Des trois premiers billets politiques

Les tags, c'est cyclique. Et ça tombe bien souvent quand on a l'esprit blindé d'inspiration, et qu'on aimerait placer des billets bien pensés au quatre coins de son blog. Depuis la création du site, j'ai été taggé bien souvent, au point que j'ai sûrement oublié d'en réaliser quelques-uns, et je m'en excuse. Aujourd'hui, c'est le Privilégié qui se lance, reprenant la chaîne initiée par... Polluxe , dans laquelle il faut reprendre ses trois premiers billets politiques, les commenter et estimer si on s'y retrouve toujours aujourd'hui.
Il aura fallut près d'un an avant de voir passer Chez Homer le premier billet politique. Le blog avait une vocation personnelle à ses débuts, parfois "sociétaire" mais jamais politique. Je m'y refusais. Et puis, arrivèrent les élections et je mis un pied dans le grand bain.

Mon premier billet politique faisait part d'une certaine inquiétude. Je m'interrogeais, à l'aube des élections, sur les programmes à venir toujours invisibles dans ma boite aux lettres et sur la guéguérre des partis politiques. Avec du recul, ce billet me parait comme d'autant plus légitime.

Un peu gauche mais pas mal à droite était le titre de mon deuxième billet. Là, je me moquais d'une connaissance qui manquait totalement de culture politique, et je m'alarmais que la plupart des français pensent comme elle. Apparemment je ne me suis pas trompé, hélas pour nous. Le style de ce billet me plait beaucoup, emprunt de légèreté et d'agacement. Ma façon d'écrire les choses sérieuses n'a guère évolué, force est de le constater. Enfin, la tendance était lancée et j'écrivais déjà mon troisième billet, faisant suite au premier tour des élections. Déjà, ma tendance à gauche s'affirmait. Billet disproportionné, paragraphes déséquilibrés. Mais le fond est juste.

A partir de là, les billets traitant de politique furent récurrents, notamment par l'impact du nouveau gouvernement sur la société au plus profond d'elle-même. A l'instar des left- blogs, certains de mes billets défendent mes valeurs. Heureusement, entre-temps, ils reste de quoi déconner un peu !