dimanche 24 mai 2015

Alsace: se faire voler dans les plumes

A proximité du château de Haut Koenigsbourg, deux attractions touristiques s'offraient à nous. La première était la montagne aux singes, un parc animalier avec, apparemment ,des singes. Mais je n'avais pas traversé les Vosges pour découvrir un animal dont ce n'était certainement pas l'environnement où il est censé évoluer.
Mon choix se porta donc sur la Volerie des Aigles. 

Là encore, il fallu marcher un peu pour atteindre l'entrée d'un château-fort reconstitué. Le cadre était magnifique, à la sortie d'un bois, perché sur les hauteurs.

A l'intérieur, à l'heure où nous arrivions, nous avons pu visiter un élevage de rapaces splendides/ Autour de la bâtisse, ceux-ci n'étaient pas prisonniers derrière les barreaux d'une cage, aussi nous avons pu les observer de très près. Le nombre de volatiles dans ce lieu est impressionnant, la volerie étant spécialisé dans l'élevage et la reproduction des ces bêtes dans un lieu qui est leur habitat naturel.




Puis vint le moment d'un spectacle dans lequel nous apprenions leur comportement de chasse et leur façon d'évoluer. Les éleveurs lachèrent les oiseaux en liberté et permirent aux spectateurs de les accueillir sur leurs bras, eux aussi. Puis, à un moment, de gigantesques vautours frôlèrent la tête des gens, dont la mienne. Qu'il est étrange de sentir l'oiseau vous décoiffer !


Ce spectacle coûte une dizaine d'euros que j'ai trouvé bien investis, car ça m'a vraiment bien plu ! La variété des espèces, la démonstration de vol, et la passion exprimée des dresseurs m'aura convaincu, ça valait le coup d'y aller !


La proximité des aigles permet de jolies photos

Ces faucons chassent en groupe. Ils n'attrapent pas leur proies avec leur bec mais avec leurs serres... et ils vont très vite !

Ce gros vautour m'a touché la tête !!!

Les dresseurs font participer le public, enchanté !

Ce drôle de volatile casse les oeufs en lachant des pierres dessus !


jeudi 21 mai 2015

Alsace, le chateau de Haut Koenigsbourg

Aller en Alsace sans aller visiter le château de Haut Koenigsbourg est une hérésie. Perché sur les hauteurs, celui-ci a été entièrement reconstitué sous Guillaume II et présente un merveilleux exemple de l'architecture du haut Moyen-Age. Splendeur de la région, ce château est une pièce d'une série de fortifications qu'on observe partout dans les hauteurs des Vosges. 
Bordant les vignes, nous sommes allés le visiter au matin pour éviter l'affluence des touristes, fort nombreux. Hélas pour nous, le temps était pluvieux, les nuages bas. Mais ça nous a permis de prendre une série de photos plutôt pas mal, dont je vous délivre quelques extraits ci-dessous:

Derrière les vignes de ce qui deviendra du vin d'Alsace, se dresse le chateau

Les fortifications du bastion

De la brume ou des nuages forment des volutes dans les hauteurs

L'entrée nous attend

Ça doit donner sans la brume !

Des jardins à la médiévale sont à visiter au pied du batiment
J'ai volontairement ignoré les photos de la visite intérieure, qui feront l'objet d'un autre billet. Ceci dit, les alentours sont magiques, cette pierre rose est si caractéristique! 
Au prix de 9 euros la visite, l'investissement vaut le détour cette fois-ci ! A l'intérieur, mille et une merveilles nous attendaient...

mercredi 20 mai 2015

C'était bon, les Yes? Et bien c'est re-bon !

Séquence nostalgie, le mercredi. Rappelez-vous, vous aussi, vous mangiez ce délicieux gâteau crémeux, au goûter...


En cliquant sur le lien, vous accédez à un site pour les nostalgiques des barres chocolatées des années 80. Raider, Yes voire Bamboula, on mangeait des trucs vachement bons, si bons qu'on se demande pourquoi ils ont arrêté d'en produire...  Il parait qu'on peut encore en acheter, alors je me demande quelle est la date limite de consommation sur le paquet...
La bonne news, c'est qu'on commence à en revoir ci et là dans nos rayons (mais des récents, hein).
Et vous, vous aviez un goûter préféré, aujourd'hui disparu?

mardi 19 mai 2015

Colmar et "la petite Venise"


Ces périodes de ponts permises par la succession de jours fériés en mai, sont idéales pour les petites excursions. C'est ainsi que Marge et moi profitions du dernier long week-end pour se changer les idées en nous rendant à Colmar.
L'Alsace, je ne connaissais pas. Une collègue m'avait récemment vanté cette région et la ville de Colmar, à l'architecture traditionnelle, m'a semblé être un bon point de chute. Comme le séjour allait être court, j'ai planifié une sorte de circuit qui commençait par la découverte de la ville...



Colmar est une ville haute en couleur, pleine de vie, et son centre est un quartier splendide. Les spécialités sont à déguster à chaque coin de rue, bordées par les maisons à colombage et les bâtisses particulières comme la maison Pfister et celle des Têtes.
La maison des têtes, ornées de multiples visages, est aussi la maison du Vin d'Alsace

La maison Pfister possède une architecture originale, de magnifiques fresques sur ses murs
  

Le Koïfhus, ancienne douane, accueille une exposition

Certains voyageurs s'offusquent aussi qu'on appelle Colmar "la petite Venise". Qu'ils se rassurent, ce nom n'est que celui d'un quartier de la ville, bati près d'un canal. C'est joli, fort calme, mais qui a vu Venise ne peut pas se contenter de ça. Ce quartier ressemble plutôt à un "tout-petit" Bruges. 
Le tour en barque est une arnaque, par contre, puisque le trajet de trente mètres sur un bout de canal rectiligne n’apporte rien à la visite... (je ne l'ai donc pas fait)

L'entrée du quartier de la petite Venise
 Côté météo, il faisait lourd, bien chaud et le ciel était gris et lumineux. La ville se découvre assez vite, finalement, et on profite des maisons colorés au gré de balades tranquilles, sans se presser. Il me reste encore un nombre inquiétant de photos à partager. La cathédrale, les cigognes, le musée Unterlinden, et j'en passe... Mais ce sera pour une autre fois.


lundi 18 mai 2015

La barbie humaine

De retour d'un week-end dans une autre région (j'en parlerai demain), je vais faire un petit tour sur la toile et reste horrifié devant Valeria Lukyanova. Si la jeune fille commence à être connue sur le net, c'est parce qu'elle se considère comme la barbie humaine. D'autres ont déjà essayé de ressembler à la poupée, mais elle, affirme n'avoir rien retouché chez elle (sauf les seins - sic !).

Cliquer sur l'image pour d'autres photos...

Cette ukrainienne de 29 ans se vante de son corps. Personnellement, je pense qu'elle devrait pas !
Elle fait fausse, en plastique, et manque simplement d'humanité.
Ce site démontre qu'elle force un peu le trait grâce à son maquillage... Mais ses fesses hautes, son cou si frêle... Beurk, ça me fait peur pour elle. Alors qu'au demeurant, elle pourrait être si jolie...

Quand on m'a parlé de barbie humaine, moi, je pensais voir une femme aux articulations rigides, aux cheveux en PVC et à la culotte incrustée dans le corps... Et bein là, c'est pire, finalement...

lundi 11 mai 2015

Le terrain de foot

Quand on était gosse, on passait nos vacances et nos week-end à jouer au foot sur le terrain communal. C'était simple, le rendez-vous était au stade et on pouvait courir toute l'après-midi après le ballon, quel que soit le temps. Nos parents étaient tranquilles et nous, on s'éclatait.
Ça a toujours été comme ça au village. Les caïds squattaient l'abri au bord de la pelouse, les enfants venaient et mettaient leurs différences de côté pour faire des matchs dont la seule règle qui valait vraiment le coup était celle de fin de match, où quelque soit le score, le dernier qui marque remporte la partie.



Il y a de cela plus de vingt ans, mon papa s'associait avec un ami pour recréer une équipe de jeunes. L’association sportive prit une telle ampleur qu'il y a encore deux ans, une école de foot voyait le jour dans mon village. Plusieurs équipes, mais surtout l'équipe première, qui retrouvait sa gloire d'antan. Le village retrouvait vie.

N'en déplaise à ceux qui croient qu'il n'était là qu'une question de gestion: le club de son village est plus qu'un divertissement, c'est un lieu où se rassemblent jeunes et moins jeunes autour d'un spectacle sportif fédérateur. Point.

Il y a un an et demi, le maire décidait d'arrêter de subventionner le club. Gestion hasardeuse, moins de bénévoles et clans familiaux ont été la goutte de trop qui a fait déborder le lit de la Ternoise. Le club disparaissait.
Samedi, en allant me promener au bord du terrain de foot, j'ai ressenti une grande nostalgie et de la peine, vraiment, pour mon village qui, un week-end, ne connaissait plus aucune animation. La faute au maire, ou à d'autres. Les infrastructures sont à l'abandon, malgré de gros investissements. 
J'ai de la peine, car je reste persuadé qu'il y avait moyen de faire quelquechose de bien pour le village...


mercredi 6 mai 2015

Comme un Gand

En 2010, Marge et moi arpentions la Belgique à la découverte de ses beautés insoupçonnées. Un peu par hasard, nous nous étions arrêtés à Gand. Cette ville devrait fonder sa réputation sur son patrimoine pourtant riche, son architecture exceptionnelle et sa diversité culturelle.
Il s'agit surement de ma plus belle découverte en Belgique, où le touriste s'attardera plutôt à Bruxelles ou Bruges. 


Massive, dynamique, historique, Gand est LA ville où il faut passer lors d'un périple belge.



D'un côté, le canal est animé par la vie étudiante, de l'autre, le château médiéval révèle une ville hétéroclite où un pas après l'autre, on traverse le temps.



J'avais juste envie de me remémorer tout ça. En cette période de vacances où tout le monde a envie de bouger, ça fait parfois du bien de voyager dans ses souvenirs...

lundi 4 mai 2015

Blague belge?


Ce matin, il a fallu que j'aille faire le plein. J'arrive à la station service chez Leclerc, dix pompes alignées dans une enceinte complètement rénovée dernièrement. A cette heure matinale, il n'y avait personne. J'étais donc libre de me garer où je le souhaitais. Mon choix se porte sur la pompe numéro 5, idéale pour accéder facilement à mon réservoir côté droit. Je descend, commence ma transaction et là, je vois arriver une voiture grise qui se met à patienter juste derrière moi. "Comique", pensé-je tout haut. Toutes les pompes étaient libres, et le mec choisit de se mettre juste là. 
Je le regarde amusé, il descend alors de sa voiture. Il s'avance vers la pompe d'à côté, regarde, puis repart à son véhicule et recule. Il va alors se placer à la pompe qui jouxte la mienne, alors que son réservoir est de l'autre côté et qu'il aurait pu préférer n'importe laquelle des quatre autres pompes mieux situées pour faire son plein ! Du coup, il galère à tirer sur le tuyau et à remplir son réservoir. 
Mon plein terminé, je retire mon ticket et jette un coup d'œil à sa plaque. Belge.

Mes salutations aux éminents Philippe Gelück et Monsieur Poireau ! ^_^