dimanche 18 septembre 2011

Ma première mesure

Il y a quelques temps, Stef demandait aux blogueurs quelle serait la première mesure à prendre en tant que nouveau Président, pour celui ou celle qui serait élu en 2012. Il a demandé ça à @Jegoun, @despasperdus, @yannsavidan, @Melclalex, @captainhaka, @Romain, @elmone, , @gael, @elcamino, @sebmusset, @cc, @Juan, @David burlot et aux Leftblogs, ce qui fait que, fainéant, je suis un des derniers à prendre le temps de répondre. Il ne faut pas prendre ça à la légère. Alors je me suis interrogé à savoir quels sont les difficultés rencontrés par l'Etat au niveau national et au niveau Européen.

J'ai croisé les idées pour définir un point d'impact essentiel sur lequel travailler: l'emploi. Et j'ai décidé que la première mesure à mettre en place serait l'abolition de la loi Fillon qui permet aux employeurs d'obtenir un dégrèvement de charges sociales à condition d'employer en CDD à un taux horaire proche du SMIC. 

En gros, j'interdirais le précaire. J'instaurerai - du moins, je demanderais au gouvernement - une loi qui permet aux employeurs de bénéficier d'un allégement de charges sociales pendant un certain temps, sous réserve d'embauches en CDI. Car la précarité est un frein à la consommation. Une consommation basse est un frein à la production, donc à l'embauche, donc à la consommation, donc au pouvoir d’achat, donc à la valeur du PIB. Les Français ont besoin de se sentir en sécurité financière pour accepter de prendre part aux réformes qui touchent les dépenses de l'Etat. Il faudra certes se serrer la ceinture pendant deux ou trois ans, mais ensuite, on sortirait de l'austérité la tête haute.
Donc ma première mesure serait de revoir la précarité de l'emploi si chère au MEDEF, appelée flexibilité outre-mesure, et permettre aux Français d'être sereins en l'avenir.

Je ne sais pas si on peut parler de la seconde mesure? Non? Si? Bah, je glisse l'idée de revoir notre Constitution au sujet du statut pénal du Président de la République, histoire qu'il puisse aussi justifier de ses actes comme tout individu son égal, devant un tribunal, quelque soit sa fonction.

2 commentaires:

Hop, on met un p'tit mot pour suivre le débat ou encourager le mec qui passe son temps à taper ces lignes, mais surtout: on s'identifie ! Ici ne sera plus accepté de commentaire anonyme, alors la moindre des choses est de se trouver un pseudo rigolo.
Ne mettez rien de désobligeant, vulgaire ou irrespectueux et n'insultez pas les autres commentateurs. Merci !