La dernière mesure en date, nouvelle fiscalité qui impacte à la fois mon porte-monnaie et mon moral, me gêne grandement. Et pour une nouvelle fois je suis d'accord avec l'opposition. Ça commence à faire beaucoup, mais quand on touche à mon épargne, si difficile à mettre en place, j'ai le droit de me révolter. Vous me direz, là encore, les plus riches paieront plus que les petits épargnants. N'empêche, en attendant, on me pique de l'argent pour lequel j'ai dû me priver en espérant récolter quelques kopecks garantis. Entre baisser le taux des livrets et ponctionner les intérêts, je vois bien la stratégie gouvernementale qui vise à écœurer les gens du placement pour les contraindre à dépenser leur fric, pour relancer la consommation net donc la croissance. Mais quand t'a pas d'argent, que l'avenir est obscur voir pire, tu as beau baisser les taux d'épargne, on met quand même de côté, on ne dépense pas.
Tous les éléments qui tendent à la relance de la croissance sont en place mais les différents intervenants de la stratégie ne jouent pas le jeu: par exemple, les taux d'emprunts sont très bas, mais les banques ne prêtent pas aux gens qui sont en CDD. Les gens qui gagnent leur SMIC se serrent la ceinture pour placer quelques euros. Relance fragile, bancale. Et les dernières interventions du gouvernement en matière de taxe et d'impôts me font douter, et font douter le peuple français, même de gauche. C'est inquiétant.
J'essais de trouver des motifs d'espoir, mais je n'en trouve pas... Avec cette politique actuelle, je n'arrive pas à savoir comment ne pas sombrer dans une sorte de profondes déprimes...
RépondreSupprimer(bah, retournons travailler...)
Je fais une réponse politique mais je comprends ta colère. Le gouvernement ne s'en prend pas à l'épargne mais aux revenus de l'épargne. Des produits comme le pel ou le PEA offre des avantages : on appelle ça des niches fiscales. Il faut les supprimer. Toutes.
RépondreSupprimerLes épargnants vont perdre des clopinettes. Et conservent un avantage par rapport à ceux qui touchent des revenus du travail.
On a eu une dérive de la fiscalité depuis 20 ou 30 ans. Il faut y mettre fin.
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