mardi 30 juin 2009

A propos de l'âge de la retraite

La solution ultime pour ne pas partir en retraite à 67 ans?
Faites travailler les jeunes à la place de ceux qui partent !
C'est juste une idée, comme ça...

(Ceci est un message pour le MEDEF)

Un frigo LG sur le devant de la Seine

Si vous avez l'habitude de profiter des beaux jours pour vous balader sur les bords de la Seine, afin d'y trouver un peu de fraicheur, vous avez peut-être aperçu du 22 au 25 juin le plus grand réfrigérateur du monde... Non? Et pourtant, cette opération marketing, lancée par LG, en a fait sortir plus d'un: une péniche, de 70 mètres de long, fut transformée en Réfrigérateur américain pour un parcours de plusieurs étapes au cours desquelles Alain Passard, grand chef aux trois étoiles, est allé à la rencontre des producteurs locaux pour faire... ses courses !







Quelques arrêts du Havre à Paris en passant par Rouen et Vernon, pour promouvoir la surcapacité du frigo LG baptisé platinum II , et remplir l'immense barge des meilleurs produits possibles: un grand chef comme Alain Passard recherche les meilleurs légumes bio, pour la meilleure gastronomie possible. Ainsi, il ne se garde pas de vanter les mérites du nouveau réfrigérateur, dont le volume l'inspire et permet de laisser libre cours à son inspiration. S'il le dit, c'est que ça doit être vrai.



C'est ainsi que le 25 juin, certains d'entre vous ont peut-être participé au grand pique-nique organisé à l'arrivée de la barge à Paris, et à la distribution des aliments récoltés au long du voyage en faveur des Banques Alimentaires. Un effet de pub pour une bonne cause, voilà qui change pas mal de préjugés.







Mais attardons-nous un peu sur cet engin: LG , marque coréenne, a déjà bien fait ses preuves – je possède moi-même un téléviseur et un micro-onde de leur gamme, dont je ne suis pas déçu ! - et aujourd'hui, la firme sort le plus grand réfrigérateur du monde, organisé en espaces d'accès plus pratiques sans surcoût d'énergie, puisque celui-ci est classé en A+. Le Platinium II offre une capacité de 617 litres pour des dimensions dites « standard », ce qui permet au consommateur de bénéficier d'une plus grande zone de stockage sans pour autant perdre de la place dans sa cuisine. Et en plus, il a de la gueule.






Techniquement, le LG Platinium II propose de faire fonctionner ses deux espaces de manière indépendante, réduisant ainsi le taux d'humidité et permettant une plus longue conservation des aliments. Il conserve toutefois les petites astuces des frigos du genre, avec son distributeur de glace en façade. Et pour m'éviter de perdre mes carottes, le tiroir de stockage est placé sous vide d'air!



On retrouve donc sous cette appellation un frigo qui permet une Economie d énergie pour un plus grand volume de stockage. Y'a pas à dire, avec LG, Life's Good.






Article sponsorisé



lundi 29 juin 2009

Main Square Festival, J-3

Dans trois jours à peine sera donné le coup d'envoi officiel de l'événement de l'été dans la région Nord Pas-de-Calais, et déjà ce samedi on pouvait voir des personnes s'affairer sur la Grand Place, où auront lieu les concerts du Main Square Festival 2009. Malgré les affiches prestigieuses, puisqu'elles verront se succéder ColdPlay, Lenny Kravitz ou Placebo, sans oublier les guests comme Franz Ferdinand ou les Tings Tings (voir la barre latérale), et le succès avéré de la précédente édition, il semble que les places se soient moins bien vendues que prévu. La faute à la crise ou à une reprogrammation hasardeuse et l'arrivée du rappeur Kanye West, qui fait figure d'ovni dans un festival orienté clairement vers le pop-rock?

Il y a donc eu des opérations promotionnelles, durant quelques jours, pendant lesquels les places étaient vendues 40% moins chères. La Grand Place pouvant accueillir 30 000 personnes, le chiffre semblait encore loin d'être atteint, surtout pour le fameux rappeur.

Ceci étant, vous aurez peut-être aussi la primeur de m'apercevoir au détour de la place, puisque j'irais de façon certaine, le dernier jour, voir s'éclater Lenny Kravitz. Et peut-être aussi ColdPlay? Qui sait? Et bien sûr, vous retrouverez quelques résumés de ces soirées exceptionnels dans les colones de « Chez Homer, le Chemin du Rayon »!

Chez les autres, Flèche se révolte contre les électeurs de Perpignan (alors que moi je peste avec FalconHill contre ceux de Hénin-Beaumont !), Nicolas rejoint le mouvement KarachiGate, et Suzanne se pose les questions existentielles...

vendredi 26 juin 2009

Mort du Roi de la Pop


On pourra dire ce qu'on veut, mais pour moi, bercé depuis toujours par sa musique, la mort de Michael Jackson est un choc. Je n'en reviens pas. Je suis en deuil, ouep, on peut le dire.



50 ans, c'est jeune. On pourra dire ce qu'on veut, je suis bien conscient des dernières affaires qui l'incriminaient. De ses "problèmes" de peau, qui le défiguraient. Mais musicalement, ce type était l'exception. Et le public l'a bien compris.




jeudi 25 juin 2009

Fraicheur Exotique

Vue il y a un moment chez Webkili, je ne résiste pas au plaisir de vous remontrer cette vidéo, excellente !

mardi 23 juin 2009

Du déficit de l'Assurance Maladie

Revenons au déficit record de l'Assurance Maladie. Vingt Milliards d'Euros. Un chiffre astronomique pour lequel l'Etat ne trouvera pas de fond secret, comme pour sauver les Banques, et dans lequel il a sa part de responsabilité puisque la Droite n'aura eu de cesse de lancer des réformes qui n'auront, finalement, qu'aggravé le déficit. Investir pour amortir, ça ne marche pas à tous les coups, et encore moins sur du court terme. Ainsi, la Carte Vitale 2 n'est pas encore dans les poches de tout le monde, connait des retards de production et donc, occasionne des frais supplémentaires. Mais ce n'est qu'une goutte dans l'océan, ça ne se chiffre qu'en millions d'euros. Pour ma part, quatre causes ressortent particulièrement de ce déficit, mais avant de les énumérer, rappelons que ce déficit est normal: il n'est pas dans la vocation de la Sécu de gagner de l'argent, et le modèle de protection sociale français est le meilleur du monde ! Oui, Monsieur le Petit Président, même les ricains nous l'envient ! Donc, les causes du déficit seraient:
- les abus: largement dénoncés par le gouvernement, les différentes réformes de déremboursement visaient donc à les limiter. On partait du principe qu'entre la participation forfaitaire et le remboursement à 50% des visites, le français hésiterait à aller chez le médecin pour un rhume. Et alors? Rien ne change vraiment puisque le français assume les participations, et basta. Pourtant, la somme des abus ne se chiffre pas en Milliards, elle non plus, et le comportement des français de classe moyenne reste raisonnable et responsable dans l'ensemble. D'autant que cette règle comporte des anomalies, comme par exemple le cas des Affections de Longue Durée, contraints d'aller chez le médecin et pourtant "sanctionnés"...
- le vieillissement de la population: forcément, on retrouve presqu'autant les p'tits vieux dans les salles d'attente que dans les rayons des supermarchés un samedi. Une population qui vieillit, c'est une population qui demande des soins plus fréquents, plus variés, plus chers. C'est systématique. De là à dire qu'il faudrait arrêter... non, on sera tous vieux un jour! Mais déjà, une bonne canicule... (joke)
- la précarité: en constante augmentation, les bénéficiaires des aides sociales telles que la CMU ne sont pas impactés par les partisipations forfaitaires et bénéficient d'un ensemble de soins qui alourdit directement l'Etat. De ce côté là, les abus sont les plus nombreux, et peuvent se révéler les plus chers. Comment? A cause des...
- Médecins: et ce n'est pas parce que certains listent des dizaines de médicaments remboursables pour aller faire son shopping en pharmacie, mais plutôt parce qu'ils demandent parfois des examens approfondis et couteux pour pas grand chose. Un patient qui bénéficie de la CMU est, par défaut, pauvre. Donc sujet à des maladies qui se constatent dans son niveau de vie. Déjà, la consultation générale coute ses 22 euros, puis il va chez un spécialiste à la demande de son médecin, et endette encore la Sécu de 28 euros. Ce spécialiste effectuera des examens, IRM, scanners... et paf, une facture à la charge de l'Etat qui dépasse le millier d'euros. Et le cas d'un CMU-iste n'est pas isolé, on le retrouve à tous les niveaux sociaux de la population. Les frais d'hospitalisation coutent cher, les moyens ne sont pas suffisants et les abus ne viennent pas que des patients. Pourtant, l'Etat ne prend pas la peine de responsabiliser les médecins et augmente une fois par an le montant des visites. Encore une fois, la vache à lait, c'est le peuple. Comprenez-vous mon point de vue?

Nous voilà à 20 Milliards. Quelquepart, ce sont 20 beaux Milliards, reflets d'un système unique et merveilleux qui coute cher et est le fardeau des travailleurs, au point qu'on les invite à bosser plus tard tout en prévoyant dans l'ombre d'augmenter les cotisations maladie. L'Etat, qui devrait s'enorgueillir de ce système, tente de le détruire, prévoyant encore d'autres déremboursements et sanctions diverses, et d'impliquer les mutuelles payantes et hors de prix dans l'Assurance Maladie. On privatise (finalement) on sélectionne (les classes aisées), on élimine (les plus faibles). Alors que des sommes d'argent immenses sortent des chapeaux, que l'Elysée s'endette, qu'on rappelle à tour de bras que c'est la crise et qu'on libère la précarité par des licenciements de masse, que le système économique est grandement fragilisé, il me semble indispensable de maintenir l'Assurance Maladie à flot, parce que si on perd ça... que restera t-il?

Pendant ce temps, chez les autres:
Chez Fleche, on entretient la flamme du débat sur la Burqa, Elmone se demande si la Gauche ne devrait pas se méfier des élections 2012, Christophe analyse le discours de Versailles que CC dédaigne, mais que le Coucou reprend aussi.
Voilà pour le petit tour de la journée. Les autres viendront demain ;-)

dimanche 21 juin 2009

Arras - Fête de la musique 2009

Un peu comme partout, Arras n'a pas dérogé à la tradition de la Fête de la musique. Comme l'année dernière, la ville avait organisé l'événement dans les points stratégiques du centre-ville, dans lesquels se succédaient une demi-douzaine de groupes en tout genre. Malgré "l'hétéroclité "des genres - entre rap place Foch et rock Place des héros, électro à la Vacquerie et chanson française rue Gambetta -, force est de constater que la fête n'a pas eu l'engouement des années précédentes. La faute, peut-être, à ce qu'elle soit organisée un dimanche? Ma promenade m'emmena de talentueux jeunes de 14 ans à d'excellents vétérans de la musique country, croisant ça et là de nombreux amateurs en mal de sensation, et quelques milliers de spectateurs moins enthousiastes que prévu. Des bandes de jeunes se contentaient de déambuler un verre de bière à la main, de rares couples d'âge mûr s'attardaient là où les groupes de musiques étaient peu entassés: un mal que la Mairie devra revoir. Bien souvent, placés trop près les uns des autres, on ne perçoit des mélodies qu'un brouhaha assourdissant. Peu d'attroupements autour des scènes, on circulait facilement. C'est donc en toute logique qu'on en déduit qu'il y a moins de monde que l'an passé, où on avait tendance à s'amasser pour trouver sa place sur... la place.
Je vous publie quand même quelques photos de l'événement, vous constaterez que je n'ai pas eu trop de mal à m'approcher des scènes les plus réputées...

jeudi 18 juin 2009

Speed Dating

Mon voisin a fait l'amour hier soir.
Ça a duré 3 minutes.
Sa femme a dû finir toute seule.

mercredi 17 juin 2009

De l'inquiètude des blogueurs de gauche

On lit partout sur les left blogs des indignations ou des déceptions quant à la présence, en définitive, du Parti socialiste au Congrès de Versailles, le . Il faut comprendre leur désarroi quand ils cumulent les derniers événements et s'en accablent: un PS divisé, qui ne rassemble et ne ressemble plus à ce que les Français attendent de lui, une défaite aux Européennes et des élus qui se taisent devant la majorité, s'écrasant au point de ne pas entendre l'appel de leurs partisans à boycotter l'intervention de Nicolas Sarkozy.
De déculottées en désillusions, les socialistes appellent à une reconstruction rapide et efficace d'un parti qui s'enlise dans un carriérisme poussif, entre "trahisons" et tensions inutiles dignes d'un Soap à succès. Alors que faire? Car pendant ce temps, à l'UMP, on subit certes le joug d'un Président qui s'abreuve de pouvoir et de célébrité, mais on jubile d'avoir réussi à étouffer toute opposition, quitte à en perdre ses propres principes: le résultat est là.
Alors, à gauche, les partisans et sympathisants tentent d'élever leur voix, par des missives ou des billets sur quelques blogs influents. Tentent de proposer des solutions, pour exprimer leur mécontentement envers une gauche dans laquelle ils ne se reconnaissent plus. Déjà, ils s'opposaient à la droite. Désormais, ils s'opposent presque à cette gauche-là. Une gauche faible qui s'écrase devant la majorité.
Il est vraiment temps de changer les choses.

lundi 15 juin 2009

Blague sans queue...

Deux copains se rencontrent:
"Tu vas pas me croire, dit l'un. Je me promenais près de la voie ferrée quand soudain, j'aperçois une fille ligotée sur le chemin de fer ! Ni une, ni deux, je cours la sauver et la libérer. Je l'emmène chez moi et pour me remercier, elle me fait tout ce qui est imaginable, on a fait l'amour par devant, par derrière, dessus, dessous, un truc de fou ! Et j'te dis pas, le corps de rêve, bien roulée, un top!
- Ah ouais? C'est dingue, ce truc, ça pouvait n'arriver qu'à toi, t'as du bol! Et sinon, elle était jolie, tu sais, son visage?
- Ça je sais pas, j'ai pas retrouvé la tête."

dimanche 14 juin 2009

A côté de la plaque

Au sujet de la loi Hadopi, la majorité digère mal l'échec. La voilà qui s'en prend à la décision du Conseil Constitutionnel, avec des arguments complètement hors sujet. C'est à découvrir ici. Puis vous reviendrez.

M. Guaino confond: il comprend que l'internet est un droit fondamental appuyé plus ou moins par la Déclaration des Droits de l'Homme, alors que le Conseil Constitutionnel n'a cité cette dernière que pour soutenir la présomption d'innocence !
Faut pas tout confondre...

vendredi 12 juin 2009

Editions Filaplomb: l'événement !

Inutile de le répéter, la news fait le tour de la blogosphère à vitesse grand V !
Allez chez Filaplomb, c'est l'événement du mois !

Quand Uderzo (oui, le vrai !) dessine Stevenson, c'est chez Filaplomb que ça se passe ! Et c'est déjà dans mon panier :-)

jeudi 11 juin 2009

Des nouvelles du poisson rouge


Bah oui, parce qu'en fait, j'en avais un deuxième! Mais lui aussi, victime de l'eau trop dure d'Arras, en a subi des mutations.
Psychologiques, d'abord, puisqu'il a toujours l'air apathique. Physique, ensuite, car son pigment se détériore et sa queue semble déchirée, si bien qu'il ne tient plus en équilibre, emporté par le poids de sa tête.
Sa belle couleur orange lui a valu le surnom de "carotte". Il ressemble d'ailleurs, amputé comme il est, à un bout de carotte. Qui flotte.

Attendez.
Je regarde.

....

....

Non, c'est bon, c'est pas une carotte, c'est bien un poisson rouge.

mercredi 10 juin 2009

Banzaï ! (et les japanimés)

Prologue: Le spécialiste dira que je fais fausse route, que le manga japonais est avant tout une formule papier, bande dessinée destinée aux jeunes. Je précise donc par ce prologue que je vais m'attarder sur le manga sous sa forme dessin animé.

Quand on vous dit Manga, vous pensez immédiatement à Dragon Ball ou aux Pokémon. Ne mentez pas. Et pour ceux qui feraient un amalgame, il ne s'agit pas non plus d'une boisson fruitée. Si vous vous limitez à comparer la série d'animation japonaise à Naruto, alors il semble utile d'élargir votre horizon vers ce qui fait vraiment l'univers du manga japonais.

Parfois doté d'un graphisme rebutant, souvent trop porté sur l'absurde, l'univers du manga comporte aussi ses ovnis, dessins animés d'excellence qui placent au rebut et à la série Z la plupart des navets qui ont été diffusés en France ces dernières années. Il touche ainsi tous les genres: de la comédie au policier, de l'horreur à l'hentaï (comprenez « érotique »), l'amateur n'aura que l'embarras du choix. Il n'est pas non plus destiné à l'ado en mal d'identité, l'adulte y trouvera son compte! Et il ne sera pas obligé de regarder une centaine d'épisodes pour apprécier: les meilleurs japanimés ne comportent qu'une trentaine d'épisodes, de 25 minutes environ. Pas de temps à perdre pour découvrir ce qui fait le charme de ces dessins animés:

Le graphisme: de qualité variable, chacun y trouvera son goût, et parfois on tombera sur une véritable oeuvre d'art.

La musique: envoutante, dynamique, elle porte souvent des thèmes riches et intenses, et partage l'émotion.

Le scénario: et c'est là le point fort du manga japonais, on suivra des histoires absolument sensationnelles, prenantes et extrêment bien élaborées.

La VO: car les doublages français horripilent et sont parfois dénués d'émotion, on préférera le sous-titrage.

Ce n'est pas systématique, mais ces quatre points réunis semblent essentiels pour apprécier réellement ce que l'on regarde. Le Manga japonais n'est pas un monde réservé à ceux qui le connaissent, il reste ouvert à tous ceux qui veulent apprécier une bonne histoire.


C'est un peu par hasard que je découvrais Full Metal Alchemist. Je ne me souviens plus vraiment ce qui m'avait fait tomber dessus, mais la série arriva sur mon PC en version sous-titrée. Je me laissais prendre au jeu: graphismes sympas, pas de langue de bois, humour et émotion au rendez-vous d'une histoire qui, au fil des épisodes, se complexifie, donne les larmes aux yeux et reste toujours très cohérente pour en aboutir à une révélation finale absolument effarante! Car c'est sur ce point que se démarque ce manga: un scénario absolu, qui l'a fait devenir – pour moi et des millions d'autres – le japanimé numéro un.

Actuellement, le fan retrouvera les aventures des frères Elric dans le remake, qui se voudra plus fidèle à l'histoire du manga papier original, et qu'on retrouvera sur certains sites qui favorisent la diffusion streaming.

Après une période de latence, effrayé par ces dessins animés de combat que sont Naruto ou DBZ, je contactais un spécialiste du domaine pour savoir vers quoi m'orienter pour assouvir ma soif combinée d'imaginaire et de scénario haletant. Je venais à peine d'entamer le dramatico-policier-fantastique Death Note, qui me ravi par la complexité de son scénario, et j'avais envie de compléter avec des mangas d'un autre genre. Je n'ai pas été déçu, tant la liste qu'il m'a proposé se révèle de qualité et d'une diversité importante.

Alors que je pensais que le paysage audiovisuel s'obstruait devant moi, las des émissions de télé et des rediffusions incessantes, une éclaircie avait percé par le biais des séries américaines et se voit aujourd'hui confortée par l'arrivée de la japanimation...

lundi 8 juin 2009

Mon poisson rouge s'est noyé

Une conséquence directe ou non de la déconfiture du PS? Si le lien est dure à faire, analyser la défaite du Parti socialiste est plutôt facile. Je ne m'attarde pas dessus, tant les billets fleurissent à tout-va au gré des blogs que l'on parcoure. La public et partisan de la gauche est déçu. Profondément. Bien plus que ne le sont, finalement, les candidats eux-mêmes. Et si le résultat conforte grandement la "hautaineté" de l'UMP, grand vainqueur de la soirée, il traduit surtout l'échec complet d'un PS à redorer son image de parti explosé, maqué sous l'hypocrisie d'une entente retrouvée entre Matine Aubry et Ségolène Royale. Ca ne trompe personne.

A ma modeste place, voici comment j'ai perçu la campagne des socialistes pour les Européennes: aucun tract dans ma boite aux lettres, aucun programme qui me parle, concrétement. Pas vraiment une image solide et dynamique. Et aucune motivation ressentie pour l'Europe.

Avec un taux d'abstention aussi élevé (60%), preuve de désintérêt, il aurait été plus efficace de voter pour une coalition syndicale que pour un Parti Socialiste fragile, sans réel nouveau souffle depuis la mainmise de l'UMP sur les médias et l'étouffement caractéristique de leur communication. Au moins y'aurait-il eu une mobilisation importante par l'interêt suscité quand on défend les droits sociaux de l'individu; l'Europe étant méconnue, peut-être trop éloignée de la réalité du terrain... Je m'éloigne du sujet, au fil de mes pensées, et d'autres en parleront mieux que moi.


Le plus triste dans tout ça, c'est qu'en plus, c'est vrai, mon poisson rouge s'est noyé. Il est mort ce matin. Tout un symbole.

vendredi 5 juin 2009

Wikio de Juin

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais la présentation du nouveau classement Wikio me laisse perplexe. Elle a un je-ne-sais-quoi de déroutant, et c'est d'autant plus flagrant quand on appartient à la catégorie la plus fourre-tout qui soit: le classement Divers. Alors, côté statistiques, on retrouve à peu près les mêmes en tête de ce top, et on constate que les blogs féminins déferlent et démontent carrément tout ce qui était établi. Tant mieux pour les filles. Et tant pis pour moi: car malgré un nombre de visites très stable et très satisfaisant pour un petit blog comme le mien, je perds encore une grosse vingtaine de places dans le classement Divers pour me retrouver 116ème. La faute à Gael, qui ne me cite pas assez souvent? Ou à mes billets qui ne méritent pas d'être reliés? Cet impact se ressent aussi, évidemment, au Général, alors que je m'approchais des 200 premiers, l'arrivée en masse des femmes et le manque de solidarité masculine me fiche une claque pour m'expédier 376ème. Pouf.

mercredi 3 juin 2009

Une Europe sociale?

Les Français ne s'intéressent pas à l'Europe, c'est un fait. D'abord parce que ceux-ci ne connaissent pas l'institution elle-même – en voulaient-ils vraiment? - . Ensuite, parce que les gens ont l'impression que l'Europe ne les entend pas. On en a une démonstration en ce moment
avec les galères des producteurs de lait. Tout ça parce qu'en fin de compte, les Français s'attendaient à une Europe sociale, alors qu'on ne leur fournit qu'une Europe politico-économique.

En ces temps de crise, peut-être faudrait-il repenser la notion de Communauté Européenne et l'ouvrir vers des sujets pour lesquels elle n'a pour le moment aucune pouvoir décisionnel? Alors qu'elle légifère, parfois sans même réussir à infléchir la position individuelle des Etats (on pense évidemment à Hadopi et à ce procès, en Espagne, qui permet le Pair à Pair!), alors que les eurodéputés accordent des subventions, souvent sans connaître la réalité du terrain, alors que l'Europe elle-même laisse transparaitre cette fragilité dans ses rapports avec les Etats qui l'intègrent, on peut penser qu'une réforme de l'Europe - ou plutôt un nouvel élan de responsabilité – est à prévoir.

L'Europe sociale, une utopie?

La mise en place d'une Europe intéressée aux affaires sociales est un chantier colossal difficile à mettre en place, à cause des différences de droits dans chaque pays. La protection sociale de l'individu prend diverses formes, des cotisations aux prestations, il n'existe pas d'aide européenne dans ces domaines qui aie un poids certains et équitable au degrés de développement économique des Etats. A peine le citoyen pourra t-il mendier quelque prime qui n'améliorera en rien sa condition. La Crise économique les touche tous, à des niveaux différents, et le Français râleur n'a pas à avoir plus de poids que le Tchèque mécontent mais moins bruyant. A l'heure actuelle et avec une Union Européenne en constante expansion, penser à la conception d'une législation sociale commune et impossible. A la limite, il est bien trop tard...

« Des Etats-Unis d'Europe »

Alors on peut bien rire de cette expression lancée par le Parti Socialiste. Pour obtenir une réelle efficacité de l'Europe pour chapeauter les Etats qui la composent, encore faudrait-il uniformiser les quelques règles qui font les déséquilibres sociaux et économiques. Déjà, uniformiser la valeur des choses, et donc des salaires. Si un salarié polonais gagne autant qu'un français, alors on limite les politiques de délocalisations. De plus, le niveau de vie doit s'indexer sur les Etats les plus riches; c'est une question de développement économique. Enfin il faut des lois communes et des libertés réfléchies, pour chacun d'où qu'il vienne, sous une autorité ferme et inflexible. Alors on pourra commencer à penser à unifier les Etats d'Europe. En voilà une belle idée de programme, non?


J'aimerais m'excuser auprès du lecteur pour cette analyse bien incomplète et superficielle de la question, qui révèle mes lacunes dans le domaine, lacunes qui sont le problème du français lambda et qui ne demandent qu'à être corrigées. Vos précisions seront les bienvenues.

mardi 2 juin 2009

Réunion de travail


Après une journée passée dans la monotonie d'une longue réunion, me voilà bien incapable d'écrire quoi que ce soit de passionnant ce soir. Pourtant, les sujets ne manquent pas. Et pourtant, je décide de m'attarder sur cette fameuse réunion. L'objectif était de nous présenter un nouveau produit informatique censé nous simplifier la vie, sorte de console de gestion qui était mise en place depuis un semestre mais qui posait encore des soucis d'accommodation. Les différents retours avaient démontré les lacunes d'un produit encore en phase de test, difficilement applicable à la réalité. Pourtant, il était nécessaire que nous passions nos dossiers via cette interface. Pas de retour en arrière possible, car tout ça coute cher. Alors, nous passâmes la matinée à démontrer les bugs et anomalies bloquantes. La dame chargée de promouvoir le produit finit par admettre que "tout n'est pas parfait". Alors que c'est que rien fonctionne. Donc rien, ce n'est pas rien, c'est quelquechose... Rien devient alors une partie du tout. C'est à n'y rien comprendre.

Bref, il fallut quand même passer l'après-midi sur des exemples concrets pour appuyer nos mécontentements. Mais la pauvre était perdue: comment pouvait-elle apporter des réponses, elle qui ne connait que son produit mais pas les possibilités d'adaptations de celui-ci à notre travail et à nos besoins?
Car ce produit est un peu un reflet de notre société moderne. Déjà, il est imposé par l'Etat. Ensuite, il en suit les directives: on traite nos dossiers suivant un tracé bien défini, sans aucune marge de manoeuvre (des oeillères !) et ce, malgré une complexification des législations. A terme, c'est le client qui trinque. Et basta.

Bon, allez, faut que j'aille me défouler.
Vous ai-je précisé qu'en plus, à cause ou grâce à cette réunion improductive, on a pas trouvé le temps de faire notre travail....?