mercredi 5 juillet 2017

Dernier billet

Que devient ce blog?
Bon, il semble évident que je ne trouverai plus ni le temps ni l'énergie de l'alimenter de façon régulière, et je n'ai même plus la disponibilité d'aller lire les billets des copains. Ce n'est pas que le climat actuel, sociétal ou géopolitique, ne m'inquiète pas. Au contraire, j'ai très peur. Mais voilà, la page se tourne, définitivement je crois. 
Ce blog a été source de joies et de rencontres, il a été le témoin de mes peurs, de mes coups de gueule et de mes délires. J'y ai posé mes pensées, montré mes photos, partagé mes moments. Un peu de ma vie, un peu de moi. Et comme pour beaucoup, il est le reflet de mes hauts. Pas vraiment de mes bas, restés très personnels, et affrontés comme il se doit. C'est la part des choses.
La page se tourne pour de bon cette fois. 10 ans environ, c'est déjà pas mal. 
Je voudrais remercier tous ceux qui m'ont accompagné et supporté durant cette aventure, mes amis blogueurs, ma famille et mes proches. 
Ceux-ci me suivront encore un peu sur Facebook, le réseau social que je conserve encore pour le moment, sous ma vraie identité. Oui, oui, Homer n'était qu'un pseudo... ;-)   
En cherchant bien... on se trouvera !

C'était Chez Homer, un blog du Nord.
Clap de fin.

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dimanche 14 mai 2017

Recalbox, le vieux pot qui fait les meilleures soupes

Allez hop, comme y'a rien à la télé, à part l'investiture qui va durer trois plombes juste pour voir deux gars se serrer la paluche devant l'Elysee, je vous propose de découvrir ma nouvelle console via ce petit reportage photo...

Avec ce Mario de 50cm, une manette sans fil et ce petit boîtier...


On sera heureux ça derrière, et ça donne ça :

La boîte contient un raspberry pi 3. Une carte ordinateur de poché et pas chère. On y ajoute un petit programme sur une carte sd, appelé Recalbox. Cherchez sur Google.
Ce système contient les emulateurs d'une trentaine de consoles rétro ! Nes, Mega drive, Playstation... Il est temps de s'y mettre et ça fait du bien, ce brin de nostalgie...

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mardi 2 mai 2017

Billet d'humeur


C'est un week end qui a passé vite et pendant lequel j'essaie de ne pas suivre l'actualité politique, tant elle m'énerve, tant le comportement des gens m'énerve. Se serait ressasser la stupidité de certains, donc je m'en préserve. Je fais comme eux, je mets des œillères et je vis ma petite vie. Ma petite vie m'a emmené à Paris samedi dernier pour découvrir le Louvre, où je ne suis jamais allé. Le musée, que nous avons parcouru avec un groupe d'amis à peine à un tiers, est immense. Parmi les chefs d'oeuvre d'arts de tout temps, nous avons particulièrement admiré la session égyptienne antique, ses sarcophages et ses gravures.
Puis, pris par le temps, il a fallu se dépêcher un peu pour voir les essentiels de ce chateau-musée, dont les œuvres exposées sont parfois émancipées par la beauté des différentes pièces traversées, dorées et parées de peintures grandioses. Nous avons donc pressé le pas pour voir la Joconde (surfait, cette veille croûte et tout ça) et la Vénus de Milo, avant de repartir nous désaltérer dans les rues parisiennes. Bilan de la visite: faudra revenir voir le reste, tellement c'est grand ! Et aussi, qu'est-ce que c'est beau ! Les Parisiens ne mesurent pas leur chance d'avoir ce genre de bâtiment !
Et cette petite journée a laissé des traces car nous sommes repartis très fatigués.

Après un dimanche en famille reposant et distrayant, j'ai regardé le foot lundi soir. J'avais jubilé sur la défaite du PSG la veille, en bon Lensois je regardais la rencontre entre mon club et Laval, dernier de Ligue 2. Libérés à la 85ème minute, j'avoue que je stresse un peu car si le Racing possède un niveau technique bien supérieur à ses adversaires, il pêche dans la dernière passe et la montée en Ligue 1 "conforama" sera ardue, leur destin dépendant autant de leurs performances à venir que de celles de leurs adversaires directs. Bref, il va falloir avoir le niveau si on veut mériter la montée, dans un championnat très homogène et passionnant.

Tout ça ne fait pour autant pas oublier la pauvreté de l'actualité entre la Marine, à la tête d'un réseau de détournement de fonds européens, qui brasse large avec ses idées dangereuses, ses mensonges éhontés, qu'elle module pour plaire et faire croire que le fond a changé (mais croyez-moi, si elle fait bonne figure (sic!) ses militants, eux, sont abjects); et l'autre candidat dont la rumeur dit qu'il veut mettre une autre "détourneuse" de sous au poste de Premier Ministre (Mme Lagarde pour ne pas la citer) et n'apporte rien pour l'emploi, je suis écœuré. J'attends le débat de ce soir pour voir si ce sera une succession de non-dits ou de diversion, ou une bataille de scuds comme l'attend la majorité des Français avides de casse verbale.


Et puis même si je ne suis pas là le 7 mai, je voterai. Par procuration. Contre le danger que représente le FN, ses idées, son programme qui prône un retour aux années 50, loin de la réalité économique de tout-un-chacun. Ah oui, les gars, on gagne plus depuis qu'on a l'euro. A l'époque des francs, mettre 100 balles dans un forfait téléphone ou 400 dans l’internet à domicile, c'était pas possible, ça existait pas. Ne croyez pas que revenir au franc va faire changer la donne, à moins de se priver de nos nouveaux modes de consommation et de loisirs. Je pourrais démontrer que chaque ligne du programme de Marine Le Pen est un danger pour n'importe qui, mais que voulez-vous:
Convaincre un électeur, d'un côté comme de l'autre d'ailleurs, ça relève plus du miracle que du défi.

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mercredi 26 avril 2017

Les bonnes idées de Marine Le Pen

Aujourd’hui on va s’attarder un peu sur l’idée de rétablir les frontières et le franc. Bah oui, c’est une idée qui mise sur la nostalgie, c’était mieux avant l’Euro ! Du coup, imaginons un retour au franc.
Ça aidera peut-être certains à comprendre les lignes du programme.
La baguette de pain coûte aujourd’hui 90cts d’euros. Soit environ 6 francs. Tellement plus qu’à l’époque, c’est impressionnant. Avec un SMIC, on achète donc  1267 baguettes.
Marine rétablit les frontières pour sauvegarder le travail en France, et positionne une taxe de 20% sur les produits importés. Puis, le franc revient. Comme on est obligé d’importer de la matière première (farine, par exemple), la baguette passe à 10 francs car le boulanger doit amortir le coût.
Le SMIC est rétabli en Francs, donc il vaut 7478 francs. Makis la baguette a augmenté de 20%, suivez-moi, à cause des taxes. Elle vaut donc 7 francs. Avec un SMIC, on ne pourra plus s’acheter que 1068 baguettes.
On perdra donc en pouvoir d’achat.
Et encore, cette explication BASIQUE s’applique uniquement si le franc ne perd pas sa valeur (actuellement 6.56 francs pour un euro) sur les marchés financiers. Si il diminue, ce sera pire encore. Et inévitablement, il va baisser. C’est la loi des marchés financiers.

De ce fait, comme on ne pourra plus acheter autant, les entreprises de France n'embaucheront plus (les carnets de commande seront au plus bas)

La baguette ne vous parle pas ? On produit la farine en France ? Et l’essence, on l’importe non ? Alors elle sera taxée, et sera répercutée sur les pompes. Vous allez payer votre essence encore plus cher, peut-être autour de 2 euros le litre de Gasoil ou 13 francs. A moins d’avoir les moyens, ça promet inévitablement la faillite de la France. Au mieux, la votre seulement.
Ta TV ou ton téléphone Samsung passera de 500 euros (3280fr) à 20% de plus soit 600 euros (3936fr).

Mais Marine, elle s’en fout, elle gagne bien sa vie, tout va bien, elle sait où piocher du pognon.


Sus aux immigrés, c’est tout ce qu’on entend. Mais ce ne sont pas eux qui en paieront le prix, finalement.

vendredi 21 avril 2017

Alors, votons !

J'ai lu les programmes cette semaine. Du moins, ce qu'on a reçu par la Poste. Bah ça ne vole pas haut: ils sont peu à amener une idée et à expliquer comment la financer. Trop abstraits, avec des termes ou des notions qui sont incompréhensibles par le commun des électeurs, ce socle qui ne se déplace parfois même plus aux urnes. Je ne citerai pas celui qui brasse le plus d'air, je vous laisse seul juge.

Mais dimanche, je vais aller voter quand même. J'attache beaucoup d'importance au fait de se prononcer pour un candidat même si on sait pertinemment que nos idées ne sont pas totalement les siennes, et que de toute façon, notre voix ne fera que servir une ambition personnelle. Mais il faut voter car ce droit est sacré, et que chaque vote compte. Je ne veux pas rester à rien faire, ce petit pouvoir là, j'y tiens.

Je ne dis pas aux gens quoi voter. On en discute souvent, avec les collègues, on n'a pas les mêmes idées. Mais on ne cherche pas à se convaincre, juste à comprendre les programmes et à les confronter, à les justifier. A montrer qu'à un moment, ça coince. Et de refaire le monde, de poser nos propositions et de s'apercevoir que collégialement, on a des idées, pour réduire les inégalités, pour faire des économies, pour revaloriser le fait d'avoir un emploi, pour rendre la justice moins injuste. Pour en conclure que c'est ensemble qu'on peut y arriver.

Si vous vous demandez pourquoi j'ai attendu le dernier jour pour aborder le sujet, je suis en mesure de le justifier. Comme beaucoup, cette campagne m’écœure, elle n'apporte rien et le fond des sujets est masqué par les affaires et les coups bas. Derrière une quantité de candidats qui, trop fiers, trop malhonnêtes, trop déphasés de la réalité, c'est nous, le peuple, qui allons devoir choisir pour le moins pire. Un écœurement sur fond de terrorisme qui sert les intérêts de certains, dans une campagne propulsée par les médias qui étalent des sondages suggestifs, pour influer, pour dissuader, pour convaincre.
Et jamais pour faire comprendre.

C'est pourquoi j'ai préféré vous raconter mes vacances, pour vous divertir de ce qu'on lit ou voit partout, changer un peu, s'évader. Ça fait du bien de ne pas y penser.
Dimanche, on vote. En son âme et conscience.

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Budapest, aux deux visages


Vivre à Budapest, c'est aussi suivre son rythme. Au fil de l'eau la journée, c'est la nuit que les choses s’animent. C'est ainsi qu'avant d'aller manger nous avons opté pour aller boire un cocktail dans un Ruin Pub. Le Ruin Pub, c'est un batiment en ruine dans lequel sont installés, au fil des pièces ou dans la cour, des tables, des chaises, des bars. Différents bars se succèdent donc dans une déco faite de récupération, d'objets insolites, dans une ambiance unique, exceptionnelle. On y aura vu une voiture ornée d'autocollants, un film diffusé sur les murs en décrépitude, des jeunes ivres et d'autres festifs... Franchement, il FAUT aller voir. Il y a plusieurs Ruin pubs à Budapest, le notre c'était Szimpla Kert, le plus connu.



Et puis au final, Budapest c'est une ville vraiment surprenante, où on ne projette pas de faire les choses, elles s'offrent à nous au fil des déambulations. C'est ainsi que nous sommes allés voir Gozsdu-Udvar, sorte d'arcade comme on en connait en France à Paris, les fameux passages où s'entremêlent brocanteurs et restaurants. Il n'y en a qu'un à Budapest, c'est ce qui fait sa célébrité.



Dans les cours des immeubles sont aussi aménagés des rassemblements de Food Truck.



Sur les murs des immeubles, d'immenses peintures donnent de la gaieté et rappellent que nous sommes en Europe de l'Est.



Au détour d'une ruelle, un marché coloré où s'étale du paprika vert. Le paprika est l'épice la plus produite de Hongrie, un fleuron national, devrait-on dire: tout se cuisine avec, cru ou en poudre !

zut, photo un peu floue

Nos balades nous auront emmenés dans des endroits excentriques où s'amuser fut facile, Budapest est une ville incroyable à deux visages.
(photo masques et bouche)

Mékeskecé?
 Enfin, pour finir cette série de billets sur la capitale Hongroise, et de ce fait sur nos vacances de printemps, je voulais vous publier ces dernières photos. En longeant une ruelle sans importance, l'entrée d'une cave laissait s'échapper un thème musical bien connu. Nous suivons la musique, descendant les quelques marches et...
Nous voilà au Paradis: le musée du retro gaming ! Toutes les consoles étaient là, jouables, devant nos yeux. Des reliques, des classiques, des indémodables. Je vous laisse apprécier...






jeudi 20 avril 2017

Budapest, ville de Patrimoine, d'Histoire et de Mémoire




Plongés dans l'obscurité, c'est avec respect et humilité que nous découvrons le mémorial. Objets, documents et surtout, vidéos d'archives nous replongent dans l'ambiance terrible des déportations de juifs pendant la seconde Guerre. Si, au début, ces images nous rappellent le contexte en Europe et en Hongrie, nous ne tardons pas à découvrir l'horreur des camps. La communauté juive de Hongrie, marquée par l'horreur. L'émotion est très forte, on ressent à la fois de la peine,de la haine, et de la peur.
A Budapest, l'Histoire est donc essentielle. Mise à l'honneur dans ce mémorial, ou dans la Maison de la Terreur rappelant les heures sombres de l'insurrection de 56, le Magyar ne veut pas oublier et transmettre le souvenir de ces événements pour avertir le Monde.

Restants marqués par ces évènements, on s'est dit qu'il fallait en profiter pour aller visiter la Grande Synagogue, la plus grande d'Europe. On a marché un moment pour la rejoindre, au fil des rues de la ville historique. Arrivés là-bas... Déception : le vendredi, c'est shabbat ! Donc ça ferme de bonne heure pour tout le week-end ! Pour le coup on a pas eu de bol; logeant dans le quartier juif, les magasins étaient fermés, et la synagogue aussi. La bâtisse avait pourtant de la gueule, jugez plutôt !


La plus grande Synagogue d'Europe


La Basilique St Etienne (St Stephen)

On s'est donc rabattu sur la Basilique St Etienne. A deux pas de la Synagogue, cet édifice religieux majestueux ouvre ses portes au public. L'intérieur est orné d'or, de peintures et de scènes bibliques. Dans une aile, on peut aller voir la relique de St Etienne: sa main momifiée tenant un chapelet. Pour quelques misérables forints, on peut aussi monter les 302 marches qui atteignent la coupole, et profiter de la vue sur tout Budapest. C'est une belle compensation que nous avons eu là...



La vue valait l'effort... Bon, ok, on a pris l'ascenseur pur descendre...

Pour finir la journée, c'est du côté de la rue commerçante (Vaci ut.) que nous sommes allés. L'artère piétonne comporte de grandes enseignes très chères, mais on n'y prêta pas attention car pour les fêtes de Pâques, c'est là qu'un marché était organisé. Un peu comme nos marchés de Noël, mais pour rappeler que si chez nous, Pâques c'est pour les gosses, là-bas, ça garde une dimension intemporelle. On y trouve donc des vendeurs de bibelots, mais aussi des animations et énormément de bouffe ! Là-bas nous avons goûté le calorique Langos, sorte de pizza au chichi et à la crème fraiche. C'est très bon !




La soirée approchait doucement, le temps pour nous de vivre au rythme des Hongrois de la nuit...

mardi 18 avril 2017

Budapest, côté Ouest

Direction Buda pour cette nouvelle journée ! Buda est le "quartier" situé du côté ouest du Danube. C'est la fusion de celui-ci et de la ville de Pest qui a donné son nom à la capitale hongroise. Il s'agit aussi d'un quartier très touristique, car il détient le Palais Royal, le Bastion des Pêcheur et la cathédrale St Matthias, trois monuments importants de la ville.








C'est donc sous un soleil radieux que nous avons rejoint le Pont de Chaine qui fait la liaison entre les deux rives. Ce pont mythique, gardé par des lions, est absolument splendide. La vue qu'il offre sur les rives du Danube vaut le détour, c'est un passage obligé.

Arrivés sur la rive Ouest, nous avons décidé de prendre le funiculaire pour monter sur la colline, non sans longer d'abord le fleuve pour prendre quelques clichés.
D'en haut, la vue est imprenable, exceptionnelle. Le Palais Royal, reconverti en musée, est un bâtiment massif dans les allées duquel il est agréable de se promener. Il est possible d'y accéder via un chemin dans les remparts, le bazaar, où il faut se frayer un passage parmi les touristes chinois. Parsemé de statues, le Palais domine le fleuve.
Quelques centaines de mètres plus loin, on a impression d'entrer dans un petit village préservé, haut en couleurs, où flânent des touristes parmi les petites boutiques qui vendent des bibelots. L'ambiance est à la détente avec ce petit marché caché dans une cour, et l'arrivée sur la place de la Cathédrale St Matthias se fait facilement. Si celle-ci ne vous dit rien de particulier, elle a pourtant été le lieu très connu du couronnement comme reine de Hongrie d'Elisabeth de Bavière, dite... Sissi ! A l’intérieur, parmi les dorures, on retrouve un musée où sont exposés notamment une partition de Litsz et une copie des bijoux royaux.







En sortant, immédiatement, on accède au Bastion des Pêcheurs. Il s'agit d'une promenade de plaisance en hommage aux pêcheurs qui gardaient la ville. Inutile de payer pour visiter ça: ça n'apporte rien du tout et on retrouve la vue sur le Parlement en marchant quelques mètres plus loin. La bastion est pourtant fort joli, en pierre blanche, et surplombe le Danube.




Pour visiter ces sites, la matinée suffit si on s'y prend de bonne heure. C'est toujours sous le soleil que nous décidons de nous rendre aux Halles, et de retraverser la rive. Il faudra marcher quelques kilomètres pour les atteindre mais le passage valait le détour et heureusement: les plus grandes Halles d'Europe se tenaient là, devant nous... mais étaient fermées ! La déception n’entama pas notre appétit, et nous nous installâmes pour grignoter un sandwich.




En regardant la carte de la ville, nous avions repérés pas loin un mémorial de l'Holocauste. Ça nous a paru intéressant et nous avons cherché le bâtiment. Planqué dans un dédale de rue, nous l'avons déniché et décidé de le visiter.

lundi 17 avril 2017

Budapest, ville thermale

C'est donc après déjeuner que nous avons visité le Parlement: en effet, impossible d'avoir une visite en Français avant. Du coup, on ne s'est pas trop éloignés et avons déjeuné dans la plus proche brasserie. A noter, les prix des repas en Hongrie sont de 30 à 50% moins chers qu'en France. J'attaquais donc mon séjour avec un Goulash, et ma compagne avec un poulet au Paprika.

Puis, après la visite du Parlement, nous avons déambulé en ville à la découverte des secrets de Budapest. Les stigmates du passé jaillissent sur les murs. On se projette dans le temps. Le temps qui passe, évidemment, et nous avons décidé de profiter de la fin de journée pour aller aux thermes.
De retour au Nord de la ville, nous avons été ébahi par la beauté du lieu, calme et reposant. 


Les bains Szechenyi
Le hall d'entrée, pour vous donner une idée du truc
 


Alors, pour vous donner une idée de ce que sont ces thermes: imaginez aller prendre un bain d'eau chaude, stagnante, après des dizaines de personnes et en  compagnie de dizaines d'autres. Beurk. Bah pourtant, c'est comme ça. Les thermes se composent de plusieurs salles et de mini-bassins où s'agglutinent des gens, la plupart touristes. D'eau chaude, d'eau froide, ils passent de sauna en hammam et se retrouvent dans l'eau stagnante, sous les arcades à l'ancienne. Pas de photo pour moi puisque j'y étais pour me baigner. Là-bas, on peut acheter un billet de visite seule; on croise donc des gens qui prennent des photos. Sinon, on se retrouve d'abord dans un vestiaire où il faut se changer - oui, devant tout le monde, mais rassurez-vous, les garçons d'un côté et les filles de l'autre -. A l'extérieur, on peut accéder à une piscine plus traditionnelle. A 18° à l'extérieur, l'eau est à 38° et donc, on y est bien. 

Il faut quand même savoir qu'il y a plusieurs "bains publics" à Budapest. Les bains Gellert de l'autre côté de la ville semblaient un peu loin, aussi nous avons choisi ceux-ci. Mais le touriste a un grand choix... Ces eaux thermales sont réputées pour leurs vertus et leur efficacité sur les problèmes de peau, notamment. 

Mais le temps passe et il a fallu penser à rentrer. Donc, d'aller aussi dîner. A Budapest, il y a énormément de fast-food. Le Hongrois semble manger principalement des trucs vite-fait avant d'aller boire un verre dans les bars.

On a trouvé une dizaine de restos rassemblés devant ce bâtiment, salle de spectacle à l'honneur de Liszt, le célèbre compositeur hongrois.
C'est avec difficulté que nous avons trouvé un restaurant, de style bistro. La plupart des brasseries comme nous les connaissons sont concentrées auprès des lieux touristiques sur les boulevards (rien autour du Parlement ou de la Place des Héros, pourtant). Après un rabattage en bonne et due forme, nous voilà assis à déguster une assiette de charcuterie traditionnelle, des crêpes à la hongroise, ou du chou farci.
Notre logement étant situé en hypercentre, nous n'avons pas marché beaucoup avant de rentrer, remettant à demain notre tournée des chapelles !

dimanche 16 avril 2017

Budapest, la cité étonnante du Danube

Quelques jours plus tard, me revoilà en France après un séjour étonnant dans une ville plus populaire que jamais: Budapest. Si cette destination peut vous sembler surprenante, elle ne l'est pas moins que la ville elle-même où l'on aura croisé plus de Français que de Hongrois !
Budapest, c'est une ville magnifique traversée par le Danube, qui, au printemps, se pare de couleurs et d'une douceur profitable aux longues balades.
Lors de notre arrivée, pourtant, on s'est demandé où on était tombé: l'immeuble qui nous hébergeait semblait tout droit ancré dans le temps, et le quartier, la nuit tombée, était envahi de jeunes à la recherche du sésame, la bière à 1 euros. Enfin, la bière... je l’ai goûté, la bière, à part enivrer elle n'apporte rien. Mais à 10€ les 5 litres, ce ne sont pas les jeunes qui se plaindront !

La place des Héros et ses statues monumentales


Si cette première impression devait avoir été celle du séjour, j'aurais été déçu. Au contraire, Budapest est une ville surprenante à bien des égards, c'est ainsi que dès la matinée du premier jour, nous sommes allés voir un des monuments phares de la ville: la place des Héros.




Puis, en errant dans le parc adjacent, nous avons pu découvrir un château reproduisant le style des Carpates, une copie de ceux de Transylvanie, qui abrite un musée de l'agriculture.

Ce château aurait pu héberger Dracula? Il est certain en tout cas que son architecture ne laisse pas de marbre !

Ensuite, nous sommes passés devant les Thermes Szechenyi: impossible de ne pas aller prendre un bain là-bas, mais nous avons réservé cette expérience à la fin d'après-midi, pour nous reposer de la journée de marche qui s'annonçait. Le bâtiment est exceptionnel, nous y reviendrons.

Puis, notre balade le long des Champs Elysées de là-bas (Andrassy ut.) nous a amené, une heure plus tard, sur l'esplanade du Parlement. Le monument, gigantesque, est pourtant récent. Il borde le Danube. Là bas, c'est toute l'architecture de la place qui émerveille. On sent la grandeur et la décadence imposée par le Reich Hitlérien, et l'héritage Russe qui a suivi la Seconde Guerre Mondiale. 

Depuis l'autre côté du Danube, la majesté du Parlement Hongrois envoie du lourd !

Depuis la place du Parlement, on apprécie la vue.

La Haute Cour de Justice se tient ici
La ville a aussi subi une insurrection, et c'est ici qu'on peut visiter un mémorial qui rappelle ces heures sombres. Puis, le touriste pourra aller visiter le Parlement...
Le Parlement, c'est une visite à faire. Ses dorures sont composées de 40 kilos de feuille d'or. Avec la valeur du bâtiment, on aurait pu construire une ville de 45000 habitants. De plus, 20 km de couloirs à arpenter révèlent des beautés d'architecture et de modernité. La guide francophone nous a d'ailleurs montré la salle de l'assemblée, aussi vide que chez nous, finalement ! Pour finir, une grande salle avec la coupole du bâtiment, qui abrite les bijoux de la Couronne. Les photos sont interdites dans cette pièce à la solennité impressionnante. 





 Enfin, pour finir la matinée, et avant d'aller déguster un plat gastronomique hongrois, il faut aller prendre la mesure de l'horreur qu'a connue la ville en marchant sur la promenade des chaussures sur le Danube. A cet endroit, pendant la seconde Guerre, des dizaines de personnes ont été fusillées par le parti des Croix Fléchées. Elles devaient se déchausser avant leur exécution, et étaient ensuite jetées à l'eau. Ce mémorial original est un immanquable.



Voilà pour cette première matinée de visite. Ça fait du bien de pouvoir couper de la routine quotidienne et de changer d'air. Vous avez pu constater que déjà, on a vu et fait pas mal de choses. Mais ça ce n'est que l'aspect touristique de la ville. Le reste à venir est tout aussi croustillant....