite Stef, Chrys, Faust'in et Arf à reprendre l'idée.

Accident de Jacuzzi

Premier billet de la journée, histoire de se mettre dans l'ambiance. Esprits sensibles du matin, abstenez-vous... (ça ne dure que 17 secondes, mais ça marque les esprits!)



vendredi 16 juillet 2010

Les voisins - Epidémie

Une véritable épidémie s'est abattue sur l'immeuble. Un fléau pour ma proprio, qui s'empresse d'afficher les alertes partout: trois appartements sont à louer dans mon bâtiment. D'un coup, comme ça, les anciens locataires ont été contaminés par la plus belle maladie du monde: les dames sont tombées enceintes. Il est donc temps pour ces couples de quitter nos exigus foyers pour trouver plus grand ailleurs.

Je l'ai su il y a quelques jours, alors que je rentrais de courses avec Marge et qu'on croisait la propriétaire. Celle-ci, au détour d'un petit service de maintenance, me racontait que les appartements se vidaient plutôt soudainement. Du coup, je peux dire bye bye à la fille du dessus, que je croisais rarement, à celle de l'entrée, qui ne disait jamais bonjour et préférais se cacher, et pire que tout, à mes camarades du dessous, les fanas du Paic Citron-Barbecue.

Sentiments partagés entre jalousie et crainte, crainte puisque comme l'appartement le plus grand de l'immeuble (hormis le mien) se libère, j'ai peur que le voisin d'à côté ne saisisse l'occasion d'entrer dedans, à mon grand dam. J'imagine déjà les soirées bruyantes dans la cour, le rap à fond... l'horreur.

Alors j'espère. J'espère que les gens qui vont s'installer là seront sympas ET respectueux.


Tiens au fait, j'ai croisé la nouvelle de l'appartement du dessus. Elle a l'air d'être bien. On a échangé quelques mots, et j'ai fumé le calumet de la paix avec elle, en offrant des cerises...

mercredi 14 juillet 2010

Je connais des gens, eh oui !


Tiens, y'en a qui se « vantent » de connaître des stars, dans leurs domaines... Eh bien, moi aussi j'en connais, et na ! En plus, et pour une fois, il est de notoriété dans la politique, ça va sans dire. Vous connaissez Antoine Détourné? C'est le « nouveau » Président des Jeunes Socialistes, il a déjà fait plusieurs interventions télévisées et participe à divers débat. De son poste haut gradé, Antoine...euh, Monsieur Détourné, n'oublie pas d'où il vient et qui il est. Car je le connais, ce gaillard: je suis allé au lycée avec ! Il s'y démarquait d'ailleurs par sa sympathie, sa disponibilité et son intellect. Pas con du tout. Et, je pense, qu'à l'étonnement de ses profs, Antoine a choisi de s'engager politiquement, dans la bonne voie ;-)

Il a été élu Président des Jeunes Socialistes. Et il a ouvert un blog !


A part ça, vous le croiserez parfois à la Friterie du Beffroi, à Arras. Eh oui, on n'oublie pas ses valeurs !

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lundi 12 juillet 2010

Cure de désintox

Ca y est.

Non content d'appliquer des règles de rigidité, contrôles, surveillance, privation, encadrement intensives, l'encadrement, au boulot, a décidé de nous sevrer.

Aujourd'hui: pas de ragot. Pas de discussion de comptoir. Pas de re-faisage de monde.


Bordel, la machine à café a été en panne toute la journée !

Respect pour le Poulpe

Voilà c'est fini. Plus de football à outrance sur nos chaines de télé, elles vont pouvoir reprendre une activité normale d'été et nous diffuser la 7ème compagnie en boucle, entre deux navets retrouvés au fond des cartons et un soupçon de télé-réalité-racolage. Un été pourri, seulement sur les ondes. La page Coupe du Monde se tourne, mais je vous livre mes impressions sur cette finale qui, tout compte fait, est un réel condensé de ce qu'aura été ce mois de football.

Paul le poulpe aura été le héros de cette compétition, ne commettant aucune erreur. Il est fort. Respect.

Le match aura été marqué de grossières erreurs d'arbitrage: les pays-Bas devaient jouer à 10 la majorité de la rencontre. En ne sanctionnant pas sévèrement, l'arbitre s'est fait marcher dessus. Et c'est cette inégalité au travers des rencontres qui aura marqué: un carton rouge pour une main involontaire d'un côté – pendant les phases de poules -, un avertissement verbal pour un karaté kick à la poitrine pendant la finale? A revoir ! Le foot se modernise, il est temps d'accepter la vidéo.


Les grandes équipes étaient là. L'Espagne, favorite, n'a jamais démenti son collectif, mais aura souvent pêché dans les réalisations. Heureusement, il ne faut parfois – souvent – qu'un but pour gagner un match, et cette formation aura fait le parcours qu'on attendait d'elle. Je reste persuadé que le Championnat d'Europe est plus difficile à gagner que la Coupe du Monde. L'Espagne championne, ce n'est pas une surprise du tout pour moi.


Le Vuvuzela, c'est une culture. Le genre de truc qui aura fait de cette compétition un événement unique en son genre. La première Coupe du Monde où on n'entend pas le public, la ferveur, et les acclamations. Chaque match, aussi enjoué qu'il soit, aura semblé aussi fade qu'un match de CFA entre deux relégués d'office. Triste ambiance.

Enfin, voilà que la Coupe du monde 2010 se termine. L'Afrique a prouvé qu'elle était capable d'organiser le plus grand événement sportif de la planète. On aura pas oublié notre pitoyable Équipe Nationale. Elle aura marqué la compétition de son empreinte, de la plus mauvaise façon, et on se rappellera d'elle et de ses caïds dans toute l'histoire du Football. Je ne relancerai pas le débat. On en a fait le tour...

samedi 10 juillet 2010

Main Square Festival - Jour 3

Jour 3 - STEREOPHONICS, GOSSIP, PINK et RAMMSTEIN

Le soleil était au rendez-vous de ce dernier jour du Main Square Festival, et c'est donc confiants que nous arrivions près de la scène en début d'après-midi. Vu les affiches, les fans étaient encore plus nombreux que la veille, et c'est avec du mal que nous approchions de la scène. Nous décidâmes donc de ne plus en bouger, bénéficiant d'une vue privilégiée.
YESAYER passa en premier. On l'oubliera vite.
Puis, vinrent les STEREOPHONICS. J'attendais ce groupe de légende depuis des années... mais leur platine de mixage semblait être incompatible avec la Grande Scène, et un gros Boum nous fit comprendre qu'elle venait de lâcher. Ce sont donc quatre chansons en acoustique, parmi leurs plus grands tubes, que le chanteur vint nous jouer. La déception était telle dans le public que les organisateurs s'engagèrent à les faire revenir l'année prochaine. On paiera deux fois, comme ça.
Heureusement, Beth Ditto se pointa et remit les pendules à l'heure de son rock pur et dur, violent et mal élevé, avec son groupe GOSSIP, dont on ne parle plus. La foule en délire était fin prête pour accueillir PINK. Et là...


Sensationnel. La chanteuse arriva dans un cube porté par une grue, à 20m du sol, elle sauta, atterit, et desservit un show à l'américaine, plein de vie et de sourires, on en prit plein la vue. Elle se permit de "rouler" sur la foule, embarquée dans une bulle, et même de s'envoler grâce à un système ingénieux qui la fit passer, tel Peter Pan, de tous les côtés de la place. Elle ressortit ses plus grands tubes et vraiment, c'était top.



A la fin de son show, de nombreuses personnes partirent. Du moins, reculèrent. De peur d'être écrasés. Car les fans étaient là, majoritairement pour RAMMSTEIN. Et ce concert fut simplement, EPOUSTOUFLANT. La vidéo parle pour moi. Pas fan de leur musique, ce spectacle son, lumière et pyrotechnie, m'en mit plein la vue. L'apothéose du Main Square Festival 2010. Ouf ! Il faut voir la vidéo (pas de moi), ça vaut le coup. C'est juste l'intro. Le reste sur Youtube.



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jeudi 8 juillet 2010

De tout ,de rien... la vidéo des vacances sportives

Avant de raconter le dernier jour du festival, rendons-nous compte que Gaël est toujours aussi souple et subtil, même pendant ses vacances...



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mercredi 7 juillet 2010

Main Square Festival - Jour 2

Jour 2 - M, BEN HARPER et PEARL JAM

Les affiches de ce jour nuageux promettaient un bon spectacle, équilibré et familial. Alors que sur la Green Room, petite scène collée d'un préau pour abriter le public, se produisaient divers groupes moins connus, ce fut LILLY WOOD & THE PRICKS qui ouvrit le bal, remplaçant à la dernière minute les très attendus WOLFMOTHER, dans l'impossibilité de se déplacer. Ce fut une agréable surprise, la chanteuse étant plus que charmante et la musique très agréable. Cette fois-ci, nous étions à 15-20 mètres de la scène, toujours du même côté. JULIAN CASABLANCAS, ex chanteur des Strokes, vint faire un tour de chant insipide, fouillis et trop fort. Décevant. Puis, les choses sérieuses commencèrent avec PHOENIX, habitué du Festival, qui nous servit son rock électronique et fit communion avec le public, fait rarissime jusque là. Du très bon !



Vint alors M, alias Mathieu Chedid, le Mister Mystère. Avec humour, M échangea un dialogue avec le public, lança vraiment l'ambiance à fond et surtout, réussit la performance de faire s 'asseoir les 30 000 personnes qui assistaient au concert, sans exception ! Côté son, du grand M, même si on aurait préféré une ou deux chansons de plus plutôt que des solos longuets et inappropriés.

BEN HARPER, quant à lui, ne restera pas dans les mémoires, sa performance endormant plutôt le public qu'autre chose. C'est beau, c'est bien, c'est fort, mais c'est mou.
Enfin, PEARL JAM et son rock des familles vint sur scène pour nous réconcilier avec la musique des années 80, car tout dans la mise en scène comme dans le son nous rappelait la belle époque du grunge et du rock. Du bon son, sans être exceptionnel, un deuxième grand moment.

Des photos de cette journée, ici !

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mardi 6 juillet 2010

Main Square Festival 2010 - Jour 1

Cette année j'avais acheté un Pass' pour les trois jours du festival. Un week-end douloureux pour le dos, obligé de rester plus de huit heures consécutives debout et entassé parmi les autres festivaliers. Mais quelle aventure ! Au sein d'un endroit unique, la Citadelle d'Arras, en un lieu superbe et immense au sein duquel étaient aménagé deux scènes, dont le Main Stage où je passais mes trois jours. Première partie d'un résumé en trois étapes:

Jour 1 - JAMIROQUAI et les BLACK EYED PEAS

Sortis du boulot à 17h00, chaleur accablante. On décide donc d'aller au festival légèrement vétu... quand soudain, un orage et les trombes d'eau qui vont avec nous tombent dessus, noyant nos espoirs festifs et la plupart de nos habits. Pas moyen de retoruner se changer à la maison, et c'est donc trempés jusqu'à l'os et sous une pluie intermittente, les pieds pataugeant dans la boue, que nous assistions aux concerts de:
PONY PONY RUN RUN, dont le son eighties et le tube Hey You tenta de réchauffer le public. Puis, LA ROUX dût interrompre sa prestation pour cause de pluie - on était, de toute façon, à l'abri sous les arbres et on ne la voyait pas. Puis, profitant d'une accalmie, on s'est approché de la scène sur le côté gauche - disons, 30 mètres de la scène - pour voir JAMIROQUAI et retrouver mes 15 ans, et enchainer, une demi-heure plus tard, sur les tubes des ricains des BLACK EYED PEAS, show qui se contenta de répeter les hits du groupe et qui n'appela aucun rappel. Même si les effets lumineux, les paillettes et les chansons hyper connues étaient là, je n'ai pas particulièrement été impressionné. Veni, vidi, vici. Je rentrais malgré tout chez moi satisfait de cette mise en bouche musicale, épargnant à mes oreilles la prestation de DAVID GUETTA qui m'énerve au plus haut point. Il ne manquait que sa femme. On aurait chanté: "Et Cathy Guetta, Et Cathy Guetta... Ohé Ohé... AU Bal! au Bal Masqué Ohé Ohé"... Je m'égare, là?

Des photos du jour 1 du festival: cliquez ici

lundi 5 juillet 2010

Le retour du héraut

Cette semaine hors des blogs m'a fait du bien. Mais j'ai pu constater que, malgré la tonne de choses à faire, mon esprit ne pouvait naviguer hors de vue de la blogosphère. Je n'hésitais pas, alors, à utiliser Twitter, comme une amarre. J'étais dans un état transitoire, la tête ailleurs, essayant de gérer chaque idée en me retenant d'en faire un billet... ou la gardant pour plus tard, convaincu qu'arrêter les blogs n'était même pas envisageable.

Me revoilà donc, tout frais, plein d'envie mais pas forcément plein de temps. Entre les loisirs abandonnés et les projets « prise de tête », il va falloir en dégager. Surtout pour faire ce qui en occupe le plus: lire les autres. Je vais quand même faire un effort. Ce ne serait pas juste de raconter mes histoires sans profiter de celles de mes camarades.

Au lendemain du Main Square Festival 2010 à la Citadelle d'Arras – 5 minutes à pied de chez moi, la classe - , Homer, ce héraut, est de retour. Avec son avis sur tout ce qui s'est passé dans sa ville, son monde. Il va y avoir du sport !

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