lundi 19 décembre 2011

Assurance Maladie: l'arnaque qui vient d'en haut

C'est en flunchant l'autre jour que j'entendais une aberration. Un groupe de petits vieux derrière moi qui, en plus d'être bruyants et de prendre de la place, racontaient que le Dr Untel était un homme bien puisqu'il suffisait d'aller le voir pour qu'il prescrive des médicaments à la demande. Besoin de Dafalgan? Demandez, je vous en mets deux boites en rab. La vieille derrière reprenait même: "Va donc voir le pharmacien Machin, demande lui donc une boite en avance que tu feras ajouter plus tard sur une ordonnance..." Ouais, et si tu clamses entre deux?

On aura beau dire qu'il faut responsabiliser les gens, on aura beau dire qu'il faut sanctionner via les remboursements, je rappelle sans cesse la même chose: les médecins sont pour beaucoup dans le trou de la Sécu ! On les oublie - volontairement - parce qu'ils votent à droite? On leur autorise des augmentations de prix à la visite? On leur fait signer maintes chartes qui au final, ne sont pas respectées. Pendant que le docteur Untel prescrit quatre boites de Dafalgan au lieu de deux nécessaires à sa patiente, c'est d'autant d'argent qui impacte directement les caisses de l'Etat, le déficit de l'Assurance Maladie à laquelle chaque salarié contribue. Moi j'en ai marre que mon argent, mes cotisations, augmentent en santé à partir du prétexte d'un déficit causé partiellement par les professionnels de santé, dans des cas comme ça.
Je n’avais qu'une envie: me lever et demander les références de cet excellent docteur à ces petits vieux. Nul doute qu'ils m’auraient renseigné. Et ensuite, de leur dire que j'étais inspecteur aux fraudes à la CPAM, et que je ne manquerais pas de dresser un Procès Verbal après enquête pour sanctionner ce médecin.
La lutte contre le trou de la Sécu est l'affaire de tous, car ce modèle de santé est unique au monde, nous rend bien service et on est en train de le perdre, donnant le bâton au gouvernement pour réformer notre structure au profit d'Assurances Privées onéreuse, et au détriment de la solidarité. 

1 commentaire:

Hop, on met un p'tit mot pour suivre le débat ou encourager le mec qui passe son temps à taper ces lignes, mais surtout: on s'identifie ! Ici ne sera plus accepté de commentaire anonyme, alors la moindre des choses est de se trouver un pseudo rigolo.
Ne mettez rien de désobligeant, vulgaire ou irrespectueux et n'insultez pas les autres commentateurs. Merci !