Je voulais parler d'actualité

Je voulais parler d'actualité aujourd'hui. De la descente de Sarkozy dans les commissariats de banlieue, pour prendre la température tout en restant bien à l'abri du véritable climat social: une impression de déjà-vu, lors de ses diverses et couardes interventions en tant que Ministre de l'Intérieur, ou de sa campagne électorale lors de laquelle il promettait une amélioration dans les banlieues. Qu'en est-il aujourd'hui? Et comment peut-il en savoir plus s'il reste caché derrière ses policiers? Encore une preuve d'un dialogue de sourd entre le gouvernement et le peuple dans l'optique des régionales et du pouvoir.

Je voulais parler aussi de cette idée émise par Van Rompuy et reprise par Barroso, les grands chefs de l'Union Européenne, de créer un impôt Européen pour permettre à leur communauté de bénéficier de fonds propres. Encore une pompe à fric. On avait pourtant dit qu'on ne voulait pas de cette Europe Capitaliste. A croire que l'endettement des populations et le malaise social ne touche pas les inaccessibles. Rageant.

Je voulais parler de cette tempête qui touche mon département. D'une Côte d'Opale aux vagues hurlantes, des Marais Audomarois aux senteurs automnales, des cantons des Sept Vallées inondés ou d'une Grand Place Arrageoise où siffle un vent soudain et violent. D'une région de coeur où se mêle ville et campagne. Et pourtant...

Non, je ne parlerais pas forcément de tout ça en détail. Je tente d'être un peu plus au taquet de mon actualité, biaisé que je suis de poster mes billets le midi. Alors j'essaie ce que certains d'entre vous pratiquent sûrement depuis des lustres: je poste via mail, par le biais de la messagerie électronique à ma disposition... là où je suis! Je ne sais pas ce que ça donnera. Je n'ai pas encore pigé la subtilité pour placer mes liens, bordel, mais promis, j'essayerai de faire mieux la prochaine fois !