mercredi 30 novembre 2011

Revue de presse (mes fesses !)


Complètement à la bourre dans l'actualité ! Dans l'impossibilité ces temps-ci de regarder les infos, je me contente de survoler à la fois Google Actu et les blogs. Et pourtant mon temps n'est pas accaparé par l'achat d'un nouveau jouet (que j'aimerais bien que le Père Noël m'apporte mais...).
C'est avec stupeur que je découvre ce matin les lignes de l'information nationale, me demandant si le monde tourne encore rond.
J'apprends qu'il y a des failles dans le dépistage du Sida et que 50 000 Français ignorent être infectés par le virus. Si ma mémoire est bonne, son mode de transmission est exponentiel, potentiellement, non? Et on envisage quoi pour ces 50 000 là?
On espère qu'ils font partis des chômeurs d'octobre, histoire de faire baisser les chiffres? Après tout, comme je disais hier chez Val le Nain, le gouvernement n'a jamais vraiment fait de l'emploi sa priorité. A peine parvient-il à laisser bosser ceux qui travaillent déjà.
Les autres n'ont qu'à entrer dans les ordres. Quoi qu'il n'y fait pas bon. Encore une histoire de clergé catholique pédophile. Ça devient traditionnel. Il faudrait peut-être essayer de remédier à cela. Je ne comprendrais jamais les papes qui prêchent encore pour le célibat des prêtres... Je ne sais pas si ce genre d'histoire arrive dans les autres religions, mais en tout cas ça reste plus discret, mais pas moins dégueulasse.
J'évite soigneusement de lire les articles sur les railleries constantes entre UMP et PS. Ces histoires de gamins décrédibilisent la politique et lassent les français. Après on s'étonne des scores des autres candidats ou du taux d'abstinence? Bon j'arrête là sur la politique, d'autres en parlent déjà.
Je ne déborde pas plus sur l'économie. Il se passe des choses graves dans une crise conjointement déclenchée par la propension des États à dépenser à tort et à travers (avec une mode du « faites ce que je dis, pas ce que je fais ») et amplifiée par les agences de notation qui contrôlent les tendances boursières.
Entre deux faits divers, le moral a des raisons d'être en berne. C'est peut-être aussi pour ça qu'inconsciemment, je m'éloigne de tout ça. Ailleurs, on peut encore trouver des raisons d'être heureux, non? Par exemple, une petite joie de découvrir le Doodle ce matin. Finalement, le soleilse lève encore, chaque jour.  

Non, vous ne verrez pas mes fesses. Pas cette fois.

lundi 28 novembre 2011

Outre Noël...


J'ai un peu de mal à concevoir les gens qui se baladent avec leurs enfants dans les magasins à cette période de l'année. J'étais ce samedi à Auchan pour faire quelques courses en vue de préparer un diner presque parfait pour l'anniversaire de Marge.

Outre les gens qui font leurs provisions, errant ça et là dans les rayons, stagnant au milieu des allées pour discuter avec des connaissances qu'ils rencontrent par hasard,

Outre les gens qui cherchent du regard dans les rayons, s'éloignant pas à pas pour prendre du recul et avoir une vue d'ensemble, gênant tout le monde dans l'allée

Outre les petits vieux qui cherchent de la compagnie, avançant au pas dans le rayon des vins que j'apprécie tant,

Outre ces dames qui laissent trainer leur caddie et s'éloignent une demi-heure, me permettant d'y ajouter une dizaine de produits qu'ils ne sont pas censé acheter – faut pas laisser trainer son caddie sans surveillance, y'a des cons partout -,

Outre les kékés qui glandent dans les rayons, les bras chargés de chips, de bouteilles de whisky et d'une minuscule bouteille de Coca pour faire passer le goût, et qui hurlent à qui veut l'entendre des conneries qui dérangent tout le monde

Outre la malheureuse vendeuse de produits promotionnels qui tente tant bien que mal de faire acheter des tampax goût cerise,

Outre tout ça, finalement, il y a les parents qui emmènent leurs enfants dans les rayons de jouets, à trois semaines de Noël, qui entassent dans leur caddie les cadeaux que le gosse veut, qui bousculent le faux Père Noël entre deux passages, et qui enlèvent toute la magie de Noël à leurs gamins qui sont loin d'être idiots, et qui ont bien pigé que c'étaient les parents qui achetaient les joujous de la comptine, et que le gros barbu ne descendrait donc pas leur amener de cadeaux « pour de vrai ». Ça gâche un peu la fête, non?

jeudi 24 novembre 2011

Un bug chez Yann Savidan?


Tous les jours je vais lire le blog de Yann Savidan. Je vous invite à faire de même. Ses propos éclairés ne peuvent qu'être enrichissants et incitent ses lecteurs à réfléchir et à se faire une opinion , qu'ils soient d'accord avec lui ou non. Oui, je vais lire le carnet de notes de Yann tous les jours. Mais je n'arrive pas à y laisser de commentaire. C'est pas que je ne veux pas, bordel, mais je saisis bien mon texte, et mes coordonnées... et jamais le bouton « Envoyer » ne se noircit. La case reste grisée. La faute à Typepad, qui je crois, est l'hébergeur de Yann? J'ai essayé de changer de navigateur, passant de Chrome à Firefox, en vain. J'ai pourtant bien souvent des choses à dire. Dommage.

mercredi 23 novembre 2011

Merlin's diaries


C'était dans l'épisode 6. Ouep. Souvenez-vous, il y a quelques mois, Marge et moi étions allés à Pierrefonds, dans l'Oise, pour assister au tournage d'un épisode dela série Merlin. On n'avait pas pu voir grand chose, les scènes se tournant en huis-clos dans le parc du château, mais on avait passé une très belle journée au soleil. Cependant, ce jour là, du haut d'une petite butte, on avait assisté à l'arrivée de Merlin et Arthur à cheval, accompagnés de -presque- tous les chevaliers de la table ronde. Ils arrivaient au pas, échangeaient quelques mots et s'arrêtaient devant de la fumée.

La scène à laquelle j'ai assisté haut perché

C'est pile la scène d'ouverture de l'épisode 6 de la saison 4 ! Vingt secondes où on retrouve ce qu'on a vu en vrai, suivi d'une scène d'action très sympa où on reconnaît un peu le figurant qui avait daigné prendre de son temps pour prendre une photo avec Marge. C'est marrant.

Un peu plus loin dans l'épisode, on retrouve plus ou moins les scènes qu'on a pu lire à travers la vitre d'un véhicule. Le scénario, laissé là à la vue de tous, détaillait dix secondes d'un ou deux évènements qu'on retrouve dans l'épisode. Avec un libre montage: quelques dialogues ont été coupés, mais l'essentiel de la scène est bien là. On se doutait bien qu'il y aurait des coupures au montage, il fallait que l'épisode ne dure que 42 minutes, au détriment du travail des acteurs, quelquepart. En dehors de ça, non seulement c'est conforme, mais en plus l'épisode est sympa. Amusant, intéressant, Colin Morgan y montre tout son talent d'acteur. Bien, bien. A présent, passons à la suite, vite !  

vendredi 18 novembre 2011

L'Odyssée des pets

Aujourd'hui, c'est un simple « Salut » qui m'a remémoré ce jeu, sur Playstation, la première du nom. Je crois que ça s'appelait l'Odyssée d'Abe, et c'était un clone moderne de Flashback ou Prince of Persia, avec ce qu'il fallait d'originalité pour devenir un must du genre: l'histoire d'Abe, un humanoïde dans un monde où il n'est qu'esclave, tente de s'échapper en sauvant ses congénères. Abe ne peut pas parler énormément, sa bouche étant nouée pour qu'il ne puisse pas chanter. En effet, son chant ensorcèle les ennemis et les met en son pouvoir. Et quand Abe rencontre un de ses camarades, il s'adresse à lui d'un « Salut » sympa et commence parfois un échange digne de Delivrance mais où les banjos sont remplacés par... des pets !


C'était un putain de bon jeu de plate-forme avec sa dose de stratégie et un univers graphique sublime pour l'époque. Encore maintenant, je pourrais y passer des heures et des heures. Les mecs qui ont créé ce truc s'en sont donné à cœur joie. Les ennemis étaient des sortes d'araignées, on ne pouvait pas les tuer mais il fallait rivaliser d'ingéniosité pour les éviter. Et déjà, la furtivité impliquait de ne faire aucun bruit: un pet lâché au mauvais moment vous faisait recommencer le niveau, souvent divisé en plusieurs grands tableaux.
Un simple « Salut », je vous dis.
Quand j'explique qu'un blogueur n'a pas besoin de grand chose pour taper un billet...


jeudi 17 novembre 2011

Portrait bridé


Ça faisait un moment que je n'avais pas répondu à une chaine, tiens. Une fois n'est pas coutume, et qui plus est, j'aime bien l'aspect original de ce tag relayé envers moi par Falconhill. Le principe: répondre à 10 questions et faire passer 10 autres à vos copains blogueurs. Comme mon ami du Sud n'a pas créé de nouvelles interrogations, je me contente de reprendre celles auxquelles il a déjà répondu à la demande de CC...
Le thème? « Si j'étais... »

  • Une guitare : j'aurais dû répondre « la mienne (une Cort) » mais j'avoue que j'ai un faible pour la Gibson Les Paul ebony. Juste magnifique et pas donnée. Comme moi.
  • Un film : Retour vers le futur. Aujourd'hui ça sonne ringard mais pour moi, c'est une référence: humour, physique cantique et rêve de tout-un-chacun de voyager dans le temps. J'ai toujours voulu un hoverboard ou une DeLorean.
  • Une musique : Welcome to (the beautiful you) de John Hampson, qui a entamé la vidéo qui est passée le jour de la fête d'anniversaire organisée par Marge pour mes 30 ans. Tiens, je mets la vidéo du "clip" à la fin.
  • Un tableau célèbre : Aïe. La peinture et moi... ça fait deux. Je ne m'y suis jamais vraiment intéressé. Désolé.
  • Une marque de voiture : Ford Fiesta ! Ma première caisse et mes meilleurs souvenirs: durite changée, huile bouffée, pot perdu et fuite à la portière passager qui laissait une agréable odeur de moisi envahir l'habitacle.
  • Une plage : Elafonissi, en Crête. Sable rose et lagon bleu turquoise. La plus belle qui m'ait été donné de voir « en vrai »!
  • Un chien : le chien de mes parents, qui m'aura accompagné pendant 15 ans de ma vie et qui me manque tous les jours. Une épagneule breton(ne) nommée Bwana...
  • Un vin : difficile de choisir. Je dirais, le regretté Cahors 1995 que j'ai dégusté l'été 2010. Un pur moment de délice.
  • Un siège : un siège? C'est quoi cette question?? Euh, celui des Anglais sous Henri VIII, à Boulogne sur mer ?
  • Un sport : récemment, l'équitation, à condition de ne pas tomber de cheval, hein. Et par le passé, je vibrais encore pour un football qui ne s'était pas autant gangréné (quoique...)
Bon, à présent, les dix thèmes qu'aborderont les loulous que je vais citer...

  • une série télé
  • un trophée, une récompense célèbre
  • un chanteur, une chanteuse
  • une boisson
  • un livre
  • une époque
  • une ville
  • un ministre du Gouvernement Fillon
  • un autre blogueur
  • une position sexuelle (qu'on rigole un peu, tiens)

Et tout ça, je le demande à Stef, Gildan, Olympe et Nadezda.


mercredi 16 novembre 2011

Du rêve à la réalité


Je me souviens rarement de mes rêves. C'est comme ça, j'ai le sommeil profond, et au petit matin, c'est le néant. J'entame ma routine de bon pied, ne me souvenant pas de ce qui a pu agiter mes nuits. Parfois il me reste cependant une bribe. Pas suffisant pour garder ça en mémoire, et il suffit que j'ai versé ma première tasse de café du jour pour déjà avoir tout oublié. Même si je me force à m'en rappeler. Pourtant, certains de mes rêves me hantent encore aujourd'hui. Érotiques ou dramatiques, je me rappelle parfois des détails, tellement réalistes qu'il m'en font encore frémir. Le cerveau est une chose merveilleusement bizarre.
On dit que certains rêves se réalisent. J'espère que non, car certains que je garde en tête me font peur. Si c'est vraiment le cas, alors je crois que j'assisterai à la fin du monde. Impressionnant. Flippant.
Et puis cette nuit, un rêve qui m'a fait me réveiller en sursaut quelques minutes avant que le réveil ne sonne. Dans ce rêve, j'étais là, à vous écrire un billet. Peut-être ce billet. Marge était à mes côtés, à me parler, quand soudain, une présence attira mon regard dans l'entrée de mon appartement. Je me tournais brusquement, me rappelant que parfois les rêves deviennent réalité et que cette nuit, c'était un homme tout nu qui pointait le sol dans mon entrée comme pour me dire de faire moins de bruit pour les voisins et...
?
??

Eh ! Merde alors ! Vous êtes qui?!!
Bon, j'vous laisse, y'a un monsieur tout nu dans mon appart !!!!

lundi 14 novembre 2011

Halte au gaspillage !


Finalement, écologie et économie font plutôt bon ménage.

Depuis quelques temps j'ai changé mes habitudes de consommation. Je ne sais pas si c'est la chasse à l'économie ou mon envie d'être plus écolo, mais j'ai entamé pas mal de changements dans ma vie. A commencer par mon usage de l'électricité. Dans mon salon, trois lampes halogènes ornent mon plafonnier, elles consomment 40 W chacune. Et bien, avec deux de moins, croyez-moi ou non, on voit aussi bien et on gagne 80 W de courant. Toujours au rayon luminaire, j'ai remplacé ma lumière de cuisine par une ampoule à économie d'énergie, puisqu'il s'agit de la pièce la plus souvent allumée. Une habitude à prendre pour l'avenir, où je passerai surement à la LED.
Désormais, j'éteins mon ordinateur quand je ne suis pas là et j'essaie de le « faire tourner » le plus possible pendant les heures creuses. Comme la machine à laver. Chaque appareil électrique possède un interrupteur ou un programmateur(sauf la box, bizarre). L'objectif: économiser des sous !

Pareil pour mes habitudes de consommation alimentaire: j'essaie de ne pas perdre d'aliments et de consommer au plus juste. Les légumes sont dépecés au moindre morceau consommable (ne jetez pas les fanes de carottes, on en fait de la soupe !), les viandes sont congelées et je contrôle les produits secs en fonction de leur date optimale d'utilisation. Cebillet est très bon à savoir à ce propos. Les fromages ne se perdent pas: coulants, on peut les faire fondre en gratin ! Un tour sur marmiton et hop, une recette originale. Je fais néanmoins attention aux yaourts, que je ne mange jamais plus d'une semaine après la date limite de consommation. Faudrait pas se retrouver à l'hosto pour rien.

En fait, j'écris ce billet suite à une conversation avec un collègue. Celui-là. Il aurait vu un reportage sur le gaspillage alimentaire. J'espère que ça lui aura ouvert les yeux et que, comme moi, il saura adapter au mieux ses habitudes de consommation. Et puis, ça m'aura permis de rappeler à mes lecteurs que la survie de notre planète dépend de nous et de ces petits gestes quotidiens. Imaginez un monde sans houblon, bordel ! Alors évitons que ça arrive.  

mercredi 9 novembre 2011

Des infos à faire déprimer un dépressif

Mais que fait-il donc avec ce cochon?
Je me demande vraiment pourquoi je regarde les infos. Ce journal télévisé, qu'on appelle News en anglais, devrait plutôt s'appeler Bad News ! Aucune note joyeuse qui permettrait d'entamer la journée sereinement. Même le présentateur a la grise mine, impuissant qu'il est à nous annoncer que le monde ne tourne plus rond. Même l'annonce du bulletin météo ne laisse aucun espoir au dépressif:
Des alpinistes qui perdent la vie en randonnée, une gamine abusée et tuée, une enquête où tout est trouble, des politiciens véreux et médisants qui coulent un continent, tentant désespérément de s'accrocher à leur poste, un pays du Moyen-Orient vraiment louche qui développe en secret des armes nucléaires, une croissance inexistante pour un pouvoir d'achat en berne, et l'annonce récente de nouvelles taxes qui plombent le moral... pour en finir sur le bulletin météo qui annonce des inondations à prévoir et un temps affreux. Ouep. La joie à la télé.
Alors depuis quelques temps déjà, je zappe les infos au possible. Je me détends après une longue journée de boulot, et un début de soirée chargé. Je matte une série, en prenant l'apéro. Je cherche les bonheurs simples. Je n'ai pas envie de lire, de voir, partout, que le monde est déglingué.  

lundi 7 novembre 2011

La petite vie ordinaire d'un blogueur amateur


Finalement, qu'est-ce qui distingue un blogueur de monsieur tout-le-monde? Vous le croisez dans la rue, c'est un anonyme. Aucun signe distinctif, aucun regard porté sur sa gloire virtuelle. Le blogueur n'est qu'une page web affichée sur un écran, et dans la réalité, peu le connaissent. L'homme – ou la femme – qui tape ces lettres sur son clavier, n'a en retour qu'une appréciation virtuelle bien loin du succès public.

Le blogueur, c'est un type comme moi. Il se lève chaque matin, boit son café, va bosser. Il a des amis, des loisirs, des soucis, des doutes. Il a des projets d'avenir, des regrets. Il rit, il pleure, il boit, il mange. Il fait caca aussi. Si si. Loin du piédestal où il se place dans les classements sur internet, il est une personne comme chacun, anonyme. On ne le remarque pas. Il peut sembler insignifiant. Mais il a ce petit plus que d'autres n'ont pas. Ce petit plus qui fait qu'il ne se contente pas d'animer des conversations autour de la machine à café, ou accoudé sur un bar au centre de la bourgade où il vit.

Tiens, une banane?

Le blogueur est un observateur. Il regarde le monde où il vit et se fait une idée de toute chose. Il se surprend à croiser une personne dans la rue, à poser les yeux sur un monument, à lire un article de presse, et à s'en faire une idée qui sera le germe d'un billet qu'il passera quelques minutes à taper le soir même. Il fait feu de tout bois, car bloguer, c'est son truc. Il a un avis sur presque tout. Un détail est une inspiration. Il a un caractère littéraire, et possède bien souvent un capital sympathie d'envergure. Il n'attend pas vraiment de reconnaissance des autres, il se crée un monde échappatoire où il sera connu comme quelqu'un qui fait quelquechose, qui apporte un divertissement à qui le lit, et au final il soulagera sa conscience au fil des lignes. Il s'exprimera, sortira de son rôle d'observateur pour se faire critique, et posera sa pierre en créant du contenu sur la toile. Il tentera, cycliquement, de se dégager du temps pour subvenir à ce besoin de s'exprimer. Et de prendre du recul sur les choses qui l'entourent.

Ce n'est pas moi...
Moi, Homer, suis ce blogueur amateur. J'ai aiguisé ma capacité d'observation, ce hobby est devenu une passion. Parfois en 140 caractères... Culturellement, c'est presque devenu une nécessité. Pour pouvoir me confronter, et avancer. Grâce à ce blog, j'ai rencontré une autre sphère d'amitié. Une formidable sphère où l'on fait fi des origines sociales ou culturelles. Des blogueurs, anonymes, comme moi. Personne ne me tiendra rigueur de ne pouvoir les voir qu'à de rares occasions. Nous partageons une passion commune, qui fait qu'en étant parfois éloignés longtemps, c'est comme si on était proches tout le temps. C'est un peu tout ça, la vie d'un blogueur amateur. Une vie ordinaire, avec ce petit truc en plus.
Finalement, rien d'exceptionnel.

Merci à tout ceux qui ont fait des liens vers ce blog ce mois-ci et qui se reconnaîtront dans les lignes ci-dessus. Une fois n'est pas coutume, j'utilise le Jegounotron.


vendredi 4 novembre 2011

Les critiques séries: Terra Nova et Wilfred


Bon, autant le dire tout de suite, j'étais réticent à regarder à nouveau une série estampillée Spielberg après la déception Falling Skies. Même le concept me laissait perplexe: dans le futur, une poignée d'humains remonte le temps pour reconstruire l'humanité, alors à sa perte. Pour cela, ils font un bond de 85 Millions d'années et construisent une ville: Terra Nova, siégeant au cœur d'un monde hostile et plein de mystères peuplé de dinosaures. Passé le cap du pilote, au demeurant agréable à regarder (avec d'excellents effets spéciaux), on se rend compte qu'il n'y a pas grand chose à raconter à Terra Nova. Les personnages sont des bisounours, le scénario tient sur un post-it, l'arc de l'intrigue est inexistant, et on aurait préféré plus d'interaction avec le monde futuriste qui ne manque à personne dans ce monde merveilleux. Les audiences en berne aux USA ne trompent pas: malgré la qualité graphique et esthétique, Terra Nova est plat et n'apporte rien de ce qu'on pouvait attendre d'une série de Spielberg. Le producteur s'essouffle. Et moi, je zappe après 5 épisodes de ce Jurassic Park sans réel intérêt.

Par contre, un ovni s'est posé sur le cable américain. Transposition de la version australienne, Wilfred est une série au scénar complètement dingue, et on se surprend à ne rien lâcher de cette histoire absurde: Elijah Wood incarne Ryan, un jeune dépressif qui cherche à se suicider et qui se shoote constamment. Amoureux de sa voisine, il se voit un jour confier son chien, Wilfred, qu'il semble être le seul à percevoir comme... un humain déguisé en chien! Drôle, et clash, Wilfred est une série délirante qui fait bien marrer, avec ses deux personnages aux répliques cinglantes et un Elijah Wood qui paraît constamment dépassé par les frasques du clébard abject qu'est Wilfred. La série est bien réalisée, je me marre du début à la fin, lançant à mon écran un « qu'il est con ce chien ! » régulier. Ça dure vingt minutes, il y a treize épisodes et la série est passée cet été. A découvrir !

mercredi 2 novembre 2011

Princes of the Universe


La science vient de faire un grand pas, avec ces cellules renouvelées. Même si les chercheurs précisent que le fait de redonner une nouvelle jeunesse à des cellules centenaires permettra essentiellement la médecine régénératrice, tout le monde a tout de suite pensé à la fontaine de jouvence, qui mènera par le biais de la science à l'immortalité ! Mac Leod n'a qu'à bien se tenir. La nouvelle fait le tour des médias, et aura une influence certaine: avec cet accès futur à l'immortalité, nous réglons définitivement le problème des retraites. On ne meurt plus, donc on peut bosser ad eternam. Pas de retraite à payer, des salaires plus élevés mais un chômage à prévoir. Il faudra donc réguler les naissances. Ça va foutre un sacré bordel. Déjà, les syndicats se mobilisent. On attend une grande manifestation de croque-morts dans la journée de demain. Ou pas.

mardi 1 novembre 2011

Bonne fête les seins !




Bah oui, c'est la Toussaint !

illustration partie d'une idée croisée clic clic!

Ceci est le titre du billet

Quand on y pense, bloguer n'est chronophage que quand on a des idées, du contenu: ces derniers temps, je n'avais rien, alors je me suis abstenu. Bien m'en a pris puisque j'ai étais fort occupé, pas comme certains qui sont en vacances ! Pour faire bref, je n'ai pas suivi tant l'actualité que ça: au boulot, beaucoup de travail et peu de sources d'inspiration (à peine un billet pour l'annexe), et en dehors, Marge à la recherche d'un emploi, un projet qui s’érige sérieusement et qui va me demander de l'attention, et un peu de temps à passer à lire vos blogs et à regarder des séries.

C'est surtout la blogosphère politique qui s'agite, au final. A l'aube des Présidentielles 2012, les blogs de gauche s'excitent des maladresses de l'UMP, et se dessine une tendance qu'il sera difficile à inverser en temps de crise. Mais qui critiquerons-nous si la Gauche passe au pouvoir? Ne va-t'on pas s'ennuyer? Bon, on ne sera pas égoïste si ça arrange les choses, mais de là à disparaitre...
Les autres continuent leur bonhomme de chemin, traitant de sujets divers et variés, la plupart inquiets de l'évolution de notre société. C'est bientôt Noël et les gens s'inquiètent surement de l'avenir, en en profitant, dès les premières parutions des catalogues de jouets, pour acheter les cadeaux pour la fin d'année, tant que le permet le porte-monnaie.


Moi je pourrais vous parler de séries télé, tiens. Au moment même où je tape ces lignes, une fenêtre ouverte sur le côté déroule un épisode de Terra Nova, la nouveauté de Spielberg qui emmène un groupe d'hommes du futur dans un passé lointain, aux côtés des dinosaures. Un scénario de post-it, sorte de Jurassic Park, qui ne me passionne pas. J'ai beau respecter mes principes, c'est-à-dire laisser au moins 3 épisodes à une série avant de cesser de a regarder si le scénario ne me branche pas, ce cinquième épisode de Terra Nova m'indiffère. Je pense que pour moi, ce sera le dernier. Pas assez de profondeur sur les personnages, ni même d'intrigue dessinant un arc au fil de la saison. Trop grand public. Pas terrible...

Ce premier billet de Novembre m'aura donné l'occasion de faire une certaine quantité de liens, que vous saurez lire à vos envies.