Une petite semaine avant de déménager, on l'entendait faire ses cartons, à grand coups de scotch et de râles. Puis, le soir même, il descendait ces mêmes cartons dans le hall d'entrée, un étage plus bas. Et il les laissait là, à la vue et au su de tous, même des passants qui pouvaient d'ailleurs pénétrer dans l'immeuble puisque le groom ne fonctionne plus. Ses boites s'entassaient dans le passage, et sur chacune était noté le contenu: il n'y avait qu'à choisir. Si j'avais su, je lui aurai planqué ses slips ! Ou ouvert ce mystérieux carton « boites noires ». Vise bien que le type a un rapport avec le Paris-Rio qui s'est crashé l'an passé? Je préférais ne pas me mêler de ça, mais encore aujourd'hui, je m'interroge.
Et un jour, à midi, je rentrais déjeuner et le couloir était vide. Le passage avait été libéré, il était parti. Plus de chien, d'orgasmes simulés, de bordel à côté*. Le calme plat. Et le dimanche qui a suivi, il est revenu avec la proprio pour l'état des lieux. Il a signalé que les portes ne fermaient plus, que les fenêtres étaient coincées, que les joints avaient disparu... alors que personne auparavant, dans cet appartement qui a été le mien, n'avait signalé tout ça. Pourvu qu'il ne récupère pas sa caution, tiens ! Ça lui fera les pieds. Mais finalement, tout ça, ça ne résout pas le problème des poubelles... ni de ma chronique des voisins !!!!!
*La perle pour relire la presqu'intégralité des billets sur le sujet est toujours disponible dans la colonne de droite !!
On sait ce qu'on perd...
RépondreSupprimerPlus de 25 billets à relire !
RépondreSupprimer;)
Le voisin est un con. Tout le monde le sait !
RépondreSupprimerPlus qu'à voir son successeur!
RépondreSupprimery'a un nouveau ! je vous en parle dès que j'en sais plus...
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