lundi 28 février 2011

Le "merci qui?" du lundi

On aura beau vous parler du Remaniement, qui arrive à un moment que je trouve vachement opportun, un an avant les prochaines élections et quand la tension dans les ministères est plus que palpable... il n'y a rien qui entachera ma bonne humeur journalière. Pas même les pires annonces.

Non, car aujourd'hui, je n'ai qu'une envie, c'est celle de remercier tous les gentils blogueurs qui ont lié ce site en février, contribuant à le soutenir et l'emmener vers l'avant. Avec ses défauts et ses moindres qualités, ses billets d'anthologie et ses pires articles, Chez Homer fait son bonhomme de chemin et s'installe durablement dans la blogosphère. Ca fait plaiz'.

Je remercie donc les 31 sites qui ont liés 60 fois mon blog ce mois-ci, ainsi que tous ceux qui, en un clic perdu, l'auront promu sur Twitter. J'apprécie. Ils ne sont pas nombreux, et se reconnaitront.

La Maison du Faucon
Au comptoir de la Comète
100 000 V
Carnet de notes de Yann Savidan
Une Autre Vie
Du petit monde de Gildan
A perdre la raison
De tout et de rien, surtout de rien d'ailleurs
Chez El Camino
Saint-Pierre-des-Corps, c'est où ça
Le Blog de Gabale
Mon avis t'intéresse
Le grumeau
Monsieur Poireau
Philippe Méoule
Tizel Web Blog
Lyonnitude(s)
Les coulisses de Sarkofrance
Chroniques d'une Chocoladdict
A toi l'honneur
Unhuman
La revue de Stress
Les Peuples du Soleil
Variae
Trublyonne voit la vie en rouge
Engagée
Le grenier du Faucon
Traqueur Stellaire
Xapur's Blog
Le blog de Laurent Grandsimon
dadavidov homepage

Liste générée à partir des infos du Top Blog Wikio par le Jegounotron


jeudi 24 février 2011

En 2012, votons bien, votons Dublog

Difficile de trouver un slogan de campagne pour mon candidat favori. Il y aura deux Nicolas qui se présenteront à la présidentielle, je vous invite à voter pour le troisième: Nicolas Dublog, dont j'annonce l'ouverture d'une succursale à Arras, Pas-de-Calais, pour le soutenir. Seul membre de celle-ci, je serais son porte-parole dans le Nord.

Nicolas Dublog, c'est l'avenir pour vos enfants, des impôts plus justes, une justice moins imposée et la sécurité pour tous. Nicolas Dublog, c'est la confiance en un type qui ne fait pas de promesses, et qui s'emploiera à les tenir.

Preuve de l'expansion rapide de son mouvement, en tête dans tous les sondages – auxquels vous allez participer en cliquant ici - , voter Nicolas Dublog, c'est l'assurance de voter pour une personne proche des gens. Son siège, ce ne sera jamais le Fouquet's. Non, bien plus modeste, bien plus à l'image du peuple, la Comète sera le fief de ses étoiles.

Alors, en 2012, quand les Présidentielles des Blogs débuteront, vous saurez qui voter, n'est-ce pas? Nicolas Dublog, pour ceux qui n'auraient pas encore pigé.


Vous n'êtes pas du Nord? D'autres antennes de campagne, près de chez vous :
Paris : Melclalex
En Alsace : Eric Citoyen
En Bretagne : Yann Savidan
En Touraine : De Tout et de rien et dadavidov
En Lozère : Gabale
Dans le Gard : FalconHill
Dans la Drome : Le Grumeau
Dans le Var : Le coucou
En Rhône Alpes : Romain Minijupe Trublyonne
Dans le Val d'Oise : El Camino et Corto
Dans les Pyrénées : Laurent
Les Français de l'étranger : Juju
Dans le sud-ouest : Stef
Un peu partout: Xapur

Homer en colère

Je ne me mets jamais en colère. Je suis un grand râleur, je me plains souvent, je ronchonne dans ma barbe, mais je ne me mets pas en colère. J'essaie de réagir calmement. Posément. Intelligemment. Pour faire avancer les choses. Mais hier, je n'ai pas pu me retenir, je me suis mis en colère. Je fus pris d'une bouffée de chaleur, mes mains ont tremblé, ma voix est montée, l'adrénaline m'a dopé. Le temps a alors défilé très vite, j'ai pris les devants, pesé mes mots, asséché ma bouche, et dominé mon sujet.

Les connards, je m'en moque en général. J'écoute, j'analyse, je critique et je me dis que de toute façon, je suis bien mieux qu'eux. Jamais envieux, ni jaloux. Je respecte une liste simple de principes et en général, j'assume sans problème. Mais hier soir, croyez-moi, et c'est parce que je n'ai pas envie de vous ennuyer trop avec ces histoires, je n'ai plus supporté d'entendre ce tas de conneries qui fait souffrir. Volontaire ou non, l'affront était là. Alors je me suis mis en colère. Après le plus grand connard de tous les temps. Pire que mon voisin, c'est dire.

J'en suis sorti sur les nerfs. Tremblant de partout et pourtant, soulagé. J'avais poussé ma gueulante, n'ayant libéré que quelques vérités liées au contexte. J'en avais perdu l'appétit, certain au fond de moi que cette colère n'est que le début d'une série d'engueulades qui s'annonce... Jamais le dicton n'aura été plus vrai.

Un anniv' couleur noisette


Qu'il est bon de commecner la jouréne en souhaitant un joyeux anniversaire ! Et ça tombe bien, c'est celui de Gaël ! Joyeux Anniversaire !!

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mardi 22 février 2011

Néo-tourisme (le smartphone en plus!)

Un petit Tours chez Gaël m'inspire ces quelques lignes. Il fait état d'une nouvelle application pour découvrir sa ville, pour appuyer l'idée de Nicolas que le smartphone, s'il ne change pas la vie, comble bien des besoins...

Je me rappelle être allé l'année dernière, en week-end de trois jours à la visite des villes de Gand, Honfleur et Etretat. J'avais emporté un guide imprimé via le net et je me baladais suivant le plan, me voyant expliquer l'essentiel des visites à la lecture du document. Quelques pages en A4 agrafées ensemble, un peu encombrant. Alors, s'il est une bonne idée, innovante et carrément touristique, c'est de rendre ces guides accessibles via les applications de smartphone, de préférence hors ligne pour plus de confort, en permettant de s'appuyer sur elle via géolocalisation quand le besoin s'en fait sentir. Les touristes ne sont pas que des bouffeurs de glace, ils aiment apprendre. enfin, moi, j'aime. Et ce genre de week end, à la découverte d'une ville, j'adore. Mon choix s'effectue généralement en fonction des choses à voir et à boire, avec l'appui du site sus-cité. Alors, développeurs, développez !

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lundi 21 février 2011

Récit d'anticipation d'un supporter inquiet


Avant, il y avait une équipe de foot à Lens, mon garçon. Ah, elle était belle, courageuse, soutenue. Tu n'imagines même pas qu'au delà de ce grand parking, celui qui accueille la foire tous les ans, ces manèges que tu aimes tant, s'élevaient un stade où 40 000 personnes se pressaient le samedi pour voir évoluer le club, qu'on appelait Racing.

Tu sais, mon garçon, l'équipe de Lens aura porté tous les espoirs, motivés des milliers de personnes dans ce bassin minier sinistré, donné l'envie de croire en une cause. Les gens s'appelaient supporters, ils s'habillaient de couleurs vives, du jaune et du rouge. Sous ces paillettes, ils entonnaient des chants dignes des plus grands clubs d'Angleterre, ceux que tu admires tant. Le chœur résonnait dans les tribunes, on vibrait.

Et même quand tout était au plus bas, avant que le pire n'arrive, on chantait encore les hymnes Sang et Or. Tu me diras que partout, les supporters sont fidèles à leur club. Mais à Lens, il y a une fusion qui s'opère.

Enfin, tout ça, c'était il y a longtemps. Ce club, qu'on a vu Champion, qui faisait la fierté de ton père, et de son père aussi, qui a toujours été parmi les meilleurs de France, a vécu un jour le pire des scénarios. Comme dans un film, il a surmonté l'épreuve de la Ligue 2 pour retrouver l'élite. Et un jour... Lens – Sochaux, un arbitrage cauchemardesque, comme si la Fédération souhaitait enterrer l'équipe, pour de bon. A l'époque, on savait que si le Racing Club de Lens descendait à nouveau en Ligue 2, il ne relèverait jamais la tête. Dans le monde du foot, quand rien ne va, ne compte sur personne pour t'aider à aller mieux.

Ce grand parking, désert aujourd'hui, vide de la chaleur des supporters qui l'envahissaient les soirs de match, me fait froid dans le dos. Il y avait une équipe de foot à Lens, à l'époque, mon garçon. Il y avait de l'espoir et aujourd'hui, il n'y a plus rien.

Sucer tue !


C'est en tout cas ce que tend à montrer une étude menée par une éminente spécialiste qui sait de quoi elle parle, la bouche pleine, ou pas. Elle montre que ce moment de pur plaisir est plus dangereux que la cigarette et multiplie les risques de cancer de la gorge. Quleques jours après la St Claude, il ne pouvait y avoir de pire nouvelle en France.

image: un blog de traits et de mots

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jeudi 17 février 2011

Enquête sur la Blogosphère


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L'après "Capital Terre"


Depuis que j'ai vu Capital Terre, je file faire caca dans le jardin. Je déverse cet engrais naturel directement à la terre. Et ma voisine a cessé de m'espionner par la fenêtre. L'écologie, c'est tout bénef' ! Sans dèc', la Terre est précieuse, faites gaffe avec vos merdes...

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mercredi 16 février 2011

Des séries, en veux-tu, en voilà !

Alors, on va faire le point sur les séries que je regarde en ce moment, histoire de rattraper le temps perdu, puisque je n'ai pas fait de billet cette année pour présenter les plus prometteuses. Depuis la rentrée de septembre, j'ai vu pas mal d'épisodes, et je peux vous dire sans grande surprise que la cuvée 2010-2011 n'est pas terrible. Au retour de la trêve hivernale, quelques nouveautés sont parues, et les plus attendues pourraient arriver au printemps. En l'attente des retours de Breaking Bad, True Blood et autres Burn Notice, petit tour d'horizon de ce qui m'occupe actuellement...


The Walking Dead: Un shérif se réveille dans un monde post-apocalyptique où règnent les zombies mangeurs de chair humaine. Il cherche à retrouver sa femme et son fils, et à survivre à l'hostile monde qui l'entoure.

L'adaptation de la BD du même nom est un grand succès esthétique, et même si on trouve parfois des moments de flottement, une sensation de déjà-vu face à une originalité toute relative, cette histoire de survivants dans un monde de zombie est une belle réussite. La chaine AMC rattrape le coup de Rubicon, sortit à la rentrée, et dont le faux rythme aura eu raison d'elle.


The Event: En enquêtant sur la disparition mystérieuse de sa fiancée, Sean Walker, un homme ordinaire, se retrouve au beau milieu d'une conspiration qui implique le nouveau Président des Etats-Unis, Elias Martinez, Sophia Maguire, à la tête d'un groupe de détenus, et le père de Leila, la bien-aimée disparue de Sean. Les destins de ces protagonistes vont être amenés à se télescoper, tous embarqués dans un complot de grande envergure qui pourrait bien bouleverser le sort de l'humanité. (allociné)

la série annoncée bientôt sur Canal+ se voulait successeur de Lost. Au lieu de ça, la réalisation simpliste laisse le spectateur insatisfait, la première révélation majeure intervenant dès le deuxième épisode, les scénaristes peinent à trouver un second souffle. L'intrigue, un homme au milieu d'un complot fantastique, ne semble pas suffisamment énigmatique pour nous faire oublier Lost ! Laissons lui une chance, reprise en mars sur abc.


The Cape: Un homme accusé à tort se fait passer pour mort et endosse l'identité d'un super héros: the Cape, qui combat les méchants à l'aide de sa cape.

Une nouvelle tentative pour les super héros. Un type lambda pris au milieu d'un complot se fait passer pour un super héros, armé d'une cape. La réalisation manque de souffle, tout va très vite – trop vite - et manque de « consistance ». Aucune préparation, pas de sens logique. J'ai regardé deux épisodes, je me tâte pour un troisième, car vraiment, c'est une grosse déception.


Episodes: Un producteur américain veut promouvoir un show anglais à l'antenne. Pour cela il fait appel aux scénaristes originaux mais souhaite que le héros soit incarné par Matt LeBlanc, dans son propre rôle...

Je n'ai encore regardé qu'un seul épisode d'Episodes, mais déjà, le charme opère. La série propose une vision décalée d'Hollywood, sortant ainsi des sentiers battus, et possède le petit charme British très à la mode en ce moment. Une comédie satirique, en somme. Matt LeBlanc est un acteur qui a tout à prouver pour sortir de l'image de Friends, et je continue cette série avec une réelle note d'optimisme.


Misfits: Une bande de jeunes en réinsertion se fait frapper par un orage qui les affuble de super pouvoirs. Cependant, le reste de la ville semble avoir été touché par le même phénomène.

the last but not the least, Misfits est une série britannique qui a déjà deux ans. Je la présente dans ce billet parce que je l'ai découverte cette année et... j'adore ! Pas de faux semblant dans ce show où les super héros sont des délinquants et où la langue de bois n'a pas cours. On parle de sexe ouvertement – surprenant pour série anglaise-, on centralise la trame autour des jeunes et de leurs actions, les acteurs et la réalisation sont excellents, rien à dire, c'est une valeur sure !


En attendant les nouveautés, et d'autres découvertes, j'ai pleuré devant la fin magistrale des Tudors, j'ai compensé en regardant le remake de V, en poursuivant les aventures de Fringe, en me désolant des épisodes parfois nazes de Cougar Town (par contre, très bon pilote !). Évidemment, je ne regarde pas tout ce que je souhaite, je n'ai pas plus le temps pour ça que pour autre chose. Mais la nullité des programmes TV du moment m'encourage à me tourner vers d'autres médias, en VO bien sur ! De plus, il faut que je trouve un créneau pour regarder Black Butler, que m'a conseillé Falconhill.


lundi 14 février 2011

Top 22 des pochettes d'albums qui mettent mal à l'aise

Le site Owni.fr a publié l'autre jour son top 22 des pochettes d'albums qui mettent mal à l'aise. J'ai particulièrement eu froid dans le dos à la vue de celui-ci. Mais les autres se défendent quand même, rassurez-vous. Mention spéciale pour...

J'espère sincèrement que vous n'avez pas l'original dans votre discothèque... Brrrrrrrr...

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mercredi 9 février 2011

Elu par le peuple, pour le peuple

Stef me fait participer au débat lancé par Gabale, avec pour thématique « Que faudrait-il faire pour assurer en France une meilleure représentation politique des classes sociales, notamment des classes sociales les plus modestes ? »

Je rejoins en partie Stef dans sa réponse, quand il émet que le candidat du peuple, choisit par le peuple, doit être issu du milieu du peuple pour en représenter les idées. De nos jours, les hommes politiques sortent de l'ENA préformatés avec des idées parfois très éloignées des inquiétudes populaires. La situation actuelle m'en est témoin.

Ensuite, je m'avance sur un billet que j'aurai voulu rédiger d'ici fin d'année, en analysant la culture politique des Français. Pour choisir un représentant cohérent, non seulement il faut que celui-ci connaisse ses électeurs, mais que les électeurs eux-même comprennent les enjeux et pouvoirs qu'ils mettent dans les mains de leur candidat: le Français a t-il une bonne éducation politique? Je doute qu'il comprenne, dans la moyenne, vraiment, ce qu'est la Politique avec un grand P. De vagues notions semblent insuffisantes. Mais je m'éloigne.

Enfin, je reste convaincu que le cumul des mandats et surtout, des indemnités financières, est un frein à l'intégrité des idées distillées par les élus. Leur montant, je n'en parlerai même pas, c'est parfois indécent. Au delà du pouvoir, c'est l'argent qui pourrit notre système politique. Là aussi, des efforts à faire. Pour ne pas oublier la valeur d'une baguette de pain, ou la rémunération d'un salarié de base.

Tout cela n'est que théorique, juste une réflexion pour assainir le système. Une utopie, en somme. La politique s'éloigne des préoccupations du peuple. On parle d'amendements qui ne concerne qu'une minorité. Dans l'ensemble, nous nous sentons délaissés par nos élus, n'est-ce pas?

Cette chaine tourne dans la plupart des blogs, aussi je ne saurai qu'inviter le Coucou, Falconhill et l'Hérétique, pour avoir une vision transversale sur le sujet.

mardi 8 février 2011

Le jour où je lui ai mis un doigt


Je passais juste devant elle que je la voyais en difficulté. Une jeune femme en détresse, vous pensez, je me suis arrêté et j'ai proposé mon aide. Étudiant son problème noyé dans son regard, il ne fallut pas deux minutes pour que je lui mette un doigt, voire deux. La fente semblait dégagée, il ne lui en fallait pas plus. Déjà, je m'éloignais, sentant mon devoir accompli, et pourtant ,elle me retenait, inassouvie. Désespérée, elle me demanda comment j'avais fait la première fois, peut-être pour essayer d'elle-même. Elle tenta d'y mettre un doigt, sans effet. Alors, elle prit un objet, plus long, plus rigide... en vain. Pas moyen de réparer cette foutue portière de voiture.

Ah? J'ai pas tout raconté?

En rentrant de déjeuner, j'ai aperçu une jolie – très jolie – jeune femme qui semblait avoir des difficultés à fermer ses portières de voiture. Je lui ai proposé mon aide, en m'apercevant que le loquet qui tenait les portes fermées était bloqué. Fichue centralisation. En passant mon doigt dans la fente du machin, je débloquais une porte, et arrivait à la fermer, l'ouvrir, la fermer. Super Homer. J'allais partir, mais la dame, une trentaine à peine entamée et un visage bien dessiné, un standard de beauté, me dit que la deuxième porte était elle-aussi bloquée. Hélas, le loquet était bien scellé, et malgré mes efforts et divers essais, rien à faire. La jeune femme tenta d'y introduire sa clé, sans plus de succès. Avant de la laisser, je lui conseillais d'appeler un garagiste, qui lui démonterait la porte pour vérifier le moteur de la centralisation. Lui, saura utiliser son outil. Le chanceux.

lundi 7 février 2011

Dieu est ici.

Dieu était las de son projet. Il en avait laissé ses ouailles survivre à eux-mêmes, dans l'ineptie d'un libre-arbitre qu'il pourrait briser à ses envies. Saupoudrant sa présence avec parcimonie, il tentait de ne pas se faire oublier, car rien n'aurait été plus grave que de laisser les hommes croire en leur pouvoir. Pourtant, il allait payer cher de son absence. N'est pas Dieu qui veut. Et il constatait que sans lui, la blogosphère tournait aussi. Dépité, il se tourna vers l'Univers. Celui-ci, dans son écho intersidéral, lui répondit qu'il devrait être plus communicatif sur Twitter. Dieu, hélas, n'a pas trop de temps à passer sur les nouvelles technologies.

La tasse de Nespresso à côté de Dieu commençait à refroidir, quand il aperçut sur son écran divin l'exclusivité du classement Wikio. Dieu, habitué à parler de tout et de rien, était référencé dans le Multithématique. Il n'avait pas bougé. Par contre, la vue du classement Général le stupéfia: il sortait du top 100 ! « Corne de bouc... », vociféra t-il. Ni une, ni dieu, il se leva de sa chaise et tapa du poing sur la table: il était temps de faire son come-back. Ces derniers jours lui avaient permis une introspection, dans les profondeurs de l'âme, et il sortait de sa torpeur plus décidé que jamais à revenir sur le devant de la scène.

Il changea sa bannière, actualisa son Google Reader, et repris les choses en main. Ce matin, Dieu inspira Homer, et il vit que c'était bien.

mardi 1 février 2011

Tous au numérique?

C'est aujourd'hui qu'a arrêté d'émettre l'antenne de Lambersart, fer de lance de la télévision hertzienne dans le Nord Pas de Calais. Nous sommes officiellement à l'ère de la télé numérique, et chacun aura du se mettre au goût du jour, en se procurant un adaptateur TNT à défaut d'un nouveau poste, et en le réglant aujourd'hui pour recevoir les chaines plus ou moins comme avant. Sauf que, ça ne marche pas vraiment bien partout: les petits patelins qui recevaient mal le hertzien, ceux planqués derrière des éoliennes, ou dans une zone mal desservie, ont tout perdu: ils ne verront plus les formidables pitreries de Lagaf' sur TF1. Plus de chaines, ni d'autre option que de payer pour recevoir la télé: soit en se procurant un démodulateur TNT qu'il leur faudra adapter sur leur télévision, si celle-ci est elle-même adaptée au démodulateur, soit en s'achetant un poste avec TNT intégrée, soit en optant pour un solution alternative et couteuse comme un abonnement satellite ou ADSL.

Malgré tout, je jette un coup de gueule à ce gouvernement qui oblige les gens à dépenser de l'argent de nouveau: la TNT est obligatoire, finalement, pour profiter encore d'une service gratuit par le passé. Du coup, le citoyen est obligé de payer, d'une façon ou d'une autre, pour conserver ce service. Obligé. Alors qu'on aurait pu s'attendre, avec une telle réforme, que l'Etat fournisse un adaptateur par foyer, non? Sans oublier qu'il y a parfois plusieurs télé par maison. Au lieu de ça, on préfère dépenser 40 Millions pour créer des permis de conduire en plastoc. Comme quoi, on a l'argent pour les conneries, simplement on ne le dépense certainement pas par ordre de priorité...



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