mardi 31 octobre 2006

Côté Séries : Prison Break


Sidéré. Voilà comment on ressort d'un épisode de Prison Break. Avec l'envie d'en voir un autre. Encore et encore. Voilà longtemps qu'une série ne m'avait pas tenu en haleine à ce point. Je rappelle le synopsis pour ceux qui ne connaitraient pas : Michael Scofield se fait enfermer à la prison de Fox River dans le but de faire évader son frère, condamné à la chaise électrique. Pour celà, il monte une équipe, utilisant les prisonniers pour parvenir à s'échapper avant l'heure fatale, grâce à son ingéniosité et à un plan habilement dissimulé. Les points forts de cette série, ce sont sans nul doute la réalisation, le jeu des acteurs et leur charisme, mais surtout le scénario exceptionnel de surprises et de complexité. On reste ébahi devant les différents rebondissements, devant le rythme soutenu, et nos mains sont moites de tension, tant le coeur palpite. Et dire que cette série ne devait comporter que 13 épisodes, voués à combler une case vide de la grille de programmes d'une chaine américaine... Devant la pression des fans, 9 épisodes supplémentaires ont été tournés et nous voilà partis pour une saison 2, dont le premier épisode clôturera la diffusion prévue par M6, nous laissant la bave au menton et dans une attente insoutenable, que même Lost n'avait réussi à nous faire ressentir. Du tout bon, LA série de l'année 2006.



lundi 30 octobre 2006

Halloween, les pizzas de l'étrange

Alors là, y'a quelquechose de bizarre, non? On a acheté cette pizza fraîche en faisant les courses vendredi, et elle est censée être bonne jusque le 8 novembre. Là, je suis pas sûr. Ca gonfle. Je crois qu'on va la ramener...

Walibi bi bi...


Pas de pluie. Et c'est tant mieux, puisqu'on a passé ce samedi à Walibi ! Le parc s'était vêtu de ses couleurs d'Halloween, et pour l'occasion, nous avons fait le trajet direction Wavres. De toute façon, c'est pas dur d'y aller : tout droit sur l'autoroute, puis tu te perds dans une petite ville à l'est de Bruxelles, tu fais demi-tour, et tu repars dans le bon sens.
De nombreuses animations étaient prévues dans le cadre d'Halloween, on retrouvait au fil du parc des manèges décorés et quelques thèmes bien à propos. Contrairement à ce qu'on pensait, il y avait beaucoup de monde, et le temps perdu dans les files d'attente nous a vite fatigué. Avides de sensations fortes, on s'est obligé à faire un maximum de montagnes russes, et même Ed a résisté et n'a pas vomi ! Quel courage ! Et quelle déception sur certains manèges. Je ne connaissais pas le parc, et j'étais plutôt enthousiaste sur les grands huit, mais particulièrement déçu de leur nouvelle attraction "Toutankhamon", qui se résume à un parcours dans un chariot, où il faut tirer dans des cibles au pistolet laser. Lent, et triste si tu es derrière. Par contre, bon point à l'Hotel Fantôme, animation style "maison hantée" qui était bien stressant et très surprenant, hein, la chiante?
Bref, on a passé une bonne journée, fatiguante mais plaisante. A noter l'an prochain le lancement d'une nouvelle attraction "Vertigo" qui promet beaucoup en sensations, vu l'armature. Tiens, j'ai appris qu'il y avait un parc encore plus grand au nord de la Hollande : Walibi World, qui a l'air encore plus fun !

vendredi 27 octobre 2006

Les boules !

Hier soir, je prenais le bus en compagnie de mes collègues, direction Bruay la Buissière et son tout nouveau bowling. Le CE du boulot organisait là une manifestation qui a du succès, et qui nous a rassemblé autour d'un repas avant de nous offrir quelques parties de quilles. A l'arrivée, on a tous été agréablement surpris de la déco : la salle est très grande, bien disposée, et le style "américain des années 50" plaisait beaucoup. Nous avons été guidé vers une salle sur notre droite, style Dixie's, c'est à dire un bar aux sièges rouges et noirs typiques, où nous avons mangé. Au menu, tout pour plaire en cette journée où la frite était reine : entrée mixte sur matelas de frites, plat principal avec des frites, et brownie... sans frite. N'empêche que certains ne manquèrent pas de se rappeller de l'aventure de l'après-midi et de me lancer des vannes sur... les frites !

Une fois le repas - bien lourd - terminé, on s'est amenés devant les pistes où nos équipes s'étaient inscrites, et avons commencé une partie endiablée dans une seule intention : exploser les scores. Bon, bien entendu, ils m'avaient mis un pseudo subtil : Frial ! et je suis resté fidèle à mon niveau en ne faisant pas réellement d'exploit. Troisième sur cinq à la première partie, devancé au dernier jeu. Et premier en partant de la fin à la seconde, au terme d'une partie assez pitoyable. Je me rappelle même pas avoir fait un strike. Il me semble qu'on était meilleurs il y a deux ans... bon, c'est vrai, je boudais encore un peu, pass'que c'est pas marrant de passer au travers, on s'énerve et ça va de mal en pis. Néanmoins, les pistes étaient de qualité, l'éclairage au néon violet donnait une atmosphère particulière, l'ambiance était très bonne et on s'est bien amusés. Petit bémol, on devait faire trois parties mais le gérant du bowling a décidé que non et a coupé notre prompteur au milieu de celle-ci. Dommage.
On s'est alors rassemblés pour discuter, j'ai reçu un lot de consolation de la part d'une amie qui ne m'avait pas oublié : un joli paquet de 500 grs de Végétaline ! Grrr, décidément, c'était mon jour !! Nous nous sommes alors séparés, avons rejoint le bus, et saoulés par les chansons paillardes de ceux du fond, sommes rentrés à Arras sur le coup d'une heure du mat'.
Petite anecdote : entre le boulot et chez moi, il y a 500 mètres. Je rentrais, peinard, les yeux levés vers les batiments parce que la nuit, Arras a un autre visage (et puis j'aime bien regarder chez les gens quand c'est éclairé). Et là, contrôle de police. C'est vrai que j'ai l'air d'une racaille, hein? Le monsieur sort de sa voiture, soupçonnant un état d'ébriété, me demande mes papiers. C'est là que j'aurai préféré avoir une carte d'identité, sachant que les flics peuvent enlever des points sur le permis si t'es bourré et piéton. Il m'a demandé si j'avais des stupéfiants (bein non) et m'a fait remarquer que mes yeux brillaient (me draguait-il?)... euh, j'ai des lentilles, monsieur. Dépité, il décida de partir, et moi, de rentrer me coucher !

jeudi 26 octobre 2006

Frites et trottoir mouillé


Odeur de frite... vous n'êtes pas à la sortie de Lille Flandres, non, mais au bureau. Imaginez l'horreur que j'ai vécu aujourd'hui : ce midi, comme me l'a demandé ma chère et tendre, je suis rentré plus tôt pour faire des frites. L'huile n'a pas tardé à bouillir, le repas fût vite avalé, et nous repartîmes chacun de notre côté. J'étais loin de me douter que la vapeur d'huile avait imprégné mes vêtements et mes cheveux, si bien que la première réflexion que j'ai eu en arrivant au boulot fût : "Tiens, ça sent la frite !". Et en effet, ça sentait la frite, et ça venait de moi. Je ne vous raconte pas les moqueries et les rires qui, bien que gentils et taquins, ne manquèrent pas de me faire bouder. Je me suis aspergé d'un parfum que m'a prêté J., mon collègue d'en face, et le résultat fut probant : je sentais le parfum à la frite. Chaque mouvement de ma part déclenchait un appel d'air suivi d'une odeur pas possible. Ainsi je ne cessais de regarder l'heure, limitant mes mouvements au strict minimum, pour enfin rentrer chez moi me laver et changer de fringues. Parait que la frite, c'est la fête. Aujourd'hui, c'était la mienne !

mardi 24 octobre 2006

La vie, la vie, la vie...

Oui voici la vie... La belle vie qui éclôt au sein de la famille de ma compagne, et plus précisément de son frangin. Fière et excitée comme une puce, la nouvelle tata et marraine vous annonce la naissance de sa nièce, un beau bébé de 51 cm pour 4kg030... Nous sommes allés la voir hier soir, d'abord étonnés du poids qu'avait en son être la maman pourtant si menue, et nous avons été rassurés de voir un bébé en bonne santé, au teint rosé et aux yeux qui devaient être plein de vie si on les avait vus ouverts... Une nouvelle venue qui n'a rien d'une surprise, la maman était fatiguée mais heureuse comme on l'est toujours dans ces cas là, le papa était énervé, joyeux et affamé parce qu'il n'avait rien avalé depuis la veille au soir et que ça commençait à faire long !
Attendrie, ma chère et tendre l'était beaucoup plus que lors de nos visites en animalerie, je comprends pas pourquoi. En tout cas, ne cherchez pas de message, j'aurai un chien avant d'avoir un bébé, moa, oui monsieur, oui madame. Et félicitations aux parents.

lundi 23 octobre 2006

Ces croûtes qu'on s'arrache


Un peu de culture au sein d'un village de cultivateurs, c'est ce que proposait ce week-end l'exposition de peintures à la Salle des Fêtes du village de mes parents. Celle-ci permettait à l'ensemble des 650 habitants du village et des alentours, de se projeter un temps au sein de la dimension autobiographique des peintures exposées, et de retracer avec les artistes les influences qui leur ont fait mettre leurs idées sur toile. Accueilli par l'organisatrice (qui, aussi lucide fut-elle, a confondu ma petite cousine avec Laurence, son amie d'exhibition d'autrefois), je m'empressais de rejoindre le seul artiste que je connaissais. Lui, c'est sûr, on voit bien l'influence de sa vie sur sa peinture; et tel les grands peintres, il a connu des périodes plus sombres qu'on retrouve sur certaines toiles. Moins interessantes, les copies de photos de calendrier de la dame du fond. Intriguantes, les pastels exotiques et chaleureuses à l'entrée. Chiante, l'organisatrice qui n'a pas cessé de me harceler pour que je mette un mot sur son livre d'or et que je lui indique l'adresse du blog. Non mais, faut pas pousser mémé dans les orties hein ! Sinon, elle tombe !
Bref, ma petite famille et moi sommes ressortis de là culturés, et étonnés de la fréquentation de la Salle des Fêtes en ce jour du Seigneur. Pour info, les croutes se vendent très bien (aussi bien les impressionistes que les surréalistes ou les abstraites), entre 150 et 300 euros. La plupart que nous avons vu exposées par notre ami F. étaient vendues...

Miss Poufiasse

A l'occasion de Noël, je suis allé faire des repérages pour les cadeaux; et je me suis aventuré dans un espace jouet absolument merveilleux où j'ai fait la connaissance de l'idole des petites pétasses de notre époque (vous savez, celles qui se prennent pour des "femmes") : Barbie Bouchapipe ! Elle va vous apprendre, grâce à ses lèvres pulpeuses, comment obtenir tout ce que vous voulez pour à peine quelques minutes de dépravation sexuelle par jour... Soumise, soubrette, femme facile, perverse, Barbie Bouchapipe vous rendra folle de joie; et rendra votre compagnon heureux, bien qu'il ne puisse avoir que 12-13 ans et qu'il ne comprenne pas grand chose à la chose, plus préoccupé par son match de foot ou son Dragon Ball Z sur console que par vos petits seins qui commencent à peine à pointer. Oui mademoiselle pétasse, Barbie Bouchapipe, c'est fait pour toi. Pour info tu peux aussi te contenter de la coiffer...

samedi 21 octobre 2006

Bilan de la soirée

A chaud, je vous livre mes impressions sur notre avenir série-visuel...
LOST Saison 3 - Rien ne va plus sur l'île mystérieuse, où les aventures de Jack, Kate, Sawyer, et les autres semblent orienter le scénario vers le mystère des inconnus qui occupent les lieux. On a connu une saison 2 parfois lente, mais les premiers épisodes que j'ai visionné renouent avec l'étrange, qui m'a fait apprécier la série. Locke reste un de mes personnages préféré, de par sa stature, son histoire, son courage... En espérant que l'histoire va se relancer car nombre d'entre nous ont été déçus par le scénario de la saison précédente. Et les audiences s'en ressentent.
THE NINE - Neuf personnes survivent à une prise d'otage dans une banque, mais en sortent à jamais transformés. D'aucun ne se connaissaient, et pourtant des liens se sont tissés. Le premier épisode nous pose des bases solides, d'un thriller dans lequel la psychologie des héros à la part belle. Que s'est il passé pendant ces 52 heures, coupés du monde? > Technique soignée, acteurs charismatiques mais stéréotypés, la série dégage malgré tout une ambiance sévère, elle est rythmée et on a envie de savoir ce qu'il s'est passé dans la banque. Le mystère se lévera peu à peu, au fil des épisodes, mais on peut penser n'avoir qu'une saison.
HEROES - Partout dans le monde, des gens se démarquent par leur capacité à faire les choses. Ici, télépathie, télékinésie, téléportation ont la part belle. Et c'est après ces gens que part un professeur indien, pour étayer sa thèse tandis que des personnes comme vous et moi apprennent et découvrent leurs pouvoirs, enfin révélés. > Une série choc, sans aucun doute. Dans la veine des 4400 et des X-Men, l'histoire nous fait rêver. Bien réalisée, avec un scénario efficace et mystérieux, la nouvelle série fantastique acquise par TF1 déchainera les passions (en tout cas la mienne). C'est fort, c'est surprenant, c'est à voir !
JERICHO - Après le retour de Jake dans sa ville natale de Jericho, un événement grave bouleverse le monde : à Denver, explose une bombe atomique. Sur cette ambiance de fin du monde, les habitants de la ville vont découvrir s'il s'agit ou pas d'un accident, évaluer l'étendue des dégats et du danger, et tenter de s'organiser pour survivre et se défendre. > Nul doute, cette série va faire l'effet d'une bombe (sans mauvais jeu de mot). Un choc, un frisson, une réalisation impeccable, des surprises effrayantes et on sort du pilote de cette saison avec un regard différent : tout ça peut nous arriver, du jour au lendemain. Ma série préférée de la soirée. A découvrir d'urgences !!!

vendredi 20 octobre 2006

Ce soir, c'est peinard

Petite soirée en solo ce soir, ma moitié étant chez ses parents. Du coup, évidemment, j'ai pas le temps de trainer, car je me suis concocté un planning serré : soirée pizza coca, au fil des séries prévues rentrées 2007 à la télé française; Heroes, the Nine, Jericho... et peut-être aurais-je le temps de regarder le troisième épisode de la saison 3 de Lost? Allez, faut qu'j'y aille !
Une petite blague en passant... hum... "c'est un tétard qui pensait qu'il était tôt, mais il est tétard..."

jeudi 19 octobre 2006

Petit bout de papier rose

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon permis de conduire ! eh oui, je l'ai obtenu le 19 octobre 1999, après des semaines de dur labeur en auto-école. Bon, c'est vrai, j'aurai pu l'avoir plus tôt si j'avais pas loupé le code, mais je rejette entièrement la faute sur la charmante jeune fille piercée qui m'a perturbé ce jour là (mais qui a eu son code, elle). L'inspecteur, il y a 7 ans, m'a fait un beau cadeau : déjà qu'il porte le même nom que le bonhomme rouge qui en distribue le 25 décembre, ainsi que la même barbe blanche et rassurante, c’était un signe ! Ne me demandez pas quelle manoeuvre j'ai dû faire, je n'en ai pas fait. Je me souviens bien du parcours, de la perfection de ma conduite, et de ma décontraction. S'ensuivit une courte discussion sur le parking de la gare de St Pol, un grand sourire de ma part et le Père Noël me fit don d'une feuille de papier rose qui ne s'apparentait pas du tout à celle qu'on utilise aux toilettes. Mon seul regret, c'est de n'avoir pas compris que la photo qu'on me demandait à l'auto-école, soi-disant pour mon dossier, serait à jamais collée sur ma licence de conduite. J'ai une tronche de junkie là-dessus ! Les cheveux ondulés, les lunettes rondes Harry Potter, le sourire pincé, le teint pâle et les yeux défoncés (de fatigue, je précise)... Bon anniversaire, mon permis !

Côté Séries : Miracles

Une saison. Une seule saison de 13 épisodes pour cette série qui a connu peu de succès outre-atlantique, et qui passe pour la deuxième fois sur la chaîne série club. Miracles, c'est une série avec de bonnes bases, vraiment. Skeet Ulrich incarne Paul Callan, un ancien enquêteur du Vatican chargé d'identifier les faits dits "miraculeux" et de les authentifier. Jusque là, il n'a rien trouvé qui satisfasse sa vision des choses, jusqu'au jour où, il fait la connaissance d'un enfant qui guérit les gens au détriment de sa propre santé. S'ensuit tout un dédale psychologique, un accident, une remise en cause et toute une série d'épisodes dans lesquels tout se rapporte aux Ténèbres et à différents phénomènes dignes des histoires les plus tordues de X-Files. Même si on peut apprécier les idées et le générique tout bonnement magnifique (j'insiste sur le côté mystique), on reste dubitatif sur le jeu des acteurs parfois exagéré, sur la psychologie des personnages souvent invraisemblable, et sur la réalisation qui manque de souffle. De même, le titre Miracles serait à revoir en poussant un peu, et Paranormal, ou Frontière des Ténèbres serait plus représentatif car les scénarios sont très éloignés du côté mystique auquel on s'attend. Néanmoins, on passe en général un bon moment, sans se passionner pour autant. A découvrir.


mercredi 18 octobre 2006

Les petites bêtes, oui, ça m'embête

Ce lundi, une idée farfelue m'a traversé l'esprit, et j'ai occupé mon temps après le travail à essayer d'attendrir ma chère et tendre en vue de l'acquisition... d'un animal de compagnie ! Eh oui, l'effet d'insistance de certains qui se reconnaitront m'a convaincu d'avoir une présence supplémentaire à l'appart, et si possible pas un bébé. Donc je me suis rabattu sur une bestiole. Celà dit, le choix est difficile, et convaincre ma bien-aimée relève du défi. Je l'ai donc emmenée à Paradis Zoo pour l'attendrir devant les animaux. Peine perdue, déjà parce qu'elle est pas décidée, et surtout parce qu'il n'y a pas tant de bêtes que ça là bas. Evidemment en entrant, on tombe sur la mamie avec son bichon hargneux. Elle, elle fait partie des décors à Arras. Et les cages et accessoires sont assez chers (pour les animaux, hein, pas pour la mamie!). Je crois qu'il est hors de question d'avoir un chien, pas moyen de la persuader. Un chat, j'aime pas. Un piaf créverait aussi vite qu'un poisson chez moi (soit j'oublierai de le nourrir, soit il attraperait froid, soit je l'étranglerais parce qu'il chante et que je peux pas regarder la télé tranquille). Un rongeur, pourquoi pas, mais pas un seulement, faudrait pas qu'il s'ennuie. Je rêve d'un hamster russe que j'appellerai Dimitri... En tout cas, ma chérie n'est pas trop décidée pour le moment, je crois qu'on va laisser passer l'hiver. A moins d'adopter un pingouin?

mardi 17 octobre 2006

Medley d'idées

- Info de ce samedi : fermeture définitive du Microsillon le 3 décembre 2006, il semble que la boutique succombe à la concurrence du Furet du Nord en centre-ville. Une page se tourne…

- Il faudrait vraiment que je pense à acheter une tondeuse, ça le fait pas d’appeler mon papa pour qu’il ramène la sienne à chaque fois. Il était temps de tondre ce week-end, une dernière fois peut-être avant l’hiver, tandis que mon jardin se couvre des couleurs de l’automne. Tiens, allez, j’égaie un peu cet article avec de petites photos de celui-ci.

- J’ai remarqué qu’en ville beaucoup de gens achetaient déjà leurs cadeaux de Noël. On s’y prend de plus en plus tôt, de nos jours. Y’a-t-il vraiment de bonnes raisons ? Bon, faut que j’y pense moi aussi alors…
- Y’en a marre de ce nez au milieu du visage ! Lecteur, aide-moi, comment puis-je éviter de me couper juste en dessous de la narine à chaque fois que je me rase ? J’ai un rasoir manuel, avec trois lames et des bandes anti-irritation, et ça n’évite pas la mare de sang à chaque fois, tout ça à cause de trois petits poils rebelles qui se battent en duel en haut de ma bouche ! C’est un massacre ! Grrrr…

- Coup de gueule : pourquoi faut-il que je revienne de Lille, à chaque fois, avec une crotte de chien toute fraîche sous le pied gauche, qui embaume ma voiture malgré tous mes efforts pour la faire disparaître, le long du trajet de retour ?

- Moment de fierté pour moi : Le Chemin du Rayon est arrivé sous les yeux d’un boutiquaire bien apprécié, fournisseur officiel de Dr Pepper, qui devient à son tour fournisseur de produits « exotiques » (quoique, « britanniques » serait plus approprié) d’ « Esprits Nomades ». Cela grâce à ma requête auprès de la patronne de se rapprocher de Thomas Green’s à Lille pour importer ce produit dans notre département. Et merci à David de nous avoir fait connaître ce dernier.

lundi 16 octobre 2006

Cochon d'Inde !

Ce week-end, c’est avec joie que j’acceptais l’invitation de Tartine Au Brie à me rendre à l’inauguration de Lille 3000, qui est en fait une manifestation trimestrielle pour faire découvrir la culture de l’Inde à nos chers voisins Ch’tis. Profitant de l’impulsion Lille 2004, capitale de la culture, c’est avec ravissement que des milliers de personnes se sont empressés dans les rues de la ville pour découvrir les scènes musicales où dansaient des artistes, pour voir les grandes transformations de la gare et de la Voix du Nord en palais indiens, pour admirer le grand défilé passant devant les éléphants aux trompes fièrement dressées où nous nous étions arrêtés. Couleurs et lumières, danses folkloriques, musiques exotiques, le programme était intéressant, et plutôt beau à voir. Enfin, apercevoir parfois, car la masse de population présente gênait simplement le spectacle, on ne voyait pas grand-chose, et pour se déplacer, je vous raconte pas la galère. Petit bémol : le timing serré entre la fin du défilé et le feu d’artifice, que nous avons purement manqué.

On gardera de cette soirée un agréable souvenir, et je pense qu’on repassera à Lille très bientôt pour, à nouveau, s’imbiber de culture indienne…

vendredi 13 octobre 2006

Chui tout seul !

J’ai passé ma soirée d’hier à rechercher des blogs arrageois, sans succès. Suis-je le seul ? Passant par le moteur de recherche Google, je suis tombé sur des dizaines de blogs qui s’apparentent à des sites Web de base, de par leur caractère professionnel. En tête les blogs politiques, viennent ensuite les sociétés ultramodernes, puis se glissent les skyblogs. Parlons-en, il ne s’agit que de simples albums photos dont les commentaires sont souvent fort limités, et peu instructifs ou subjectifs. Rien de terrible. Et puis, je suis tombé sur mon blog. Celui-là, j’l’aime bien. Enfin, deux blogs de l’Artois sont sortis des fagots, vous les trouverez dans la liste ci-contre. Alors, qu’est-ce qu’il se passe ? C’est tout ce que peut donner une ville aussi grande ? Chers lecteurs, je vous invite grandement à me conseiller des blogs constructifs à lire, et peut-être à ajouter à mes liens… Et tiens, si vous avez plus de réussite que moi, des blogs arrageois !

jeudi 12 octobre 2006

Au Mur des Fusillés

L'autre jour, j'ai eu envie d'aller voir un Monument dédié à la gloire des fusillés d'Arras. Ce lieu est planqué derrière une cité très calme, à peine à 500m du Boulevard qui passe près de chez moi. On arrive dans une clairière, le calme ambiant est apaisant, puis on passe dans une sorte de petit bois.J'arrivais ensuite dans un petit parking aménagé le long du mur de la Citadelle, puis je descendais via un sentier vers une fosse en contrebas, qui m'accueillait par une grille et qui cachait ça :

Pas un bruit. Pas même un chant d'oiseau. Juste des plaques avec un nom. Le Mur des Fusillés est un mémorial en l’honneur de 218 patriotes exécutés par les Allemands dans les fossés de la Citadelle d’Arras pendant le deuxième guerre mondiale, de toute nationalité, de tout age et de tout rang.


Et puis, il y avait ces gens. Les ignobles, comme je les appelle. Ce sont ces gens qui ont l'air de faire partie du décor, toujours occupés à ne rien faire. Ils sont posés là, et ne bougent pas ou presque, répétant inlassablement les mêmes gestes. Il y avait ce type avec son chien, dans la pelouse. Et ces deux gars, debout, dix mètres plus loin, qui ne parlaient pas, qui observaient. Les ignobles me regardaient passer. Une voiture était arrêtée près du mur de la Citadelle. Le vieillard au volant attendait. Une autre auto revenait du monument, au ralenti, s'arrêtait derrière le véhicule, qui lui laissait sa place, allant faire demi-tour et repartant, lui aussi au ralenti, vers le monument. Un cirque (un cycle) qui se répétait. Des gens dans des autos arrêtées, et personne au Monument des Fusillés. Etrange, non? A mon retour, toujours ce même manège de voitures, ces ignobles dans l'herbe qui ne se parlaient pas et me regardaient passer sans discrétion. Croyez-moi, ça fait bizarre...

mercredi 11 octobre 2006

Cibles mouvantes


Alors que je me promène, je sens souvent planer sur moi l'ombre du bombardier. Le bombardier? Vous vous demandez sans doute de quoi je parle : du pigeon ramier. Avez vous remarqué qu'il n'y a jamais d'étron par terre? On les trouve souvent le long des gouttières, sous les toits, ou alors sur les voitures. Les pigeons sont devenus un fléau. Ils vous contemplent de travers, avec leurs yeux noirs qui roulent, ils se meuvent comme un mafioso en train de préparer un mauvais coup...
Je me promène donc souvent, menacé par leur vol de toit en toit, prenant chaque fois le risque de recevoir un bel étron tout frais sur le coin de la tronche, alors que la journée s'annonce si belle. C'est des vicieux les pigeons. Ils s'ennuient pas à chier par terre ou dans un coin, non, ils préfèrent se fendre la poire à larguer leurs obus sur des cibles mouvantes. Les voitures, par exemple, où même si on a le réflexe lave-vitre et essuie-glace, on laisse une trainée floue et blanchâtre au beau milieu du carreau.
Remarque ils sont balèzes, ils visent toujours dans ton champ de vision ! Et pas la peine de penser à l'essuyer, le pigeon est déjà trop loin. Je plains les motards, qui, non contents d'avoir des moucherons dans les dents, ont parfois la joie de recevoir un bel étron sur leur veste de cuir tout neuf. Quand on est à pied, le risque est le même. Se faire un shampooing au caca de piaf, c'est pas l'idéal. Ca colle aux cheveux et ça sent pas bon. En général, les oiseaux profitent que tu ailles à une soirée hyper importante. Comme ça tu te présentes devant la fille, le sourire brillant, les cheveux gominés, le corps parfumé... et l'étron de pigeon sur l'épaule. Derrière, en plus. C'est pas jouasse. Un autre exemple frappant de leur vil comportement : c'est l'été, tu manges dehors, à l'ombre du mur. Ta mère apporte les assiettes garnies de salade, quand soudain. Ploc, un bel étron en plein milieu. Et tu imagines le rire du pigeon qui vient de faire ça. Pathétique, comme humour.
Moi j'vous dis, on est des cibles mouvantes. En plus, pour se venger, c'est pas évident : comment qu'on fait pour faire caca sur un pigeon?

mardi 10 octobre 2006

T'as pas un tuyau?

Jamais deux sans trois, serait-on tenté de dire au départ de mon plombier. C'est déjà la troisième fois qu'il se déplace, et aujourd'hui, il avait l'air bien triste. Il n'a pas discuté. Il a juste réparé le syphon du chauffe-eau qui s'était cassé, et est reparti. Pas un mot, pas un sourire. Peut-être était-il fatigué? Préoccupé? Quoiqu'il en soit, ceci met fin, je l'espère, à la trilogie du petit plombier.
Bon, ok, c'est vrai, ça goutte encore. Fais ch... ! Mais moi j'en ai marre de le voir, je demanderais au beau-frère de réparer ça quand il pourra. Faudrait pas qu'il se tape l'incruste, le plombier !!

On va en bouffer !


Je ne sais pas ce que fait TF1, mais là, ils exabusent en nous proposant autant d'épisodes de Grey's Anatomy sur seulement deux jours. C'est sûr, la série est d'une bonne qualité, elle mêle humour et sentiments dans le quotidien de jeunes internes en chirurgie, et se laisse facilement regarder. Mais même si elle rassemble beaucoup de téléspectateurs en deuxième partie de soirée, on peut se demander si la stratégie de la chaine est bien établie. En effet, peut-on penser que beaucoup de gens découvriront (et apprécieront) la série seulement ce soir, par les 3 derniers épisodes de la deuxième saison? Et la chaine a-t'elle pensé à moi, qui, comme nombre d'entre nous, ne regarde qu'un épisode ou deux le lundi soir, pour enregistrer le dernier et le regarder le lendemain? Parce que là, ça va pas être facile d'avoir tout regardé avant 20h50, et en plus, c'est risquer une véritable indigestion de Grey's Anatomy!

lundi 9 octobre 2006

Une belle brochette

Samedi soir, je fêtais pour la deuxième fois mon emménagement, ce coup-ci avec les collègues. Plus expérimenté que la semaine dernière, j’avais dans le frigo un stock de saucisses, merguez, carrés de viande de bœuf et de volaille, ainsi que trois saladiers remplis de poivrons, salade composée et salade de pâtes « de la mer ». Toute la soirée j’ai eu le stress de ne pas avoir prévu assez. Faut dire que j’avais là une bande de bons mangeurs, au vu de la taille de certaines brochettes (hein Ted ?). Apparemment tout le monde avait comblé sa faim, étanché sa soif, car une fois de plus je reste avec de quoi manger toute la semaine. Je m’excuse juste pour l’attente pour les brochettes, qui ont été longues à cuire.

La soirée ne s’est pas terminée au départ de mes zouaves, ma compagne et moi trouvant assez de force pour faire vaisselle et ménage le soir même. On s’est couché tôt au matin, mais au moins, le sommeil profond n’était pas chargé de l’appréhension d’un lendemain consacré au ménage. Merci à tous d’être venus, vous voyez qu’à présent l’appart est assez grand pour accueillir du monde ! :-)

Marché à reculons

Samedi midi, on a eu la flemme de faire la vaisselle. Alors on est allé manger un kebab. Pour ne pas perdre trop de temps, on y est allé en voiture, remontant la rue St Aubert pour atteindre les places. Rappelons que samedi, c’est jour de marché, mais bon, à 13h, il n’y a déjà plus grand monde. On arrive sans peine devant le beffroi, certains badauds sont encore là mais remballent leurs affaires. Quand soudain…
Un grand type aux cheveux gris arrive sur la voiture en hurlant : « Eh, c’est marché, c’est marché, reculez !! » Ca bon, je le savais que c’était marché, et j’aurai pu constater moi-même que je pouvais pas passer ! Il continue de marcher sur nous avec son regard de débile profond, toujours en criant « Reculez ! Reculez ! » Comme je tiens à ma voiture, je préfère faire demi-tour. Mauvaise idée, il ouvre la portière pour nous re-crier dessus encore une fois, je lui rétorque un « Putain, j’ai vu, c’est bon ! » et il se faufile derrière l’auto pour replacer une barrière qui avait été déplacé. Je fais ma manœuvre, ce qui n’a pas l’air de lui plaire, et je me retrouve forcément face à cette foutue barrière, qu’il doit à nouveau déplacer pour moi passer. Vindjuuu, il m’a énervé, le con ! En plus, il a fallu faire reculer toutes les voitures qui s’étaient engagées, tout ça parce qu’il voulait pas qu’on fasse demi-tour. Et là je vous demande : pourquoi est-ce qu’il hurlait ? Il aurait pu simplement venir le dire posément ? et de conclure : partout on trouve des cons (celui là était sans nul doute un beau spécimen).

vendredi 6 octobre 2006

Ciel d'automne


L'automne est là, pas de doute. Changement radical de temps ces derniers jours. J'ai l'impression que la nuit tombe plus tôt, que le vent souffle constamment, que la pluie est toujours présente. C'est triste un ciel d'automne, et pas si poétique que ça. On sort moins, il fait déjà beaucoup plus froid. L'humeur et le tonus des gens en prennent un coup. Ouep.
La photo de cet article, c'est la vue qu'on a de la salle 400, au 4ème étage de mon lieu de travail. Ciel chargé, mais on aperçoit le beffroi qui se dresse fièrement, le Conseil Général au premier plan, récemment installé dans de nouveaux locaux qui comprennent cetté école moderne (avec l'horloge).

jeudi 5 octobre 2006

Jacques Caddie a dit

Ce soir j'vais faire des courses. J'aime bien aller dans les magasins, mais je tire la tronche quand il s'agit de passer en caisse. Alors j'en profite avant : je me gare généralement assez loin dans le parking, parce que je perds tellement de temps à chercher à me garer près que je suis plus rapide en me posant loin. Ensuite je prends un caddie (ou chariot, pour les puristes). J'en essaie deux ou trois, et pas de bol je tombe toujours sur celui qui a un vice de construction, et qui tire à droite et qui a une roue qui, bloquée par un caillou, émet un sifflement strident.
Ensuite, c'est la folie. Traditionnellement, les p'tits vieux sont de sortie. A toute heure. Avant, on les voyait pas avant la fin des Feux de l'Amour, mais maintenant ils sont tout le temps là ! Je suis sûr qu'il y en a qui dorment au rayon surgelé, pour se conserver plus longtemps.
Alors on les suit, lentement, en donnant de temps à autre des petits coups de caddie dans leur dos, et en en bousculant à chaque fois qu'on en croise un. Moi, je commence toujours les courses par le fond du magasin : souvent c'est là qu'il y a l'eau, ce qui prend le plus de place dans le chariot.
Donc je remonte l'allée centrale, slalomant entre les étals de promotion de slips, pour rester bloqué devant le rayon lingerie féminine (tant mieux, quelquepart, c'est le rayon "paradis pour homme'). C'est là que se regroupent les familles qui se rencontrent. Et ça papote, ça papote, en plein milieu de l'allée. Donc on fait le tour par le rayon "Manger pour animaux", où il n'y a jamais personne, on croise les kékés casquettes devant les balises de jeux videos, et on se retrouve encore bloqué par une bande de p'tits vieux. Encore. Ils sortent en groupe. Un genre de meute, au regard flou et aux dents artificielles, qui se regroupent devant vous en venant de la droite (question de priorité) et qui s'arrêtent sans raison au milieu de l'allée, laissent leur caddie là et s'éloignent au fond du magasin pour aller chercher la boite la plus haute sur l'étagère.
Un jour, je vais foncer dans le tas, je le sens. Avec ma veine et un caddie qui tire à droite, je serai encore capable de les louper et de me retrouver la tête la première dans la tête de gondole Tampax. Ce qui prendrait une heure environ, en suivant son billet de commissions, devient un vrai parcours du combattant duquel on sort fatigué, éreinté, énervé, moins riche qu'en entrant, après 2h30 de lutte. Ca a du charme, non?

mercredi 4 octobre 2006

Trop de séries tue la série?


En ce moment, on n'a même plus le temps de se faire un film. Sans blague, le planning des séries télé est de plus en plus chargé, et pour ne rien arranger elles sont toutes d'une relative bonne qualité, au point qu'on a pas envie de louper un épisode au risque de ne plus suivre l'intrigue. Lost, Desperate Housewives, Malcolm in the Middle, Prison Break, Les Experts, Grey's Anatomy, Miracles, Weeds, Disparitions, les 4400, les Simpson et bientôt Heroes sur TF1; autant de séries passionnantes qu'on suit sans se lasser et qui accaparent nos soirées télé, et parfois nos après midi si on a enregistré les épisodes de la veille. Elles ont même remplacé le traditionnel Ciné Dimanche de la première chaine.
Difficile d'organiser ses soirées. Bien que j'aie vu une grosse partie des séries précitées, il reste encore suffisamment de quoi faire avant de se remettre à regarder un bon film. Sans compter que je n'ai encore pas découvert certaines séries comme Six Feet Under, Nip Tuck, Rome, John Doe et j'en passe. On passerait son temps devant la télé, si on ne se forçait pas à en détourner le regard pour vivre sa vie à l'extérieur. Profitons des quelques jours ensoleillés qu'il nous reste pour sortir, voir les amis, s'amuser à autre chose que de regarder la télé. Profitons des rediffusions incessantes des Frères Scott, Monk, Sex in the City... pour faire autre chose, aller boire un verre, se promener, faire sa vaisselle, laver par terre, aller à la messe, tondre la pelouse. Les séries attendront l'hiver. Du moins... quand on est pas accroc !
Par exemple, je ne manquerai pas de regarder Lost en VO dès sa sortie aux Etats-Unis. Je serai plus patient pour Desperate Housewives, ou Grey's Anatomy.
Miracles occupe certaines heures tardives, quand la fatigue ne se fait pas encore sentir.
De quoi faire, donc, mais quelle est la meilleure durée de vie pour une série? J'ai déroché à Urgences à la saison 10, ne regardant que périodiquement la 11 et stoppant totalement cette année. Lost ne tiendra que 5 saisons, ce qui semble etre un bon choix. Déjà pour ne pas s'emmêler dans le scénario (Lost est déjà bien chargé, attention à ne pas suivre l'exemple de X-Files), mais aussi pour ne pas trop se lasser.
quelle série est la meilleure? Là encore les avis divergent, une chose est pourtant sûre, c'est qu'elle n'est pas française. Parce que chez nous, y'a encore du boulot. Les gens en ont marre de Julie Lescaut ou d'une Femme d'honneur où toute l'action se situe dans la vie de ses personnages (le tueur est souvent le petit ami de la fille de l'héroîne, ou alors il va dans la même école que celle-ci, etc...). Les américains innovent, entre humour, décalage, mystère et fantastique, tout en gardant de bonnes bases policières. quelle est l'avantage des séries? Il semble évident, c'est que ça dure moins longtemps qu'un film. En moins d'une heure on a bouclé l'épisode, ce qui permet de faire autre chose après, de commencer plus tard sans se coucher à pas d'heure...peux-t'on regarder une série en mangeant? Question curieuse, je dirai non, le bruit de mes machoires m'empêche de comprendre l'intrigue (?). quelle est la durée moyenne des séries télé? entre 20 et 24 épisodes de 42 minutes environ. C'est le schéma standard. Faites un rapide calcul et vous saurez combien de temps vous passez devant la télé selon le nombre de séries que vous suivez.
Bon allez, je vous laisse, ça fait un moment que j'attend de trouver un créneau pour finir le tout dernier épisode de X-Files...

mardi 3 octobre 2006

Vois sur ton Chemin

Plusieurs personnes m'ont posé la question...

Pourquoi t'as appelé ton blog "le Chemin du Rayon"?
C'est parce qu'il faut bien donner un nom à son blog, et que j'avais pas vraiment d'idée. Décider aussi vite d'une chose comme ça, c'est risquer de bien se gourer et de regretter. Alors je me suis demandé quelle chose m'avait le plus marqué dans l'année, et il s'avère que la réponse était dans l'imaginaire. En effet, bien qu'il se soit passé de nombreuses choses dans ma vie toute cette année, les rares échappatoires au stress ambiant que j'ai trouvé se sont concentrés au sein d'un bouquin. Ce livre, c'est "La Tour Sombre" de Stephen King. Il s'agit d'une série de sept ouvrages traitant d'une histoire selon laquelle le monde est relié en un seul point convergent avec les autres mondes parallèles, symbolisé par une Tour Sombre sur le point de s'écrouler. La mission du héros, un pistolero du nom de Roland de Gilead, est de réunir un ka-têt (un groupe au destin commun) et de suivre un sentier pour atteindre la Tour et la sauver. Ce sentier suit un Rayon (sorte de fil invisible séparant les mondes), appelé Rayon de la Tortue. Et c'est sur ce chemin, que j'ai décidé de vous emmener.

"Vois la TORTUE comme elle est ronde !

Sur son dos repose le monde.

Son esprit, quoique lent, est toujours très gentil ;

Il tient chacun de nous dans ses nombreux replis.

Sur son dos se prêtent tous les serments ;

Elle ne peut nous aider mais jamais elle ne ment.

Elle aime la terre, elle aime l'océan,

Et elle m'aime, moi qui ne suis qu'un enfant".


Pourquoi ta bannière montre t'elle un arbre?
Bah, c'est joli, non? Moi j'aime bien, le symbole d'un arbre tout seul dans un champ. C'est un peu comme la rose, dans le bouquin.


Pourquoi t'as fait un blog?
C'est venu d'une conversation avec mon ami Ed, lequel tient un blog que vous trouverez parmi les liens ci-contre (des nouvelles de Xhystos?) Je le lis chaque jour, trouvant parmi ses mots un réconfort certain, m'intéressant à ses passions, et à ce qu'il veut bien raconter des anecdotes de sa vie. On se connaît depuis longtemps, et lire ce blog ne nous empêche pas de nous voir. Simplement, il s'agit là de partager ses idées, de les clarifier en les mettant sur "papier", et de faire découvrir à ceux qui le veulent mes centres d'intérêt. Il m'a vite convaincu, et je me suis lancé dans l'aventure. Je suis content de voir que j'ai des "fidèles", je souhaite seulement qu'ils s'amusent autant que moi à lire mes anecdotes empruntes d'humour. D'autres questions?

lundi 2 octobre 2006

Quand le "beat" est bon

Merci à Tonton Alesque, qui nous a tous fait découvrir l’autre côté de nos campagnes grâce à cet artiste qu’est Kamini. Ce rappeur de la bouse nous emmène à Marly-Gomont, petite commune de l’Aisne. Dans cette chanson, Kamini relate sur un ton plutôt humoristique la vie rurale d'une famille noire dans une petite ville picarde, et ses problèmes avec le racisme ambiant — mais aussi les difficultés plus générales des jeunes du monde rural (source Wikipedia) J’aime pas le rap, c’est clair, mais en tout cas, c’est un bon délire, je trouve que le « beat » est bon, c’est entraînant et le clip vaut le détour. Allez, cliquez un peu sur www.kamini.fr, matez la vidéo et dites moi un peu ce que vous en pensez. Pour moi qui vient de la campagne, c’est un retour aux sources. J’adore la tronche des deux pecnauds et le trip sans fin des habitants du village. Moi je vote pour !