A l'approche de ma formation à la capitale, la semaine prochaine, je voulais vous raconter une de mes mésaventures dans la ville lumière. Ma boite a pour habitude d'organiser des formations dispensées par un organisme spécifique, qui nous oblige à aller à Paris pour ladite session. Cette fois-là, nous devions nous réunir dans le centre Leonard de Vinci, situé à proximité - ce n'est dans - du Sentier. A cette occasion, étant en coeur de ville, j'avais réservé des chambres d'hotel dans le VIIIeme arrondissement. Première surprise, en arrivant à l'hotel : le monsieur, stéréotypé et chauve, nous reçoit dans une langue incompréhensible, surement du français détruit par son manque de dents. Il nous explique que moi, j'avais bien une chambre disponible dans l'hotel, mais que mes deux collegues féminines devront aller dans celui d'à côté puisque le reste de l'établissement est complet ! Un peu déçu, je m'aventure jusque ma chambre... Je longe d'abord un couloir, avant d'arriver dans un jardin ! Yep ! A ciel ouvert ! Une petite cour pleine de verdure, encadrée de murs, où siège fièrement un échafaudage et quelques outils; l'hotel est en travaux. Prudemment, j'évite les sacs de ciment, les marches cassées, et je monte un escalier qui me mène sur un perron couvert, à une baie vitrée, qui n'est autre que la porte de ma chambre. Celle-ci coulisse, une fois dévérouillée, révélant un lit à deux places, une télévision, et un côté plutôt lugubre. La pièce est peu éclairée, la baie vitrée m'isole à peine du chantier par un rideau miteux. Je dépose mon sac, et un escalier sur le coté, aux marches étroites et raides, attire mon attention. Je le monte, manquant de trébucher, mes pieds prudents sur la moquette couleur sang séché. Et je découvre, à l'étage de ce faux duplex, une petite salle de bain avec une baignoire. Sale. Avec un trait de rouille au centre. Bon, je redescend prudemment, déjà je m'imaginais la scène... Prenant ma douche, derrière le rideau, évitant soigeusement la rouille quand tout à coup, un mur tomberait en morceaux à mes pieds. Un maçon me dévisagerait, coa, pensant que la chambre aurait été vide. "Bah quoi, je prend ma douche monsieur, vous êtes chez moi ! Oh, arrêtez de regarder mon sexe voyons!", ajouterai-je en plaçant mes deux mains devant et me retournant. Erreur tragique puisque ce monsieur aimait tout autant que je lui présente la partie charnue de mon corps... D'oh ! Perdu dans ces pensées étranges, je redescendais les escaliers et, observant la chambre poussièreuse, je décidais de rejoindre mes deux charmantes collègues et de négocier avec elles une nouvelle répartition des chambres. On se contentera de l'autre hotel. Deux femmes, un homme, deux chambres, deux lits. L'équation laisse rêveur, non? D'un côté, une chambre de bonne, petite mais cossue, avec une baignoire, de l'autre une mini suite avec douche. J'usais donc de mon charme pour savoir qui de mes collègues partagerait sa couche avec moi; et vous le savez, du charme, j'en ai ! Je m'imaginais déjà passer une nuit inoubliable, une nuit parisienne ! En plus, à l'époque, j'étais célibataire donc dispo et généreux de mon corps ! "Hmmm, Homer, ce corps si généreux devaient nous revenir, et éviter ce maçon vicieux. C'aurait été dommage ! Quelle beauté !"Bon, bein, finalement, je me suis retrouvé à passer la nuit tout seul dans la petite chambre; tandis qu'elles partageraient le grand lit de la grande chambre. De quoi donner des sueurs ! Redescendu sur terre, j'ouvrais la fenêtre pour respirer l'air frais et pollué. J'avais une vue incroyable sur une ruelle sombre et puante, dans l'angle de laquelle deux prostituées discutaient... se taillaient une bavette, quoi. Heureusement, la salle de bain était propre, et je m'étendais bientôt dans une baignoire remplie à ras bord, dans laquelle je me relaxais enfin...
Mardi prochain, quand j'arriverai Gare du Nord, je repenserai à tout ça. J'espère que l'hôtel vaudra le détour, qu'il ne s'agira pas d'un boui-boui sans nom perdu au fond d'une rue étroite rappelant les années 50. Quelqu'un connait-il l'hôtel des arts? C'est bien? Non, j'dis ça c'est parce que cette fois encore j'y vais avec deux collègues féminines. Comment ça je suis maqué? Bah oui, je sais, c'est juste pour savoir si... j'aurai une baignoire !
Mort de rire ! :-D En tout cas prévois la doudoune parce qu'ils prévoient une belle chute des température ... qui a déjà commencé ! Bon glandage (formation, pardon) ! ;)
RépondreSupprimermais ne te reprend pas smarty car tu as raison...
RépondreSupprimerBon glandage et bon séjour