M. Darcos a présenté aujourd'hui une volonté d'offrir à nos chérubins un meilleur suivi scolaire. Ainsi a t-il annoncé la création de 5000 postes de "médiateurs" au sein des établissements en difficulté, copier-coller des premiers emplois jeunes dans ce genre d'établissement. Des postes dans les milieux difficiles, donc, avec pour objectif de réduire l'absentéisme et d'apporter une meilleure communication entre l'école et l'élève. Un emploi précaire qui aura au moins le "mérite" de faire un peu baisser les chiffres du chômage pour un temps.
Depuis deux ans, on nous parle de l'absentéisme. Entre tentatives bottées en touche (là où ira surement cette nouvelle idée de médiateurs qui courent après les absents) et échecs cuisants (menaces de suppression des alloc...), ce fléau n'a pas encore trouvé son maitre. Difficile pour le gouvernement, semble t-il, de trouver le point d'équilibre entre sévérité et rigueur. D'autant que la Ministère de l'Education Nationale pond des réformes à marcher sur la tête: depuis que le Très Grand Président a été élu, on annonce des suppressions de postes dans tous les secteurs gérés par l'Etat, avec entre autre l'Education Nationale qui ne verrait pas se renouveler des dizaines de milliers de postes. Et ce midi, Xavier Darcos annonce l'ouverture de 500 classes en 2009. Des classes ou des salles de permanence? Comment faire des cours sans profs? Et quand bien même on miserait sur la polyvalence d'un prof de français qui saurait jouer de la flûte à bec Beinsen, quid de la qualité?
Car c'est avant tout autre chose le réel fléau de l'Education Nationale: un ministre qui ne connait rien au domaine, des réformes à tout va sans réel fondement, et surtout une baisse incroyable du niveau d'enseignement à coups de semaines de quatre jours. Trop peu de temps pour boucler les programmes, des élèves formés à la va-vite qui ne savent plus ni lire ou écrire correctement, et on se demande pourquoi on arrive si peu à qualifier nos jeunes. Parfois, une petite retrospection est utile. Si le niveau était plus élevé dans les années 80 qu'aujourd'hui, peut-être que la méthode de l'époque portait des fruits plus beaux que celle de notre pathétique début de siècle.
A méditer avant de faire marche arrière...
Depuis deux ans, on nous parle de l'absentéisme. Entre tentatives bottées en touche (là où ira surement cette nouvelle idée de médiateurs qui courent après les absents) et échecs cuisants (menaces de suppression des alloc...), ce fléau n'a pas encore trouvé son maitre. Difficile pour le gouvernement, semble t-il, de trouver le point d'équilibre entre sévérité et rigueur. D'autant que la Ministère de l'Education Nationale pond des réformes à marcher sur la tête: depuis que le Très Grand Président a été élu, on annonce des suppressions de postes dans tous les secteurs gérés par l'Etat, avec entre autre l'Education Nationale qui ne verrait pas se renouveler des dizaines de milliers de postes. Et ce midi, Xavier Darcos annonce l'ouverture de 500 classes en 2009. Des classes ou des salles de permanence? Comment faire des cours sans profs? Et quand bien même on miserait sur la polyvalence d'un prof de français qui saurait jouer de la flûte à bec Beinsen, quid de la qualité?
Car c'est avant tout autre chose le réel fléau de l'Education Nationale: un ministre qui ne connait rien au domaine, des réformes à tout va sans réel fondement, et surtout une baisse incroyable du niveau d'enseignement à coups de semaines de quatre jours. Trop peu de temps pour boucler les programmes, des élèves formés à la va-vite qui ne savent plus ni lire ou écrire correctement, et on se demande pourquoi on arrive si peu à qualifier nos jeunes. Parfois, une petite retrospection est utile. Si le niveau était plus élevé dans les années 80 qu'aujourd'hui, peut-être que la méthode de l'époque portait des fruits plus beaux que celle de notre pathétique début de siècle.
A méditer avant de faire marche arrière...
A decouvrir d'urgence
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