Ce week-end, profitant du soleil estival, Marge et moi décidions d'aller visiter un monument de notre patrimoine. Habitant à proximité du bassin minier, je n'étais jamais allé visiter le Centre Historique Minier de Lewarde. Le bâtiment, ancien puits de mine, se situe près de Douai. Et à l'occasion, cher lecteur, je t'invite à absolument y aller toi aussi !
La mine a, depuis le XIXème siècle, été le principal moteur de richesses de la région. De nombreux mineurs y ont passé leur carrière, y sacrifiant trop souvent leur santé, puis de fil en aiguille, leur famille. Des enfants y travaillaient dès leur plus jeune âge, dans des conditions spartiates et un inconfort certain. Loin de moi l'idée de faire de ce billet un résumé de la visite avec ses détails et ses anecdotes, je vous le dis, allez-y. En plus là-bas, vous aurez peut-être la chance de rencontrer un ancien mineur qui vous racontera, à demi en ch'timi, son histoire.
C'est plutôt bien foutu, là-bas. Un guide nous emmène visiter un puits de mine, nous dévalons les tunnels au fil de l'évolution des techniques pour en apprendre plus sur ce métier méconnu.
Le point de départ de la visite se fait après une partie exposition, qui nous apprend les rudiments sur le charbon. Puis, rendez-vous dans la salle de douche des mineurs, aussi connue comme la salle des pendus.
Le guide vous y attends et vous emmène pour une heure de visite dans la mine, de la salle de tri et ses galibots, aux galeries d'extraction quelques centaines de mètres plus bas où le coup de grisou est toujours possible...
Et là, encore, ce sont d'excellentes conditions de travail ! Vous n'avez pas vu le reste! |
Enfin, à la sortie, le reste de l'exposition nous explique la vie des mineurs, de la création des corons au quotidien de ceux-ci. La symbolique minière gravée au sein du bassin, dans tout le Nord Pas de calais, la création du Racing Club de Lens, jusqu'à la fermeture des puits il y a quelques années.
Le bassin minier, inscrit au patrimoine de l'Unesco.
A découvrir absolument.
Fermeture y a quelques années ?
RépondreSupprimerC'est un gag ?
J'y ai passé mon enfance, parti en 69
C'était déjà la débandade
Des fenêtres de l'appartement familial, on voyait défiler les mineurs aux cris de "nous voulons du travail !"
J'avais 8 ans à l'époque, 53 aujourd'hui, ça marque
1990, à oignies... Dernière gaillette.
RépondreSupprimerOuep, 25 ans quand même
Valencienne, parti en 69
RépondreSupprimerUn bail