samedi 6 novembre 2010

Feeder – Paris 2010 « Des fans et du concert»

Déjà, il fallait trouver le Trabendo ! La salle se trouve un niveau en dessous du chemin qui y mène, et s'il n'y avait pas eu déjà quelques jeunes fans, j'aurais tourné en rond un moment. Je descendais les quelques marches et m'avançait dans la minuscule file d'attente. L'arrivée d'une jeune Calédonienne en études à Paris rompit le silence, sa tchatche déferlant sur la foule, le groupe de Picards à côté de moi rebondit dans la conversation. Et c'est ainsi que je me joignais au groupe, discutant musique. Certains venaient même d'Italie. D'autres avaient déjà leur autographe! Je n'étais pas arrivé assez tôt...

La conversation allait bon train quand soudain, sortit de la salle Taka Hirose, le bassiste de Feeder ! Nous le saluons brièvement. Il fut bientôt suivi par Grant Nicholas, le chanteur et leader de la formation, qui nous échangea quelques mots avant de s'éloigner pour aller manger. La pression augmentait. Nous entrions dans la salle.

Alors, pour ceux qui ne connaissent pas, le Trabendo est une petite salle de spectacle, avec un bar à l'entrée, une petite fosse et une scène au plus près du public. En entrant dans les premiers, c'est sans mal que je me retrouvais au premier rang, à moins de 80cm de la scène. Je le savais, j'aurais Taka devant moi. Je jubilais intérieurement.

La première partie commença vers 20h, un groupe nommé Ed-äke, qui nous offrit un rock punk inspiré des premiers tubes d'Offspring, qui connut une certaine redondance à la fin, mais qui bougeait pas mal. De toute façon, nous, on voulait Feeder. Et ils arrivèrent.

Vous trouverez des vidéos du concert sur Youtube, et . Je garde les miennes pour moi, vous ne croyez pas? En tout cas, il y eut à un moment, un instant inoubliable.


Le concert arrivait à sa fin. Le groupe se rassemblait au centre de la scène, et saluait le public. Et au moment de quitter la pièce, Grant Nicholas s'approcha, tapa dans quelques mains, et me vit. Et à moi, il me serra la main. Une franche poignée de main. Il m'avait surement reconnu. Il doit me lire.

Puis vint le rappel. On connaissait les titres, avec la setlist sous les yeux. Et ils n'ont pas joué 7 Days in the Sun :-(

N'empêche qu'une fois le concert vraiment terminé, je frappais moi aussi dans les mains de Karl Brazil, batteur, et Taka Hirose, qui avait été devant moi toute la soirée. Le pied total. J'avais salué tous les membres de Feeder. Je partais le cœur léger, mais déçu un peu aussi. Car ne connaissant pas les heures du métro, je m'empressais d'aller en attraper un, alors que j'aurais pu – du – rester là encore un moment ,attendre Feeder et prendre des photos et demander des dédicaces que je n 'aurais peut-être jamais...

J'essayais d'effacer ces pensées, j'entrais dans la bouche de métro, pour rentrer à l'hôtel. Cette nuit-là, je dormis très peu. Je venais de réaliser un rêve...

5 commentaires:

  1. Ca s'arrose, un rêve comme ça.

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  2. C'est bon le pied quoi ! Je ne connais pas du tout trop vieux sans doute. Sympa de toucher les anges alors ;)

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  3. Super, j'adore ça, keep on rockin'

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  4. Tu avais toujours le bloggie de chez nyso !!! Dommage que tu nous montres pas tes productions :(
    En tout cas, merci de nous avoir fait découvrir Feeder ! J'ai l'impression de les connaître depuis longtemps en voyant cet extrait ! (je ne sais plus si tu as mis un clip de ce morceau ces derniers mois, mais je connais !)
    Oui, je connais Feeder maintenant !
    :)

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  5. Ravie que tout se soit passé comme tu le souhaitais , même plus encore..... de bons souvenirs ....

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