Du jambon, un pot de crème fraîche et une bonne pâte à pizza, c'est tout ce que j'avais dans les mains quand j'arrivais en caisse. Et là, j'avais été subtil, puisqu'il n'y avait qu'une seule personne devant moi et qu'il terminait de ranger ses courses dans son caddie. Lentement.
Très lentement.
Très très lentement.
J'étais en train de m'assoupir quand soudain, une femme portant le fichu (ou le voile? Qu'importe.) passe devant moi avec une boite d'oeufs. Pensant que j'étais en train de me faire doubler dans la file, je commence à sentir une vague de colère en moi quand je m'aperçois qu'il s'agit de la femme du vieux monsieur, qui arrivait avec l'oubli de dernière minute. Je pense alors qu'ils n'ont plus qu'à payer et partir, et ce sera mon tour. Sauf que.
Le vieux monsieur commence à trier ses courses dans le caddie. Tel un enfant assemblant une à une les pièces d'un redoutable puzzle, il s'affaire à équilibrer ses courses pour éviter un surplus vers l'avant du chariot maudit. sa femme reste là. La caissière a déjà annoncé le prix et personne ne bouge. Je reste là, bouche bée. Le monsieur se tourne alors et pose son chéquier sur le tapis roulant. Il me semble que la caissière sort de son demi-sommeil, l'événement semble avoir été attendu bien longtemps.
Puis le monsieur reprend son tri. Lentement.
Très lentement.
Faudrait pas se casser une jambe.
La file de la caisse s'allonge, les gens ne râlent pas. Il est déjà 19h20, et chacun observe le monsieur. Sa femme ne bouge pas. Elle pourrait remplir le chèque, mais que nenni. Enfin, le petit vieux se tourne vers la caissière et demande un stylo.
Elle lui tend. Il signe son chèque. Range tranquillement le chéquier dans sa veste. Et puis s'en va.
La file se remet en marche. Jamais je n'ai passé à la caisse un moment si long sans m'impatienter. Ces gens rayonnaient de patience. C'était communicatif. Mais quand même.
Très lentement.
Très très lentement.
J'étais en train de m'assoupir quand soudain, une femme portant le fichu (ou le voile? Qu'importe.) passe devant moi avec une boite d'oeufs. Pensant que j'étais en train de me faire doubler dans la file, je commence à sentir une vague de colère en moi quand je m'aperçois qu'il s'agit de la femme du vieux monsieur, qui arrivait avec l'oubli de dernière minute. Je pense alors qu'ils n'ont plus qu'à payer et partir, et ce sera mon tour. Sauf que.
Le vieux monsieur commence à trier ses courses dans le caddie. Tel un enfant assemblant une à une les pièces d'un redoutable puzzle, il s'affaire à équilibrer ses courses pour éviter un surplus vers l'avant du chariot maudit. sa femme reste là. La caissière a déjà annoncé le prix et personne ne bouge. Je reste là, bouche bée. Le monsieur se tourne alors et pose son chéquier sur le tapis roulant. Il me semble que la caissière sort de son demi-sommeil, l'événement semble avoir été attendu bien longtemps.
Puis le monsieur reprend son tri. Lentement.
Très lentement.
Faudrait pas se casser une jambe.
La file de la caisse s'allonge, les gens ne râlent pas. Il est déjà 19h20, et chacun observe le monsieur. Sa femme ne bouge pas. Elle pourrait remplir le chèque, mais que nenni. Enfin, le petit vieux se tourne vers la caissière et demande un stylo.
Elle lui tend. Il signe son chèque. Range tranquillement le chéquier dans sa veste. Et puis s'en va.
La file se remet en marche. Jamais je n'ai passé à la caisse un moment si long sans m'impatienter. Ces gens rayonnaient de patience. C'était communicatif. Mais quand même.
Pour le lien, c'est malin ^___^ (bon, je retourne à mon canapé et mon bloc de glace ^^)
RépondreSupprimerPour le lien, c'est malin.
RépondreSupprimerBon, je retourne à mon canapé et à mon thé bien chaud. Attends un peu, galopin.
(la vengeance est un plat qui se mange froid)
Le simple fait d'aller faire les courses dans une grande surface me rend nerveux. À ta place, je crois bien que j'aurais laissé mes achats sur place pour filer. Bon, je retourne à mon canapé et à mon café qui refroidit.
RépondreSupprimerTu as oublié d'acheter un pack de bière ! C'est malin. Bon, je retourne à mon canapé et à ma canette.
RépondreSupprimerJe ne sais pas pourquoi on en est arrivé à vouloir tout faire vite, à agir avec une vitesse excessive, un empressement durable ! Même si c'est chiant pour le et les suivants, ce vieux monsieur a bien raison de ranger convenablement ses courses au lieu de tout entasser à la va-vite par manque de temps !
RépondreSupprimer:-)))
Bon je retourne dans la cuisine me faire un café !
:-)
Il a raison Monsieur Poireau.
RépondreSupprimerPourquoi faire tout à toute vitesse ?
Le vieux monsieur avait raison de ranger ses courses, par contre, il pourrait peut-être choisir une autre heure pour les faire.
Bon, je retourne voir la cuisson de la tarte aux pommes ! :)
On verra quand tu seras vieux, tu feras pareil ! tu paries ?
RépondreSupprimerAlors, sachez que je ne serais jamais vieux, pour commencer. Et qu'ensuite, il était ... vieux, par rapport à moi.
RépondreSupprimerHum. Je vais pas me faire que des amis.
Disons, il avait 60 ans...???