samedi 8 décembre 2012

Homer d'il neige !

Ce titre en l'honneur d'un collègue et ami qui se reconnaîtra  Et un billet le samedi, pour me rattraper d'une semaine où j'ai été particulièrement absent. L'occasion de vous raconter ma mésaventure d'hier matin.
Debout à 5h00, j'avais décidé d'anticiper les problèmes de train et d'amener Marge à la gare d'Arras le plus tôt possible. La neige avait été annoncée et je sais que dans le village où je vis désormais, les intempéries sont très marquées. Alors, au moment de quitter le domicile, je jette un oeil dehors, j'aperçois des traces de roues dans le blanc manteau qui recouvre la route, et je devine une faible épaisseur. Donc, on part.

Voici une photo de la route, 150 mètres plus haut. Dites moi où elle est, je ne la vois plus.

Le vent à formé des congères, il soufflait très fort cette nuit et résultat: je me suis retrouvé embourbé en plaine. Au fond, vous apercevez des phares: un camion citerne face à une voiture. Pas d'inquiétude, il n'y a pas eu de dégâts mais les véhicules se sont retrouvés dans l'impossibilité de se croiser.

Pire, le pare-choc avant de ma Clio avait traîné la neige et formé un mur de glace devant, je ne pouvais plus avancer. Ni reculer, ça patinait. L'horreur.
Marge pris l'initiative d'aller alerter les voitures qui nous suivaient pour qu'elles puissent faire demi-tour (il s'agissait de voisins qu'on connaissait) et j'en profitais pour appeler un agriculteur que je connaissais pour qu'il vienne nous dépanner avec un engin. 

Le vent soufflait si fort que la neige glissait sous mes roues et au final, je pus reculer à peu près droit, rejoindre un chemin de traverse et faire demi-tour pour rentrer chez moi. Je croisais mon voisin exploitant qui décida d'aller dégager le camion. Quant à nous, nous avons dû attendre 8h30 pour retenter de rejoindre Arras, sachant que la plupart de nos collègues (à Marge, sur Lille, comme à moi) étaient arrivés sans encombre. Le phénomène est plus intense dans mon coin et au sud d'Arras qu'ailleurs dans le département, c'est surement dû aux nombreuses plaines. Et surtout, mon hameau nest isolé entre deux axes principaux qui, eux, ont été dégagés. Les boules.

Je suis arrivé au boulot vers 9h30. Marge une heure plus tard. Le plus dur à penser c'est que l'hiver n'est pas encore arrivé et les épisodes neigeux ne font que commencer. Galère à prévoir...

5 commentaires:

  1. Bah mince alors, tout ça de neige ! Alors que chez moi, à quelques kilomètres il n'y avait qu'une fine poussière... Par contre quand il neige vraiment fort, je ne sais plus sortir du village...

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  2. Votre sollicitude me touche !

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