Le refus du boucher d'encaisser plus de deux tickets resto pour mes achats m'a interloqué. Certains d'entre vous le savent peut-être, aller chez Henri Boucher permettait de régler sa viande avec un nombre illimité de chèques déjeuner. C'était intéressant quand il s'agissait d'acheter de grosses quantités: un carnet de Tickets, le stock au congel, et voilà. Surement repris et rattrapé par la loi, le boucher m'a dit que désormais ils ne prendraient plus que les deux tickets tolérés. La clientèle présente était d'accord avec moi, ils allaient perdre des clients, car la viande a beau être excellente, elle est aussi plus chère qu'ailleurs... En extrapolant, quel impact aura cette réglementation quand elle sera réellement appliquée, par exemple, aux restaurants qui ne pourront plus accepter de chèques resto le soir?
Le sujet est passionnant. Les tickets restaurants sont là pour aider les salariés qui n'ont pas une cantine partiellement prise en charge par l'entreprise.
RépondreSupprimerLes cantines ont été mises places au 19ème pour s'assurer que les ouvriers puissent prendre un repas correct tous les jours.
Dans la mesure où le système est dévoyé, parce que le système n'est plus là pour vérifier que les ouvriers mangent bien (pour bosser dans la mine et tout ça) mais parce qu'il est rentré dans les mœurs, ne faut-il pas tout remettre à plat ?
Vu d'un autre côté : qu'est-ce qui justifie une exonération fiscale de fait d'acheter de la viande pour la mettre dans le congélateur. De fil en aiguille, il est assez facile de démontrer que les tickets restaurants sont une niche fiscale qui a perdu toute sa justification historique.
En poursuivant la démonstration, on pourrait se demander pourquoi des salariés en bénéficient et pas d'autres. Par exemple, mes collègues ont une prise en charge à la cantine par l'employeur. La cantine ne me plait pas. Je n'y vais donc pas. Je perds un avantage.
Tout le système est à revoir. Ce que font les autorités : ton Riton le boucher n'a pas à avoir un avantage commercial par des employés qui bénéficient d'une niche fiscale. Le mot est lancé.
Hop et hips.
Cela étant, bon billet puisqu'il permet une discussion intéressante.
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