Il y aura des bûcherons en Syrie.
Ok, je sors...
Il y aura des bûcherons en Syrie.
Ok, je sors...
Le peuple a tellement avalé de couleuvres sous Sarkozy qu'il en est, je pense, à l'indigestion. Les suffrages s'étaient exprimés dans l'espoir de la franchise, de la mort de la langue de bois et pourtant, on a a oublié qu'en politique, il faut savoir dire ce que les gens veulent entendre et faire tout le contraire. J'ai espoir, néanmoins, que l'ère de la crédulité prenne fin. Que ces périodes de naïveté cessent, que les interventions des politicards de tout bord perdent tellement en crédibilité que le modèle change... je suis utopique, voilà.
Parce que j'en ai marre de ces gens qui nous gouvernent et qui mentent. Mais j'étais au courant, le gouverne...ment. Quel qu'il soit. Il déçoit toujours. En jouant sur les mots, taxes, impôts, contributions... tout cela revient au même, il faudra payer... payer... payer, et toujours les mêmes. Les salaires augmentent? Les contributions aussi, et bien souvent, dans l'ensemble et chez les plus pauvres, au delà de l'augmentation du salaire ! Donc, je suis peut-être idiot mais au final, le salaire baisse.
Ne nous étonnons pas que la relance n'arrive pas: perte de pouvoir d'achat, crainte du chômage et hausse de la précarité. Trois sujets qui n'ont qu'un point commun, l'emploi; Et hier, Marge reçoit un papier de Pôle Emploi disant qu'elle va bientôt se voir radiée des listes parce qu'elle est actuellement en CDD. Précaire. Et qui ne change rien pour elle car elle reste demandeur d'emploi. Mais quel meilleur moyen d'en faire baisser le nombre que d'en radier en masse? Ça marchait tellement bien à droite que la gauche fait pareil. Sauf qu'à la fin, attention au retour de bâton !
Et enfin, les retraites. J'en ai déjà parlé, je reste sur ma position: il s'agit d'une stratégie pour baisser les pensions, obliger les gens usés à partir en retraite sans leurs trimestres, et donc avec une retraite minorée qui coutera moins cher à l'État. Avec un peu de chance, de la maladie, du stress, ou de la pression, nombreux sont ceux qui mourront avant la quille. Top économie, hein? Avec l'encouragement à de longues études, nos jeunes vont vieillir avant l'heure, je vous le dis.
C'était un billet politique "coup de gueule". Long, mais qui soulage. Décousu, mais qui est écrit au fil de la pensée. Inutile, mais qui apaise. Et qui n'aborde pas tous les sujets qui me mettent en colère en ce moment, pourtant. Ça me laisse une réserve...
Les fréquents déplacements de population nomade dans mon secteur sont généralement suivis de coïncidences concernant les câbles électriques. Ici, il s'agit de la détérioration d'un poste EDF, important puisqu'il régule le sud d'Arras, auquel on aura donc volé des câbles. Je ne m'attarderais pas sur qui a fait quoi mais au final, sans que les habitants ne soient impactés par des coupures, il s'est passé quelque chose de bien plus sournois:
D'après le communiqué de la Voix du Nord, les utilisateurs se seraient vus bloqués en position heure creuse. Sauf que. En réalité, c'est en m'apercevant que je n'avais plus d'eau chaude que je compris que la bascule ne se faisait plus. En effet, le cumulus est programmé pour chauffer la nuit sous des tarifs plus adaptés. La bascule n'ayant pas lieu, ce week-end, j'ai fini mon ballon d'eau chaude et... les douches sont devenues froides ! Et mon compteur EDF tourne exclusivement en heure pleine. Je vous laisse imaginer la facture si le dérangement continue. A priori, les réparations seront faites ce mercredi. Dans quelques jours, il faudra vérifier puis appeler EDF pour leur demander quels dispositions existent pour indemniser car le contrat que j'ai avec eux, qui prévoit heures pleines et heures creuses, n'a pas été respecté... Ça promet, et je suis loin d'être assuré d'obtenir un quelconque dédommagement...
Cette année, ça fait deux fois que je connais des désagréments consécutifs au vol de câbles. Un phénomène qui est connu partout. Avec le hasard des populations nomades qui, pas de bol, sont toujours dans le secteur quand ça arrive. Foutue stigmatisation !
A Arras, comme partout, l'été, innovations et plage se mêlent à la ville endormie: cette année, la mairie a décidé de mettre un petit train en place, pour que les touristes puissent, gratuitement, faire le tour de la ville. Partout, on croise aussi des calèches, certaines pour le transport de visiteurs, d'autres pour le ramassage des cartons comme celle que j'ai pu croiser hier en fin d'après-midi. Le cheval est donc à l'honneur.
Depuis que l'ancien maire (modem) a laissé sa place à son adjoint UMP, les décisions d'aménagement de la ville, de ses infrastructures et des animations laissent songeur, si ce n'est râleur: dans certains quartiers on a abattus des arbres centenaires, dans d'autres on a réalisé de nouvelles voies de circulation contraignantes, avec des bordures si hautes que les riverains ne peuvent plus stationner; à la Citadelle, on a détruit l'entrée du bois et on laisse pousser des mauvaises herbes...
Hier, je suis passé par le centre-ville. Et partout, dans les petits commerces, des panneaux « à louer » ou « à vendre ». L'installation du grand centre commercial Auchan à la périphérie est peut-être responsable d 'une partie de la désertification du centre ville, néanmoins ces dernières années j'avais pu constater que nombreux étaient les commerces à tenter de s'installer. Divers, conceptuels, variés: hélas, seuls ceux situés idéalement sur les places survivent, grâce à la fréquentation touristique et au cadre exceptionnel. Les autres, vivotent un an, le temps des exonérations de charges, victime à la fois des difficultés de stationnement en ville (pas de navette P+R à Arras et tous les parkings du centre sont payants !), et des charges étonnamment élevées – on parle d'une immense taxe en fonction de la taille des pancartes de nom du magasin. L'arrivée en masse d'agences immobilières (qui elles-même, ont du mal) et des banques, a dénaturé le paysage commercial du centre d'Arras, pour au final ne laisser que désuétude.
Repose en paix, Claude. Toi qui donnait tout ton être dans ton travail, qui le faisait parfaitement, et qui ne connaitra jamais la quille, celle que tu attendais impatiemment.
Chevalet de Liévin |
Terrils de Bruay |
Si les nuages ne sont pas trop présents ce soir, je mettrais peut-être le bout du nez dehors pour observer le ciel. Car ce soir, c'est la nuit des étoiles, aussi bien à la télé où évolueront les nouvelles étoiles de la Ligue 1, que dehors où on devrait profiter un peu des beautés de l'espace. Je lèverai les yeux vers la voie lactée, au milieu de mon jardin perdu dans la campagne, et j'observerais pour distinguer d'un coin de l'œil le passage d'une étoile filante. Je regarderais Vénus briller de toute sa splendeur au nord, chercherai les constellations qui ont bercé ma jeunesse.
Dans l'impossibilité de partir en vacances, je vois partir tout le monde, copains comme collègues. Je les vois revenir aussi, et me demander « et toi, c'est pour quand tes congés ? ». Avec agacement, je réponds « le plus tard possible », puisque Marge n'en bénéficiant pas, nous n'avons pas d'impératif et ne partirons pas en vacances. Seuls, les travaux à réaliser à la maison pour améliorer encore notre confort de vie, nous occuperons pendant mes congés.
Et je profiterai désormais du nouveau Google Map pour m'offrir des sorties pas trop loin de chez moi, pas trop couteuses et surtout, pas trop moches: en effet, la nouvelle version permet de survoler un région avec son curseur, et propose, en bas de page, une galerie photos avec les jolis coins de mon coin ! Ainsi, il est facile d'organiser une sortie dans un rayon proche de chez nous pour découvrir des beautés naturelles insoupçonnées, qui feront baver d'envie nos amis. Pratique, la version propose même, en mettant le curseur sur l'image du bas, de la localiser sur la carte !
On aura de quoi suggérer de belles visites aux copains baroudeurs qui viendraient nous voir un jour dans le Pas-de-Calais !
Après ma petite virée du week-end, dont vous trouverez des photos sur l'annexe, Marge et moi nous sommes motivés à bosser dehors. Résultat: de beaux coups de soleil. Et le plus typique du genre: la chaussette. Parce qu'on sort en short, c'est bien, mais mes chaussettes un peu trop remontées, c'est flop. Une fois enlevée, on distingue bien la marque de bronzage toute rouge, et ma cheville toute blanche. La honte. Je suis pas prêt de mettre des socquettes...
Avec tout ça on s'est éloigné de l'actu et des tracas de famille pendant deux jours: un, passé en Baie de Somme, l'autre, dans le jardin à creuser un décaissement de dalle. Du beau boulot, je suis content, un week-end bien plein. En soirée, j'ai pu regarder le RC Lens remporter sa première rencontre. Laborieux, le temps que la mayonnaise prenne, mais une équipe qui a imposé sa présence, c'est bien. Lens c'est du costaud cette année. Quand les milieux de terrain prendront plus de risques, ça va faire mal !
A présent, retour au train-train quotidien. Avec parfois de petites phrases, de petits gestes, qui tentent d'allumer l'incendie. Mais on reste zen, chacun sa vie, non?
Dans les grandes lignes, le candidat UMP à la dernière présidentielle a dépensé plus que le montant autorisé pour sa campagne. Du coup, ses comptes ont été retoqués et voilà le parti dans l'obligation de rembourser 11 Millions d'euros dans les plus brefs délais, sous peine de faillite. Donc, on appelle ledit candidat retraité en veille, qui, accueillit en messie, demande aux gens d'ouvrir leur porte monnaie: ça tombe bien, les plus riches votent UMP. Ceux-ci déboursent donc, par chèque. D'autres, non cartés, paient en ligne et du coup, deviennent adhérents sans le savoir. Enfin, on se rapproche de la date butoir, on obtient une rallonge et on reste autour de 9 millions pour le moment.
Alors qu'en y repensant d'autant plus, vu le déficit incroyable dans lequel la France a été laissée alors qu'elle était sous le règne UMPesque pendant cinq ans, on aurait pu se douter que l'argent et eux, ça faisait trois. Bah, j'dis ça... j'ai surement rien compris.