Sinon, y'a @eManu qui décroche de Wikio... Elle en a marre de cette pseudo-compétition qui ne lui apporte que peu de visites, et ne reflète selon elle rien de la réalité de la blogosphère. Ni de sa qualité, d'ailleurs. Je la rejoins sur plusieurs points, mais je me demande si quitter le wikio, dans mon cas, ce n'est pas me mettre en marge, m'isoler et me faire oublier. Je ne culmine pas à des sommets de visites journalières, je twitte trop peu par manque de temps: autant l'algorithme Wikio me pénalise, autant il m'est nécessaire. Va comprendre. Alors que chaque mois je descend un peu plus dans les limbes du classement, je m'interroge sur la nécessité, transversale, de continuer à bloguer. On aura beau dire, tout blogueur garde un œil sur son compteur de visites.
Putain, je suis coincé entre wikio et la liberté de disparaître.
Je l'avais rêvé. Non, vraiment. Il y a deux nuits, je me souviens, une scène où il était là, ouvrant la porte du hall et déménageant loin d'ici. Mon voisin nous quittait dans ce rêve magique, qui semblait si réel...
Et hier, en fin d'après-midi, j'entendais ma proprio qui faisait visiter son appartement, annonçant assez fort pour que je l'entende qu'il partait pour le début d'année. Une parole incroyable, qui fit jaillir en moi un sentiment contrasté... D'abord, la joie d'apprendre qu'il se barrait enfin. Pour de vrai, comme dans mon rêve prémonitoire! Fini les nuits blanches, les étranges sensations et les cris de jouissance ailleurs que dans mon plumard. Fini les soirées à râler contre lui, fini les billets sur ce blog pour vous raconter tout ça. Soulagement. Joie. Et pourtant, frustration.
Frustration de ne plus pouvoir se moquer de lui en ces lignes, en croisant les doigts pour avoir de nouveaux voisins moins chiants mais aussi inspirants. Frustration aussi parce qu'il quitte l'immeuble avant moi. Alors que je devrais encore patienter au moins un an, il aurait « acheté une maison mais s'il n'y arrive pas, il retournera chez sa maman », d'après la proprio.
Bah oui, mon voisin, il croit qu'acheter une maison, c'est comme acheter une baguette: il suffit d'aller au magasin. Connaissant le gaillard, il aura été chez le notaire ou dans une agence, pris une maison de résidence près d'une cité arrageoise pour continuer ses tags en ville à un prix qui ne reflète que la moitié du prix des travaux qu'il faudra y faire, et prié pour que sa femme, qui travaille, gagne suffisamment d'argent pour lui permettre d'acquérir ce bien. Il doit aussi se tromper sur les délais nécessaires à l'acquisition. Et sur le fait que le banquier regardera aussi ses propres revenus, qui se limitent à... pas grand chose de plus que ce que lui donne sa môman. A moins qu'il n'aie un CDD (qui le fasse commencer à 10h du mat et finir à 16 avec 2 heures de pause déjeuner?)! Bref, le fait qu'il ait dit qu'il « n'y arriverait pas » peut sous-entendre bien des choses, mais comme il a donné son préavis... Tout ça me laisse perplexe, et donc, partagé entre joie et frustration.
Mais quelquepart, je crois que c'est au Coucou qu'il manquera le plus! Et le plus bizarre, c'est que je l'avais rêvé...
Il aura fallu bien s'organiser pour que la surprise soit totale, mentir pour la bonne cause et dissiper les doutes, mais l'anniversaire de Marge fut une réussite. Alors qu'elle croyait dur comme fer aller au restaurant avec un couple d'amis, j'organisais dans l'ombre une surprise party où je réussis à réunir quelques amies de jeunesse avec lesquelles elle avait perdu le contact. A leur arrivée, alors que Marge croyait voir apparaitre d'autres personnes, l'émotion fut très intense au point qu'elle ne put retenir ses larmes. Accompagnées d'amis proches, Marge regrettait cependant que je n'aie pas fait venir sa meilleure amie, d'autant que celle-ci avouait sur Facebook passer dans la région ce week-end. Je feignais de n'en rien savoir, mais elle était dans le coup et après une petite diversion, elle apparut pour passer la soirée avec nous. Marge était, semble-t'il, comblée.
La soirée battit son plein jusque 4h00 du matin, heure à laquelle nous nous mettions finalement au lit.
Du coup, on a comaté tout le dimanche, errant comme des zombies dans l'appartement. Mais bon, ça valait le coup.
Aujourd'hui: pas de billet, mais j'ai une excellente raison. C'est l'anniversaire de Marge, et je compte bien lui consacrer l'essentiel de mon temps. D'autant que c'est un cap important, le quart de siècle! Du coup, j'ai un planning plutôt chargé, mais... je vous raconterai tout ça demain ;-)
« Bouba, Bouba, mon petit ourson... » Y'a pas à dire, il y avait du texte dans les génériques des dessins animés de ma jeunesse. Vous croyez que je plaisante, mais même si le niveau culturel des paroles était loin d'atteindre celles d'une chanson de Michel Sardou – quoique?-, il y avait des paroles dont on se souvient parfaitement. Ce n'est pas le cas de celles des dessins animés d'aujourd'hui, que pourraient regarder les enfants de 10-12 ans, dont les génériques sont dépourvus de textes et dont on oubliera l'air rapidement.
De plus, chaque chanson a fait l'objet d'un 45 tours (pour les plus jeunes, le 45 tours est l'ancêtre du cd single), était chantée par les plus grands (Noam, Bernard Minet, Dorothée ou même Marie Myriam) et peut faire l'objet d'une comptine qui bercera nos propres enfants, les accompagnant dans un sommeil plein de rêves.
Nostalgie, quand tu nous tiens...
Et vous, vous vous rappelez de ces chansons? Vous fredonnez encore des génériques de vos plus beaux dessins animés?
Alors que Jean François Copé écume les radios pour justifier de l'annihilation de l'ISF et faire croire à qui veut l'entendre que « les propriétaires qui louent des biens immobiliers à autrui ne paient pas d'impôts, mais que ça va changer » * dixit le moustachu de mon travail, un collègue lançait l'idée de plafonner les loyers dans les villes, justifiant qu'il était anormal de trouver des montants si élevés dans des métropoles où le coût de la vie lui-même est plus cher.
Il expliquait qu'un individu devrait pouvoir se loger dignement et sans difficulté, en n'investissant qu'un tiers de ses revenus dans le loyer et que l'économie réalisée lui permettrait de consommer... et de relancer la machine, consommation-demande-production-emploi. Un tiers des revenus, c'est ce qu'imposent les banques lorsqu'un individu s'endette pour acheter ou bâtir. Cette limite n'existe pas, ou peu, pour les loyers, certains locataires s'endettant à plus de 50% pour enrichir des propriétaires peu scrupuleux et pouvoir bénéficier d'un toit sur la tête, dans un studio miteux, au cœur de la ville. Ils ne profiteront même pas des richesses de cette dernière, contraints de se restreindre pour payer le loyer. Sans oublier que lesdits propriétaires ont des critères de plus en plus stricts à la location: CDI indispensable !
L'idée du collègue a surement du chemin à faire: la plupart des nouveaux locataires paient des loyers fixés suivant les barèmes des villes, barèmes institués selon plusieurs critères de confort, emplacement géographique et services de proximité. Ces loyers sont souvent très élevés, et, à Arras comme ailleurs, il n'y a jamais autant eu de panneaux « à louer » et de files d'attentes aux logements HLM.
*la fameuse taxation des revenus du patrimoine:une annonce de réforme pour un impôt qui existe déjà, on nous l'avait jamais faite, celle-là ! Les propriétaires paient déjà des impôts sur les revenus de leur patrimoine, à déclarer comme les revenus professionnels chaque année !
Ca fait quelques semaines désormais que je tourne sous Seven. Contraint par un méchant virus attrapé surement sur un site peu recommandé – j'ai mes faiblesses – à reformater mon disque dur, j'en ai profité pour migrer vers le nouvel OS Windows, version Ultimate. Tout le monde ne peut pas avoir un Macintosh.
Après quelques dizaines de minutes d'installation, quelques autres de réglages systèmes et d'installation de logiciels indispensables, je pouvais pratiquer. Et je constatais que c'était fluide, rapide et instinctif. Pas besoin d'installer de pilotes périphériques, il reconnaît tout. Windows 7 est stable, convivial, esthétique. Depuis qu'il tourne sur ma bécane, j'ai même l'impression qu'il consomme moins de ressources que mon vieil XP trafiqué. Pour preuve, et ça va paraître bizarre, la ventilation de mon ordi est moins bruyante !
Je n'ai pour le moment trouvé qu'un bémol: la gestion du son par Microsoft, qui n'a toujours pas compris que certains pouvaient avoir une carte son gérant le dolby 5.1, et qui ne met pas à disposition de ceux-là un logiciel assez développé pour profiter du son ambiant. Du coup, mes enceintes arrières grésillent et ne transmettent rien de bon. Heureusement, j'ai trouvé un logiciel qui compense et fonctionne bien. Mais je galère pour des réglages optimum.
Bref, jusqu'ici, Windows 7 version Ultimate, ça me convient parfaitement. Fluide, réactif et bien pensé, il me permet de vaquer à mes occupations et s'adapte bien à mes besoins. Pour une fois, rien à dire, c'est le digne successeur de XP, et je pense qu'on peut dire qu'il surclasse un peu le Mac dans la mesure où il bénéficie d'une grande compatibilité logicielle et technologique. On n'a qu'à dire que c'est de l'OS Grand Public !
Un grand homme, adepte de la pratique, me disait un jour que « l'essentiel, c'est d'avoir du contenu ». Dans l'optique de spécialiser mon blog, d'y voir plus clair, j'avais envie d'ouvrir un autre portail d'humeur, où j'aurais parlé de politique, de société et d'économie. Ça aurait laissé à ce blog, où vous lisez ces lignes, la possibilité de traiter encore de tout mais de paraître, peut-être, moins bordélique. Ce projet passe encore parfois dans ma tête. L'envie de faire du neuf, autre chose.
Hier encore, j'avais au moins une demi-douzaine d'idées de billets, traitant de l'actualité. J'avais envie de dire mon fond de pensée. J'avais du contenu. Mais pas de temps.
J'ai pensé à ça au boulot. Mais en rentrant le soir, force est de constater que le temps me manquait pour subvenir à mon désir. Entre le ménage, les loisirs et autres tâches du couple (je vous vois venir), je ne trouvais ni le temps, ni le calme nécessaire à taper un billet de plus. Et hier comme certains jours, aucun créneau pour twitter lire les blogs des copains, et maintenir leurs liens vers le mien et soutenir ma place au Wikio... Le blog est chronophage, et même si les envies et le fond sont là, l'essentiel, ce n'est pas que le contenu: c'est le temps qu'on peut y consacrer.
Alors, je garde le projet dans mes cartons. Je glisse Chez Homer un billet de société, parfois, parmi ceux qui racontent ma petite vie, mes coups de cœur, mes humeurs. J'ai de plus en plus l'impression que ce blog ressemble à un capharnaüm, une mosaïque désordonnée qui ne ressemble à rien si on ne la suit pas au quotidien.
Je ne sais pas si, un jour, j'ouvrirais un blog de société qui connaitra le succès. En attendant, je profite de celui-ci et de son annexe assumée, tant que toi, lecteur, tu t'y sens comme chez toi: dans un beau bordel.
Je n'ai pas regardé le match du RC Lens. Et pourtant, je l'ai suivi, enthousiaste: l'enjeu était trop grand. Si le club de ma région l'emportait, une lueur d'espoir se confirmait et montrait la voie du maintien en Ligue 1.
Malgré un excellent début de match avec l'ouverture du score, et alors que d'habitude, les lensois font de bonnes secondes périodes, ils se sont cette fois effondrés. Face à Lyon, bordel. Ce changement radical de jeu, entre une mi-temps et une autre, me surprendra toujours dans l'élite du football. Transcendés par on ne sait quoi, les lyonnais ont inscrits trois buts et emporté le match, réduisant à néant le bond espéré au classement. Lens est à nouveau avant-dernier. Une descente en Ligue 2 est la mort annoncé du club, au rythme duquel vit toute une région. Un peu dégouté, quand on voit pas mal de potentiel parmi les jeunes joueurs du RC Lens, et que tout est gâché si tôt, par une gestion de club parfois incompréhensible, guidée par un Conseil d'Administration sans ambition déclarée.WikioTweet
Une sortie matinale sous un soleil qui se fait rare à présent, c'est toujours agréable. Poussé par un air frais et un recommandé à aller chercher à la Poste, je déambulais les mains dans les poches le long de ma rue quand soudain:
Des imbéciles ont passé une partie de la nuit à détériorer des bâtiments publics et d'habitations, réputés historiques, leur affligeant des tags dégueulasses comme une signature ingrate: P2C. Une dédicace qui fait honte à notre département, et qui rend l'acte en lui-même plus ignoble que jamais. Des tagueurs, des pirates, si je puis dire, qui se disent artistes urbains, que j'appelle vandales et voyous. C'est tout. Ça a gâché ma balade. J'espère qu'ils se feront prendre, et qu'on fera plus que leur taper sur les doigts. Les gens qui habitent là doivent penser la même chose.
Voilà quatre jours que je me retiens, pour fêter comme il se doit la journée internationale des toilettes. Ça ne s'invente pas, c'est aujourd'hui, et d'autres ont préparé le terrain avant moi. Mais aucun ne peut se vanter d'avoir attendu 4 jours, le cigare au bout des lèvres, pour célébrer dignement l'événement. Pour la peine, j'ai même préparé une pile de revues people bien chiantes à feuilleter dans la petite pièce. Mais je ne me retiens plus, la Taupe René pousse au trou, je m'en vais de ce pas la libérer. Je vous salue bien. Prout.
C'est ce qu'a décidé ma Direction, préférant remettre ce voyage pour formation - pendant lequel j'aurais profité de revoir amis et copains de blog - à cause de la Grande Messe annuelle. Celle où on vous dit que tout est bien mais "peut mieux faire", que l'avenir sera encore plus sombre que le présent et qu'il faudra faire avec. Ceci dit, le report de cette formation cache une nouvelle tout aussi joyeuse: je reviendrai un autre jour pour la faire. Et comme j'en ai déjà une qui a été décalée cette année, je passerai par la Capitale plusieurs fois l'année prochaine !! Sans compter les fois où je pourrais passer en touriste (mais ça c'est une autre histoire...).
Du coup, je ne serai même pas présent au KdB organisé en mon honneur. S'entende: que ça ne vous empêche pas de vous y rendre, les rencontres entre blogueurs sont rares et délicieuses, et renforcent le lien entre nous au delà des limites du clavier. Je garde un excellent souvenir de la dernière, et j'en veux d'autres. Y'a encore du monde que je veuxconnaitre en vrai ! (parmi eux et d'autres encore !!!)
Je n'avais pas besoin de l'appel de Yann pour penser à regarder autre chose que l'intervention présidentielle de ce soir. Nicolas Sarkozy me sort par les trous de nez, il est devenu aujourd'hui mon personnage le plus détesté du PAF. Agaçant au possible, il ne fera qu'énumérer ses contre-vérités, une tambouille sans goût qui ne visera qu'à appuyer sa politique de réformes non-évolutives pour leurrer le Français dans l'optique de 2012. J'ose espérer que, comme moi, le Français aura une once d'intelligence, il zappera et se matera un bon DVD légalement loué, ou pas. Qu'il fera l'amour. Qu'il sortira au bistro. Qu'il s'éclatera, pour oublier le nabot qui déblatère devant Chazal ou Ferrari, sur des chaines de grande écoute dont les journalistes n'ont pas les couilles pour poser les questions qui fâchent. Non, ce soir, je ne regarderai pas Sarko à la télé. J'ai bien mieux à faire.
Mes lectures de ce matin, arrêtées autour de 7h30, tournaient presque toutes autour du remaniement ministériel. Chacun aura constaté un durcissement, la fin de la pseudo-ouverture et un changement de cap presqu' inexistant. Un affront, quelquepart, envers ces milliers de Français, qui, en manifestant, protestaient aussi contre la politique du gouvernement et qui prônaient le changement.
En lisant le Chafouin, Yann ou Romain, ou même en tirant vers le centre hérétique, vous constaterez que la tendance tire de plus en plus à droite, que la déception est grande et que, dans l'ensemble, le nouveau gouvernement n'est qu'une équipe de campagne, muselée pour laisser la place au grand patron.
Les Français seront-ils dupes au moment de voter? Nicolas a l'air de dire que les gens s'en foutent. Pour le moment. Et puis... quand on s'attaquera au chantier de l'Assurance Maladie comme on a traité celui des retraites...
Finalement, le meilleur remaniement, ç'aurait bien été celui du Coucou. Personne ne trouve à y redire, au moins. C'est pas une équipe de Fillon. (jeu de mots ;-))
C'est une idée qui m'a traversé l'esprit ce matin en lisant le blog de darcy. Ainsi que le 14 juillet, tiens, et toutes les fêtes religieuses catholiques... Une idée de folie, que je justifie par le fait que l'Église est séparée de l'État depuis 1905 et que, par conséquent, dans un État laïque, on ne devrait plus donner de jours fériés en rapport avec une fête religieuse. Dont profite d'ailleurs la communauté musulmane, bouddhiste et tout ça...
De plus, la France possède une lourde histoire, parsemées de conquêtes, de révoltes, d'unions et de désamour, dont chaque jour pourrait être fêté - ce que nous rappelle presque Sarkozy dans chaque discours - et pourtant... les pages se tourne, on sélectionne. Désormais, la France est une part entière de l'Union européenne, les conflits s'oublient. Il devient désuet, peut-être, alors, de continuer à célébrer tout ça. D'autant que les défilés dans les villages, en l'honneur de nos poilus, sont de plus en plus clairsemés. Les communes tentent de faire renouer la jeunesse au souvenir, par le biais de bonbons distribués aux participants (en tout cas, c'est comme ça dans mon village natal)...
Alors certains diront qu'il faut avancer vers l'avenir. Je leur répondrai que l'avenir, ce n'est qu'une composition du passé. Pour éviter les mêmes erreurs, il faut apprendre de l'Histoire. Alors même si les fêtes nationales semblent "désuettes", je pense qu'il faut les maintenir et, au contraire, impliquer au mieux les enfants pour qu'ils comprennent que s'ils sont là où ils sont, c'est à cause et grâce aux événements dont nous sommes sortis plus grands.
Un truc rigolo dégoté sur Facebook, à appliquer sur Google Maps :
1.Allezsur Google map 2.Tapez Japon - Chine en itinéraire 3.Regardez l'instruction 43 du premier itinéraire proposé 4.Riez un bon coup et ...faites tourner...(en option)
Ces derniers jours, le boulot s'est abattu sur mon entreprise, avec des délais de folie. J'effectuais donc de lourdes journées, rentrant chez moi le soir exténué, avec à peine la force d'effectuer les dernières tâches ménagères. Je me couchais dès que possible, pour recommencer le lendemain. Une routine épuisante qui m'empêcha cruellement de suivre l'actualité, de bloguer tout simplement, et d'être présent sur Twitter. Je n'ai pas bu une bière depuis trop longtemps ! Certains le savent déjà, mais avec tous nos projets, à Marge et à moi, la dose de stress était suffisante pour nous assommer tous deux. Alors je m'excuse, chers lecteurs, de mon absence répétée. Aujourd'hui, le ciel s'est éclairci (c'est une image, il a plu toute la journée) et les bonnes nouvelles furent réconfortantes. Je passe sur les blogs, je lis, je publie ce billet bien loin des préoccupations de la société où l'on vit, je trouve du temps, précieux, pour mes loisirs, et ça, c'est juste génial. Même si demain est déjà une journée pleine, je pense trouver quelques minutes à passer ici pour reprendre le blogage et publier un billet plus intéressant. Cordialement,
Déjà, il fallait trouver le Trabendo ! La salle se trouve un niveau en dessous du chemin qui y mène, et s'il n'y avait pas eu déjà quelques jeunes fans, j'aurais tourné en rond un moment. Je descendais les quelques marches et m'avançait dans la minuscule file d'attente. L'arrivée d'une jeune Calédonienne en études à Paris rompit le silence, sa tchatche déferlant sur la foule, le groupe de Picards à côté de moi rebondit dans la conversation. Et c'est ainsi que je me joignais au groupe, discutant musique. Certains venaient même d'Italie. D'autres avaient déjà leur autographe! Je n'étais pas arrivé assez tôt...
La conversation allait bon train quand soudain, sortit de la salle Taka Hirose, le bassiste de Feeder ! Nous le saluons brièvement. Il fut bientôt suivi par Grant Nicholas, le chanteur et leader de la formation, qui nous échangea quelques mots avant de s'éloigner pour aller manger. La pression augmentait. Nous entrions dans la salle.
Alors, pour ceux qui ne connaissent pas, le Trabendo est une petite salle de spectacle, avec un bar à l'entrée, une petite fosse et une scène au plus près du public. En entrant dans les premiers, c'est sans mal que je me retrouvais au premier rang, à moins de 80cm de la scène. Je le savais, j'aurais Taka devant moi. Je jubilais intérieurement.
La première partie commença vers 20h, un groupe nommé Ed-äke, qui nous offrit un rock punk inspiré des premiers tubes d'Offspring, qui connut une certaine redondance à la fin, mais qui bougeait pas mal. De toute façon, nous, on voulait Feeder. Et ils arrivèrent.
Vous trouverez des vidéos du concert sur Youtube, là et là. Je garde les miennes pour moi, vous ne croyez pas? En tout cas, il y eut à un moment, un instant inoubliable.
Le concert arrivait à sa fin. Le groupe se rassemblait au centre de la scène, et saluait le public. Et au moment de quitter la pièce, Grant Nicholas s'approcha, tapa dans quelques mains, et me vit. Et à moi, il me serra la main. Une franche poignée de main. Il m'avait surement reconnu. Il doit me lire.
Puis vint le rappel. On connaissait les titres, avec la setlist sous les yeux. Et ils n'ont pas joué 7 Days in the Sun :-(
N'empêche qu'une fois le concert vraiment terminé, je frappais moi aussi dans les mains de Karl Brazil, batteur, et Taka Hirose, qui avait été devant moi toute la soirée. Le pied total. J'avais salué tous les membres de Feeder. Je partais le cœur léger, mais déçu un peu aussi. Car ne connaissant pas les heures du métro, je m'empressais d'aller en attraper un, alors que j'aurais pu – du – rester là encore un moment ,attendre Feeder et prendre des photos et demander des dédicaces que je n 'aurais peut-être jamais...
J'essayais d'effacer ces pensées, j'entrais dans la bouche de métro, pour rentrer à l'hôtel. Cette nuit-là, je dormis très peu. Je venais de réaliser un rêve...
Allez, je ne résiste pas à mettre en ligne une petite vidéo que j'ai fait à mon arrivée à l'hôtel...
Pour continuer sur la description, sachez que j'ai découvert qu'il y avait des toilettes à chaque étage! Ceux du sixième devaient avoir un plafond à 1m70 et une poignée de porte à 30 cm du sol ! Je devais pisser comme un danseur de limbo !Je m'abstins. D'autant que mes voisins d'étage siégeaient dans le couloir, la porte d'un local "privé" ouverte, avec la télé en fond. Ils vociféraient des "fils de p..." et "Nique ta m...". Bizarre, les parigos. toute fois, mon chèque a été retrouvé, le montant n'était pas le bon - apparemment - mais ils m'ont fait grâce de la différence. Manquerait plus que ça !
Ému. C'est dans cet état que je rentrais de Paris, ce mardi. Je venais de voir un groupe qui me tient à cœur, mais l'aventure était totale. Petit récit de ces deux jours, aux moments exceptionnels.
L'arrivée à Paris se fit sans encombre. Le plus long fut surtout de trouver l'hôtel: incapable de m'orienter dans le bon sens, je déroulais sous mes pas deux avenues avant de me rendre compte que j'allais dans le mauvais sens! Après une heure de dédales, je trouvais enfin le petit établissement pas cher qui avait bien voulu m'accueillir. Et je compris vite pourquoi il n'était pas cher.
Ma chambre était au 6ème étage sans ascenseur, et aucune marche n'avait la même taille. Pire, mon hôte m'apprit que les douches et les toilettes étaient au deuxième étage: je plains les envies pressantes ! Pour finir, mon chèque de réservation avait été égaré et le montant n'était pas le bon...
Je montais mes affaires dans la chambre. Et je découvrais une chambre de bonne étroite, passablement propre, avec un simple lavabo, des ampoules défectueuses et une sécurité toute relative. Elle ne se rattrapait que par la vue qu'elle offrait, sur la tour Eiffel et la Tour Montparnasse. Je ne pris pas le temps de m'extasier, je planquais mon sac, qui de toute façon était presque vide, dans un coin, et je m'empressais d'aller piss...euh, explorer le deuxième étage.
Les chiottes était étroits. Des latrines. Où je sus quand même satisfaire mes besoins naturels avant de partir dans Paris. Léger, j'entamais ma marche vers la Cité de la Musique.
J'avais décidé de tout faire à pied, et de rentrer le soir en métro. Ça me laisserait l'occasion d'admirer la ville lumière, profitant de la douceur automnale, et de profiter de ses autochtones. Ouep. Bof, le secteur était plutôt laid et les résidents... me tentèrent à presser le pas.
J'arrivais au Parc de la Villette vers 15h30, et je m'octroyais un moment de repos au chaud dans un café à proximité. L'endroit était calme et accueillant. Et je ne vous parle pas que des fesses de la serveuse. (?) J'y buvais deux bières en profitant du wifi gratuit pour surfer un peu. J'appréhendais un peu d'aller à un concert tout seul.
Ce n'est que deux heures avant le concert que je me rendis au Trabendo.
Lui: tu sais ce qu'il y a dans une huitre, parfois? Elle: Non... Lui: des perles. Elle: Oh, c'est trop mignon... Lui: Et tu sais quoi? Elle: ??? Lui: j'viens d'en lacher une ! hi hi hi! Elle: Gros dégueulasse...