mardi 13 novembre 2012

L'eau de là-haut

Samedi, Marge et moi sommes allés au salon de l'habitat à Lille. L'endroit est immense et se compose de stands, rassemblés plus ou moins par thèmes, dans lesquels des commerciaux font le tapin pour attirer le client et vendre leur produit. Nous y étions plus par curiosité qu'autre chose, mais on s'est intéressé particulièrement aux adoucisseurs d'eau, celle-ci était fort dure dans notre campagne. Un artisan nous a expliqué le principe et donné une fourchette de prix, sachant qu'il n'interviendrait pas si loin du siège de son entreprise, j'étais sur qu'il était de bonne foi. Du coup, c'est armé d'infos intéressantes que j'arrivais près du stand de Culligan, grosse boite spécialisée dans les adoucisseurs. Là...

Deux types se jettent sur nous ,enthousiastes commerciaux qui ciblent une proie. Ils nous emmènent vers un lavabo double vasque et nous font une démonstration: celle que le savon mousse plus si l'eau est pure, et que le calcaire rend la peau dure. Top, j'étais convaincu. Mais pressé, parce que le parking était payant à l'heure et que ce commercial, mine de rien, ne m'inspirait pas. Trop gentil, trop enthousiaste, trop filou. Donc, alors qu'il propose de passer à côté pour prendre un rendez-vous, et pour étudier mon dossier, je lui réponds que je ne suis pas là pour ça mais pour estimer. Et je lui demande:

« J'ai pas le temps pour ça, donnez-moi plutôt le prix que ça va me couter...

  • Pour ça, me répond-t'il, il faut qu'on vienne chez vous, pour faire un devis, ça dépend, si y'a des réglages...

  • Bah non, ça dépend pas: vous posez votre truc et vous faites le réglage, y'a bien un prix fixe ou alors, c'est à la tête du client?

  • Euh.. oui, oui, euh, non... Euh...

  • Allez, donnez-moi une estimation.

  • 2000 euros. Mais finançable ! Nota: 600 euros plus cher que notre artisan précédent...

  • Pfff... ok, merci. Au revoir. »

Non mais il me prend pour un con, lui. Il refuse d'abord de me donner le prix de sa machine, c'est bizarre, non? Et ensuite il me baratine les solutions de financement, et insiste pour venir chez moi, prétextant les prix spéciaux « Salon » (mon cul). Monsieur, je ne me décide pas sur un coup de tête. 2000 euros, non mais !

2 commentaires:

  1. De là à nous prendre pour des pigeons, il n'y a, ce me semble, qu'un pas que ces fort peu scrupuleux écumeurs de salons n'hésiteraient pas à franchir.

    RépondreSupprimer

Hop, on met un p'tit mot pour suivre le débat ou encourager le mec qui passe son temps à taper ces lignes, mais surtout: on s'identifie ! Ici ne sera plus accepté de commentaire anonyme, alors la moindre des choses est de se trouver un pseudo rigolo.
Ne mettez rien de désobligeant, vulgaire ou irrespectueux et n'insultez pas les autres commentateurs. Merci !