dimanche 31 décembre 2006
Semaine 52, Jour 365
vendredi 29 décembre 2006
C'est dramatique...
- Vous vous dépêchez donc de faire pleurer Popaul, on secoue l'ultime goutte en visant au maximum au milieu de la cuvette sur laquelle sont collés de nombreux poils pubiens. Blond, Brun ou Roux, il y en a pour tous les goûts ! Tiens, comment ça se fait qu'il y en ait, d'ailleurs, puisque la femme de ménage est là dehors? C'est peut-être les siens...?!
- Vous vous éloignez perplexe de la cuvette aux traces de freins, pour aller vous laver les mains. Dans le temps, les savons étaient des sortes de citrons où chacun frottait ses doigts sales, ce qui fait que le savon était sale et vos mains sales restaient donc sales, mêmes savonnées. Aujourd'hui, le distributeur de savon en gel est accroché près de celui de préservatifs, on presse dessus et on obtient un liquide blanc et gluant. Vous tournez le robinet, plein de bactéries puisqu'il faut appuyer dessus avant de se laver les mains, vous vous hygieniquez les mains, et vous fermez le robinet sale qui salit à nouveau vos mains...
- Etape suivante : les essuyer. Vous approchez les porte-serviettes enroulées, pour constater qu'ils restent désespéremment vides.Simple élément de déco. Et vous devez donc vous résigner à utiliser le souffleur, appellé communément "Sèche-mains" ou encore "Sèche cheveux de Mimi Mathy". Vous appuyerez quatre fois sur le bouton, frotterez énergiquement vos mains dessous, pour finalement ressortir des wc publics avec les mains moites. Et machinalement, vous les essuyerez sur votre pantalon ou votre chemise... Les wc publics, c'est dramatique.
jeudi 28 décembre 2006
ID&co
mercredi 27 décembre 2006
Les voisins - épisode 02 - L'escalier
3h00 du matin. Tout est calme. Silencieux. Je dors.
Et soudain, un vacarme assourdissant qui provient du palier : "Bam!, bam!, bam! bam! bam!" Que se passe t'il? Alerte rouge? Y'a un éléphant dans les escaliers?? Eh bien, non, rien de tout cela, ce sont juste les voisins du 5 qui recoivent et les gens qui rentrent chez eux et qui on l'air de porter des semelles de plomb. Je serai tolérant si c'était le week end. Sauf que là, c'est la semaine, je me lève à 6h00 et j'aimerai bien profiter d'une bonne nuit de sommeil ! Et v'là que ça crie dans les escaliers, ça court, bam ! bam! bam ! C'est affreux. Déjà une fois, je me suis levé et j'ai hurlé dans les escaliers: "Ca vous ferai ch... de faire moins de bruit??
- ooh, c'est bon, m'a t'on répondu
- T'a vu l'heure, répliquai-je
- On est chez nous" conclut la fille.
- Je vais t'en fiche du 'on est chez nous', connasse. J'vous jure, ils m'énervent. Et c'est comme ça très souvent, quel que soit le jour. Ils ne font pas attention à l'heure ou au bruit dans les couloirs, pas de respect pour ceux qui dorment, ils parlent fort, claquent les portes, marchent lourd... Tous les locataires ici se plaignent d'eux. Je vous raconte pas ce que c'était quand j'habitais l'appartement situé juste sous leurs pieds. Pas moyen de dormir, j'en était venu à faire comme les vieux papys raleurs : taper le plafond avec un balai ! C'est d'ailleurs pour cette raison majeure que j'ai changé d'appartement dans l'immeuble : pour être au calme. Et bien qu'on aie trouvé un grand appartement, et qu'on n'aie plus à se plaindre de la voisine du dessus (au demeurant fort charmante), notre chambre est située près de la porte d'entrée et il n'est pas rare d'entendre les voisins (du 5, toujours) dévaler les escaliers en trombe, au milieu de la nuit. C'est vrai que dans l'ensemble on n'a pas à se plaindre; c'est vachement plus silencieux que dans notre ancien logement. Mais c'est comme ça, ils m'énervent...
mardi 26 décembre 2006
Nowel magique !!
vendredi 22 décembre 2006
Mycoses et Publicité
« Où avez-vous attrapé ces mycoses ?
- Désolé, un vrai amateur ne révèle jamais ses coins à champignons ! » (P.Geluck)
Voilà ce que pourrai répondre le jeune garçon de la pub télé qui a fourni son image pour promouvoir de la pommade à appliquer. Je dis « Bravo » à celui qui incarne le héros de publicité de ces spots qu’on nous diffuse entre les films à la télé. Pas évident de se dire qu’on est le symbole de la crème anti-verrue, de la serviette ou du tampon Ragnagnas qui s’ouvre en corolle sans bruit indiscret. Une image qui vous suit toute votre vie, à l’école, au travail, dans votre vie sociale… A chaque croisement de rue, on vous aperçoit comme le mec de la pub anti-syphilis, la fille qui se grattait l’entrejambe jusqu’à avoir ce baume anti-mycose, etc. Inévitablement, vous avez cette image au milieu du visage, et ça doit pas être facile de trouver un compagnon de vie après ça.
Pour en rajouter une couche, ils nous servent cette pub à l’heure des repas. Et ouep. Pas moyen d’y échapper, c’est tous les jours au moment de manger qu’on vous montrera l’état d’un ongle incarné qui recèle du pus et des bactéries, qu’on vous parlera de ce tampon qui se met si vite qu’il soulage les règles douloureuses et qu’on a plus envie d’ôter tant il grossit, grossit, grossiiiiiit… Manquerait plus qu’ils nous montrent comment l’appliquer !!
On censure souvent certains programmes, et pour cause, ils sont vulgaires ou déplacés. Mais comment réagit une mère quand sont petit garçon lui demande : « Mamaaan, dis, c’est quoi un « tampax » ? ». S’ensuivra un embarras et une réponse qui décidera de l’avenir même de l’enfant :
1. La maman explique en termes crus et vulgaires ce que c’est. L’enfant est alors dégoûté du sexe des femmes, et devient curé ou boucher. (?)
2. Elle lui raconte un bobard du genre « Olàlà, c’est pas le trou, mais le tampax vite !! Faut qu’on se prépare ! » et l’enfant retient cette expression qui lui vaudra des punitions à l’école.
3. Elle éteint la télé, fout une raclée au gamin qui pose des questions et l’envoie se coucher, bien qu’il ne soit que 19h00. Le gosse deviendra certainement un déviant sexuel de par sa haine envers les femmes.
4. Et ça semble être la meilleure chose à faire : la mère l’ignore et tente une diversion à base de mousse au chocolat. Le gosse sera heureux et oubliera vite, la mère sera tranquille et le papa se régalera aussi.
Madame, Monsieur, si vous êtes à table, éteignez la télé, et bon appétit !
mercredi 20 décembre 2006
Rat des villes et rat d'Auchan
- Il est déjà 21h00, je longe les caisses avec mon caddie boiteux, évitant les files de clients super chargées, et celles où se glissent furtivement des mamies avec leurs 10 articles qu'elles mettront 25 minutes à payer en petite monnaie. Elles les rangeront d'abord dans leur cabas, puis réclameront des sachets, ressortiront leurs courses et les rangeront à nouveau dans les sachets, puis dans le cabas... La petite mamie prendra alors son porte-monnaie et cherchera à faire l'appoint. Et pendant ce temps à la caisse d'à côté, 6 caddies seront déjà sortis !
C'est le bon point que je voulais souligner dans cet article. Un handicap ne doit pas freiner le droit au travail, la preuve en est de cette jeune femme qui bosse mieux (en tout cas plus rapidement) que ses collègues. Je suis pour cette initiative d'offrir des emplois aux personnes handicapées mais tout à fait capables, et je félicite Auchan de franchir ce cap. Exemple à suivre.
mardi 19 décembre 2006
Au Royaume
Oyez, Oyez braves gens.
- Tizel, dont le blog nous inspire des morceaux de société moderne
- Les chiffons et jupons qui s'orneront de nos armoiries et de la joie des textes de son auteur
- "Bienvenue Ici" nous emmenera au-delà de nos contrées
- Et Fanette nous contera les nouvelles de la blogosphère (car c'est ainsi qu'est connu notre monde au delà du Perceptible)
Tous sont voués à se réunir sur le Chemin du Rayon afin de poursuivre inlassablement la quête de la Tour Sombre. Et leur destin est lié. Car ils forment un ka-têt.
Que vos jours soient longs et vos nuits plaisantes.
lundi 18 décembre 2006
Brèves
- Samedi matin, j'ai fait une grasse mat' jusque 6h15 pour aller me faire euthanas... euh, piquer, au laboratoire. Lundi je saurai si je suis gras.
- J'ai été rassuré par le technicien du S.A.V. qui me confirme que Dark Vador ne vit pas dans mon congél. En effet depuis quelques temps on entendait sa respiration régulièrement, mais il s'avère que ce n'était que du gaz réfrigérant qui était expulsé...
- Passant par le parking du Pathé Liévin un jour de courses de Noël doublé d'une sortie de cinéma, j'ai pu constater l'impolitesse et l'énervement des gens coincés dans les bouchon plus de cinq minutes. Au point de forcer le passage et de risquer de perdre encore plus de temps à remplir un constat. Malin.
- Parait que j'ai loupé une manifestation de végétariens à Arras? Des gens tout nus sous cellophane se seraient baladés en ville ce weekend, c'est vrai?
- J'ai gagné au tiercé. Un petit plus bien venu en cette période de fêtes.
- Grand merci au corps d'arbitrage du match Lens-Lyon qui a considérablement contribué à la victoire lyonnaise par son erreur grossière (avec une pointe de favoritisme? En étant à deux mètres de l'action, comment peut-on se tromper?) qui a plombé le match, je n'y reviendrai pas.
- Mes articles sont trop longs, m'a t'on dit ce dimanche. Trop de texte, style maladroit et lourd? Ininteressant? Ou alors juste une remarque peu constructive de jeun's qui préfèrent regarder des images que lire trois lignes (pas l'habitude) sur des skyblogs où l'on ne vient que si on connait la personne? Qu'en pensez-vous?
- Ca glisse par terre ce matin, j'ai manqué de me vautrer cinq fois !!
vendredi 15 décembre 2006
Raclette et numérique
Nous arrivâmes sur le coup de 19h30, parmi les premiers clients et notre hôte nous installa près de la vitrine. Une fois le nez dans le menu, la salive monta dans ma bouche à la vue des raclettes et fondues proposées là. Notre choix se porta sur une raclette mixte agrémentée d'une demi-bouteille d'Apremont. Garnie juste ce qu'il faut, on se régala ! Pour conclure le repas, je commandais une fondue au chocolat caramel pour deux, qui fut un véritable délice ! Bref, on a bien mangé, pour un prix raisonnable, et je pense qu'on y retournera.
Le ventre plein (et bien plein!!) , nous rentrons donc à l'appartement où une surprise attendait mon amie, posée là sur la table de cuisine : notre nouvel appareil photo numérique ! Voilà un mois que je l'avais reçu et je le gardais spécialement pour l'occasion. Il m'a manqué dans les derniers événements auxquels j'ai assisté, mais voilà, c'est fait, il est là ! Depuis qu'on est ensemble, le nombre de photos sur mon pc a été multiplié par 100. Il s'agit donc d'un investissement, qui ne me fera pas regretter mon vieil appareil et ses photos floues.
jeudi 14 décembre 2006
Partageons la télé !
mardi 12 décembre 2006
lundi 11 décembre 2006
Les voisins - épisode 01 - "poubelle party"
- "Les voisins, c'est des cons. Le problème c'est qu'on est tous le voisin de quelqu'un !". Cette citation de Jef Kino reflète bien la situation dans mon immeuble. Point de discorde hypocrite : les poubelles ! Dans mon immeuble, on a un système tout simple : chaque appartement sort les ordures dans la rue chacun son tour, ce qui revient à les sortir une fois toutes les 7 semaines. C'est pas énorme et ça prend pas longtemps.
- Tout a commencé il y a quelques mois, avec un mot sur la porte du local demandant aux gens de bien ranger leurs ordures dans les containers correspondants, sans être trop dégueulasses (des liquides coulaient encore des sacs plastique). Ce petit mot entraina des réponses insultantes et irrespectueuses... qui se révélèrent provenir du voisin du 5. A la vue d'un tel dialogue puéril, je me chargeai de sortir les poubelles et de mettre fin à la dispute. Temps écoulé pour faire cela : 45 secondes. C'est dire l'ambiance de folie qu'il y a dans l'immeuble, sachant que la plupart des locataires ont entre 20 et 25 ans.
- Et puis hier soir, je descends mes poubelles, peinard. J'ouvre la porte du local, algré une odeur nauséabonde qui semble s'en échapper. Et là, c'est le drame. J'évite de justesse de me faire écraser par un énorme sac poubelle dégoulinant, entreposé au somment d'une montagne d'ordure! Reprenant mes esprits, je réalise que la plupart de ces détritus datent d'il y a plus d'une semaine; et que le voisin du 5, pour ne pas le citer, a encore une fois oublié de sortir les containers. Ca fait au moins trois fois.
- C'est une de trop. Il les sort jamais. Il m'énerve. En fait, c'est lui qui fout la brouille. Si si. C'est pas la première de ses conneries, croyez moi. Du coup, j'ai passé du temps à ranger tout ça, j'ai sorti les poubelles (puisque c'était mon tour) dans la rue une journée en avance, j'ai mis un mot poli pour rappeller aux gens de faire ce petit travail à leur tour en espérant que le 5 se rendra compte que ça fait au moins 3 mois qu'il n'a pas sorti les containers. Et plusieurs plans trottent dans ma tête... s'il néglige sa tâche encore une fois,
- * La veille du passage des éboueurs, j'affiche un grand message sur sa porte pour qu'il fasse ce qu'on attend de lui
- * dès le jour du passage des éboueurs, je lui remonte toutes les ordures sur son palier !! Ou sur le capot de sa voiture, gniark gniark gniark (rire machiavélique)...
Oh qu'il est bo le congélo !
vendredi 8 décembre 2006
Illuminations de Noël
Comme promis, je vous emmène sur un petit parcours pour admirer les illuminations d'Arras. Pardon pour la piètre qualité des photos, mais mon appareil numérique commence à rendre l'âme et se couche souvent avec le soleil... Commençons, si vous le voulez bien, par le pont de Cité.
jeudi 7 décembre 2006
Un air de "Déjà Vu"
Nous avons d'abord attendu derrière les barrières, pensant obtenir un autographe, mais l'organistaion ne nous a pas permis d'attendre l'arrivée des acteurs : il fallait rejoindre la salle de projection, sous peine de trouver porte close. Qu'à cela ne tienne, on attendra l'équipe du film installés au chaud dans le ciné. Petit instant de gloire, nous avons foulé les marches et le tapis rouge pour nous y rendre.
La salle était pleine, la moitié en VIP. On s'est posé où on a pu, en bas à gauche, et on a patienté - longtemps - en visionnant de vieilles bandes annonces, de films déjà-vus (hi hi hi). Puis un relais (présenté par un sosie de Nelson Monfort !!) nous a permis de voir en live l'arrivée des acteurs, de les suivre sur le chemin qui les menait à nous, pour finalement, avec plus d'une heure de retard, les voir descendre les marches de la salle et se poser devant nous.
Applaudissements, photos et tour à tour, Bruckheimer, Scott, Patton (dont les seins voulaient absolument sauter de son décolleté) et Washington saisirent le micro pour nous dire un petit mot en français, avant de repartir direction Londres pour une autre avant-première. Bref, n'est-ce pas? Puis, le film commença.
- L'action se passe à la Nouvelle Orléans, le jour de mardi-gras. Un ferry explose, piégé, faisant des centaines de victime. L'une d'elle, retrouvée sur la berge, attire l'attention d'un agent de la section ATF puisqu'il semble qu'elle soit morte, brûlée, AVANT l'explosion. Embauché dans un projet secret, l'agent Cullin découvrira une machine capable de revoir le passé en flux continu,exactement 4 jours auparavant. Dès lors, se lance une chasse à l'homme qui a tué tous ces gens... Un thriller fantastique mené tambour battant, au scénario parfois un peu flou dans un contexte où il faut avoir de la rigueur puisqu'il touche à la physique cantique et au voyage dans le temps. Le souci supplémentaire, c'est qu'on a eu droit à ce film en vost. Pas toujours évident à suivre, un peu fouillis tout ça. Surtout quand on sait que la version doublée en français existe...
mardi 5 décembre 2006
Pas de violence, c'est les vacances !
- Ce fut d'abord le scandale d'un supporter parisien tué par balle. Un policier, seul contre tous, pour défendre un pauvre malheureux israelien face à une bande de hooligans déchainés et furieux de la défaite de leur équipe (comme si c'était la première !). Un jeune supporter parisien a perdu la vie ce soir là, et pourtant, malgré ce sort plus que sévère, je ne peux m'empêcher de penser à la stupidité de la chose. Pourquoi s'attaquer à cet israelien sans défense? Finalement, à chercher la merde, on la trouve, non? A qui faut-il en vouloir? A la cause ou à la conséquence, si sévère soit-elle?
- Puis, à Nancy, ce sont les hooligans hollandais qui se sont fait repérer, alors qu'ils sont interdits de stade dans leur pays. Détérioration gratuite, violence débridée...Heureusement qu'il y a une unité européenne, non? Quitte à faire l'Europe, autant que tout le monde s'aligne. C'est inadmissible de voir ce genre de choses. Et comme si ce phénomène s'amplifiait, on a rapporté des manifestations de ce genre en Italie aussi. Et quelle sanction à ça? Une amende pour un club de foot qui n'a rien à voir là-dedans, une ville qui nie toute responsabilité vis à vis de la sécurité, des sanctions portées ça et là qui, finalement, laissent les hooligans en liberté.
- A terme, les manifestations sportives se dérouleront à huis-clos, encadrées par des dizaines de CRS qui répondront à la violence par la violence. Il semble que c'est ce que cherchent les hooligans, qui ne sont nullement là pour le sport, et qui s'y interessent si peu : on les voit chanter des slogans nazis le dos tourné au match, face à une bande de crétins qui reprennent en choeur des mots qu'ils comprennent à peine, manquant tout du spectacle pour lequel ils ont payé. Au pays des crétins profonds, les hooligans sont les rois...
dimanche 3 décembre 2006
Marché de Noël d'Arras - 2006
Petit tour au Marché de Noël, bondé en ce dimanche après midi. Cette année, il me semble plus grand. Le froid de l’hiver qui approche se fait ressentir à l’entrée de ce village de Noël, dans lequel nombre de passants se presse pour admirer les étals proposés. Ca et là, on peut déguster des confitures d’endives, des pâtés et des saucissons régionaux, s’enivrer des odeurs de vin et de cidre chauds, saliver devant le chocolat à la casse… et pourquoi pas, faire quelques emplettes ? Etalé le long de la Grand’Place, le Marché de Noël s’étend autour d’un carrousel, propose un restaurant savoyard et de nombreux points où se réchauffer.
Malgré le monde, on a pu apercevoir la crête rouge et décoiffée d’une Mylène Farmer masculine, et rencontrer le héros au centre de ce village : Le père Noël. Vous noterez la présence à ses côtés d’un homme chauve, qu’on a pas su identifier : Pascal Obispo ? Fabien Barthez ? Alain Juppé ? Qui qu’il soit, on ne s’est pas éternisé là, et nous avons fuit la foule pour vite aller admirer les illuminations d’Arras dont je vous parlerai dans un autre article…
Saint Eloi, il est pas mort !
- Qui demande une autre ? demanda alors Monsieur A.
- Lui ! Lui ! Lui ! » répondirent en chœur les gens de ma table en m’indiquant du doigt (Bande de traîtres !!!)
Et en guise de remerciement, Monsieur A. m’invita à ouvrir le bal. Chouette. J’ai donc du choisir une dame de la table d’en face, et, n’osant pas lever les yeux, je me portai sur la première assise devant moi : Brigitte, de la mairie d’Agny. Eh bein, je te remercie, Brigitte, parce que je ne sais pas danser et, raide comme un balai, je me laissai guider par ce petit bout de femme. Eh ouais, j’ai ouvert le bal, et tout le monde s’est foutu de moi. Encore un grand moment de solitude…Le bal se lança, les plats arrivèrent, et nous nous sommes assis pour manger.
J’aime manger. Et quand c’est bon, j’aime encore plus. Et là, c’était simplement succulent. Les plats arrivèrent régulièrement, joliment décorés, variés, et très bien cuits. Pour vous donner une idée, deux entrées : foie gras chaud et froid, suivi de nage de St Jacques ; trou normand à la fleur de bière ; plat de résistance : filet de bœuf (à point) et raviole de truffe au porto (vous auriez vu ça ! Le plus gros ravioli du monde !!!), pour finir avec fromage et dessert, un carré de chocolat à la glace à la vanille… Le tout arrosé de vins de circonstance, et en musique.
Monsieur A. reprit bien des titres, mixa intelligemment sur sa platine pour nous faire bouger-bouger, et su mettre le feu à la soirée, bien aidé par les zouaves de notre côté.
On a passé là une très bonne soirée. Chacun s’est amusé, a dansé, ri, et je pense que le CE peut-être fier de cette sortie qui est un réel succès. Nous étions une soixantaine, auxquels il faut ajouter la mairie d’Agny qui nous accompagnait, hélas, en nous regardant seulement danser, trop timides pour oser se lancer sur la piste avec des inconnus pourtant aussi séduisants que moi (hein Brigitte ?)…
vendredi 1 décembre 2006
21:53, l'heure de se souvenir
Et bien, j’ai appris hier soir que cette série ne comportait que 8 épisodes, faute de succès transatlantique. 8 petits épisodes, dans lesquels la transformation prenait 45% du temps et la part belle au scénario. Souvenez vous, de la main de Jonathan aux veines gonflées, de sa respiration haletante, des poils qui sortaient, des doigts qui se rétractaient…quels effets spéciaux ! Seulement 8 épisodes, vous y croyez, vous ? J’ai l’impression d’en avoir vu une cinquantaine ! C’est rageant de se dire qu’on a pas pu profiter d’une série qui nous plaisait, tout ça parce que quelques dizaines de millions d’américains n’aimaient pas. Pour info, la série n’est plus disponible en DVD…
jeudi 30 novembre 2006
Balade en coeur de ville
En remontant la rue St Aubert, on a constaté l'apparition d'un magasin Jeff de Bruges près d'un théatre bientôt terminé, d'une grande banderole "Arras Coeur de Ville", et de tapis rouges autour de la place des Héros. Cassés par le froid, qui, apparemment, donnait envie de faire pipi aux petit garçon au beau milieu de la rue, nous décidâmes de rentrer chez nous. Un rapide coup d'oeil à la statue de l'abbé Halluin sur la place du Wetz d'Amain, isolée en sortie de centre-ville et pourtant si charmante, et nous regagnions nos pénates et la chaleur de notre appartement...
mercredi 29 novembre 2006
Côté Séries : Day Break
mardi 28 novembre 2006
Là où j'fais mes courses
Les caisses automatiques, c’est pas vraiment une invention géniale. On en a tous vu apparaître dans nos grandes surfaces, ces caisses sans hôtesses où l’on scanne soi-même ses produits avant de payer – par carte, obligatoirement. C’est sensé raccourcir le temps d’attente, et réduire le nombre d’employés. Eh bien, j’ai testé pour vous, et c’est tout le contraire…
En effet, j’arrive à la caisse avec un seul article. Au bout des quatre caisses automatiques mises à disposition, il y a quatre jeunes femmes qui glandent là, en attendant d’aider si il y a un problème. Je leur souris en pensant à la fameuse restriction du personnel qui les rendent indispensables, vu qu’elles surveillent juste la machine et ne font plus rien du tout, je scanne mon produit, le prix s’affiche. L’appareil demande alors que je pose mon article sur la balance. Je m’exécute, sans trop savoir pourquoi il demande ça vu qu’il ne s’agit pas de fruits et légumes. Le problème c’est que mon article – que je ne citerai pas vu qu il s’agit d’un cadeau de Noël – ne pèse presque rien, et n’est pas détecté par la balance… Du coup j’essaie d’annuler ma transaction : il n’y a pas de bouton « annuler » sur cette foutue machine ! Paf, c’est bloqué ! De rage, je vais voir une des jeunes glandeuses, qui, après quelques mots, m’envoient élégamment balader. Je me retourne vers la caisse automatique, toujours bloquée, et j’en essaie une deuxième. Vous me connaissez, tel François Pignon, je bloque aussi la deuxième avant qu'une mamie ne se pointe pour l'essayer (bien fait!). Et v’là une des hôtesses qui se pointe pour m’engueuler ! Je me laisse pas faire, véhément, je lui dit que ça marche pas et je me sauve courageusement à l’autre bout du magasin pour finalement faire la queue à une caisse panier…
Une fois mes courses réglées à la charmante caissière, je repasse devant les maudites machines et constate que les quatre glandeuses s’acharnent toujours à essayer de débloquer ce magnifique système censé permettre à tout client de gagner du temps…
Ciné : 007 - Casino Royale
- En résumé, un film loin d'être original, à réserver aux amateurs d'action, de divertissement et d'espionnage à l'anglaise... Pour moi, un bon moment.
lundi 27 novembre 2006
Un jour particulier
vendredi 24 novembre 2006
Besoin de frissons?
Un chemin sous la neige
La bannière aussi a changé, j'ai dégoté un panorama de la Grand'Place d'Arras. Ca pixellise un peu, mais là encore, je teste, je travaille dessus. Je n'ai pas de prédispositions à la programmation, alors tout ça est bancal. A la limite je me demande même si je n'aurai pas dù me limiter à un changement de bannière... Des avis, des suggestions, des conseils... ou des tutoriaux? Je vous écoute !
jeudi 23 novembre 2006
J'pète les plombs !
"Allez, hop, on va dormir. J'arrive, je passe dans la salle de bain".
L'homme se lève de son lit, et part pieds nus. Il arrive devant la porte entrouverte, appuie sur l'interrupteur. Flash bleu. Et puis plus rien. Le noir. "Merde, l'ampoule a grillé", dit-il. Il cherche à allumer dans le couloir, rien à faire, l'interrupteur ne répond pas. Chaos. Il s'acharne à chercher une torche, s'énerve parce que rien n'est à sa place. Sa compagne se lève, lui trouve une lampe de poche. "Les plombs ont sauté? Pas tous, regarde, le radio-réveil fonctionne encore." Un seul fusible a laché, celui de l'éclairage du hall, de la chambre, et de la salle de bain. L'homme le remplace par le fusible d'un radiateur qui n'est jamais allumé. La lumière revient dans le hall. "T'as vu, la douille de l'ampoule de salle de bain? Elle est grillée. Carrément marron !". Heureusement, il reste un miroir éclairé qui illumine la pièce. Manquerait plus que pour faire pipi, il faille viser dans le noir...
mercredi 22 novembre 2006
Ciné : Saw 3
- Ah oui, j'y pense : vous avez interêt à avoir vu les deux premiers, parce que tout se rapporte aux personnages des volets précédents ! C'est peut-être ça qui fait qu'on a du mal à suivre par moment...
mardi 21 novembre 2006
Cache-cache
- Qu'est-ce que c'est difficile de planquer ses cadeaux quand on vit avec quelqu'un dans un petit espace ! Eh oui, en fin d'année c'est le gros boum des cadeaux. En un mois de temps, on fête l'anniversaire de ma bien-aimée, celui de notre couple et enfin, Noël. Du coup, je m'y prend en avance : je vais dans les boutiques, les grandes surfaces, je commande sur le net si je trouve mon bonheur... Et dès la semaine prochaine, ma chère et tendre découvrira une partie de ses cadeaux.
- La difficulté, c'est une fois que j'ai le cadeau, moi. Je ne sais pas où le ranger pour que ma copine ne le trouve pas. Je rivalise d'imagination, je les case dans des endroits invraisemblables et pourtant flagrants. Pas moyen de le cacher chez quelqu'un, non plus ! D'une grande curiosité, elle a du mal à résister quand le facteur, au lieu de glisser le colis dans la boite aux lettres (dont je suis seul à avoir la clé), sonne et lui donne en main propre... Parfois, je parviens à l'emballer dans un joli papier cadeau à temps. Parfois non, et je suis déçu car ça gâche la surprise, hélas.
- Mais mon coeur se remplit de joie quand son visage s'illumine de ce sourire qui fait son charme, de la joie d'avoir ce cadeau qui lui plaît beaucoup, de cette folie que j'ai pu faire pour elle... Bisous mon coeur !!
lundi 20 novembre 2006
Et la lumière fût...
- "Nous vous devons plus que la lumière". Ces mots en tête, je composai vendredi soir le numéro d'EDF en espérant qu'ils me renseigneraient : depuis le mois d'août, je n'ai pas reçu de facture (ni estimation, ni relevé de compteur) et je m'inquiète surtout de la claque qui pourrait m'arriver dessus suite au cumul de quatre mois sans facture. Après à peine 20 secondes d'attente, une charmante demoiselle décroche :
- "Allô, Bonjour, ici monsieur Ecrivateur, je vous appelle pour savoir le montant de ma prochaine facture. De quoi avez-vous besoin pour m'identifier? [Travaillant dans l'administration, je devance sa prochaine question]
- - Bonjour Monsieur Ecrivateur. Vous habitez bien xxx à Arras?
- - Euh, oui [Là, je suis scotché, je suis pas le seul à habiter Arras et à porter mon nom !]. Vous êtes au courant (hi hi hi).
- - Nous connaissons à votre compte une facture en août de 28 euros, et vous avez un avoir de 49 euros.
- - Oui, c'est ça. Pourriez vous me dire quand passera l'employé pour relever le compteur? Et si la mensualisation est bien prévue?
- - Tout à fait monsieur [voix charmante, je lui donne pas plus de 25 ans, qu'est-ce qu'elle est à l'aise au téléphone]. La mensualisation commencera bien en janvier 2007, et notre agent passera... le 20.
- - Parfait. Et à l'aide de vos ordinateurs, vous pourriez me calculer approximativement la facture? Je vous donne le relevé de mon compteur.
- - Désolé monsieur Ecrivateur, je ne suis qu'intérimaire et je ne sais pas le faire [à 19h30, j'aurai dù me douter]
- - Ce n'est pas grave, c'est déjà bien que vous soyez disponible à cette heure.[La petite phrase qui donne du courage...]
- - En effet, on peut se vanter d'être les seuls en France à proposer ce service 24/24.
- - Merci de votre amabilité, et bon courage. Au revoir. [ouais, je coupe court sinon on va se tailler une bavette pendant un moment, et connaissant mon charme, elle voudra me rencontrer...]
- - Au revoir."
- Eh bien, chers lecteurs, j'ai été agréablement surpris de la rapidité de réponse et de la politesse de la personne de chez EDF. Je les avais déjà appellé, avec la même qualité. C'est même ironique comparé à ceux dont c'est le métier ( je pense à FT) et qui sont d'une antipathie rare. De plus, pas de répondeur pendant deux heures. Et ça c'est bien. Ils nous doivent plus que la lumière, et ça commence par un service d'assistance téléphonique franchement excellent à mon goût. Evidemment, j'ai pas appellé pour me plaindre, alors peut-être que ma vision est trop subjective?
- Pour la petite histoire, j'ai fini par aller sur le net : leur site permet de calculer sa facture...
vendredi 17 novembre 2006
Longue vie à votre auto...
jeudi 16 novembre 2006
Accident de travail
mercredi 15 novembre 2006
Mon abri côtier
Parlons rapidement des autres : plus de moyens, donc plus de choix. Le vieux riche obtient un appartement de luxe à deux étages, pour 600 000 euros, siouplé. Les autres achèteront des maisons ou apprtements à hauteur de 300 000 euros. Et la triplette de mecs se verra rembarrée : on a pas idée à 27 ans de vouloir s'installer entre copains dans un petit appartement !
- Bref, on peut constater que l'accession à la propriété est un réel problème de nos jours. Inutile d'en rappeller les causes, on va mettre ça sur le dos de la conjoncture. C'est même inquiétant pour l'avenir. Evidemment, je ne nie pas qu'on puisse acheter un appartement de 50m² plus que correct autour de 80-100 000 euros. Mais pour un bien de 70m²( minimum), quel qu'il soit, c'est beaucoup plus dur. Rappelons que la moitié des français vit avec un SMIC par personne. A la banque, ils rient au nez de celui qui veut faire un emprunt immobilier et qui se pointe avec sa fiche de paie de smicard. Du coup, on constate un nouveau phénomène. De plus en plus de couples décident de rester locataires à vie, quitte à toujours verser un loyer "dans le vide", parce qu'ils ne parviennent pas à obtenir la somme nécessaire à l'acquisition d'un bien. Ces gens profitent certes bien mieux de la société de loisirs, mais n'accèdent jamais vraiment à la vie rêvée...
mardi 14 novembre 2006
Question existentielle
Jouez avec vos émotions
- Depuis quelques temps, le PMU rajeunit : aujourd'hui, les paris s'étendent à tout le monde, et je fais partie de la grande "communauté des "adorateurs" de chevaux de course qui arrivent" (CACCA). Du moins, un p'tit peu. On peut jouer partout : PMU, Hippodrome, Internet et même sur le wap ! Bon, évidemment, je parie pas des sommes folles, c'est pas comme papy turfiste. Et je gagne pas souvent, mais suffisamment pour que ça vaille le coup. Et puis, ce n'est que pour le plaisir de jouer, hein...? N'empêche que l'an passé, c'est grâce au PMU que j'ai pu me payer le ski, c'est dire... Vivement que ça se reproduise !
- Y'a t'il une stratégie pour jouer? Bah non, puisqu'on peut faire des spots (une sorte de flash où les numéros arrivent plus ou moins au pif), mais papy turfiste conserve précieusement ses statistiques et ses tuyaux...
- "Tu vois, min fiu, y'a pas de hasard... Tu choisis tin bidet, y faut qu'y soit un champion. C'est la base ! Après, t'ajoute un outsider (prononcez out-sideur), et tu fais le numéro du premier moins le numéro du deuxieme. Ou plus. et pis t'a ton troisieme. Et là, t'é fais un couplé en trois placé.
- - Euh, j'ai pas compris là...
- - Sinon, t'é fait un Quinté ! T'é prins le 2, le 4, t'ajoute ch'ti là passqu'il a moins de poids, ch'ti là, passque le jockey c'est li... [là, je décroche parce que je comprends plus rien]
- - Aaah, ok ! [j'évite de lui montrer mon incompréhension. En plus il pue le tabac et il a des chicots]"
- En bref, il faut bien regarder les cotes des chevaux (pas sa cage thoracique, benêt !), plus elles sont basses, plus le cheval est favori. Ensuite, c'est le destin. Parfois on s'enrage de voir qu'un cheval arrive 4ème alors qu'on le voulait dans les trois premiers. C'est marrant de voir les émotions ressenties, qui sont vraies, parfois fortes. Mais attention, la folie du jeu peut facilement vous ruiner, il faut savoir etre raisonnable !
- Papy turfiste, lui, il s'en fout de gagner. Souvent, il ramasse plein de blé, mais c'est pour le rejouer le lendemain. Après tout, il retrouve ses copains au PMU, tous les jours. Mamy, elle, elle est bien contente, elle l'a pas dans les pieds ! Alors elle sort son petit caniche et s'en va se promener...