Nous avions décidé de nous réunir ce samedi soir autour d'une table conviviale. Notre petit groupe d'amis s'est donc donné rendez-vous à Lille. Je suis arrivé en fin d'après-midi sur la métropole, et en compagnie de mon amie, nous nous sommes longuement promenés, avant d'aller patienter au point de rendez-vous, un restaurant au coin des rues Massena et Solferino : le Roy des Gueux.
- Nous avons commencé à patienter en observant les alentours, puis nos regards se sont posés - et sont restés - sur une fenêtre éclairée qui révélait ses occupants en train de passer un bon moment, si vous voyez ce que je veux dire !
- Une fois notre groupe de dix personnes réunit, nous sommes entrés dans la taverne (délaissant le spectacle offert à notre vue). Car il faut bien appeler ça comme ça, le thème principal du restaurant nage autour du Moyen-Age : caves voutées, longues tables de bois, bancs bien durs pour les fesses, vaisselle en grès... Il est même annoncé une ambiance de feu et l'intervention d'un troubadour ! Résumé d'une soirée très... très... vous verrez bien !
- On s'installe, nous sommes les premiers arrivés. La discussion prend forme, la carte arrive; et force est de constater qu'il n'y a pas vraiment de menu : une entrée commune, un choix entre quelques plats, un dessert commun et un prix forfaitaire. Le premier plat arrive, orné de charcuterie, et la musique de fond cède la place à un animateur et ses chansons populaires. L'ambiance ne tarde pas à monter, les titres les plus populaires transformés en ode à Ségo et Nico pour toute la soirée, puis viennent les plats qu'on a commandé. Ouais, bof, correct mais sans plus. Je crois hélas que la mauvaise impression, si je puis choisir ces mots, vient de ce qui est arrivé après...
- Un type moustachu s'amène et se pose près de nous, manquant d'éborgner une des filles du groupe avec le manche de sa guitare. Puis il demande à la salle surchauffée s'il y a quelqu'un qui fête son anniversaire aujourd'hui. Une fille, au fond, acquiesce. Et lui de sortir " Dis donc, elle a des gros nichons, j'aimerait bien y fourrer ma b..." Ouais, carrément ! Devant l'affront, explosion de rire surpris. Puis ce vicieux enchaine avec des blagues macho. Nous, on est des mecs, on rigole (seulement aux inédites), mais ça n'a pas l'air de plaire au groupe d'à côté. On savait qu'en venant au Roy des Gueux, on serait aussi au Roy Dégueux, donc on assume. Je crois que ce qui a fait déborder le vase, ce sont les attaques personnalisées : il faut dire que ces dames en ont pris pour leur grade. Au point que deux d'entre elles se sont levées pour mettre un terme au numéro du vieux vice-lard. Il a fini pas abdiquer et reprendre d'autres blagues plus généralistes, quelques chansons grossières, et nous nous sommes décidés à avaler le dessert et à quitter les lieux. Il était 23h30.
- On n'allait pas arrêter la soirée sur ça, on est donc allé au "Father", un bar-discothèque jute à côté pour boire un dernier verre. Encore merci Tonton pour ce verre ! On s'est retrouvé dans un café rouge et noir à siroter des cocktails, discuter et s'amuser. Comme la bande d'amis qu'on est. Tout simplement.
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