Ah, et accessoirement, d'un programme réaliste commun.
Y'en a qu'un qui applaudit, il est content ou bon perdant?
Si quelques pépites pour l'avenir se manifesteront, il restera surement quatre candidats difficiles à manœuvrer pour ces élections. Je pense à Martine Aubry, François Hollande, DSK et... Ségolène Royal, qui, si elle se croit portée par un nuage depuis les dernières élections Présidentielles, me semble néanmoins la moins crédible des Quatre, notamment à cause de certaines interviews bourrées de maladresses. Le Président doit savoir s'exprimer de manière réfléchie, et au moins, faire croire qu'il maitrise tous les sujets. C'est mon avis. Ségo, boum, éliminée.
Martine tentera d'en profiter. Elle a une grande gueule, un caractère trempé, mais se sait bridée par son titre de Première Secrétaire. Du coup, on la voit hésitante depuis quelques mois, ne sachant pas si elle doit se lancer dans la bataille au risque du discrédit, ou rester en position de femme de l'ombre. Hésitation. Boum. Martine, éliminée.
DSK a l'image d'un politique expérimenté. Celle d'un type qui connait l'économie et l'internationalisation. La French touch des USA. Il est un éléphant, le plus sérieux candidat et pourtant... je sais pas, j'ai pas le feeling pour lui. Pas encore. Comme si il avait plus à perdre à la Présidence qu'en restant au FMI... Parce qu'attention, la France, c'est un putain de chantier en cours ! Boum, DSK... sur la touche.
Alors évidemment il reste mon chouchou. Je suis subjectif, je sais. Il a l'intelligence des propos, la manière de l'action réfléchie, et l'expérience politique nécessaire. Je ne sais pas s'il fera un grand Président, mais en tout cas, je le trouve crédible aux yeux du peuple, plus proche du commun des Français que ne le sont les grandes figures du PS. Alors s'il apparaît ainsi à mes yeux, c'est qu'au moins, Hollande a réussi son opération séduction. Il est de retour sur le devant de la scène.
Bon, relativisons sur ce petit jeu: chacun y sortira son candidat préféré. Il n'y a pas de meilleur scénario qu'une gauche unie derrière un seul candidat, derrière un seul programme, une force commune. Et au final que chacun soit bien à sa place, avec des rôles délimités: un Président arbitre et décide. Un Premier ministre dirige. Et le reste innove en faveur du pays.
La patate chaude a déjà été distribuée sur la plupart des blogs, alors pardon s'il y a redite, mais je passe le relais à ma droite, tiens: corto74 et Falconhill !