Le blog de Barney

Les fans de la série How I met your mother, sitcom absolument fabu- attend la suite - leuse, n'auront pas manqué de remarqué que les personnages facétieux de la série font parfois référence à des sites web fictifs. Fictifs? pas tant que ça! Ainsi, on apprend dans un épisode de la saison 3 que Barney, l'homme au costume, se fait passer pour Ted l'architecte afin de conquérir les filles; et que l'une d'entre elle a créé un site web appelé 'Teb Mosby est un con' qui a malheureusement connu un succès fantastique. Ce site existe. Cliquez sur le lien: on y entrevoit la fameuse lettre de Barney 'Cher locataire' !

Cette série, loufoque au demeurant et qui raconte comment Ted a rencontré sa future femme, trouve donc sa valeur dans le personnage de Barney. Dragueur invétéré, homme à femme ou salaud de la pire espèce, ce type possède une théorie sur tout. Et parfois, quand l'un des autres personnages de la série émet une idée qui se rapproche des siennes, il lance un joyeux "tu lis mon blog?!". Eh bien... voici son blog: en VO et en VF ;-)

Si vous ne connaissez pas la série, il est temps de s'y mettre !

Wikio: les prévisions

Un petit tour rapide sur le Wikio Labs permet de prédire à peu de choses près la tendance à venir dans le classement du mois prochain. Ce blog avait atteint son plus haut niveau grâce au chainage des plus grands, de Nicolas à Gael en passant par le Coucou ou Falconhill. A l'époque, mon implication et mes articles m'avaient permis de lorgner avec le top 50, au rythme de 70 liens par mois.
Et ce mois-ci, c'est la berezina. On arrive à la fin du mois, je constate que je délaisse un peu les copains en ne commentant pas forcément souvent chez eux, et qu'ils me le rendent bien en faisant de même. Avec moins de 30 liens et malgré un algo remanié, je pressens sans douter une chute énooooorme au classement Wikio. Ce n'est pas forcément faute à des billets raccourcis mais qui vont à l'essentiel, qu'aux sujets abordés toujours autant généralistes. Cela s'accompagne d'une baisse de la fréquentation parfois spectaculaire.

Phénomène de masse, lassitude du lectorat ou du blogueur lui-même? Va savoir. Ma passion est intacte, les idées sont là mais c'est l'agenda qui ne suit pas vraiment. Entre le boulot, les sorties, mes hobbies, le sexe et tout ce qui s'ensuit, difficile de s'organiser pour tout faire en 17 heures. Oui, je dors 7 heures par nuit. Je suis un fou. Bref, tout ça se ressent dans mon écriture.

Alors, comment remédier à cette baisse globale de fréquentation? Comment retrouver la gloire passée? En continuant, tout simplement. En ne s'inquiétant pas des prédictions, d'un quelconque classement ou de l'avis des autres (quoique...). Le vent tourne, c'est comme ça, je ne fais pas le poids parmi les mastodontes de la blogosphère, mais je m'accroche ! Bonne humeur, coups de gueule, commentaires cyniques et autres billets sur mon c*** de voisin, voilà la recette de mon blog. Pourvu qu'elle redevienne ma recette du succès ;-)


Ah, oui, au fait...
DES LIENS, BORDEL !

Haïti téléphone maison

Voilà. Ça, c'est fait.

Sarko à Souchez

Nicolas Sarkozy passera cet après-midi (le 26!) dans le Pas-de-Calais, à 10 km d'Arras, pour rendre hommage aux mémoires de l'Artois. Il passera à Notre-Dame de Lorette, cimetière militaire célèbre dans la région, qui avait fait l'actualité ces derniers mois à cause de tags antisémites et nazis retrouvés sur les tombes. Ce n'est pas pour autant que le Président fera preuve d'humilité. Ainsi, il arriverait en hélicoptère, sûrement pour croiser le moins de peuple possible. Il fera ce qu'il a à faire là-bas, puis redescendra à Souchez, la ville au pied de la colline, où il a réservé un bistro qui servira 250 cafés aux convives invités aujourd'hui. Résultat: des routes coupées, un bordel pas possible, un centre-ville sous haute surveillance et des invités triés sur le volet. On parle d'une congrégation de nains adhérents à l'UMP. Je ne suis pas invité. Je suis trop grand. Et trop contestataire.

No Sarkozy Day: pour quoi faire?

C'est partout ! Ce matin, en lisant les blogs mis à jour ce dimanche, j'étais navré du manque de diversité dans les articles de mes copains blogueurs. Non pas que le sujet ne soit pas important, mais la plupart des blogs tapent un billet sur le No Sarkozy Day. Et ça me gave.
Pour le peu qui ne sauraient pas encore ce dont il s'agit, grossièrement, c'est un appel à la manifestation pour demander la démission pure et simple de Nicolas Sarkozy. Un projet utopiste aux allures de pétition, qui ressemble plus à un cri de ras-le-bol sur la blogosphère qu'à un rassemblement sérieux. Car il faut être réaliste: la plupart des manifestations face aux réformes du gouvernement dissimulent ce ras-le-bol, cette volonté de changer de politique et cette haine, si le mot n'est pas trop fort, du Sarkozysme.

Alors, que va changer une manifestation quelconque? Quel sera l'impact de ceux qui iront défiler ce jour là? N'a t-on pas déjà eu l'opportunité de s'exprimer par les urnes?
En 2010, les Français pourront exprimer leur déception aux élections régionales, en votant selon leurs convictions. Ce jour là pourrait être un No Sarkozy Day. Il aurait sûrement plus d'impact qu'une bande de mécontents défilant dans les rues des grandes villes. Une manifestation parmi tant d'autres.

Rien à voir: Nouvel article sur Homer d'alors...

Heures supplémentaires

Il ne manquait plus que nous pour faire des heures supplémentaires. Epargnés depuis l'avènement de l'Empereur, mes collègues et moi-mêmes allons passer nos prochains samedi à effectuer des heures supplémentaires, comme dans la plupart des entreprises de France. Il semble que ça coute moins cher au patron que d'embaucher et de former l'avenir de leur entreprise, et comme il n'est jamais mauvais de mettre un peu de beurre dans les épinards en ces temps de crise, je serais de la partie. Ca demande une sacrée organisation, d'autant que tout ça empiète forcément sur la qualité de vie et la durée du week-end...

Les heures supplémentaires, fer de lance de la réforme "travailler plus pour gagner plus", sont un magnifique contrepied à la politique d'annihilation du chômage menée tambour battant par un Sarkozy surexcité mais aveuglé par une volonté de tout faire dans le désordre et dans tous les sens. D'un autre côté, la charge et l'urgence de travail actuelle et le niveau de formation exigé dans la compétence qui est la nôtre nécessitent de mettre au travail des agents déjà opérationnels. Si embauche il doit y avoir à moyen terme, elle entraînera forcément un temps de formation à prendre en compte.

J'entends déjà les anti-heures supp' railler. Mais dans certaines situations, il ne s'agit pas d'un choix en faveur de l'entreprise. Bon gré, mal gré, c'est l'ouvrier qui accepte, dans ce cas, d'aller travailler en plus, mais pas forcément de gaieté de coeur. L'argent est le nerf de la guerre. C'est aussi ce qui paie les factures.

Révélation

Dans l'affaire du poil pubien, le barbier et le coiffeur étaient de mèche!!!

No distance left to run

Il y a des petits cadeaux qui font presque chialer. De petites choses qui ne sont rien par rapport à ce qu'on pouvait avoir par le passé, mais qui sont symboliques et apportent autant de joie, à leur niveau, que le plus beau des cadeaux. Je suis allé voir Oasis l'année dernière, avant que le groupe ne vole en éclat. Je vous avais raconté que c'était toute ma jeunesse.

Ma jeunesse, c'était aussi leur plus bel ennemi, musicalement parlant, à l'origine de la BritPop comme on l'aime aujourd'hui.

Impossible de les voir en concert. Le groupe s'est dissout en 2003, et a ponctué sa carrière en juillet 2009 lors de deux concerts de retrouvailles à Hyde Park. Carton plein. Un truc phénoménal, comme le sont les retours tant attendus.

Avant la sortie en DVD de ce concert d'anthologie, qui remotivera peut-être la troupe - j'espère tant un concert en France !-, sort au cinéma un documentaire retraçant la carrière, les succès et les échecs du groupe le plus mythique de la pop anglaise. Seuls, seize cinémas diffuseront ce documentaire dont un seul dans le Nord-Pas-de-Calais.

J'y serai.

Marge m'a acheté une place, rien que pour moi. Une surprise. Elle est trop top.

Je vais voir, ce soir, Blur - No distance left to run

La SNCF contre les voyages

Arras-Paris fait donc parti des lignes qui pourraient disparaitre, après la décision de la SNCF de rentabiliser son réseau en supprimant certaines lignes de TGV. D'expérience, je peux vous assurer que les trains sont pleins, pourtant, malgré des tarifs parfois exorbitants. N'oublions pas que certains Arrageois travaillent à Paris, et qu'ils font le trajet tous les jours. Après tout, il n'y a qu'une heure entre les deux villes.

Que se passerait-il si la ligne était supprimée? En plus des difficultés professionnelles, on assisterait à une hausse des trajets en voiture, ou pire, en avion au départ de Lille (remonter dans le Nord pour redescendre?).Un compromis qui va en contresens de la volonté politique d'écologie et de promotion des transports en commun. Il s'agit donc désormais d'intervenir en faveur d'une confrontation des pouvoirs politiques: l'Etat doit financer la SNCF en tant que service public monopoliste, au profit de ses usagers.

Les récentes implications du gouvernement laissent présager du pire. On parlait d'une privatisation du fret.Avec un Etat qui se désengage de tout, il sera difficile de faire fléchir les décisionnaires de la SNCF.

Pinaise, j'en ai besoin, de ce TGV, pour aller au Kremlin des blogs :-(

A nous de vous faire préférer le train...

Comme sur un billard...

Merci à Seb d'avoir posté cette vidéo sur son Facebook. Plein les yeux!

Le vieux monsieur

Du jambon, un pot de crème fraîche et une bonne pâte à pizza, c'est tout ce que j'avais dans les mains quand j'arrivais en caisse. Et là, j'avais été subtil, puisqu'il n'y avait qu'une seule personne devant moi et qu'il terminait de ranger ses courses dans son caddie. Lentement.

Très lentement.

Très très lentement.

J'étais en train de m'assoupir quand soudain, une femme portant le fichu (ou le voile? Qu'importe.) passe devant moi avec une boite d'oeufs. Pensant que j'étais en train de me faire doubler dans la file, je commence à sentir une vague de colère en moi quand je m'aperçois qu'il s'agit de la femme du vieux monsieur, qui arrivait avec l'oubli de dernière minute. Je pense alors qu'ils n'ont plus qu'à payer et partir, et ce sera mon tour. Sauf que.

Le vieux monsieur commence à trier ses courses dans le caddie. Tel un enfant assemblant une à une les pièces d'un redoutable puzzle, il s'affaire à équilibrer ses courses pour éviter un surplus vers l'avant du chariot maudit. sa femme reste là. La caissière a déjà annoncé le prix et personne ne bouge. Je reste là, bouche bée. Le monsieur se tourne alors et pose son chéquier sur le tapis roulant. Il me semble que la caissière sort de son demi-sommeil, l'événement semble avoir été attendu bien longtemps.

Puis le monsieur reprend son tri. Lentement.

Très lentement.
Faudrait pas se casser une jambe.

La file de la caisse s'allonge, les gens ne râlent pas. Il est déjà 19h20, et chacun observe le monsieur. Sa femme ne bouge pas. Elle pourrait remplir le chèque, mais que nenni. Enfin, le petit vieux se tourne vers la caissière et demande un stylo.
Elle lui tend. Il signe son chèque. Range tranquillement le chéquier dans sa veste. Et puis s'en va.

La file se remet en marche. Jamais je n'ai passé à la caisse un moment si long sans m'impatienter. Ces gens rayonnaient de patience. C'était communicatif. Mais quand même.

Avant le billet du jour...

Allez lire chez SarkoFrance !

Le Hacker d'Arras (fait divers)

Pour améliorer ses résultats, un élève de 15 ans a piraté le système informatique de son collège d'Arras (Pas-de-Calais). Il a tenté de s'introduire dans le système de gestion des notes, mais sans succès. Furieux d'avoir échoué, il a envoyé 40 000 mails à partir du système informatique de l'établissement scolaire qui s'est retrouvé bloqué. Le chef d'établissement a porté plainte. Il a fallu saisir la cellule cybercriminalité de la gendarmerie d'Arras pour découvrir le coupable qui mérite un zéro pointé en morale. Mais une meilleure note en informatique...

(source)

Tremblement de terre en Haïti

S'il est bien un événement dont l'amplitude surprend souvent, c'est le tremblement de terre. Celui-ci a frappé cette nuit en Haïti, faisant certainement des centaines de morts. Un moment de malheur, pendant lequel je ne peux qu'imaginer la panique et le désarroi des populations alors que le monde s'écroule autour d'eux.

Pourtant je ne cesse de m'emporter quand je sais qu'il existe des signes avant-coureurs. Les séismographes sont là pour enregistrer l'activité de la Terre et prévoir des événements tels que ce séisme de magnitude 7. Des malheureux sont morts, d'autres sont à la rue. Ces gens sont pauvres, ils n'ont pas les moyens d'investir dans des bâtiments anti-sismiques. Dans des régions exposées, je ne comprends pas qu'on manque de communication et qu'on puisse déplorer de n'avoir pu prévenir la population à temps. Alors, on regrette.

La Terre semble nous rappeler qu'elle vit encore.

Lost

Alors que ce site s'interroge sur la fin programmé de la série Lost, il publie aussi cette image qui laisse songeur quand au contenu de cette dernière saison...

Le voisin (Femme qui jouit)

Mon voisin est rentré de vacances il y a deux jours. Faut dire qu'il pouvait se permettre de partir: il n'a pas d'emploi, donc ça libère du temps pour voyager. Il est rentré au matin, de bonne heure, traînant laborieusement ses valises dans son hall d'entrée, adjacent à ma chambre... Evidemment, il est revenu le lendemain du jour où c'était son tour de sortir les poubelles. J'avais donc pris l'initiative de le faire pour lui, surtout pour éviter la surcharge d'ordures dans le local dédié. Ainsi, j'ai échangé mon tour avec lui. Nous verrons s'il n'oublie pas de faire sa corvée. Bref.

Hier soir, alors que j'allais me coucher, simplement vêtu de mon pyjama Simpson, j'entendais qu'il recevait sa dame. Ils discutaient, se tournaient autour, toussaient (?) pour finalement amener ce rite amoureux sur le canapé du salon où ils s'envoyèrent en l'air. Cette soirée était sûrement basée sur le thème de la simulation et du porno, car c'est sur un rythme effrayant de cris et de hurlements que la demoiselle prit son pied !
Ca commença par de petits cris. "Han, han, han!". Puis vinrent les traditionnels "Oui! Oui!". Enfin, les cris qui me laissent imaginer qu'elle se cambrait au-dessus de lui, hurlant sa passion à la lune tel un fauve déchaîné sortit de la meute pour s'accoupler "Aaaa! Aaaa!".
Et, pour changer, et pour la première fois dans l'histoire de ce blog, il y eu ce cri de crispation d'orteils (oui oui), que je ne saurais retranscrire que par un "Iiiiiiii" coincé. Et tout fut fini.

J'aime pas les filles qui crient quand elles s'envoient en l'air. Dans ce cas là, j'appelle ça "baiser". Pour moi, l'amour est sensuel, charnel, mais en aucun cas une pâle copie d'un film porno vintage. Ca fait faux. Manquerait plus qu'elle devienne vulgaire, et la coupe serait pleine. Et quelquepart, ça me couperait dans mon élan. Je suis peut-être un peu trop jeune pour penser au sexe autrement, qui sait? Pour en revenir à celle qu'on appellera désormais "la voisine", il suffit de se référer à ce billet pour comprendre que ce n'est pas toujours comme ça. Ou alors, elle a la politesse de ne jamais parler la bouche pleine.

Wikio de Janvier !

J'allais passer la journée sans écrire. Pas envie de bloguer, forcément. Avec ma crève lancinante, un tas de mouchoirs usés s'étale sur mon clavier, et mes yeux gonflés de sinusite aperçoivent à peine l'écran, et mes petits doigts sont si faibles qu'écrire ces quelques lignes est une gageure. Pourtant, il faut bloguer. Parce qu'on se respecte, on respecte ses lecteurs et on n'oublie pas que le classement Wikio est sorti et qu'on perd des places parce qu'on a voulu trop boire, euh, trop profiter des fêtes. Je n'entrerais pas dans le débat de l'influence repris par le number One Nicolas, et auquel j'ai apposé ma modeste pierre dans un misérable commentaire chez le Coucou. Ca ne m'intéresse pas, cette notion d'influence. Moi, j'me fais plaisir à écrire ce que je pense, à entretenir un réseau social sur lequel je n'ai que peu de poids mais au sein duquel je trouve ma place. C'est ce qui m'attire dans le blog. Et j'aime bien dire des conneries, aussi.

Je perds donc des places aux différents classements. Blogonet me situe 67ème (3 places de moins) et Wikio 70ème (6 places de moins). C'est normal, j'ai pas blogué en cette fin d'année. Homer d'alors fait une entrée fracassante en 1815ème place, je crois. C'est bien, pour un blog qui ne parle que de souvenirs d'enfance...

Quant aux autres, le changement d'algorithme chez Wikio ne semble pas avoir freiné les progressions. Plutôt que d'établir un classement par places qui lasse, je vous énumère tous ceux qui sont à lire. Vous n'aurez qu'à en profiter pour vérifier que vous les avez bien tous dans votre liste de suivi RSS: Partageons mon avis, Sarkofrance, Intox2007, le Coucou de Claviers, Une Autre vie, les pensées de Manu, De tout de rien, la maison du Faucon, Monsieur Poireau, Crise dans les médias, Mtislav, Yann Savidan, Madame Kévin et Ms Clooney. Ouf. Vous avez tout? Alors on continue: Les peuples du soleil, le Merle moqueur, Olympe, Hypos, Seb Musset, Rimbus, Trublyonne, Eric, Le Privilégié, CC, Corto et tout ceux que j'oublie mais qu'on retrouve au travers des liens qui forment notre blogosphère. Dans mon lecteur de flux, vous êtes 127. Pardon de ne pas tous vous citer.

Bon, je me mouche un peu. Dans mes doigts. J'ai plus de mouchoirs. Beurk. Faut que j'aille laver ça. A plus tard!

Quelle aventure !

Ce midi, j'ai détartré la bouilloire. Elle en avait bien besoin.
Y'a pas, je mène une vie trépidante.

Grippe A-rnaque

Le retour au boulot, ce matin, avait un petit quelquechose de vaseux. Les collègues parlaient de leur réveillon, le vague à l'âme, et c'est sans réelle motivation que l'année professionnelle débutait. On restait noyé dans le souvenir d'un réveillon exceptionnel, et se retrouver à nouveau dans un environnement quotidien révélait un certain malaise. Celui qu'on retrouve dans l'actualité, certainement.
La principale polémique, c'est la grippe A. La France a donc commandé beaucoup trop de vaccins, et cherche à les revendre pour ne pas être trop dans ses frais, et au plus vite puisque la plupart des médicaments en stock seront périmés en avril 2010. Ca renforce ma théorie du complot, selon laquelle le buzz autour de la vaccination visait en renflouer l'économie par le biais des laboratoires pharmaceutiques, et c'est tout. Mais le gouvernement n'avait pas compté sur la méfiance grandissante des Français, non seulement vis à vis des vaccins préparés à la va-vite, mais aussi à l'encontre de la politique Sarkozienne qui n'en finit plus de lasser les gens. Du coup, ils sont bien emmerdés, et ça me fait presque plaisir. Presque, parce qu'avec tout cet argent dépensé sans faire de tests valables (on s'est "aperçu" qu'une seule injection du vaccin suffisait au lieur de deux), c'est du trou de la Sécu qu'on parle. On n'arrête pas de se plaindre de l'endettement et encore une fois, on nous met devant le fait accompli que le gouvernement, l'Etat et ses institutions sont les premiers à dépenser du fric sans réfléchir. Alors avant de dire aux français de réduire leurs dépenses, peut-être qu'il faudrait balayer devant sa porte et montrer l'exemple. Rappelons que le Président et son gouvernement sont les représentants du peuple français. Pas l'inverse.

2010, jour 1

Bonne année, bonne santé, qu'ils disaient! Et bien je peux vous dire que certains ne pensaient pas leurs voeux, cette année, car je la commence comme j'ai terminé 2009 avec un gargouillis dans les boyaux qui ne laisse rien présager de bon. Ni même de solide. 

 
Je n'ai pas été fort présent ces derniers temps, et je crois que j'ai bien fait: le recul m'a permis de libérer un temps précieux, vite comblé par la folie des fêtes de fin d'année et la perte de sommeil qui s'ensuit. Gâté par le Père Noël, débordé entre les fêtes et finalement, soulagé que 2009 se termine pour entrer à nouveau dans le train-train quotidien, je profite de ce premier message de l'année nouvelle pour vous souhaiter à tous et à toutes mes meilleurs voeux, et longue vie aux blogs!