Si vous trainiez autour de la Rocade Minière, secteur de Lens, ce jeudi vers 16h30, vous avez peut-être aperçu une automobile dont le toit était recouvert d'un matelas : j'étais dedans. Et si vous y regardiez d'un peu plus près, vous auriez remarqué que ce matelas tenait sur ce toit un peu par miracle. Et pour cause, on n'avait rien pour l'attacher ! Ce comportement à risque, je l'admet, prend sa source dans l'idée soudaine de Bopapa de changer de matelas. Nous voilà donc embarqués à Lens, au pays où la vie est moins chère, afin d'y dégoter le nouveau matelas Merinos super ergonomique et pas cher. Acheter un matelas, c'est bien, le transporter c'est... folklo ! A quatre dans une 206, il fallait le déposer sur le toit. "T'inquiètes, j'ai des sangles et des cordes dans la voiture", me dit Bopapa. Il cherche. Recherche. Re-recherche. Hum. Une petite corde, c'est un maigre butin. Pas moyen d'attacher le matelas.
- Qu'à cela ne tienne, on grimpe tous dans la voiture, on passe nos mains par le carreau, et on agrippe le matelas. Il n'y a que 15 bornes à faire, courage ! Et nous voilà partis... Alors sur le parking, pas de souci, c'est léger un matelas. Mais sur autoroute, même à 60 km/h, on le sent se soulever et ça devient instable ! Le froid cingle les doigt et les poignets, chaque secousse risquant l'entorse. Quelle idée d'avoir oublié les sangles ! Virage après virage, freinage après freinage (le matelas glissait d'avant en arrière !) nous voilà dans la dernière montée, celle qui mène à la maison de Bopapa. Soulagés, on relâche notre étreinte, on se dégourdit les doigts. Bopapa récupère quelquechose dans la boite à gants.
- Et, ironie de l'histoire,... il y trouve trois sangles !
Tu sais que des fois tu me fais peur ?!
RépondreSupprimerJ'me fais peur moi aussi !
RépondreSupprimer