Alors que le débat sur la façon de sanctionner le pillage de biens culturels et audiovisuels fait rage, il me semble nécessaire de rappeller quelles peuvent être les motivations des internautes qui telechargent films et musiques. Car la sanction n'est que répression sans compréhension (et autres trucs en -ion). Tour d'horizon des différents formats :
- la place de ciné coûte aujourd'hui en plein tarif 8,50 euros. Plus de 50 francs. Pour voir un film une seule fois dans des conditions parfois désagréables, ça ne vous parait pas excessif? Sans compter le déplacement au cinéma, et les horaires imposés, à l'aube d'une ère consacrée au home cinema !
- le DVD s'échelonne entre 15 et 20 euros, et pareillement si le film déçoit il ne sera vu qu'une fois, et c'est un peu cher payé. Et personnellement, à moins d'un chef d'oeuvre, je revois rarement un film dont je connais déjà la fin...
- le CD audio, composé de 12 titres inégaux, qu'on achétera et écoutera seulement pour deux singles qui nous plaisent. On s'inflige alors l'écoute de titres qui sont en dessous de la valeur - sentimentale - qu'on prête à l'artiste, juste pour rentabiliser. Mais la qualité est un critère à ne pas oublier !
- la VOD (vidéo à la demande) rejointdans mon idée l'achat de coffrets de séries télé. On ne regarde le truc qu'une fois et basta ! Alors qu'aux USA le nombre (et donc le choix) des séries est important et qu'on doit attendre un an avant de les voir à la télé française, si elles sortent ! Devant tant d'incertitude, l'internaute se permet de regarder en VOST, et perfectionne son anglais : double bénéf' ! Surtout, ça ne l'empêchera pas de devoir payer sa redevance...
Bon, je sais que ma réflexion saute des étapes et des arguments, cependant, au vu des chiffres de vente de DVD-CD en 2007, je ne crois pas que la baisse - peu sensible - soit à attribuer exclusivement au "piratage". Cette excuse est atomisée par les résultats outre-Manche qui démontrent le contraire.
Evidemment, tout cela ne justifie pas la dérive du téléchargement, je veux parler du commerce ou de la circulation à grande échelle de ces médias. L'internaute ne fait pas baisser les salaires des artistes : seule la qualité de leur prestation justifie la reconnaissance qu'on leur apporte par l'achat de videos/ disques. Je reste pour le téléchargement qui permet de se faire une idée avant d'acheter un produit qui interesse. Comme on paie une redevance audiovisuelle, l'accès au média par n'importe quel moyen devrait etre toléré, car en outre, cela pose la question de la qualité de la grille des programmes des chaines.Qui doitse remettre en cause?
Oui je sais, c'est loin d'être mon meilleur article, mais il y a tant à dire là dessus que je pourrais tenir des pages que j'en oublierai encore. Aucune structure, que des idées mises à plat... Le débat est ouvert !
- la place de ciné coûte aujourd'hui en plein tarif 8,50 euros. Plus de 50 francs. Pour voir un film une seule fois dans des conditions parfois désagréables, ça ne vous parait pas excessif? Sans compter le déplacement au cinéma, et les horaires imposés, à l'aube d'une ère consacrée au home cinema !
- le DVD s'échelonne entre 15 et 20 euros, et pareillement si le film déçoit il ne sera vu qu'une fois, et c'est un peu cher payé. Et personnellement, à moins d'un chef d'oeuvre, je revois rarement un film dont je connais déjà la fin...
- le CD audio, composé de 12 titres inégaux, qu'on achétera et écoutera seulement pour deux singles qui nous plaisent. On s'inflige alors l'écoute de titres qui sont en dessous de la valeur - sentimentale - qu'on prête à l'artiste, juste pour rentabiliser. Mais la qualité est un critère à ne pas oublier !
- la VOD (vidéo à la demande) rejointdans mon idée l'achat de coffrets de séries télé. On ne regarde le truc qu'une fois et basta ! Alors qu'aux USA le nombre (et donc le choix) des séries est important et qu'on doit attendre un an avant de les voir à la télé française, si elles sortent ! Devant tant d'incertitude, l'internaute se permet de regarder en VOST, et perfectionne son anglais : double bénéf' ! Surtout, ça ne l'empêchera pas de devoir payer sa redevance...
Bon, je sais que ma réflexion saute des étapes et des arguments, cependant, au vu des chiffres de vente de DVD-CD en 2007, je ne crois pas que la baisse - peu sensible - soit à attribuer exclusivement au "piratage". Cette excuse est atomisée par les résultats outre-Manche qui démontrent le contraire.
Evidemment, tout cela ne justifie pas la dérive du téléchargement, je veux parler du commerce ou de la circulation à grande échelle de ces médias. L'internaute ne fait pas baisser les salaires des artistes : seule la qualité de leur prestation justifie la reconnaissance qu'on leur apporte par l'achat de videos/ disques. Je reste pour le téléchargement qui permet de se faire une idée avant d'acheter un produit qui interesse. Comme on paie une redevance audiovisuelle, l'accès au média par n'importe quel moyen devrait etre toléré, car en outre, cela pose la question de la qualité de la grille des programmes des chaines.Qui doitse remettre en cause?
Oui je sais, c'est loin d'être mon meilleur article, mais il y a tant à dire là dessus que je pourrais tenir des pages que j'en oublierai encore. Aucune structure, que des idées mises à plat... Le débat est ouvert !
j'ai lu récemment qu'Apple allait lançait la location de film en ligne.
RépondreSupprimerPour quelques dollars (3 il me semble), tu peux télécharger un film dont tu peux lancer le visionnage dans le mois qui suit et que tu dois finir, une fois la lecture lancée dans les 24 heures avant qu'il ne disparaisse.
Un bon concept pour ceux qui ne veulent pas payer 10 euros (à Paris le week-end les films longs dépassent 10 euros) pour quelque chose qu'ils ne reverront jamais après mais qui ont des scrupules à pirater.
Comme quoi il exise des solutions...
RépondreSupprimerBravo. Je partage pleinement vos constats : aller au ciné ou acheter un film coûte cher et Megaupload c'est gratuit et sur des serveurs étrangers (donc non soumis aux lois françaises) alors pourquoi s'en priver ?
RépondreSupprimerAttention, je ne cautionne pas le téléchargement, à outrance et sans retour pour les créateurs.
RépondreSupprimerEn fait, c'est plus un cri d'alarme pour trouver une solution alternative, comme la licence globale.