Je vais poser une question bête, je sais. Et peut-être qu'un de mes collègues de blog saura faire un billet pour me répondre. Mais franchement, pourquoi est-ce que le gouvernement veut faire passer la "TVA sociale" aussi rapidement? Dans quel but? Quel intérêt sachant que c'est extrêmement impopulaire? Avec toutes ces réformes irréfléchies passées et appliquées si rapidement, et devenues un fardeau pour l'économie du pays, je pensais qu'ils penseraient attentivement le projet... Foncer tête baissée, ça n'amène rien de bon. Alors, pourquoi? Y'a bien une raison, non?
jeudi 5 janvier 2012
5 commentaires:
Hop, on met un p'tit mot pour suivre le débat ou encourager le mec qui passe son temps à taper ces lignes, mais surtout: on s'identifie ! Ici ne sera plus accepté de commentaire anonyme, alors la moindre des choses est de se trouver un pseudo rigolo.
Ne mettez rien de désobligeant, vulgaire ou irrespectueux et n'insultez pas les autres commentateurs. Merci !
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Il faut faire sa propre simulation puisqu’aucun détail n’a été fourni.
RépondreSupprimerJe propose ici quelques hypothèses plutôt optimistes qui montrent qu’au mieux l’impact sur le pouvoir d’achat d’un salarié sera nul. Mais pour le reste de la population (retraités, inactifs, etc.) l’impact sera négatif : perte d’environ 1% du pouvoir d’achat !!!
Le principe de cette mesure est bien de faire payer aux français un maigre gain de compétitivité des entreprises françaises à l’export, à supposer que celles-ci ne délocalisent pas (pour l’automobile c’est déjà perdu).
Cas d’un salarié - paramètres proposés :
- baisse de 4% des cotisations sociales sur les salaires (soit environ 40 Geuros me semble-t-il) dont 1% pour le salarié et 3% pour l’employeur ;
- hausse de 4,4% de la TVA haute (soit 24% au final) pour espérer récupérer les 40 Geuros ;
- baisse des cotisations sociales entièrement répercutée sur la part main-d’œuvre du prix de vente (pas évident !) ;
- part moyenne de 50% de la main-d’œuvre dans le prix de vente (pour l'automobile par exemple, je pense que c'est moins) ;
Alors le prix de vente P d’un produit français deviendra en moyenne : P*(0,5*0,96+0,5)*1,044=P*1.016
Soit une augmentation de 1,6% en France. Le prix d’un produit étranger augmentera évidemment de 4,4%. En moyenne on peut estimer que le consommateur paiera 2% de plus qu’aujourd’hui.
Si l’on suppose que les dépenses taxées à ce taux de TVA représenteront environ 50% de son salaire, le résultat sur le pouvoir d’achat sera nul puisque le salaire augmentera de 1%.
A l’export, la compétitivité des produits 100% français s’améliorera de 2% selon ces hypothèses.
Y'a bien une raison, non ?
RépondreSupprimerJe me posais la même question... Je vois deux solutions (au moins) :
1. Montrer qu'ils agissent, qu'ils n'ont pas peur.
2. Faire une dernière mesure qui leur est chère avant de quitter le pouvoir pour au moins cinq ans...
Rendre irréversible. Parvenir à figer le paysage. Parvenir à bloquer même le futur.
RépondreSupprimerIl faut reconnaître qu'ils ont bien su faire. Aujourd'hui plus personne ne parle des montagnes de pognon qui submergent les riches. On oublie que la France est la cinquième puissance économique de la planète et y'a plus de sous pour payer les retraites des vieux, payer des salaires ou construire des logements...
Faut bien continuer à enrichir Bernard Arnaud et Vincent Bolloré.
http://partageux.blogspot.com
Un "boyaux-rouges" sur la toile,je viendrais un peu plus souvent avec votre permission.
RépondreSupprimerJ'aurais préféré "Hagard du Nord", mais on ne fait toujours ce que l'on veut.
@grandpas: c'était déjà pris ;-)
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