Jeudi dernier, j’ai reçu un coup de fil d’une charmante demoiselle, opticienne de son état, qui m’appelait pour m’avertir d’un problème dans ma commande de lentilles : une partie seulement était disponible (le « bonus » que je me suis octroyé lors de ma commande), et que mes lentilles pour l’année étaient en rupture de stock jusqu’à une date indéfinie. Zut. J’en ai parlé à ma chère et tendre, et elle a tiré une tronche. Non pas parce que je n’aurai pas mes lentilles tout de suite, mais parce que la jalousie pointait son nez après le coup de fil de C., l’opticienne. Faut dire que C. est une fille qui sait « allumer », passez moi l’expression. Grande, mince, blonde, elle est très physionomiste et il me semble l’avoir marqué lors de notre rencontre, il y a quelques mois, pour mon renouvellement de lunettes. Et voilà qu’elle m’appelle sur mon portable, sans réelle raison puisqu’il y avait encore une semaine à attendre avant que je me pointe à la boutique. Alàlà, mon charme légendaire a encore frappé… De même, aujourd’hui, vers 10h30, résonne le vrombissement de mon portable, qui révèle un appel de cette même C. Une fois de plus, elle me répète que mes lentilles ne sont pas là. Je crois qu’elle avait simplement envie d’appeler. Elle savait pourtant que je passerai le soir même.
Et me voilà, chemin faisant, sous le soleil déclinant, parti chercher ces fameuses lentilles de contact. Il fait froid, le ciel est dégagé. Je prends mon temps pour remonter dans le centre ; le magasin se trouve entre les deux places. Lorsque j’y entre, il y a déjà des clients avec C., qui lève la tête et me sourit. Je lui rend ce sourire et patiente, jusqu’à ce qu’un vendeur avec moins de charme et une petite barbichette me prenne à parti pour me donner ma commande. Il m’explique que le délai d’attente ne sera pas long et qu’ils me préviendront lorsque la commande sera là. Et j’ai fort à parier que ce sera C. qui appellera. En attendant, je repars avec un paquet qui contient mon colis « bonus » (je vous en parlerai plus tard), impatient de retrouver ma chère et tendre à l’appartement…
Tu as plus de chance que moi pour les lentilles. Tous les opticiens sur qui je suis tombé étaient des grognards incompétents.
RépondreSupprimerEt quand j'ai déménagé à Paris ce fût le comble : un véritable abruti qui te fait comprendre que tu le fais chier à venir acheter tes lentilles chez lui.
Je vomis ces commerçants qui oublient la devise "le client est roi", et qui me semble pourtant évidente.
Quel Don Juan cet Ecrivateur ;-))
RépondreSupprimerEt ce bonus ?!
RépondreSupprimerUn numéro de téléphone ?
Une boîte de Mon Chéri ?
Du parmesan ?
Bah oui pourquoi pas du Parmesan ?!
@ fanette > tu sais bien que je n'ai d'yeux que pour ma chère et tendre, rien ne peut m'atteindre !
RépondreSupprimer@ Smarty >> J'en ai connu des pires, et même si dans ce magasin il y a peu de choix, ils sont super dispo. Et pas cher.
@ Ed >>> Tu n'en sauras pas plus ! Je te le dirai en temps voulu !