Dans les grandes lignes, le candidat UMP à la dernière présidentielle a dépensé plus que le montant autorisé pour sa campagne. Du coup, ses comptes ont été retoqués et voilà le parti dans l'obligation de rembourser 11 Millions d'euros dans les plus brefs délais, sous peine de faillite. Donc, on appelle ledit candidat retraité en veille, qui, accueillit en messie, demande aux gens d'ouvrir leur porte monnaie: ça tombe bien, les plus riches votent UMP. Ceux-ci déboursent donc, par chèque. D'autres, non cartés, paient en ligne et du coup, deviennent adhérents sans le savoir. Enfin, on se rapproche de la date butoir, on obtient une rallonge et on reste autour de 9 millions pour le moment.
Alors qu'en y repensant d'autant plus, vu le déficit incroyable dans lequel la France a été laissée alors qu'elle était sous le règne UMPesque pendant cinq ans, on aurait pu se douter que l'argent et eux, ça faisait trois. Bah, j'dis ça... j'ai surement rien compris.
Je crois qu'il manque quelque chose, Homer. Nous, qui n'avons pas participé au sarkothon, nous allons devoir payer quand même puisque pour les participants volontaires, il y a, à la clé, une réduction d'impôts, que nous allons devoir payer pour eux. Au bout du compte, les 11 millions non remboursés coûteront quand même 6 millions à l'Etat.
RépondreSupprimerPas mal, non ?
l'état fera quand même une économie de 5 millions au passage
SupprimerCertes, mais ces 6 là serviraient mieux autre part.
SupprimerD'accord avec Pierrot: le fonctionnement d'un parti devrait se désengager des fonds d'Etat. Mais c'est hélas impossible: il y aurait des partis riches, d'autres non. On est coincés...
SupprimerLe problème n'est pas là. Quand l'Etat ne finançait pas les partis, ces derniers étaient obligés de tricher et de volet : voir l'affaire Urba ou les lycées d'île de France. Par ailleurs, il fait plafonner les dons sinon les gros entrepreneurs, par exemple, pourraient financer des partis pour avoir des marchés. Le financement public des partis est normal. Ce qui n'est pas normal c'est qu'une deuxième couche de financement public se rajoute : les dons aux partis sont déductibles à 60% des impôts.
SupprimerSi si, tu as tout compris.
RépondreSupprimerC'était donc si simple?
Supprimer"Tu comprends, si on n'a ici que des gens qui se contentent de 5000 euros par mois, on n'aura que des minables." Jean-François Copé. Apparemment, y a un paquet de minables qui ont donné, malgré tout.
RépondreSupprimerEst-ce que les minables sont au courant???
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