Qu'est-ce qui distingue le téléchargeur pirate du téléchargeur "pas pirate"?
Par exemple, un ami télécharge des séries américaines en VO. C'est un choix de confort, puisque le doublage des séries en France l'agace souvent et dénature complètement les épisodes, quand ils ne sont pas purement censurés ou non diffusés. Ne trouvant pas en France le moyen d'assouvir ce besoin culturel, il s'oriente vers le précipice du téléchargement pour trouver ce qu'on ne lui offre pas ici. L'offre doit correspondre à sa demande, en tant que consommateur, non? Je télécharge, regarde et supprime. Un peu comme si il le regardait à la télé. Alors, il ne se voit pas payer pour ça. Tout comme on ne paie pas pour enregistrer un programme télé avec son magnétoscope. La frontière du piratage est mal délimitée.
"Je ne suis pas un pirate", me dit-il, "je ne me sens pas comme tel. Je ne télécharge pas de musiques, peu de films - souvent je vais au cinéma ou au concert -, je préfère payer des cd d'artistes peu connus mais de qualité qu'acheter une galette où seuls deux titres valent le coup pour 17 euros, malgré le matraquage publicitaire qui tourne autour." D'autant qu'il suffit d'enregistrer la radio où ces chansons passent en boucle pour les avoir sur support multimédia. "A partir du moment où je contribue par ma présence en salle au succès de l'artiste, suis-je vraiment un danger pour lui? D'ailleurs, par rapport à une certaine époque, je vais même de plus en plus souvent au cinéma".
Il n'est pas un gros téléchargeur : un fichier de temps en temps, pour satisfaire son envie de culture. Point barre.
Pourtant, je regarde d'un oeil inquiet et perplexe le projet de loi contre le piratage qui est proposé par le gouvernement. Un projet de loi visant à sanctionner "pirate" et famille via son FAI. Sans commune mesure ni d'équivalence en Europe - que je sache -, parce que les compagnies qui s'en mettent plein les poches gagnent moins, parce que les artistes d'aujourd'hui sur le devant de la scène produisent de la merde. Sans qu'on sache vraiment qui sera impacté : celui qui télécharge un mp3 par mois, ou celui qui télécharge 24h/24? Dans quelle mesure, sous quels critères différenciera t'on tout-un-chacun? Vous trouverez des infos excellentes sur le site de Dorham, entre autres, d'ici qu'on en reparle.
Par exemple, un ami télécharge des séries américaines en VO. C'est un choix de confort, puisque le doublage des séries en France l'agace souvent et dénature complètement les épisodes, quand ils ne sont pas purement censurés ou non diffusés. Ne trouvant pas en France le moyen d'assouvir ce besoin culturel, il s'oriente vers le précipice du téléchargement pour trouver ce qu'on ne lui offre pas ici. L'offre doit correspondre à sa demande, en tant que consommateur, non? Je télécharge, regarde et supprime. Un peu comme si il le regardait à la télé. Alors, il ne se voit pas payer pour ça. Tout comme on ne paie pas pour enregistrer un programme télé avec son magnétoscope. La frontière du piratage est mal délimitée.
"Je ne suis pas un pirate", me dit-il, "je ne me sens pas comme tel. Je ne télécharge pas de musiques, peu de films - souvent je vais au cinéma ou au concert -, je préfère payer des cd d'artistes peu connus mais de qualité qu'acheter une galette où seuls deux titres valent le coup pour 17 euros, malgré le matraquage publicitaire qui tourne autour." D'autant qu'il suffit d'enregistrer la radio où ces chansons passent en boucle pour les avoir sur support multimédia. "A partir du moment où je contribue par ma présence en salle au succès de l'artiste, suis-je vraiment un danger pour lui? D'ailleurs, par rapport à une certaine époque, je vais même de plus en plus souvent au cinéma".
Il n'est pas un gros téléchargeur : un fichier de temps en temps, pour satisfaire son envie de culture. Point barre.
Pourtant, je regarde d'un oeil inquiet et perplexe le projet de loi contre le piratage qui est proposé par le gouvernement. Un projet de loi visant à sanctionner "pirate" et famille via son FAI. Sans commune mesure ni d'équivalence en Europe - que je sache -, parce que les compagnies qui s'en mettent plein les poches gagnent moins, parce que les artistes d'aujourd'hui sur le devant de la scène produisent de la merde. Sans qu'on sache vraiment qui sera impacté : celui qui télécharge un mp3 par mois, ou celui qui télécharge 24h/24? Dans quelle mesure, sous quels critères différenciera t'on tout-un-chacun? Vous trouverez des infos excellentes sur le site de Dorham, entre autres, d'ici qu'on en reparle.
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