dimanche 31 décembre 2006

Semaine 52, Jour 365

Nous y sommes, le dernier jour de l'année 2006. Une page se tourne, le temps de faire le bilan, laissant le passé derrière nous pour aller de l'avant, vers l'avenir et ses résolutions. Beaucoup d'événements dans le monde à se rappeler influenceront notre société. Beaucoup d'autres dans l'année écoulée influenceront plus directement notre vie.
Je me rappellerai de ce jour où j'ai vu de-mes-yeux-vus la voiture de mes rêves, de mon dernier anniversaire, de mes vacances au camping ("Pastis délicieux, j'casse la gueule au morveux"), de mon déménagement, de la création de ce blog et de tous les événements que j'ai pu vous raconter depuis. J'attaque l'année plein de bonnes résolutions, et avec de la volonté je les tiendrai. J'suis plein de motivation et d'espoir: après tout, l'an passé j'avais pris la résolution de ne pas en prendre pour 2006, et je l'ai fait ! Sachant que je suis capable de tenir ça, je pourrai tenir celles de 2007, non?Allez,

BONNE ANNEE 2007 A TOUS

Plein de bonnes choses, la santé, l'amour, pour chaque jour !!

vendredi 29 décembre 2006

C'est dramatique...

Comment sait-on qu'une personne sort à peine des toilettes publiques? Simplement parce qu'elle s'essuie encore les mains contre son pantalon ou sa chemise... Eh ouais, les wc publics, c'est dramatique. Vous y entrez souvent quand vous pouvez pas faire autrement, l'envie est trop pressante. A l'intérieur, vous êtes attendu par une femme de ménage portugaise toujours en train de nettoyer les cuvettes, qui vous dévisage immédiatemment en vous lançant un regard qui dit "pisse pas à côté ou bien je te met le nez dedans !!". Le cadre est idyllique, rempli de miroirs sales et de tags sur les portes, qui donnent des rendez-vous cochons pile dans un quart d'heure à l'endroit même où on se tient. Heureusement, cette fois-ci, on a pas envie de faire la grosse commission !
Vous vous dépêchez donc de faire pleurer Popaul, on secoue l'ultime goutte en visant au maximum au milieu de la cuvette sur laquelle sont collés de nombreux poils pubiens. Blond, Brun ou Roux, il y en a pour tous les goûts ! Tiens, comment ça se fait qu'il y en ait, d'ailleurs, puisque la femme de ménage est là dehors? C'est peut-être les siens...?!
Vous vous éloignez perplexe de la cuvette aux traces de freins, pour aller vous laver les mains. Dans le temps, les savons étaient des sortes de citrons où chacun frottait ses doigts sales, ce qui fait que le savon était sale et vos mains sales restaient donc sales, mêmes savonnées. Aujourd'hui, le distributeur de savon en gel est accroché près de celui de préservatifs, on presse dessus et on obtient un liquide blanc et gluant. Vous tournez le robinet, plein de bactéries puisqu'il faut appuyer dessus avant de se laver les mains, vous vous hygieniquez les mains, et vous fermez le robinet sale qui salit à nouveau vos mains...
Etape suivante : les essuyer. Vous approchez les porte-serviettes enroulées, pour constater qu'ils restent désespéremment vides.Simple élément de déco. Et vous devez donc vous résigner à utiliser le souffleur, appellé communément "Sèche-mains" ou encore "Sèche cheveux de Mimi Mathy". Vous appuyerez quatre fois sur le bouton, frotterez énergiquement vos mains dessous, pour finalement ressortir des wc publics avec les mains moites. Et machinalement, vous les essuyerez sur votre pantalon ou votre chemise... Les wc publics, c'est dramatique.

jeudi 28 décembre 2006

ID&co



Petite astuce déco sympa : si vous êtes un naze de la gravure sur CD, que votre graveur plante à la fin du programme ou que vous appuyez par mégarde sur la touche "eject" alors que c'est en route à graver, pas de panique ! Voici une astuce pour rendre utile vos CD ratés ! Faites simplement un zoli dessin dessus avec des marqueurs appropriés, et transformez les en sous-verres ! Vous rendrez vos apéritifs délirants et amuserez la galerie tout en préservant vos meubles... Merci à Jixi pour l'idée ;-)

mercredi 27 décembre 2006

Les voisins - épisode 02 - L'escalier


3h00 du matin. Tout est calme. Silencieux. Je dors.

Et soudain, un vacarme assourdissant qui provient du palier : "Bam!, bam!, bam! bam! bam!" Que se passe t'il? Alerte rouge? Y'a un éléphant dans les escaliers?? Eh bien, non, rien de tout cela, ce sont juste les voisins du 5 qui recoivent et les gens qui rentrent chez eux et qui on l'air de porter des semelles de plomb. Je serai tolérant si c'était le week end. Sauf que là, c'est la semaine, je me lève à 6h00 et j'aimerai bien profiter d'une bonne nuit de sommeil ! Et v'là que ça crie dans les escaliers, ça court, bam ! bam! bam ! C'est affreux. Déjà une fois, je me suis levé et j'ai hurlé dans les escaliers: "Ca vous ferai ch... de faire moins de bruit??
- ooh, c'est bon, m'a t'on répondu
- T'a vu l'heure, répliquai-je
- On est chez nous" conclut la fille.

Je vais t'en fiche du 'on est chez nous', connasse. J'vous jure, ils m'énervent. Et c'est comme ça très souvent, quel que soit le jour. Ils ne font pas attention à l'heure ou au bruit dans les couloirs, pas de respect pour ceux qui dorment, ils parlent fort, claquent les portes, marchent lourd... Tous les locataires ici se plaignent d'eux. Je vous raconte pas ce que c'était quand j'habitais l'appartement situé juste sous leurs pieds. Pas moyen de dormir, j'en était venu à faire comme les vieux papys raleurs : taper le plafond avec un balai ! C'est d'ailleurs pour cette raison majeure que j'ai changé d'appartement dans l'immeuble : pour être au calme. Et bien qu'on aie trouvé un grand appartement, et qu'on n'aie plus à se plaindre de la voisine du dessus (au demeurant fort charmante), notre chambre est située près de la porte d'entrée et il n'est pas rare d'entendre les voisins (du 5, toujours) dévaler les escaliers en trombe, au milieu de la nuit. C'est vrai que dans l'ensemble on n'a pas à se plaindre; c'est vachement plus silencieux que dans notre ancien logement. Mais c'est comme ça, ils m'énervent...
Qui a dit "Tend une corde dans les escaliers..?!"

mardi 26 décembre 2006

Nowel magique !!

Salut ! Moi c'est Gipsy ! Je dormais tranquillement près du feu quand mon ancien maître, le Père Nowel, a reçu une lettre de l'Ecrivateur qui lui demandait de lui apporter un chien pour Nowel... Je n'ai pas hésité et j'ai sauté dans la hotte du vieux barbu qui pue pour aller me cacher au pied du sapin de l'Ecrivateur. Quelle ne fut pas sa surprise, et sa joie au matin, en me découvrant !! Et quelle ne fut pas sa surprise, et sa joie au matin, en marchant dans une crotte bien fraiche que je n'avais pas pu retenir pendant la nuit ! Je serai un compagnon fidèle, gentil et je garderai férocement les cadeaux de Nowel qu'il a mérité, hein, et reçu en cette nuit magique.

Merci, merci, et mille mercis à tout ceux qui ont contribué à rendre ce Nowel magique, de par leur présence et leurs cadeaux. Pour faire un bref bilan de ces deux jours de fête, je dirai qu'on a tout d'abord bien mangé. Très bien mangé. Du côté de la belle famille, le choix a été fait de faire une succession d'entrées, du foie gras aux huîtres (oui maman, j'en ai goûté) en passant par les coquilles St Jacques, le boudin blanc et les escargots. Du côté de mes parents, des plats variés et exotiques tel ce pavé d'antilope et sa barque de purée violette ou les toasts aux algues, et plus classiques avec les tomates cerises "farcies" et la terrine de saumon. Mon père, c'est un cuistot né, à la découverte de nouvelles saveurs. Ensuite, à l'heure des cadeaux, les échanges furent nombreux et on a été gâtés : électroménager, fringues, jeux... Je suis incapable de donner, de tête, tout ce qu'on a pu recevoir, tant il y a de choses variées. En tout cas, grand merci beaucoup aux Pères et Mères Nowel de ce jour. Tout était parfait... Ah oui, je voulais un chien, j'en ai eu un : Gipsy, le toutou en peluche ! ;-)

vendredi 22 décembre 2006

Mycoses et Publicité

« Où avez-vous attrapé ces mycoses ?

- Désolé, un vrai amateur ne révèle jamais ses coins à champignons ! » (P.Geluck)

Voilà ce que pourrai répondre le jeune garçon de la pub télé qui a fourni son image pour promouvoir de la pommade à appliquer. Je dis « Bravo » à celui qui incarne le héros de publicité de ces spots qu’on nous diffuse entre les films à la télé. Pas évident de se dire qu’on est le symbole de la crème anti-verrue, de la serviette ou du tampon Ragnagnas qui s’ouvre en corolle sans bruit indiscret. Une image qui vous suit toute votre vie, à l’école, au travail, dans votre vie sociale… A chaque croisement de rue, on vous aperçoit comme le mec de la pub anti-syphilis, la fille qui se grattait l’entrejambe jusqu’à avoir ce baume anti-mycose, etc. Inévitablement, vous avez cette image au milieu du visage, et ça doit pas être facile de trouver un compagnon de vie après ça.

Pour en rajouter une couche, ils nous servent cette pub à l’heure des repas. Et ouep. Pas moyen d’y échapper, c’est tous les jours au moment de manger qu’on vous montrera l’état d’un ongle incarné qui recèle du pus et des bactéries, qu’on vous parlera de ce tampon qui se met si vite qu’il soulage les règles douloureuses et qu’on a plus envie d’ôter tant il grossit, grossit, grossiiiiiit… Manquerait plus qu’ils nous montrent comment l’appliquer !!

On censure souvent certains programmes, et pour cause, ils sont vulgaires ou déplacés. Mais comment réagit une mère quand sont petit garçon lui demande : « Mamaaan, dis, c’est quoi un « tampax » ? ». S’ensuivra un embarras et une réponse qui décidera de l’avenir même de l’enfant :

1. La maman explique en termes crus et vulgaires ce que c’est. L’enfant est alors dégoûté du sexe des femmes, et devient curé ou boucher. (?)

2. Elle lui raconte un bobard du genre « Olàlà, c’est pas le trou, mais le tampax vite !! Faut qu’on se prépare ! » et l’enfant retient cette expression qui lui vaudra des punitions à l’école.

3. Elle éteint la télé, fout une raclée au gamin qui pose des questions et l’envoie se coucher, bien qu’il ne soit que 19h00. Le gosse deviendra certainement un déviant sexuel de par sa haine envers les femmes.

4. Et ça semble être la meilleure chose à faire : la mère l’ignore et tente une diversion à base de mousse au chocolat. Le gosse sera heureux et oubliera vite, la mère sera tranquille et le papa se régalera aussi.

Et si vous avez tourné dans ce genre de pubs, … euh…eh bien… c’est cool, hein ? Et les autres, vous rappelez vous d’une pub qui vous a écoeuré à l’heure des repas, vous aussi ?

Madame, Monsieur, si vous êtes à table, éteignez la télé, et bon appétit !

mercredi 20 décembre 2006

Rat des villes et rat d'Auchan

L'oeil nerveux, les lèvres retroussées, la dent en moins, elle vous attend là, c'est elle : la caissière d'Auchan. Vêtue de rouge, ses mains agiles attrapent vos courses plus vite que vous ne réussissez à les poser sur le tapis et pour cause : voilà 7 heures qu'elle est assise là à écouter les sarcasmes de clients qui ne la considèrent même pas, et la fin de journée approche, elle veut rentrer chez elle. Elle regarde sa montre. Baille. A croire qu'elle sentait que j'allais arriver là parce que c'est le moment qu'elle a choisi pour fermer sa caisse. En plus, mon chariot est plein. J'ai pas eu de bol en le choisissant, parce qu'il a une roue folle qui part en vrille, j'ai eu peur qu'elle se détache et renverse mes provisions dans le magasin. Il s'est rempli et finalement n'a fait que tirer à droite tout le temps, percutant régulièrement les rayons. Et maintenant, la caissière au pustule sur le front ferme elle aussi sa caisse.
Il est déjà 21h00, je longe les caisses avec mon caddie boiteux, évitant les files de clients super chargées, et celles où se glissent furtivement des mamies avec leurs 10 articles qu'elles mettront 25 minutes à payer en petite monnaie. Elles les rangeront d'abord dans leur cabas, puis réclameront des sachets, ressortiront leurs courses et les rangeront à nouveau dans les sachets, puis dans le cabas... La petite mamie prendra alors son porte-monnaie et cherchera à faire l'appoint. Et pendant ce temps à la caisse d'à côté, 6 caddies seront déjà sortis !
Moi aussi ça fera longtemps que je serai passé. Je m'arrête à cette caisse où l'hôtesse est charmante. Jolie, beau sourire. Et en acceptant de passer là, j'accepte son handicap. Mademoiselle est sourde. Et pourtant c'est avec plaisir que je passe à cette caisse, parce qu'au delà de ce détail, la caissière fait bien son travail. Vite, poliment, avec le sourire, malgré la fatigue. Et j'apprécie.
C'est le bon point que je voulais souligner dans cet article. Un handicap ne doit pas freiner le droit au travail, la preuve en est de cette jeune femme qui bosse mieux (en tout cas plus rapidement) que ses collègues. Je suis pour cette initiative d'offrir des emplois aux personnes handicapées mais tout à fait capables, et je félicite Auchan de franchir ce cap. Exemple à suivre.

mardi 19 décembre 2006

Au Royaume


Oyez, Oyez braves gens.

En l'an de grâce MMVI, le roi Ecrivateur Ier, en son âme et conscience, accueille au sein du Royaume de nouveaux bloggers bienvenus. Ainsi vous découvrirez, au delà des traditionnels Chevaliers de la Table d'Arras, ...
- Tizel, dont le blog nous inspire des morceaux de société moderne

- Les chiffons et jupons qui s'orneront de nos armoiries et de la joie des textes de son auteur
- "Bienvenue Ici" nous emmenera au-delà de nos contrées

- Et Fanette nous contera les nouvelles de la blogosphère (car c'est ainsi qu'est connu notre monde au delà du Perceptible)
Tous sont voués à se réunir sur le Chemin du Rayon afin de poursuivre inlassablement la quête de la Tour Sombre. Et leur destin est lié. Car ils forment un ka-têt.

Que vos jours soient longs et vos nuits plaisantes.

Pour ceux qui n'auraient rien capté, y'a des nouveaux liens dans la colonne de droite !

lundi 18 décembre 2006

Brèves

- Le mot du jour : subrepticement
- Samedi matin, j'ai fait une grasse mat' jusque 6h15 pour aller me faire euthanas... euh, piquer, au laboratoire. Lundi je saurai si je suis gras.
- J'ai été rassuré par le technicien du S.A.V. qui me confirme que Dark Vador ne vit pas dans mon congél. En effet depuis quelques temps on entendait sa respiration régulièrement, mais il s'avère que ce n'était que du gaz réfrigérant qui était expulsé...
- Passant par le parking du Pathé Liévin un jour de courses de Noël doublé d'une sortie de cinéma, j'ai pu constater l'impolitesse et l'énervement des gens coincés dans les bouchon plus de cinq minutes. Au point de forcer le passage et de risquer de perdre encore plus de temps à remplir un constat. Malin.
- Parait que j'ai loupé une manifestation de végétariens à Arras? Des gens tout nus sous cellophane se seraient baladés en ville ce weekend, c'est vrai?
- J'ai gagné au tiercé. Un petit plus bien venu en cette période de fêtes.
- Grand merci au corps d'arbitrage du match Lens-Lyon qui a considérablement contribué à la victoire lyonnaise par son erreur grossière (avec une pointe de favoritisme? En étant à deux mètres de l'action, comment peut-on se tromper?) qui a plombé le match, je n'y reviendrai pas.
- Mes articles sont trop longs, m'a t'on dit ce dimanche. Trop de texte, style maladroit et lourd? Ininteressant? Ou alors juste une remarque peu constructive de jeun's qui préfèrent regarder des images que lire trois lignes (pas l'habitude) sur des skyblogs où l'on ne vient que si on connait la personne? Qu'en pensez-vous?
- Ca glisse par terre ce matin, j'ai manqué de me vautrer cinq fois !!

vendredi 15 décembre 2006

Raclette et numérique

Un an, ça se fête ! Et en cette période de fin d'année, pour marquer le coup, j'emmenais ma chère et tendre au restaurant. J'avais choisi le Cht'i Charivari, un restaurant de spécialités savoyardes situé Boulevard de Strasbourg. Ca faisait un moment que j'avais envie de manger là, dans un cadre typique du chalet de montagne aux odorantes effluves de fromage fondu...

Nous arrivâmes sur le coup de 19h30, parmi les premiers clients et notre hôte nous installa près de la vitrine. Une fois le nez dans le menu, la salive monta dans ma bouche à la vue des raclettes et fondues proposées là. Notre choix se porta sur une raclette mixte agrémentée d'une demi-bouteille d'Apremont. Garnie juste ce qu'il faut, on se régala ! Pour conclure le repas, je commandais une fondue au chocolat caramel pour deux, qui fut un véritable délice ! Bref, on a bien mangé, pour un prix raisonnable, et je pense qu'on y retournera.
Le ventre plein (et bien plein!!) , nous rentrons donc à l'appartement où une surprise attendait mon amie, posée là sur la table de cuisine : notre nouvel appareil photo numérique ! Voilà un mois que je l'avais reçu et je le gardais spécialement pour l'occasion. Il m'a manqué dans les derniers événements auxquels j'ai assisté, mais voilà, c'est fait, il est là ! Depuis qu'on est ensemble, le nombre de photos sur mon pc a été multiplié par 100. Il s'agit donc d'un investissement, qui ne me fera pas regretter mon vieil appareil et ses photos floues.

Un an, déjà. Ca passe à une vitesse folle, n'est-ce pas? La vie bouge, évolue, se transforme. En bien. Et je signe, pour une deuxième saison.

jeudi 14 décembre 2006

Partageons la télé !

Voir les offres de télévision par satellite à la télé, les promotions de canal + ou les avantages de la télévision par adsl peut paraitre séduisant : accès à un bouquet numérique de 400 chaines, des films, des dessins animés et du sport à foison. Mais le problème, c'est que la plupart de ces chaines sont en surcoût par rapport à votre forfait. Du coup on ne les regarde pas, on fait vite une sélection parmi les 390 autres chaines en éliminant les étrangères et les programmes bidons, et on ne garde finalement que 5 ou 6 chaines de la TNT. Pourtant, le groupe Canalsat-TPS mise à fond sur ce qui pourrait rentabiliser les droits payés pour la diffusion de l'intégrale du championnat, je parle bien entendu du football. Ainsi, la plupart des abonnés du satellite sont des supporters avertis, qui dépensent un forfait important pour ne voir parmi leur bouquet que les chaines spécialisées dans le domaine sportif.

Et puis il y a les malins. Ceux-ci possèdent un ordinateur, internet en haut débit, et se permettent de regarder tous les matchs de foot qu'ils veulent pour la modique somme de zéro euro. En effet, un phénomène se propage légalement sur le net et commence à prendre de l'ampleur : le P2P Streaming. Il s'agit de partager la diffusion d'une chaine de télévision officielle ou non, via des logiciels à cet effet, à l'instar des logiciels de partage de fichiers. A l'heure actuelle, la législation européenne interdit la diffusion des chaines de l'U.E. par ce système. Par contre, les chaines chinoises y sont présentes à foison, et elles ne sont pas sujettes à la loi européenne. Du coup, on retrouve dans ces logiciels des chaines qui diffusent l'intégrale de Jackie Chan en v.o., les infos en chinois, des sitcoms, etc... et surtout du sport européen ! Et c'est ça qui blesse les instances européennes du football : les chaines P2P diffusent des matches sans payer de droits et permettent à des amateurs de sport de voir les rencontres presque en direct, pour une grande majorité de matches tout championnat confondus : Ligue 1, Premierleague, Calcio, Bundesliga et toutes les autres, jusqu'au championnats argentins et chinois. Alors que l'UEFA brasse des millions pour les droits de diffusion, des amateurs d'informatique leur en font perdre un petit peu par le biais du P2P... Je ne citerai aucun des logiciels qui permettent cela, car bien que leur vocation première soit de diffuser des programmes de tout genre, il n'est pas de mon ressort de les proposer. Mais sachez que ça existe et que ça pourrait un jour permettre à tout-un-chacun de recevoir les programmes du satellite/adsl sur son pc et ce, gratuitement ! Après tout, on paie assez cher les redevances pour avoir les programmes qu'on souhaite, non?

mardi 12 décembre 2006

La famille Clémentine

Cliquez sur les images pour les agrandir.






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lundi 11 décembre 2006

Les voisins - épisode 01 - "poubelle party"




"Les voisins, c'est des cons. Le problème c'est qu'on est tous le voisin de quelqu'un !". Cette citation de Jef Kino reflète bien la situation dans mon immeuble. Point de discorde hypocrite : les poubelles ! Dans mon immeuble, on a un système tout simple : chaque appartement sort les ordures dans la rue chacun son tour, ce qui revient à les sortir une fois toutes les 7 semaines. C'est pas énorme et ça prend pas longtemps.
Tout a commencé il y a quelques mois, avec un mot sur la porte du local demandant aux gens de bien ranger leurs ordures dans les containers correspondants, sans être trop dégueulasses (des liquides coulaient encore des sacs plastique). Ce petit mot entraina des réponses insultantes et irrespectueuses... qui se révélèrent provenir du voisin du 5. A la vue d'un tel dialogue puéril, je me chargeai de sortir les poubelles et de mettre fin à la dispute. Temps écoulé pour faire cela : 45 secondes. C'est dire l'ambiance de folie qu'il y a dans l'immeuble, sachant que la plupart des locataires ont entre 20 et 25 ans.
Et puis hier soir, je descends mes poubelles, peinard. J'ouvre la porte du local, algré une odeur nauséabonde qui semble s'en échapper. Et là, c'est le drame. J'évite de justesse de me faire écraser par un énorme sac poubelle dégoulinant, entreposé au somment d'une montagne d'ordure! Reprenant mes esprits, je réalise que la plupart de ces détritus datent d'il y a plus d'une semaine; et que le voisin du 5, pour ne pas le citer, a encore une fois oublié de sortir les containers. Ca fait au moins trois fois.
C'est une de trop. Il les sort jamais. Il m'énerve. En fait, c'est lui qui fout la brouille. Si si. C'est pas la première de ses conneries, croyez moi. Du coup, j'ai passé du temps à ranger tout ça, j'ai sorti les poubelles (puisque c'était mon tour) dans la rue une journée en avance, j'ai mis un mot poli pour rappeller aux gens de faire ce petit travail à leur tour en espérant que le 5 se rendra compte que ça fait au moins 3 mois qu'il n'a pas sorti les containers. Et plusieurs plans trottent dans ma tête... s'il néglige sa tâche encore une fois,
* La veille du passage des éboueurs, j'affiche un grand message sur sa porte pour qu'il fasse ce qu'on attend de lui
* dès le jour du passage des éboueurs, je lui remonte toutes les ordures sur son palier !! Ou sur le capot de sa voiture, gniark gniark gniark (rire machiavélique)...

Et ce, jusqu'à ce qu'il comprenne ! Na ! A moins que vous n'ayez une autre idée? Suite de cette histoire dans 6 semaines...

Oh qu'il est bo le congélo !


Voici notre premier cadeau de Noël, certes un peu en avance, mais tellement pratique qu'on ne pouvait plus attendre : un congélateur armoire de 180 litres à un prix concurrenciel, et qui va nous être indispensable à l'approche des fêtes pour stocker nos provisions. Faut dire qu'il y en avait marre du petit congélo combiné au frigo. Il fallait tasser les aliments dedans, écraser les paquets, vider les boîtes, tout ressortir, recommencer, et fermer la porte rapidement avant que tout ne s'écroule sur nous... pour finalement décider que, le soir même, on allait manger ce qu'on avait mis tout au fond. Maintenant, on a 6 tiroirs immenses qu'il nous reste à remplir... Merci à mes beaux parents et à mes collègues, lesquels on participé lors de la crémaillère il y a 4 mois !

vendredi 8 décembre 2006

Illuminations de Noël


Comme promis, je vous emmène sur un petit parcours pour admirer les illuminations d'Arras. Pardon pour la piètre qualité des photos, mais mon appareil numérique commence à rendre l'âme et se couche souvent avec le soleil... Commençons, si vous le voulez bien, par le pont de Cité.
De ce sapin bleu, je remonte la rue St Aubert éclairée de guirlandes, pour atteindre la place du théatre, fraichement rénovée.Il y a beaucoup de monde dans les rues ce soir, certains les yeux au ciel, comme moi. Attentionoù vous marchez ! On arrive sur le nouveau parking derrière le lycée Gambetta. Ici, on est en coeur de villeUn peu plus haut, la petite place de la Poste s'est couverte de différents néons aux couleurs bleutées. Direction la place Foch, parvis de la gare, pauvrement décorée, où l'on s'attarde peu. Les passants se pressent plutôt rue Ronville, le long des magasins, pour rejoindre la place des Héros et son beffroi et passer par le Marché de Noël se réchauffer autour d'un vin chaud.Cette année, même ma rue est illuminée. Ce ne sont là que quelques exemples de décorations affichés par la ville : on peut trouver au carrefour de l'abattoir un char tiré par des rennes,et d'originales étoiles place Courbet. On peut penser, néanmoins, que le centre ville aurait pu être encore plus lumineux si les monuments publics avaient été décorés, ce qui hélas n'est pas le cas et retransmet une sensation de "pauvreté" de ces illuminations. C'est beau, mais c'est pas "énooorme!"

jeudi 7 décembre 2006

Un air de "Déjà Vu"


Hier soir au Kinépolis de Lomme, j'ai assisté à du jamais-vu : la venue de toute l'équipe du film Déjà-vu, premier blockbuster de cet hiver. Nous avons obtenu des places par l'intermédiaire d'un gentil monsieur de la petite chaine qui monte, pour assister à l'avant première. Le cinéma avait vu les choses en grand, chapiteau, tapis rouge, presse : un vrai festival de Lomme ! Il faut dire que du beau-monde allait monter ces marches : Jerry Bruckheimer, Tony Scott, Paula Patton et bien sûr, Denzel Washington.
Nous avons d'abord attendu derrière les barrières, pensant obtenir un autographe, mais l'organistaion ne nous a pas permis d'attendre l'arrivée des acteurs : il fallait rejoindre la salle de projection, sous peine de trouver porte close. Qu'à cela ne tienne, on attendra l'équipe du film installés au chaud dans le ciné. Petit instant de gloire, nous avons foulé les marches et le tapis rouge pour nous y rendre.
La salle était pleine, la moitié en VIP. On s'est posé où on a pu, en bas à gauche, et on a patienté - longtemps - en visionnant de vieilles bandes annonces, de films déjà-vus (hi hi hi). Puis un relais (présenté par un sosie de Nelson Monfort !!) nous a permis de voir en live l'arrivée des acteurs, de les suivre sur le chemin qui les menait à nous, pour finalement, avec plus d'une heure de retard, les voir descendre les marches de la salle et se poser devant nous.
Applaudissements, photos et tour à tour, Bruckheimer, Scott, Patton (dont les seins voulaient absolument sauter de son décolleté) et Washington saisirent le micro pour nous dire un petit mot en français, avant de repartir direction Londres pour une autre avant-première. Bref, n'est-ce pas? Puis, le film commença.
L'action se passe à la Nouvelle Orléans, le jour de mardi-gras. Un ferry explose, piégé, faisant des centaines de victime. L'une d'elle, retrouvée sur la berge, attire l'attention d'un agent de la section ATF puisqu'il semble qu'elle soit morte, brûlée, AVANT l'explosion. Embauché dans un projet secret, l'agent Cullin découvrira une machine capable de revoir le passé en flux continu,exactement 4 jours auparavant. Dès lors, se lance une chasse à l'homme qui a tué tous ces gens... Un thriller fantastique mené tambour battant, au scénario parfois un peu flou dans un contexte où il faut avoir de la rigueur puisqu'il touche à la physique cantique et au voyage dans le temps. Le souci supplémentaire, c'est qu'on a eu droit à ce film en vost. Pas toujours évident à suivre, un peu fouillis tout ça. Surtout quand on sait que la version doublée en français existe...
Bref, une soirée d'attente récompensée par la possibilité de voir de ses yeux Denzel Washington, c'est un beau cadeau. Le film, quant à lui, sans être une révolution, se laisse regarder et n'ennuie pas. A découvrir dans les salles obscures le 13 décembre ! Merci à Monsieur M6 de nous avoir procuré les pass', et à Ed Wood de nous avoir invité.

mardi 5 décembre 2006

Pas de violence, c'est les vacances !

Je reste sidéré par l'explosion de violence qu'on voit ces derniers temps dans les stades et autour des manifestations sportives. Alors que les fédérations promotent en faveur du fair-play, s'opposent au racisme et à la violence sur les terrains, une bande de petits cons (je pense user de ce mot justement) fout le bordel dans l'enceinte du stade et dans les rues des villes. Et pourquoi? Juste pour le plaisir de se battre. Bordel, il y a des rings pour ça ! Oui, mais sur le ring, pas de coup bas...
Ce fut d'abord le scandale d'un supporter parisien tué par balle. Un policier, seul contre tous, pour défendre un pauvre malheureux israelien face à une bande de hooligans déchainés et furieux de la défaite de leur équipe (comme si c'était la première !). Un jeune supporter parisien a perdu la vie ce soir là, et pourtant, malgré ce sort plus que sévère, je ne peux m'empêcher de penser à la stupidité de la chose. Pourquoi s'attaquer à cet israelien sans défense? Finalement, à chercher la merde, on la trouve, non? A qui faut-il en vouloir? A la cause ou à la conséquence, si sévère soit-elle?
Puis, à Nancy, ce sont les hooligans hollandais qui se sont fait repérer, alors qu'ils sont interdits de stade dans leur pays. Détérioration gratuite, violence débridée...Heureusement qu'il y a une unité européenne, non? Quitte à faire l'Europe, autant que tout le monde s'aligne. C'est inadmissible de voir ce genre de choses. Et comme si ce phénomène s'amplifiait, on a rapporté des manifestations de ce genre en Italie aussi. Et quelle sanction à ça? Une amende pour un club de foot qui n'a rien à voir là-dedans, une ville qui nie toute responsabilité vis à vis de la sécurité, des sanctions portées ça et là qui, finalement, laissent les hooligans en liberté.
A terme, les manifestations sportives se dérouleront à huis-clos, encadrées par des dizaines de CRS qui répondront à la violence par la violence. Il semble que c'est ce que cherchent les hooligans, qui ne sont nullement là pour le sport, et qui s'y interessent si peu : on les voit chanter des slogans nazis le dos tourné au match, face à une bande de crétins qui reprennent en choeur des mots qu'ils comprennent à peine, manquant tout du spectacle pour lequel ils ont payé. Au pays des crétins profonds, les hooligans sont les rois...

>> Pour comprendre ce phénomène, outre les traditionnels reportages sur le sujet, je vous conseille le film "Hooligans" avec Elijah Wood, dans lequel un étudiant se fait embrigader dans un groupe d'ultras londoniens, adeptes de la castagne sanguinolante... Très bon film sur un phénomène de société préoccupant...

dimanche 3 décembre 2006

Marché de Noël d'Arras - 2006


Petit tour au Marché de Noël, bondé en ce dimanche après midi. Cette année, il me semble plus grand. Le froid de l’hiver qui approche se fait ressentir à l’entrée de ce village de Noël, dans lequel nombre de passants se presse pour admirer les étals proposés. Ca et là, on peut déguster des confitures d’endives, des pâtés et des saucissons régionaux, s’enivrer des odeurs de vin et de cidre chauds, saliver devant le chocolat à la casse… et pourquoi pas, faire quelques emplettes ? Etalé le long de la Grand’Place, le Marché de Noël s’étend autour d’un carrousel, propose un restaurant savoyard et de nombreux points où se réchauffer.

Malgré le monde, on a pu apercevoir la crête rouge et décoiffée d’une Mylène Farmer masculine, et rencontrer le héros au centre de ce village : Le père Noël. Vous noterez la présence à ses côtés d’un homme chauve, qu’on a pas su identifier : Pascal Obispo ? Fabien Barthez ? Alain Juppé ? Qui qu’il soit, on ne s’est pas éternisé là, et nous avons fuit la foule pour vite aller admirer les illuminations d’Arras dont je vous parlerai dans un autre article…

Saint Eloi, il est pas mort !

Comme chaque année, le CE du boulot organise une soirée dédiée à la St Eloi, entièrement gratuite pour les salariés. Cette fois-ci, le rendez-vous était donné dans un restaurant de St Laurent-Blangy, « les jardins de St Laurent », situé en face de la fontaine de la ville dont les jeux de lumière m’émerveillent. Nous arrivâmes à l’heure prévue pour saluer nos collègues, et nous nous installions rapidement pour savourer un cocktail maison compliqué, en guise de bienvenue (en fait, un simple soho-orange…). Puis l’animateur se pointa : Alain Val, le chanteur. Hum. On l’appellera Monsieur A. Il commença par un petit tour de chant, des titres des années 70-80, et la foule ne tarda pas à réclamer. « Une autre, une autre !
- Qui demande une autre ? demanda alors Monsieur A.

- Lui ! Lui ! Lui ! » répondirent en chœur les gens de ma table en m’indiquant du doigt (Bande de traîtres !!!)

Et en guise de remerciement, Monsieur A. m’invita à ouvrir le bal. Chouette. J’ai donc du choisir une dame de la table d’en face, et, n’osant pas lever les yeux, je me portai sur la première assise devant moi : Brigitte, de la mairie d’Agny. Eh bein, je te remercie, Brigitte, parce que je ne sais pas danser et, raide comme un balai, je me laissai guider par ce petit bout de femme. Eh ouais, j’ai ouvert le bal, et tout le monde s’est foutu de moi. Encore un grand moment de solitude…Le bal se lança, les plats arrivèrent, et nous nous sommes assis pour manger.

J’aime manger. Et quand c’est bon, j’aime encore plus. Et là, c’était simplement succulent. Les plats arrivèrent régulièrement, joliment décorés, variés, et très bien cuits. Pour vous donner une idée, deux entrées : foie gras chaud et froid, suivi de nage de St Jacques ; trou normand à la fleur de bière ; plat de résistance : filet de bœuf (à point) et raviole de truffe au porto (vous auriez vu ça ! Le plus gros ravioli du monde !!!), pour finir avec fromage et dessert, un carré de chocolat à la glace à la vanille Le tout arrosé de vins de circonstance, et en musique.

Monsieur A. reprit bien des titres, mixa intelligemment sur sa platine pour nous faire bouger-bouger, et su mettre le feu à la soirée, bien aidé par les zouaves de notre côté.
On a passé là une très bonne soirée. Chacun s’est amusé, a dansé, ri, et je pense que le CE peut-être fier de cette sortie qui est un réel succès. Nous étions une soixantaine, auxquels il faut ajouter la mairie d’Agny qui nous accompagnait, hélas, en nous regardant seulement danser, trop timides pour oser se lancer sur la piste avec des inconnus pourtant aussi séduisants que moi (hein Brigitte ?)…

vendredi 1 décembre 2006

21:53, l'heure de se souvenir

Rendez nous Manimal !! Vous vous rappelez, cette série des années 80, où le héros se transformait en panthère noire, en aigle, en serpent… grâce à une technique de respiration apprise au cœur de la jungle ? Tout gosse que j’étais, je regardais cette série à « Samedi et vous ? » sur TF1, et j’espérais à chaque fois que la série serait choisie par les votes des téléspectateurs. Après ça, je jouais avec mon frère à incarner les personnages. Il n’était pas rare que je devienne une panthère noire et que je revive les aventures de Jonathan Chase.

Et bien, j’ai appris hier soir que cette série ne comportait que 8 épisodes, faute de succès transatlantique. 8 petits épisodes, dans lesquels la transformation prenait 45% du temps et la part belle au scénario. Souvenez vous, de la main de Jonathan aux veines gonflées, de sa respiration haletante, des poils qui sortaient, des doigts qui se rétractaient…quels effets spéciaux ! Seulement 8 épisodes, vous y croyez, vous ? J’ai l’impression d’en avoir vu une cinquantaine ! C’est rageant de se dire qu’on a pas pu profiter d’une série qui nous plaisait, tout ça parce que quelques dizaines de millions d’américains n’aimaient pas. Pour info, la série n’est plus disponible en DVD…

jeudi 30 novembre 2006

Balade en coeur de ville

Petite balade à la tombée de la nuit dans les rues d'une ville encore éveillée... Nous sommes partis bras dessus-dessous à travers le froid hivernal enfin installé sur Arras. Habilement évitées, les crottes de chien de ma rue ne nous ont pas posé de problème et nous sommes arrivés au passage d'Elquenterie sans encombre. Nous pensions découvrir une ville éclairée de mille feux : les décorations de Noël sont posées, les vitrines parées de leurs plus beaux atouts et l'ambiance, bien que sans neige, rappelle à tous que les Fêtes approchent... mais hélas, pas de lumière... les ampoules restent désespéremment sombres, il n'est pas encore l'heure.
En remontant la rue St Aubert, on a constaté l'apparition d'un magasin Jeff de Bruges près d'un théatre bientôt terminé, d'une grande banderole "Arras Coeur de Ville", et de tapis rouges autour de la place des Héros. Cassés par le froid, qui, apparemment, donnait envie de faire pipi aux petit garçon au beau milieu de la rue, nous décidâmes de rentrer chez nous. Un rapide coup d'oeil à la statue de l'abbé Halluin sur la place du Wetz d'Amain, isolée en sortie de centre-ville et pourtant si charmante, et nous regagnions nos pénates et la chaleur de notre appartement...

mercredi 29 novembre 2006

Côté Séries : Day Break

C'est la trêve hivernale aux Etats-Unis, pendant laquelle Lost cesse d'être diffusée (retour début février). Du coup, la chaine ABC tente un nouveau pari en diffusant l'ultra conceptuelle série "Day Break". Tout de suite, vous y voyez une spin-off de Prison Break mais attention : le titre ne fait pas tout ! En effet, il s'agit là de reprendre un concept posé par le film "Un jour sans fin" arrosé à la sauce "policier fantastique". Je m'explique : Brett Hopper est un flic qui, un matin, se retrouve accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Mis en examen, il est incarcéré, battu et se réveille dans un lieu insolite où d'étranges personnages l'invitent à avouer ce crime sous peine de voir ses proches mourir. Sédaté, il s'endort... et se réveille le matin même, pensant avoir rêvé. Mais ce n'était pas un rêve, car Brett va devoir vivre et revivre cette même journée et tenter d'en savoir plus sur ce qui lui arrive. Chacun des épisodes (intitulés "Et si... quelquechose") verra Brett tenter différentes choses pour sauver ceux qu'il aime, et se sortir du traquenard. Un concept original qui, agrémenté de ce qu'il faut d'action et de suspense, rend l'intrigue prenante. On se prend au jeu, à se demander qui veut du mal au héros, pourquoi, et comment il va s'en sortir, sachant que chaque matin est le même matin. Que chaque événement, s'il peut être changé, ne peut être évité. Et s'il y avait un destin? Et si aujourd'hui, c'était demain?

mardi 28 novembre 2006

Là où j'fais mes courses


Les caisses automatiques, c’est pas vraiment une invention géniale. On en a tous vu apparaître dans nos grandes surfaces, ces caisses sans hôtesses où l’on scanne soi-même ses produits avant de payer – par carte, obligatoirement. C’est sensé raccourcir le temps d’attente, et réduire le nombre d’employés. Eh bien, j’ai testé pour vous, et c’est tout le contraire…

En effet, j’arrive à la caisse avec un seul article. Au bout des quatre caisses automatiques mises à disposition, il y a quatre jeunes femmes qui glandent là, en attendant d’aider si il y a un problème. Je leur souris en pensant à la fameuse restriction du personnel qui les rendent indispensables, vu qu’elles surveillent juste la machine et ne font plus rien du tout, je scanne mon produit, le prix s’affiche. L’appareil demande alors que je pose mon article sur la balance. Je m’exécute, sans trop savoir pourquoi il demande ça vu qu’il ne s’agit pas de fruits et légumes. Le problème c’est que mon article – que je ne citerai pas vu qu il s’agit d’un cadeau de Noël – ne pèse presque rien, et n’est pas détecté par la balance… Du coup j’essaie d’annuler ma transaction : il n’y a pas de bouton « annuler » sur cette foutue machine ! Paf, c’est bloqué ! De rage, je vais voir une des jeunes glandeuses, qui, après quelques mots, m’envoient élégamment balader. Je me retourne vers la caisse automatique, toujours bloquée, et j’en essaie une deuxième. Vous me connaissez, tel François Pignon, je bloque aussi la deuxième avant qu'une mamie ne se pointe pour l'essayer (bien fait!). Et v’là une des hôtesses qui se pointe pour m’engueuler ! Je me laisse pas faire, véhément, je lui dit que ça marche pas et je me sauve courageusement à l’autre bout du magasin pour finalement faire la queue à une caisse panier…
Une fois mes courses réglées à la charmante caissière, je repasse devant les maudites machines et constate que les quatre glandeuses s’acharnent toujours à essayer de débloquer ce magnifique système censé permettre à tout client de gagner du temps…

Ciné : 007 - Casino Royale

Nouveau James Bond, nouveau style : cette fois-ci c'est Daniel Craig qui incarne l'agent secret du MI-6. L'acteur, blond au regard d'un bleu intense (il aurait pu être agent secret russe, tiens!) reprend le personnage de Ian Fleming et lui donne une nouvelle jeunesse.... Normal, puisqu'il s'agit d'un retour aux sources de Bond, sa première mission ! Le scénario n'a rien d'original : Bond démasque un joueur de poker qui extorque de l'argent à des crapules pour les faire fructifier, leur assurant un revenu plus important pour financer le terrorisme mondial. Banal... Côté technique, les plans sont impressionnants, rythmés, so british dans les soirées mondaines devenues si habituelles à 007. Et parfois même, on se rappelle Roger Moore dans le même rôle... Les acteurs sont bons, et j'offre une mention spéciale à Daniel Craig, dont le jeu est excellent : sourire mystérieux, charme secret, physique d'athlète, le nouveau Bond a tout pour plaire aux dames ! Et aux hommes qui aiment les James Bond Girls et l'action ! Car cette dernière est omniprésente tout au long du film,et même si par deux fois on est dérouté (les décors changent brusquement, on n'arrive pas à se situer), on ne s'ennuie pas du tout et on découvre un James Bond plus sensible, plus fragile, plus faible et pourtant génial. Et de l'ingéniosité, il lui en faudra, car on retourne aux sources de l'espionnage sans gadgets. Eh oui!
En résumé, un film loin d'être original, à réserver aux amateurs d'action, de divertissement et d'espionnage à l'anglaise... Pour moi, un bon moment.

lundi 27 novembre 2006

Un jour particulier

Salut à tous, je ne fais qu'un bref passage ce soir, car la journée a été longue et chargée. Ce matin, boulot (je me suis pas ennuyé, croyez moi) et mon après-midi fût réservée à ma chère et tendre dont c'est l'anniversaire. A ce titre, je te souhaite, ma chiante, un joyeux anniversaire !!!

vendredi 24 novembre 2006

Besoin de frissons?

Regardez moi cet extrait, m'sieurs 'dames. C'est en VO, mais suivez les images...

Un chemin sous la neige

Vous avez sans doute remarqué quelques changements sur le site, à commencer par le fond, couvert de flocons. Il ne s'agit pas vraiment d'une évolution, je ne suis pas informaticien, je trifouille un peu, et je teste. Du coup, comme on arrive en hiver, je me suis dit que je pouvais mettre ce genre de papier peint. C'est sûr, c'est spécial, mais c'est temporaire ! Juste pour un mois ou deux. C'est très très loin de ressembler à une refonte totale comme sur les "nouvelles de Xhystos"! J'en suis tout bonnement incapable, je n'y connais rien en HTML ou CSS.
La bannière aussi a changé, j'ai dégoté un panorama de la Grand'Place d'Arras. Ca pixellise un peu, mais là encore, je teste, je travaille dessus. Je n'ai pas de prédispositions à la programmation, alors tout ça est bancal. A la limite je me demande même si je n'aurai pas dù me limiter à un changement de bannière... Des avis, des suggestions, des conseils... ou des tutoriaux? Je vous écoute !

jeudi 23 novembre 2006

J'pète les plombs !

Hier soir...
"Allez, hop, on va dormir. J'arrive, je passe dans la salle de bain".
L'homme se lève de son lit, et part pieds nus. Il arrive devant la porte entrouverte, appuie sur l'interrupteur. Flash bleu. Et puis plus rien. Le noir. "Merde, l'ampoule a grillé", dit-il. Il cherche à allumer dans le couloir, rien à faire, l'interrupteur ne répond pas. Chaos. Il s'acharne à chercher une torche, s'énerve parce que rien n'est à sa place. Sa compagne se lève, lui trouve une lampe de poche. "Les plombs ont sauté? Pas tous, regarde, le radio-réveil fonctionne encore." Un seul fusible a laché, celui de l'éclairage du hall, de la chambre, et de la salle de bain. L'homme le remplace par le fusible d'un radiateur qui n'est jamais allumé. La lumière revient dans le hall. "T'as vu, la douille de l'ampoule de salle de bain? Elle est grillée. Carrément marron !". Heureusement, il reste un miroir éclairé qui illumine la pièce. Manquerait plus que pour faire pipi, il faille viser dans le noir...

mercredi 22 novembre 2006

Ciné : Saw 3

Aujourd'hui sort officiellement en France le film "Saw 3", que j'ai pu voir pour vous en avant-première. J'étais resté sur de bonnes impressions : les deux premiers volets melaient habilement violence, tension et scénario complexe. La salle s'obscurcit, le film commence : on ne sait comment le tueur machiavélique s'est encore échappé, mais on le retrouve là, agonisant, sa succession à ses côtés, qui teste à nouveau la volonté des gens à survivre pour expier leurs fautes et purger leur âme. Sous ce vil prétexte, il s'attaque cette fois à un couple qui, séparé, devra faire ce qu'il faut pour se réunir et comprendre pourquoi ils vivent un tel cauchemar.
Je suis ressorti de ce film perplexe. Gore, violent, machiavélique, sombre... Saw 3 regorge des éléments basiques à un film d'horreur. Les pièges sont bien calculés, la tension est moins présente que dans les autres films de la trilogie, le sang coule à flot au grès des couloirs étroits que parcoure la victime.Le film n'hésite pas à nous monter des scènes intenses, interdites aux mineurs, et pour cause : une main rongée par l'acide, un corps transpercé de chaines, un crâne découpé... Malgré tout, le scénario est moins prenant, bien qu'excellement ficelé. Les acteurs jouent juste, la révélation finale est surprenante... mais il manque un je-ne-sais-quoi pour faire arriver ce film à hauteur des deux autres. Peut-être ai-je du mal à digérer tant de violence?
Ah oui, j'y pense : vous avez interêt à avoir vu les deux premiers, parce que tout se rapporte aux personnages des volets précédents ! C'est peut-être ça qui fait qu'on a du mal à suivre par moment...

mardi 21 novembre 2006

Cache-cache

Qu'est-ce que c'est difficile de planquer ses cadeaux quand on vit avec quelqu'un dans un petit espace ! Eh oui, en fin d'année c'est le gros boum des cadeaux. En un mois de temps, on fête l'anniversaire de ma bien-aimée, celui de notre couple et enfin, Noël. Du coup, je m'y prend en avance : je vais dans les boutiques, les grandes surfaces, je commande sur le net si je trouve mon bonheur... Et dès la semaine prochaine, ma chère et tendre découvrira une partie de ses cadeaux.
La difficulté, c'est une fois que j'ai le cadeau, moi. Je ne sais pas où le ranger pour que ma copine ne le trouve pas. Je rivalise d'imagination, je les case dans des endroits invraisemblables et pourtant flagrants. Pas moyen de le cacher chez quelqu'un, non plus ! D'une grande curiosité, elle a du mal à résister quand le facteur, au lieu de glisser le colis dans la boite aux lettres (dont je suis seul à avoir la clé), sonne et lui donne en main propre... Parfois, je parviens à l'emballer dans un joli papier cadeau à temps. Parfois non, et je suis déçu car ça gâche la surprise, hélas.
Mais mon coeur se remplit de joie quand son visage s'illumine de ce sourire qui fait son charme, de la joie d'avoir ce cadeau qui lui plaît beaucoup, de cette folie que j'ai pu faire pour elle... Bisous mon coeur !!

lundi 20 novembre 2006

Et la lumière fût...

"Nous vous devons plus que la lumière". Ces mots en tête, je composai vendredi soir le numéro d'EDF en espérant qu'ils me renseigneraient : depuis le mois d'août, je n'ai pas reçu de facture (ni estimation, ni relevé de compteur) et je m'inquiète surtout de la claque qui pourrait m'arriver dessus suite au cumul de quatre mois sans facture. Après à peine 20 secondes d'attente, une charmante demoiselle décroche :
"Allô, Bonjour, ici monsieur Ecrivateur, je vous appelle pour savoir le montant de ma prochaine facture. De quoi avez-vous besoin pour m'identifier? [Travaillant dans l'administration, je devance sa prochaine question]
- Bonjour Monsieur Ecrivateur. Vous habitez bien xxx à Arras?
- Euh, oui [Là, je suis scotché, je suis pas le seul à habiter Arras et à porter mon nom !]. Vous êtes au courant (hi hi hi).
- Nous connaissons à votre compte une facture en août de 28 euros, et vous avez un avoir de 49 euros.
- Oui, c'est ça. Pourriez vous me dire quand passera l'employé pour relever le compteur? Et si la mensualisation est bien prévue?
- Tout à fait monsieur [voix charmante, je lui donne pas plus de 25 ans, qu'est-ce qu'elle est à l'aise au téléphone]. La mensualisation commencera bien en janvier 2007, et notre agent passera... le 20.
- Parfait. Et à l'aide de vos ordinateurs, vous pourriez me calculer approximativement la facture? Je vous donne le relevé de mon compteur.
- Désolé monsieur Ecrivateur, je ne suis qu'intérimaire et je ne sais pas le faire [à 19h30, j'aurai dù me douter]
- Ce n'est pas grave, c'est déjà bien que vous soyez disponible à cette heure.[La petite phrase qui donne du courage...]
- En effet, on peut se vanter d'être les seuls en France à proposer ce service 24/24.
- Merci de votre amabilité, et bon courage. Au revoir. [ouais, je coupe court sinon on va se tailler une bavette pendant un moment, et connaissant mon charme, elle voudra me rencontrer...]
- Au revoir."
Eh bien, chers lecteurs, j'ai été agréablement surpris de la rapidité de réponse et de la politesse de la personne de chez EDF. Je les avais déjà appellé, avec la même qualité. C'est même ironique comparé à ceux dont c'est le métier ( je pense à FT) et qui sont d'une antipathie rare. De plus, pas de répondeur pendant deux heures. Et ça c'est bien. Ils nous doivent plus que la lumière, et ça commence par un service d'assistance téléphonique franchement excellent à mon goût. Evidemment, j'ai pas appellé pour me plaindre, alors peut-être que ma vision est trop subjective?
Pour la petite histoire, j'ai fini par aller sur le net : leur site permet de calculer sa facture...

vendredi 17 novembre 2006

Longue vie à votre auto...

Je reviens de chez Feu Vert, il était temps. En effet, hier soir je suis sorti faire une course et ma voiture a fait un bruit fort inhabituel au démarrage. Un vroooouuum puissant, tel un V12 sous le capot de ma petite Rover diesel... étrange, non? Alors je suis passé chez eux pour un devis rapide, et ils m'ont commandé la pièce manquante : un tube d'échappement qui s'était cassé à la sortie du moteur. Ma voiture, c'est pas Boumbo, elle se répare pas toute seule. Aussi, je l'amène ce soir entre les mains du spécialiste Feu Vert. Ce jeune homme, de ses doigts habiles qui font craquer bien des dames, a tôt fait de remplacer mon long tuyau défectueux... euh, je sais pas si j'aurai dù tourner la phrase comme ça... Quoiqu'il en soit je retrouve le silence de ma voiture, sa consommation normale et tout va mieux. Je me sens plus léger... en fait, je le suis : de 140 euros... Faudrait inventer une sorte de Sécurité Sociale de l'Automobile. On cotiserait un petit peu chaque mois et l'organisme prendrait en charge les réparations d'entretien. Ca serait cool, et moins douloureux. Parce que ça coûte cher, une pièce auto ! Mais je pense qu'une telle Sécu serait vite endettée...

jeudi 16 novembre 2006

Accident de travail

Elle n'a l'air de rien, comme ça. Calme, observant. Mes mains se tournent vers elle machinalement. J'ai besoin d'elle. Mes doigts l'effleurent. Je suis distrait, je reviendrais à elle plus tard. Je tape quelques mots sur le clavier. Elle m'attend, sagement. Je m'éloigne d'elle, à peine l'entrevois-je faire un soubresaut. Je reviens, une main tenant un courrier fraichement édité. Je m'assied à côté d'elle, je la regarde, presque indifférent, et elle le sent. Soudain, je l'attrape violemment, et d'un geste brusque je la retourne. Elle se défend, m'échappe ! J'ai mal, je saigne. Profonde entaille dans la main. S'est-elle vengée? A-t'elle une âme? Saloperie d'enveloppe...

mercredi 15 novembre 2006

Mon abri côtier

Hier soir, je tombais par hasard sur l'émission proposée par M6 : Recherche appartement ou maison. Outre le fait que le titre ne soit pas racoleur mais très explicite, je restais sidéré et écoeuré par les sommes d'argent que pouvaient proposer les gens qui cherchaient un maison. Sur cinq cas, seul un couple de la région de Valenciennes était plafonné à 110 000 euros. Ce qui correspond sensiblement à la moyenne envisagée par la plupart des couples que je connais, et qui souhaitent devenir propriétaires. Et résultat : ils tombent sur un agent de recherche à l'air filou, roublard et peu digne de confiance, qui leur fait visiter des maisons à l'air triste, étroites, et pour la plupart prêtes à s'écrouler. Finalement, le couple achètera une fermette en ruine, d'une surface plus que convenable avec un jardin, mais dont les murs ne semblent tenir debout que par magie.
Parlons rapidement des autres : plus de moyens, donc plus de choix. Le vieux riche obtient un appartement de luxe à deux étages, pour 600 000 euros, siouplé. Les autres achèteront des maisons ou apprtements à hauteur de 300 000 euros. Et la triplette de mecs se verra rembarrée : on a pas idée à 27 ans de vouloir s'installer entre copains dans un petit appartement !
Bref, on peut constater que l'accession à la propriété est un réel problème de nos jours. Inutile d'en rappeller les causes, on va mettre ça sur le dos de la conjoncture. C'est même inquiétant pour l'avenir. Evidemment, je ne nie pas qu'on puisse acheter un appartement de 50m² plus que correct autour de 80-100 000 euros. Mais pour un bien de 70m²( minimum), quel qu'il soit, c'est beaucoup plus dur. Rappelons que la moitié des français vit avec un SMIC par personne. A la banque, ils rient au nez de celui qui veut faire un emprunt immobilier et qui se pointe avec sa fiche de paie de smicard. Du coup, on constate un nouveau phénomène. De plus en plus de couples décident de rester locataires à vie, quitte à toujours verser un loyer "dans le vide", parce qu'ils ne parviennent pas à obtenir la somme nécessaire à l'acquisition d'un bien. Ces gens profitent certes bien mieux de la société de loisirs, mais n'accèdent jamais vraiment à la vie rêvée...
Moi, mon rêve, c'est une jolie petite maison, parée de briques. Avec des volets, une cheminée, au moins 4 chambres et 2 salles de bains, pour y loger ma petite famille, dans un coin calme de la campagne, à l'orée des villes. Y'aurait même un sous-sol avec un coin cave à vin, et une petite salle de sport. Et un jardin ! Ouais, un jardin, avec un cerisier. Tout ça, c'est dans mon rêve. Rien que mon rêve. Et celui de bien des gens.

mardi 14 novembre 2006

Question existentielle

Tout à l'heure, je regardais la température de la pièce, et par association d'idées, j'en suis venu à me demander qui a eu l'idée d'inventer le thermomètre... anal !? Déjà, comment a-'il eu cette idée? Et comment a-t'il pensé à le mettre ... euh, là? C'est vrai, depuis le temps on sait que c'est fiable, mais bon, fallait y penser. Au début, les gens devaient sans doute alterner entre la bouche et... ouep, c'est un coup à être malade pour de bon, ça ! Alàlà, moi et mes questions existentielles...

Jouez avec vos émotions

Casquette, lunettes, clope roulée à la main et rides : voilà comment on s'imagine le papy turfiste. Il se lève de bonne heure le dimanche matin, comme chaque jour, pour s'en aller siroter un demi au PMU du coin, armé de ses journaux spécialisés en courses de chevaux. Il s'assied à la lumière, et se parle à lui même, fier de ses statistiques et de ses connaissances en la matière. Puis, il prend des notes, les derniers tuyaux. Et vers 10h, le drame : on annonce un non-partant ! Essuyant la sueur de son front, calmant les palpitations de son coeur, la papy turfiste vérifie à nouveau ses stats et ses pronostics, pour fébrilement remplir ses quelques tickets de jeu. Puis, il se lève, va faire valider ses paris à la borne, se rassoit pour refaire d'autres tickets au cas où, les valide à leur tour, et sort du café pour rentrer chez lui, écouter à la radio les arrivées des courses une par une.
Depuis quelques temps, le PMU rajeunit : aujourd'hui, les paris s'étendent à tout le monde, et je fais partie de la grande "communauté des "adorateurs" de chevaux de course qui arrivent" (CACCA). Du moins, un p'tit peu. On peut jouer partout : PMU, Hippodrome, Internet et même sur le wap ! Bon, évidemment, je parie pas des sommes folles, c'est pas comme papy turfiste. Et je gagne pas souvent, mais suffisamment pour que ça vaille le coup. Et puis, ce n'est que pour le plaisir de jouer, hein...? N'empêche que l'an passé, c'est grâce au PMU que j'ai pu me payer le ski, c'est dire... Vivement que ça se reproduise !
Y'a t'il une stratégie pour jouer? Bah non, puisqu'on peut faire des spots (une sorte de flash où les numéros arrivent plus ou moins au pif), mais papy turfiste conserve précieusement ses statistiques et ses tuyaux...


"Tu vois, min fiu, y'a pas de hasard... Tu choisis tin bidet, y faut qu'y soit un champion. C'est la base ! Après, t'ajoute un outsider (prononcez out-sideur), et tu fais le numéro du premier moins le numéro du deuxieme. Ou plus. et pis t'a ton troisieme. Et là, t'é fais un couplé en trois placé.
- Euh, j'ai pas compris là...
- Sinon, t'é fait un Quinté ! T'é prins le 2, le 4, t'ajoute ch'ti là passqu'il a moins de poids, ch'ti là, passque le jockey c'est li... [là, je décroche parce que je comprends plus rien]
- Aaah, ok ! [j'évite de lui montrer mon incompréhension. En plus il pue le tabac et il a des chicots]"

En bref, il faut bien regarder les cotes des chevaux (pas sa cage thoracique, benêt !), plus elles sont basses, plus le cheval est favori. Ensuite, c'est le destin. Parfois on s'enrage de voir qu'un cheval arrive 4ème alors qu'on le voulait dans les trois premiers. C'est marrant de voir les émotions ressenties, qui sont vraies, parfois fortes. Mais attention, la folie du jeu peut facilement vous ruiner, il faut savoir etre raisonnable !
Papy turfiste, lui, il s'en fout de gagner. Souvent, il ramasse plein de blé, mais c'est pour le rejouer le lendemain. Après tout, il retrouve ses copains au PMU, tous les jours. Mamy, elle, elle est bien contente, elle l'a pas dans les pieds ! Alors elle sort son petit caniche et s'en va se promener...