Aujourd’hui on va s’attarder un peu sur l’idée de rétablir
les frontières et le franc. Bah oui, c’est une idée qui mise sur la nostalgie,
c’était mieux avant l’Euro ! Du coup, imaginons un retour au franc.
Ça aidera peut-être certains à comprendre les lignes du
programme.
La baguette de pain coûte aujourd’hui 90cts d’euros. Soit
environ 6 francs. Tellement plus qu’à l’époque, c’est impressionnant. Avec un
SMIC, on achète donc 1267 baguettes.
Marine rétablit les frontières pour sauvegarder le travail
en France, et positionne une taxe de 20% sur les produits importés. Puis, le
franc revient. Comme on est obligé d’importer de la matière première (farine,
par exemple), la baguette passe à 10 francs car le boulanger doit amortir le
coût.
Le SMIC est rétabli en Francs, donc il vaut 7478 francs.
Makis la baguette a augmenté de 20%, suivez-moi, à cause des taxes. Elle vaut
donc 7 francs. Avec un SMIC, on ne pourra plus s’acheter que 1068 baguettes.
On perdra donc en pouvoir d’achat.
Et encore, cette explication BASIQUE s’applique uniquement
si le franc ne perd pas sa valeur (actuellement 6.56 francs pour un euro) sur
les marchés financiers. Si il diminue, ce sera pire encore. Et inévitablement,
il va baisser. C’est la loi des marchés financiers.
De ce fait, comme on ne pourra plus acheter autant, les entreprises de France n'embaucheront plus (les carnets de commande seront au plus bas)
La baguette ne vous parle pas ? On produit la farine en
France ? Et l’essence, on l’importe non ? Alors elle sera taxée, et
sera répercutée sur les pompes. Vous allez payer votre essence encore plus cher,
peut-être autour de 2 euros le litre de Gasoil ou 13 francs. A moins d’avoir
les moyens, ça promet inévitablement la faillite de la France. Au mieux, la
votre seulement.
Ta TV ou ton téléphone Samsung passera de 500 euros (3280fr) à 20% de plus soit 600 euros (3936fr).
Mais Marine, elle s’en fout, elle gagne bien sa vie, tout va
bien, elle sait où piocher du pognon.
Sus aux immigrés, c’est tout ce qu’on entend. Mais ce ne
sont pas eux qui en paieront le prix, finalement.