mardi 29 octobre 2013

L'éco-taxe, un projet de droite?

 

Le site Terraeco nous informe sur l'écotaxe, tiens. L'occasion pour moi de rappeler à ceux de droite qui s'insurgent sur cette taxation supplémentaire, et ceux de gauche qui pourraient être déçus par tout ça, que cette taxe écologique a été actée en 2007 lors du Grenelle de l'environnement, sous un gouvernement de droite, par des élus de droite. Si la mise en place se fait aujourd'hui, c'est d'abord dans le respect des accords de l'époque, puis parce qu'il a fallut commander du matériel, expérimenter un peu – mais discrètement et finalement, pas – avant de lancer le projet pour pallier aux dépenses déjà engagées. Au final, c'est donc le gouvernement Ayrault qui applique une décision de la droite de 2007, et qui se prend le retour de bâton. Et les critiques de l'UMP. Notez l'ironie !!!

Bon, on apprend aujourd'hui une suspension du projet. C'est donc une affaire à suivre. On est pas à un report près.

Néanmoins, je vous invite à lire le site Terraeco, c'est très instructif.

lundi 28 octobre 2013

Coup de vent dans le Nord-Pas de Calais

 
La tempête Christian est bien là, je vous assure. Le petit bonhomme vous montrera peut-être des photos, mais après la nuit que je viens de passer, croyez-moi, ce n'était pas qu'un coup de vent. Déjà samedi, en rentrant de Lille vers 3h00 du matin, on sentait les rafales commencer. Dimanche, toute la journée, on entendait vrombir le vent, se glisser dans les interstices et siffler longuement. Et c'est peu dire, mais je n'ai dormi que d'un œil cette nuit, réveillé sans cesse par les bourrasques violentes.
Heureusement, pas de coupure de courant. Ni de chute d'arbre sur la route, ce matin. A Arras, à peine une branche trainant sur le boulevard, et à l'heure où je publie ceci, la tempête semble se calmer. C'était la première tempête de l'automne. Ce soir, je verrais les dégâts sur mon toit...

jeudi 24 octobre 2013

Où on touche encore à l'épargne...

 
La dernière mesure en date, nouvelle fiscalité qui impacte à la fois mon porte-monnaie et mon moral, me gêne grandement. Et pour une nouvelle fois je suis d'accord avec l'opposition. Ça commence à faire beaucoup, mais quand on touche à mon épargne, si difficile à mettre en place, j'ai le droit de me révolter. Vous me direz, là encore, les plus riches paieront plus que les petits épargnants. N'empêche, en attendant, on me pique de l'argent pour lequel j'ai dû me priver en espérant récolter quelques kopecks garantis. Entre baisser le taux des livrets et ponctionner les intérêts, je vois bien la stratégie gouvernementale qui vise à écœurer les gens du placement pour les contraindre à dépenser leur fric, pour relancer la consommation net donc la croissance. Mais quand t'a pas d'argent, que l'avenir est obscur voir pire, tu as beau baisser les taux d'épargne, on met quand même de côté, on ne dépense pas.
 

Images intégrées 1

Tous les éléments qui tendent à la relance de la croissance sont en place mais les différents intervenants de la stratégie ne jouent pas le jeu: par exemple, les taux d'emprunts sont très bas, mais les banques ne prêtent pas aux gens qui sont en CDD. Les gens qui gagnent leur SMIC se serrent la ceinture pour placer quelques euros. Relance fragile, bancale. Et les dernières interventions du gouvernement en matière de taxe et d'impôts me font douter, et font douter le peuple français, même de gauche. C'est inquiétant.

mardi 22 octobre 2013

Good wrong things

 

Vous aurez remarqué que ce blog est bien silencieux en ce moment. C'est bizarre, même, car tous les matins je scrute l'actualité, j'ai des idées pour des billets, mais je n'en traite aucune: c'est mal. Il faut dire que ces idées, si elles sont de bons points de départ, ne se développent pas vraiment. Je me vois mal écrire un billet de 4 lignes et passer à autre chose, juste parce que mon avis serait posé et qu'il ne nécessiterait pas d'autre argumentation. Alors ce blog végète, c'est mal et c'est bien, parce que je me pose moins de questions et je fais d'autres choses.

Ce n'est pas pour autant que je garde pour moi mes opinions: les tweets sont rares (qui a dit « inexistants? »), mais mes humeurs facebookiennes sont bien plus fréquentes, même si le lecteur occasionnel ici pensera que ce mode de microblogage est élitiste car réservé à mes amis.


Tiens, j'ai l'idée que, peut-être, mon blog pourrait basculer sous une forme nouvelle, celle de Google +. L'ami Nicolas me dira qu'il y a maintes façons de mettre en valeur sa page G+, et que je pourrais y insuffler mes opinions bloguesques en quelques lignes, y recueillir les commentaires participatifs qui font vivre un blog et, voire, transférer ce blog sous un nouveau format provisoirement? Une idée en l'air... qui me forcerait à passer quelques heures à comprendre comment Google + fonctionne et pourrait s'adapter à mes besoins, au détriment de mon anonymat relatif. Les geeks feront l'effort de pondre un billet « faire un blog sous Google + » (Homer, fournisseur de sujets pour les blogueurs en mal d'inspiration?) pendant que moi, bah... j'attends de lire tout ça ^_^

jeudi 17 octobre 2013

Leonarda, l'affaire qui n'en est pas une

 
Je sors un peu la tête de l'eau, là, pour donner MON avis qui n'intéresse que moi sur l'affaire Leonarda. J'ai suivi ça de loin et au début, j'étais offusqué qu'il puisse à nouveau revenir à la direction managériale du PSG. Puis j'ai compris qu'il ne s'agissait pas de Leonardo, mais d'une ado kosovare qui a été expulsée du pays parce qu'elle et sa famille y étaient là illégalement. Après avoir épuisé les recours existants, les autorités sont venus cueillir la jeune fille à la sortie du bus pour la renvoyer illico dans son pays. Et depuis, branle-bas de combat pour un fait qui, d'habitude, n'intéresse "personne". La presse a trouvé un nouveau martyr politique en la personne de Leonarda, et fait du beurre sur son dos.
Tous les jours, des sans-papiers sont renvoyés chez eux, et jamais ni la droite (qui en a fait bavé à ces gens sous le mandat Sarkozyste), ni la gauche depuis lors, n'a vraiment bronché. Et là, finalement, c'est la maladresse des autorités qui ont récupéré la jeune fille au mauvais moment, qui lance la polémique.

Pour moi, tout ça est inutile. La loi a été respectée. Seule la forme prête à redire, mais pas de quoi en faire un pataquès.

Au final, tout cela me semble être un sempiternel écran de fumée visant juste à discréditer Valls, ministre de l'intérieur, favori des sondages, qui semble faire un peu d'ombre aux autres énarques qui saisissent la perche du fait divers pour taper un peu dessus. On dira ce qu'on veut, qu'on l'aime ou pas, au moins, Valls reste droit dans ses bottes. En attendant, les Français pestent sur le manque de considération envers leurs problèmes, l'emploi et le pouvoir d'achat.

Une diversion de plus. Merci la presse.

vendredi 11 octobre 2013

Patraque

 

Normalement, j'aurais dû être un peu plus prolifique cette semaine et j'avais même prévu de vous parler de la règle des trois épisodes, maintenant que la rentrée US des séries télé est lancée. Mais hier comme aujourd'hui, je me sens patraque. Passer de 20 degrés plein soleil à 13 degrés et un record de pluie, ça marque un organisme. Bref, je me sens pas trop en forme. Je suis fatigué. Et comme je me suis fixé un objectif dans des travaux plus personnels, je retarde le moment d'allumer le chauffage chez moi, ce qui n'arrange rien.

Et puis, de là où je publie, ma mise en page et les images sont difficiles à mettre en place. Et c'est toujours plus agréable de lire un billet illustré, non? Même chose pour les liens. Mais je me dis qu'il y en a qui rédigent sur leur smartphone et qu'en terme de lien ou de faute d'orthographe, on pourrait les taquiner aussi. Mon seul souci, finalement, concerne les commentaires, car je n'arrive même plus à répondre à ceux de ce blog alors, aller chez les autres...

J'ai du mal à réfléchir, alors avant que ce billet ne parte dans tous les sens, je préfère y mettre un terme. Avec un peu de temps ce week-end, je reviendrais sur cette fameuse règle des trois épisodes. En attendant je vous souhaite un bon vendredi, car le vendredi, cha va toudis !

mercredi 9 octobre 2013

Fillon, la politique de l'évidence

 
François Fillon affirme être mieux placé que Nicolas Sarkozy pour les Présidentielles 2017, je réponds « oui, c'est vrai ». Et pour la simple raison que Fillon s'est toujours ouvertement déclaré candidat alors que Sarkozy, lui, n'a toujours pas officialisé ne serait-ce que son retour en politique. Du coup, Fillon hurle à l'évidence. Un candidat déclaré est toujours mieux placé qu'un pas candidat du tout.
Officiellement.
Officiellement...
Pour le moment...

Un kangourou dans le slip de Ribéry?

 

Tiens, dans deux jours, l'Equipe de France de football va rencontrer en match amical celle d'Australie. Bizarrement j'ai toujours été supporter des socceroos, et je pense que vendredi, devant ma télé, ça ne changera pas. Face à notre équipe nationale si décevante, la rencontre avec des joueurs australiens évoluant dans la plupart des bons championnats européens devrait être distrayante.

Je ne taperai pas cette fois sur la sélection de Didier Deschamps, on lit ça partout et ça sera toujours sujet à dire. Je me rappellerai juste cette équipe australienne qui m'a fait rêver, surtout, lors du mondial 2006 où elle est tombée face à l'Italie sur un penalty imaginaire. Ce jour-là, derrière les australiens, je découvrais une équipe qui avait le potentiel pour remporter la Coupe du Monde. Cette défaite imméritée me laisse encore un goût amer, tant les Australiens étaient, en ce match comme depuis le début de cette compétition, superbes à voir jouer. Et plus forts que les Italiens... Mais désormais qualifiés pour la Coupe du Monde en 2014 (alors que la France est en galère dans un groupe pourtant accessible en théorie), on va découvrir un nouveau groupe de joueurs dont on n'entend pas parler des frasques et qui se comportent, eux, comme des professionnels.
 
Je ne bouderai pas mon plaisir.
Je vais p'têtre même parier un peu...

mardi 8 octobre 2013

Noël en février, ça m'arrangerait...

 

Bah oui, on sait tous que les trois derniers mois de l'année sont ceux où on te rappelle que deux mois de salaire sont destinés aux impôts en tout genre. C'est sûr, quand on est mensualisé, on va dire que la pilule a déjà moins de goût. On se tape un rappel ou, au mieux, un remboursement. Néanmoins, chacun s'interroge sur l'année qui va suivre, et dans mon cas, j'estime mon futur dû pour organiser un échéancier en fonction de ce que je vais payer et non pas de ce que je viens de payer.

Et là on cumule, des impôts sur le revenu qui tiennent peu compte de la situation professionnelle de ma compagne qui sera à la recherche probable d'un emploi (en gros, on rendra les indemnités chômage à l'Etat), des impôts fonciers qui cherchent une explication de taux (20% pour des poubelles vidées une fois tous les quinze jours, ça me semble excessif) et enfin, des impôts locaux auxquels se greffe une redevance télé pathétique, chère, et injustifiée. Si on proratisait cette somme au temps que je passe devant les programmes diffusés par les chaînes publiques, ils me rendraient l'argent !

M'enfin, je me dis que je ne suis pas le plus à plaindre. Et les autres, je les plains encore plus que moi. Le fait est que, quand on est, comme moi, dans la classe moyenne basse, on se contente de payer sans jamais recevoir. Le souci, c'est que l'impact sur les finances, par rapport au niveau de vie, se ressent bien plus avec nos revenus que si on maintenait un niveau de vie identique avec des revenus plus importants, et pas forcément de beaucoup. On se serre la ceinture. Une sortie, un plaisir, c'est avant tout un budget. Les vacances, un projet. Les travaux à la maison, une saignée.

L'avenir, du brouillard.

C'était mon coup de blues du mardi.

jeudi 3 octobre 2013

Breaking Bad, monument de la série télé

 
Previously on AMC's Breaking Bad...

 
Quand on lit le synopsis de la série, on hésite forcément à entrer dans l'univers créé par Vince Gilligan, autour d'un prof de chimie qui découvre qu'il est atteint d'un cancer et qui, pour subvenir aux besoins de sa famille après sa mort, décide de s'associer avec un de ses anciens élèves devenu petit dealer, pour créer de la méta-amphétamine et la revendre. Sur un rythme lent, maitrisé, posé, avec des plans recherchés et merveilleux, Breaking Bad est une série hors norme. Aujourd'hui, après cinq saisons de montée en puissance, je peux dire qu'il s'agit d'un chef d'œuvre.
 
Images intégrées 2
 
Désormais terminée, laissant la porte ouverte à certains imaginaires, il y aura à la télévision une ère « après Breaking Bad ». Certains épisodes frôlent la folie, il est impossible de s'en remettre, tant la tension est palpable, tant le choc nous aura soufflé. Walter White, petit prof insignifiant, qui entre dans la spirale du grand banditisme, perdu, dépassé et pourtant tout en maitrise, trouve sa place dans le Panthéon des personnages de séries, dont il vient de ravir le trône, fort justement. Avec le recul que l'on lui doit, il s'avère que chaque petit élément de la série, épisode par épisode, était important. Globalement, aucun déséquilibre. Un jeu d'acteur qui frôle l'excellence, qui EST excellent. Aaron Paul, qui incarne Jesse Pinkman, est un grand acteur. Bryan Cranston (rappelez-vous, Hal, dans Malcom in the Middle) est un géant. Un géant.

 
Breaking Bad.
C'est une série parfaite.
De bout en bout.

mercredi 2 octobre 2013

La meilleure façon d'arrêter de bloguer

 
Parce qu'il faut se le dire, bien souvent, le blogueur connait une période de lassitude et envisage d'arrêter son activité. Ce loisir chronophage peut parfois prendre la tête, et arrive un moment où, je crois, on a l'impression d'avoir fait le tour. Pourtant il existe tant de choses pour s'accrocher à son blog: le soulagement de poser son humeur à l'écrit, le partage avec les autres, les amis qu'on se fait, les rencontres inédites. Et malgré l'enthousiasme, récemment, ce sont José et Falconhill qui ont pensé à laisser les pages de leurs blogs pour se tourner vers d'autres horizons...
Il y a plusieurs façons d'arrêter son blog. Pas de meilleure façon.
 
D'abord, ne plus rien publier, paf, comme ça du jour au lendemain. Ed Wood avait pratiqué de la sorte. Son blog est toujours là, ouvert quelque part, mais il n'est plus que l'image qu'il donnait à l'époque.

On peut aussi s'épuiser petit à petit, ne publiant plus que quelques billets sans fond, de plus en plus espacés dans le temps pour finalement, s'éloigner de son clavier et ne jamais y revenir. Tel un fantôme.

On peut tout simplement supprimer son blog et ses publications: on disparaît brutalement, on efface son existence et on oublie, on se fait oublier, on se rend introuvable.

Et enfin, on peut écrire un billet d'adieu. Murement réfléchi, souvent soutenu par les copains blogueurs dont certains souhaitent ardemment qu'on revienne sur sa décision. On ferme le livre de son blog. Peut-être y écrira t-on un épilogue? Un dernier soubresaut. Et finalement... tout se finit.


L'arrivée du micro blogage (Twitter ou Facebook) a changé notre façon de publier. Plus active, plus rapide, notre humeur ou nos photos se doivent d'être publié dans la hâte, puis oubliées aussitôt. Le commentaire est un dialogue sur un mur. Le blogage change, on apprécie l'instantanéité de ces plates-formes et le gain de temps que nous apportent les messages courts qui nous soulagent de la rédaction d'un billet développé. Enfin, des raisons plus personnelles, privées, font que le temps passé à bloguer évolue, change, s'éteint. Il n'y a pas de bonne façon d'arrêter son blog. C'est même d'ailleurs très difficile. Un jour, ici aussi, tout s'arrêtera. Comment? Je ne sais pas. Mais en cet instant je comprends parfaitement que le rythme de ma blogosphère soit composé de naissances et de morts, de blogs éphémères ou durables et que, comme un micro-univers, elle évolue sans cesse à sa façon.

mardi 1 octobre 2013

C'est moi que v'là (fin de blogopause)

 
Premier octobre, me revoilà. C'est la fin de cette période de congés, à laquelle je m'habituais seulement. Il est temps de se remettre au boulot, j'ai vu que l'actualité bougeait pas mal, mais j'avoue que je n'arrive même plus à m'offusquer des trucs. Comme périodiquement, on s'inquiète de la consommation de Red Bull et d'alcool. Déjà-vu. Aux Etats-Unis, les élus sont aussi incapables que les nôtres de prendre une position commune pour le bien du peuple, et du coup, ils mettent leurs gens au chômage technique: le bel exemple ! Tiens, un sondage révèle que le matraquage extrémiste de l'UMP porte ses fruits: à droite, on préfère Le Pen à Hollande ! Côté high tech, c'est cool, les abonnés fibre chez Free auront un débit de 1Gb/s. Enorme. Tellement énorme qu'on se demande à quoi ça sert au quotidien; d'autant que moi je m'en fous, j'ai 10 Mb/s et ça me va plutôt bien. Et c'est pas prêt de changer. Je dois être jaloux... En sport, j'adore le succès d'hier du RC Lens face à Metz. Ça fait plaisir. Un parfum de Ligue 1. Et enfin, aux States encore, c'est la rentrée des séries et ce que j'ai vu pour le moment est encourageant. J'en reparlerai.
 
Homer est dans la place, c'est la fin des congés.
Me revoilà.