mercredi 28 novembre 2012

Débat du gobelet: de la rancoeur durable face à un peuple, à travers les générations

 

Le débat du gobelet aujourd'hui, autour de la machine à café, portait sur la rancœur qu'on éprouve face à un peuple. L'exemple provient d'un collègue qui ne peut pas voir un Allemand en peinture, à cause d'une obscure histoire qu'il y a eu dans sa famille pendant la seconde Guerre mondiale. Même si celui-ci n'a même pas connu la guerre... On essayait de comprendre ce qui pouvait justifier cette haine, et de se mettre à sa place. De la haute psychologie qui nous a amené à des points de comparaison, entre le drame où un Turque, ce n'est qu'un exemple, tuerait un membre de notre famille, en voudrait-on à tous les turcs? Se priverait-on de kébab? L'un d'entre nous relativisait, prétextant une société civilisée: on tuerait son gosse, soi-disant, il ne serait pas pris d'un coup de sang et ne penserait pas à la vengeance. En extrapolant, on discutait du bagne, étant tous contre la peine de mort, mais nuançant face à la barbarie d'un tel traitement... On refaisait un peu le monde. Tout ça, pour comprendre la rancœur qu'éprouve une personne face à la perte d'un être cher qu'autrui lui aurait enlevé. C'est impossible, sauf de l'avoir malheureusement vécu. Compliqué tout ça.

Et tout a commencé, quelquepart, parce qu'on parlait d'une chanson. Les Ricains, de Michel Sardou.

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