Ce soir, y'a Grey's Anatomy sur TF1. La saison 6. J'ai eu la chance de la voir en avance. Je dis chance, mais c'est plutôt ironique: il ne se passe rien de spécial dans cette série, rien de plus que la saison précédente où l'on navigue entre glamour et inertie scénaristique. C'est redondant et donc, prévisible. En fait, j'ai su que ça passait à la télé grâce à divers profils Facebook qui le mentionnaient: tous des profils féminins. Car Grey's Anatomy, c'est la série gnangnan faite pour vous, mesdames. Tout y est choisi pour vous toucher: des histoires de cœur, de l'humour premier degré, des beaux gosses, des situations qui font pleurer et une touche de sexe suggéré, dans un milieu médical qui aura fait ses preuves.
Vous me direz: « oui, mais tu as regardé quand même ». Je vous répondrais: je vis en couple, je fais des concessions pour ma dame. C'était ça ou la vaisselle.
Alors, pour les hommes en mal de testostérone qui doivent se coltiner les aventures farfelues de cette série, sachez que les deux derniers épisodes de la saison sortent tout de même un peu hors du lot. Y'a du sang, des morts, du suspens. Ça change, et ça vaut le coup d'être vu, juste pour jubiler. Même si ça finit toujours bien, ce qui peut paraître décevant à la longue, ce double épisode vaut le détour.
Pour le reste... zappez.
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