vendredi 29 mai 2009

Moblin, la plate-forme Linux pour mobile


Vous connaissez déjà Linux … Non ? Pour ceux qui ne le savent pas, Linux est, grossièrement, l’équivalent gratuit de Windows développé par ses fans avec pour objectif de fournir à chacun un système gratuit et évolutif selon les besoins. Une application en pleine expansion (j’en possède moi-même deux versions) qui va s’attaquer désormais au marché des Netbooks, téléphones portables et MIDs à processeur Intel sous l’appellation Moblin.

Moblin est voué à devenir l’application phare pour mobile : ce projet en développement depuis 2007, avec le soutien d’une quinzaine d’éditeurs logiciels reconnus, est certainement en passe de remplacer n’importe laquelle des applications embarquée dans vos mobiles. Imaginez, un portable dans lequel vous mettez ce que vous voulez, sans avoir quoi que ce soit à payer, puisque votre programme sera open-source ! Libre à vous, si vous avez des talents d’informaticien, de créer votre propre application ! Et c’est d’ailleurs là que vous entrez en scène, puisque le projet Moblin vous propose de rejoindre sa communauté et d’apporter votre pierre à l’édifice. Suggestions, idées ou utopie, quand on développe un tel projet, on peut se mettre à rêver.


Ce rêve est déjà réalité, Moblin l’a fait : en allant sur le site Moblinzone, vous pourrez déjà télécharger des applications, des mises à jour et participer à un projet d’envergure mondiale.

Allez donc faire un tour sur le site officiel, et faites vos suggestions : l’équipe Moblin est à l’écoute du débat pour vous fournir le meilleur produit possible.



Intel



Article sponsorisé

mercredi 27 mai 2009

Nouvelle Blogroll

Ca y est, c'est tout joli et tout nouveau, je viens de finir de mettre à jour ma Blogroll. C'est ici et sur la barre latérale. Et pour ceux qui n'y retrouveraient pas leur compte, dans ce foutoir désorganisé classé par ordre totalement aléatoire, sachez que j'envisage de ranger par catégories. Un jour.
...

Bon, il est possible que j'aie oublié plusieurs blogs. Merci de me le signaler.

mardi 26 mai 2009

Blog et anonymat

Le coucou de Claviers me tague sur une chaîne lancée par notre ami commun Nicolas. Pour reprendre ses termes :

« « Bon, Mesdames, Messieurs, chers compatriotes, on parle beaucoup de l’anonymat dans les blogs mais au fond de nous-mêmes est-ce qu’on ne devrait pas s’en foutre royalement dans la mesure où la plupart des gens ne savent même pas ce qu’est un blog ? Ne serait-on pas un peu trop centrés sur nous-mêmes ? »

Et finalement, cette chaîne se révèle un bon moyen de s’interroger sur l’origine du pseudo qu’on porte, de sa nécessité et du crédit qu’on y porte. Personnellement, je porte un pseudo depuis le lycée. Ce n’était pas celui que vous connaissez aujourd’hui, mais il me permettait d’œuvrer à ma création (des nouvelles idiotes) sans avoir à être dérangé par ceux que ça aurait pu déranger. L’aspect crétin de ces récits aurait pu rejaillir sur une réputation inexistante, et ça n’aurait pas fait du bien à l’adolescent que j’étais. C’était aussi pour moi le moyen de m’affirmer derrière un personnage fictif, qui avait toutes les qualités qui me faisaient défaut.

L’amour de l’écriture, qu’elle soit de qualité ou pas, m’a un jour amené à découvrir les blogs. J’ai eu un peu de mal à déterminer ce dont il s’agissait : journal intime public, espace de débat ou simple défouloir ? A terme, il me semble qu’un blog est ce qu’on veut en faire, mais d’abord et par principe, c’est un lieu de libre expression dans lequel on affirme ses idées.

Mais alors pourquoi conserver un pseudo ? A votre avis, Homer, c’est un pseudo ??

Bah oui. Je garde ce pseudonyme pour la simple raison que j’ai dévoilé parfois des choses de ma vie privée (surtout au début de la vie de ce site), sur celle de mes voisins ou de mes connaissances, et c’est afin de conserver leur anonymat le plus complet que je ne révèle pas qui je suis. Aucune trace, aucun lien. Seuls, ceux qui me connaissent personnellement connaissent l’existence de ce blog, et sont conscients des impacts qu’il aurait sur leur vie si mon anonymat était levé. Je ne me fous donc pas royalement de porter ce nom, qui, vous vous en doutez, ne me ressemble pas et ne fait que révéler mon affection au personnage emblématique crée par Matt Groening alors que je n’avais que 8 ans.

Je protège ainsi mon entourage en ne parlant ni de moi, ni de mon travail. Ceci dit, il n’est pas sûr qu’un jour, sous l’influence de mes amis, collègues ou parents, et face à l’adversité d’événements politiques ou sociaux qui me toucheraient réellement, je ne lève pas l’anonymat de ce blog.

Et de disséminer ça et là quelques indices sur mon identité. Vous en savez plus ? Après tout, c’est là qu’est le jeu ;-)

Comme le veux la tradition, j’invite Ferocias et Orchideane à reprendre cette chaine…

lundi 25 mai 2009

Démocratie, où es-tu?

Cette affaire là fait peur et montre les dérives du système. Pas d'insulte, aucun danger. Et pourtant sanction. Sarko est devenu Big Brother. Avec les filtres sur le net, le contrôle des médias et le moindre écart sanctionné, où est donc cette démocratie que l'on chérît tant?

dimanche 24 mai 2009

Citation du jour

Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire.

George Orwell

samedi 23 mai 2009

Nous sommes tous des mouches

Je reviens juste d'une promenade matinale au marché d'Arras, glorieusement implanté sur sa place médiévale entourée d'arcades, dans lesquelles les gens s'empressent de s'attabler aux terrasses des cafés. Touristes, jeunes, vieux avec leur fichus cabas, une population hétérogène s'amoncèle là le samedi matin. Guidé par le soleil, je m'aventure dans les étals, quand soudain une dame avance vers moi puis bifurque brusquement, comme happée par quelque monstre invisible. Puis un autre gars venu de nulle part zigzague devant moi avant de s'arrêter net sans aucune raison apparente.
C'est agaçant, hein, de ne pas savoir où vont les gens. Parfois, on descend le trottoir en marchant tout droit, quand arrive une personne en face à face. On fait un pas sur le côté et cette personne fait un pas... du même coté que vous ! Devant tant d'imprévisibilité, on se retrouve souvent nez à nez à bredouiller des excuses bidons ou à simplement rogner. Tout ça me fait penser à une mouche. Elle vole, change incessamement de trajectoire, imprévisible et grotesque. Un coup là, un coup auilleurs, sans réel objectif. Et si la mouche, finalement, ne voulait qu'aller tout droit?
J'en conclus que les gens sont un peu comme des mouches.
Et quitte à se poser quelquepart autant aller...
Chez Webkili, pour rigoler de la pub, chez Nicolas pour s'inquieter du devenir de la démocratie.
Mais aussi chez le Faucon, qui se demande si les ministres devraient se faire plus discrets, chez le coucou qui me tague sur l'anonymat (j'y reviendrai après le week-end). C'est tout pour les oiseaux. Bzzzz, on continue direction Mry, qui nous montre la Une du Nouvel Obs absolument scandaleuse, et on s'envole dans l'espace avec Ferocias !

jeudi 21 mai 2009

La Purge

Il était temps de faire le tri parmi les blogs: je profite donc de l'ascension pour descendre (!) le nombre de sites référencés, à la fois sur le Chemin du Rayon et sur ma liste de flux RSS. C'est l'occasion de redécouvrir des blogs oubliés, de supprimer ceux qui s'éteignent ou qui n'auront eu d'intérêt, pour moi, que l'espace d'un instant. Je n'aime pas m'encombrer d'inutile. C'est aussi un moyen pour moi de finalement juger des rapports sociaux batis depuis les quelques mois que je blogue, d'en saisir l'essentiel, d'en découvrir de nouveaux et de ne garder que les meilleurs ;-)
Allez, ce n'est pas tout ça, mais les scientologues ayant jugé bon de me suivre sur Twitter, il y a là aussi un sacré tri à faire !

mercredi 20 mai 2009

Loppsi, la prison d'internet

Un article à lire sur Univers Freebox, ou comment la France deviendra un état répressif fidèle au modèle Chinois. Entre les caméras à tous les coins de rue, des sanctions sans présomption, et face à l'espionnïte aigüe, on aura bientôt l'impression de vivre en 1984 !

Une médaille pour le bac


L'idée de récompenser les lauréats du bac en offrant à chacun une médaille avait été émise, puis abandonnée, par Xavier Darcos. Cette démarche avait semblé trop couteuse, presque inutile et surtout, inappropriée. On imaginait mal les directeurs de lycée recevoir la promotion de l'année afin de remettre à tous leur petit pin's à l'effigie de Nicolas Sarkozy, une orange et un bout de chocolat. Le protocole ne le permettait pas vraiment, et les lycéens, une fois leur nom affiché sur les listes d'obtention, n'avait plus à l'idée que d'aller fêter ça dignement.

Déjà, on critique le sens perdu de la légion d'honneur, distribuée à tout va à qui le souhaite – presque – en échange d'un soutien inconditionnel à l'UMP.

Il n'était donc pas question de distribuer de médaille aux bacheliers. Malgré tout, un bijoutier parisien (dont le nom pourtant célèbre m'échappe) n'a pas entériné le projet et propose de récompenser les élèves méritants en leur offrant une médaille. L'offre semble un réel succès, le bijoutier étant déjà en rupture de stock: les familles sûres de le réussite de leur gamin se sont empressées de réserver l'objet, comme un symbole. Sauf que.

La médaille est un objet de forme hexagonale, aux couleurs bleu, blanc, rouge, portant l'inscription BAC. Au delà du fait qu'il s'agisse de mettre en avant certains jeunes par rapport à d'autres, le risque de se faire tabasser est encore augmenté, surtout à l'approche des cités de région parisienne ou des faubourgs des grandes villes, la BAC étant peu appréciée dans ces secteurs....

Et qu'adviendra t-il de ladite médaille, quelques jours après son obtention? Il n'est pas fashion de la porter en public, ainsi, à l'instar des diplômes que nous avons reçus en étant fort jeunes, et bacheliers, les médailles finiront au fond d'un tiroir, sur le plateau d'un collectionneur de pin's ou disparaitront tout simplement au fil du temps et des mémoires. Perdues, quoi.

A lire aujourd'hui: un article de M. sur le subliminal et un avertissement de Alluvions sur le retour en force des sectes. On ratisse large.

mardi 19 mai 2009

Demandez le menu !

« Chérie? On mange quoi ce soir?

- Ch'ai pas, on commande un truc chez le Chinois?

- Bonne idée, qu'est-ce que tu veux? J'ai pas le menu !

- Mince alors, va falloir y aller alors qu'on peut se faire livrer...

- Ne t'inquiète pas, j'ai LA solution ! »


On a tous été confronté à ce genre de situation: la flemme de faire à manger et l'impossibilité de commander au livreur sans connaître le contenu de sa carte. Alors, on est souventobligé de se rendre sur place et d'attendre qu'on nous prépare la boustifaille. Autant manger dans le restaurant et tant pis pour la soirée plateau-télé. Pour remédier à cela, Ed Wood Jr a créé « Demandez le menu », un site très joli qui vous propose les menus de tous les restaurants qui pratiquent la livraison ou les menus à emporter. Ainsi, par une navigation intuitive, vous sélectionnez votre ville, le genre de gastronomie qui vous tente, et une liste de restaurants apparaît avec l'avis de consommateurs. Il ne reste qu'à afficher le menu, disponible en différents formats, et à passer commande!

Mais là où le site fait fort, c'est avec la possibilité d'agrémenter celui-ci par soi-même et de contribuer à son expansion: vous passez dans votre ville devant un resto qui propose la vente à emporter, vous piquez un menu, vous le scannez et le proposez sur le site afin que tout le monde s'y retrouve. Ed Wood, en tant que modérateur, validera votre saisie le plus rapidement possible. Un mode participatif autour d'un thème fédérateur, un site très sympa à placer en favoris pour ne plus avoir à fouiller dans les prospectus, convaincu d'avoir vu passer une publicité pour la pizzéria du coin. Et qui sait si le système de points, ajouté là mystérieusement, n'amènera pas son lot de surprises?

Pour le moment, Demandez le menu expose un échantillon de 100 restaurants sur la métropole Lilloise, et d'une demi-douzaine sur Arras et environs (je n'ai pas eu le temps encore de faire le tour de la ville, mais ça progresse). Je vous invite à faire de même et à contribuer au site autant que possible. De même, en tant que bloggeur, je sollicite votre bienveillance pour faire à votre tour la promotion de ce site afin d'en accélérer la construction. C'est une vraie bonne idée, ce serait dommage de ne pas aider. Merci.


Billet non sponsorisé - Cliquez ici pour accéder à Demandez Le Menu !

lundi 18 mai 2009

Remodelage facial

Pas de billets ces derniers jours, et vous avez remarqué pourquoi: il m'aura fallu un peu de temps pour mettre en place ce template. J'espère qu'il vous plaira, j'avais peu envie de subir encore l'esthétique désastreuse d'un modèle de base, aussi j'ai décidé d'accorder le Chemin du Rayon à ces tons de gris et bleu. Plus agréable à l'œil, il n'en remet pas pour autant en cause les points de repères, qui restent identiques, la blogroll en cours de finition, et l'essentiel de tout blog qui se respecte: son contenu ! Donc je ne tarde pas pour me remettre à la rédaction du billet de demain ! A pluche !

vendredi 15 mai 2009

Les Blaireaux


M. me demandait de faire passer le lien d'un petit groupe du Nord que je suis depuis quelques années maintenant et qui se produit dans toute la France, en réponse à un article sur Hadopi où nous étions d'accord sur le fait de promouvoir l'achat de disques issus de la petite distribution. Je vous présente Les Blaireaux, petit groupe de Lille qui fait ses tournées partout en France, et dont je possède tous les cd originaux (ainsi que deux T-shirts). Les Blaireaux, c'est un style musical léger, une bonne dose d'humour et des textes extraordinaires, portés par la voix d'Alexandre Lenoir. Les Blaireaux, c'est aussi l'histoire de quatre copains qui ont lâchés leur carrière pour devenir musiciens. Depuis leur début, le groupe a évolué, chacun vers ses horizons, mais malgré tout, les textes sont restés fidèles à eux même, entre humour et critique de la société. Chaque chanson reste en tête comme une joyeuse mélodie qui accompagne vos journées.

Mais les Blaireaux, c'est surtout un groupe de scène et de saynettes, à voir absolument. Écouter un cd ne suffit pas pour apprécier pleinement l'humour et le dynamisme de nos gugusses. Disponibles et accessibles, il ne tient plus qu'à vous d'être fier d'être un Blaireau en allant voir un de leur concert (liste et dates disponibles sur le site officiel). Et vous pourrez vous exclamer « Qu'il est bon d'être Blaireau »!

Pour les écouter, cliquez ici !

mercredi 13 mai 2009

Hadopi, moi aussi !

C'est le sujet auquel on n'échappe pas en surfant sur la toile: la loi HADOPI réglementant les téléchargements sur internet a été adoptée à l'Assemblée Nationale, et c'est bien dommage. En effet, les débats ne vous auront pas échappé et vous saurez que la loi est à la limite du constitutionnel, car elle empêche l'application de la présomption d'innocence. Pire encore, elle se cache derrière de faux prétextes pour exister. On se rappelle d'Albanel en train de décrire les "pare-feux d'Open Office", et c'est suffisant pour comprendre que ce texte est instauré par quelqu'un qui n'y comprend rien. Du tout. Une loi qui dit vouloir protéger les artistes mais qui ne fait rien pour qu'on leur reverse quelquechose. En revanche, elle ne cache pas la pression des majors qui ont le plus à perdre dans cette histoire.
Notons qu'aucune enquête approfondie sur les chiffres annoncés - notamment celui des pertes des majors -, qu'aucune expertise sur le téléchargement, qu'aucun rapport sur les risques et avantages de ce texte n'ont été effectués, et que les échos pourtant clairs et simples des spécialistes du net ont été balayés d'un revers de la main: HADOPI passera, quelqu'en soit les moyens. Au pire, le 49.3 donnera raison à l'équipe de Sarkozy.
Sauf que ça ne marchera pas. On le sait tous. La mise en œuvre d'un tel projet est absolument impossible, d'abord à cause du coût, mais aussi à cause de la logistique qui devra être mise en place. De plus, précisons que HADOPI ne surveillera que les réseaux d'échanges. Nous savons bien que eMule est déjà démodé car pollué d'espions et de virus. Et il ne me semble pas avoir lu quoi que ce soit sur le contenu téléchargé: si on télécharge Linux, qui est gratuit, pourra t-on être Hadopisé? Si la société espion maintient un rythme de 10 000 mails par jour, pourra t-elle être sur que ce que j'échange est illégal? Je peux très bien renommer ma version de Linux pour l'appeler "Bienvenue chez les Ch'tis"... Ça ne la rend pas pour autant illégale.
Ce qui va se passer: le temps d'être opérationnelle, la loi HADOPI aura au moins le mérite de dissuader certains petits téléchargeurs comme ma grand-mère, qui a déjà bien du mal à utiliser internet. La loi fera peur, surtout dès qu'on recevra les fameux courriers. Dans le même temps, les réseaux sécurisés, anonymes et rapides connaitront un engouement certain: le téléchargeur est prêt à payer un forfait pour ce qu'il se procure, il ne s'agit donc pas d'une volonté de flouer les artistes, mais simplement de se procurer une oeuvre rapidement et adaptables aux nouvelles technologies dans les plus brefs délais. La licence globale, en somme. Enfin, on observera l'essor de différents autres moyens de partager: le retour du main à main, l'organisation de réseaux "physiques", l'augmentation de moyens de contournement des modes de téléchargements... Mais qu'importe, puisque les statistiques des téléchargements auront diminuées ! Les plus revanchards boycotteront l'achat de disques, les majors ne s'y retrouveront plus vraiment et seront enfin obligées de s'adapter. Et tout ça, seulement si l'Europe n'a pas son mot à dire, ce dont je doute. Bref, on a pas finit d'entendre parler d'HADOPI.


Pour en savoir plus, je vous propose notamment de suivre les perles de Nicolas. Pour mesurer la déception globale de la sphère internet, faites un petit tour chez le Faucon ou chez Peuples. Allez chez les deux, même. Et puis, pour se rappeler que même le Christ prône le partage, n'hésitez pas à vous informer chez Obi3fr pour connaitre les quelques moyens de télécharger anonymement...
Vous noterez que dans cet article, je n'emploie pas le mot "pirate", utilisé à tort et à travers depuis le début de ce dossier. C'est significatif, n'est-ce pas?

mardi 12 mai 2009

La Wikiopole

Nicolas nous présente la Wikiopole, représentation graphique des divers liens entre les blogs composants le classement Wikio, qui fait tant parler de lui. Au delà de l'intérêt relatif d'un tel classement, cette représentation sous forme de blogosphère permet d'apprécier le côté réseau social des blogs: on observe des clans parmi les différentes catégories, avec de très rares liens entre elles. De plus, on peut distinguer sa place parmi le groupe auquel on se ressent d'appartenir et se rendre compte que... j'ai beau mettre des liens vers certains, la réciproque n'est pas toujours vraie (n'est-ce pas Didier Goux? ;-))! C'est pas grave.

Ce qui m'intéresse un peu plus en revanche, c'est la situation des blogs sur cette carte. On suppose que ceux-ci sont regroupés par ressemblance, et qu'on trouvera dans leur lecture, des centres d'intérêts communs. Un point de plus pour étendre sa blogosphère, quand la lassitude se fait sentir, où que certains blogs s'éteignent.

Dernier point que je souhaite aborder, c'est le nombre incroyable de liens qui sortent et entrent de chez les plus gros blogs. Le constat effarant d'un nombre important de petits sites qui gravitent autour d'un soleil commun, lieu de passage et de rencontre de la plupart d'entre eux. Ces autoroutes de liens traduisent un phénomène: nul doute que bloguer est devenu plus qu'un hobby, et que les « stars » du Wikio y passent du temps !

lundi 11 mai 2009

Oubli

Mince, j'avais écrit un truc marrant sur l'actu du jour, et je crois qu'il est resté bloqué dans la boite mail du boulot. Et demain ce sera plus la même actu. Aïe Aïe Aïe!!

Rage de dents

La lumière éteinte, le sommeil nous emporte. Silence total dans la chambre, c'est à peine si on devine les bruits de la nuit à l'extérieur. L'obscurité est totale, la fatigue présente, on s'endort paisiblement sans penser au lendemain.

Et au milieu de la nuit, on se réveille en sueur, une douleur incomparable lançant dans la mâchoire! L'agression vient de l'intérieur, mais qu'est-ce que c'est? Gingivite? Névralgie dentaire? Ou simplement cette fichue dent de sagesse qui s'évertue encore à passer là où il n'y a pas de place? On se lève, sans bruit pour ne pas réveiller le conjoint. Ca fait mal! On file dans la salle de bain, où la lumière allumée diffuse un doux réconfort. Le lieu est toujours silencieux mais chaque élancement nerveux est comme un cri strident au milieu de la nuit. La sueur qui inonde notre dos commence à sécher, laissant une impression de froid glacial parcourant l'échine. Et on se regarde dans le miroir: au fond de notre tronche de cake, côté gencives, c'est la galère, des rougeurs apparaissent et c'est pas beau à voir. Vite, un bain de bouche. Zut, plus de produit. Va falloir souffir jusqu'au lendemain... On prend un cachet et on va se recoucher. En essayant de dormir, car demain on bosse.

En vain.


Alors, on souffre en silence. C'est une horreur. Comment croire qu'un si petit mal, non identifié, puisse faire autant souffrir? Certes, on a pas perdu un membre, mais on imagine sans peine l'horreur de passer au stade supérieur. On essaiera de s'abstenir de le découvrir. Et on ira à la pharmacie.

Quelques bains de bouche plus tard, accompagnés de diverses drogues anti-douleur légales, le mal n'a pas disparu. Apparemment, ce n'est pas infectieux. Alors, par élimination, on suppose qu'il va falloir aller voir le dentiste pour extraire cette dent de sagesse. On se fait une raison. Et comme on est un jour férié suivi d'un week-end, on se dit qu'on va prendre son mal en patience et n'aller chez le dentiste que lundi.

C'est alors que les cachets font effet. On a moins mal, on arrive presque à mâcher normalement. Parfois, ça lance très fort, mais il semble que le mal disparaisse. La dent de sagesse a t'elle réussi à passer? N'est-ce que le calme avant la tempête?

Ce matin, on a plus mal. Alors, est-ce que ça vaut le coup d'aller chez le dentiste? Car c'est humain, quant on a mal, on attend un peu de voir si ça passe et on se décide à aller absolument consulter. Et puis ça passe, et comme on n'a plus mal, pourquoi aller consulter? Jusqu'à la prochaine fois..

mercredi 6 mai 2009

Wikio, Hadopi, des grèves et des liens

Chute au Wikio

Se faire plus léger sur le web, ça se paie. Même si les conséquences ne sont pas catastrophiques, loin s'en faut, je suis forcé de constater ma dégringolade au classement Wikio, dans lequel je perds une quarantaine de places. Ceci dit, c'est mérité, et ça ne change rien à ma ligne éditoriale, alors... on en reparlera le mois prochain. Inutile de s'attarder là-dessus, d'autres le font régulièrement de bien meilleure façon.

Hadopirate

Ils en ont parlé longtemps à l'Assemblée. Et souvent, pour rejeter les amendements au fur et à mesure de leur exposition. La loi sera votée le 12 mai. Alors que Hadopi fait grand bruit, le nombre de requête sur Google pour le téléchargement anonyme a explosé. Pour suivre les débats, moi je passe par . Pour trouver des idées d'anonymat ou de sécurisation, allez ici, ou , par exemple.

Des grèves

Avez-vous remarqué que toutes les classes sociales avaient participé à des grèves en 2009? Marins, Fonctionnaires, Retraités, Chômeurs, Étudiants, Employés, et récemment les gardiens de prison. Mais les riches ne font pas grève, eux. Ils ont perdu la notion de solidarité. Les patrons non plus. Inutile, il suffit presque de demander pour être exaucé...

« Des liens, bordel ! »

Je sais que vous êtes fan de moi, mais pour cette fois, il faudrait vous intéresser aussi à ce qui se passe ailleurs: chez Trublyonne on retrouve Guillon qui fête les deux ans de mandat de NS, et chez Didier Goux, on débat sur l'intérêt de visiter un site bien spécifique...

lundi 4 mai 2009

Prendre l'air et revenir

Avez vous déjà passé une semaine à l'écart du monde qui nous entoure? Rester chez soi tout en se désintéressant de l'actualité, oubliant totalement qu'en dehors de votre petite vie, il y a tout une société qui s'active pour tenir tant bien que mal les choses en équilibre? C'est un luxe dont je me prive peu à l'arrivée des beaux jours.

Dans mon petit monde, pas de télé. Pas d'information. Pas de mauvaises nouvelles, pas de crise, pas de maladie, pas de mort.

Dans mon petit monde, du soleil, des balades, de l'air frais, des loisirs, des sorties. Pas d'ennui.

Et pour cela, pas besoin d'aller en vacances, un jardin suffit. Des fleurs. Du soleil. Une brise.


En fait, dès que possible, je pense qu'il est nécessaire de fuir le stress ambiant d'une société qui court, pour s'arrêter un peu et profiter des bonnes choses de la vie, des choses simples. Aussi, je m'absente du web, je ne regarde pas la télévision, et me contente de moments sans prise de tête. Je lis, je sors. J'observe le monde qui m'entoure à petite échelle, comme un être invisible. Je suis parmi eux, et je suis bien au-dessus d'eux. Ailleurs.

Et puis, parce que l'on ne peut pas se garder éloigné trop longtemps, parce que la vie ne dépend pas que de ses propres actions mais surtout de celles du monde tout autour, on est obligé de revenir à la réalité. On allume la télé, on s'informe. Le sourire radieux s'efface. On redevient une partie du tout. On retourne à sa routine. Métro, boulot, dodo.

Ça n'a jamais été si vrai.


Je suis de retour.

dimanche 3 mai 2009

La recette de Tonton Homer


Pour changer, je vous propose une idée recette sympa, pas chère, facile, qui plait aux plus grands comme aux plus petits, et qui permet de ne pas perdre ce vieux pain qui durcit: le Pain Perdu. A la base, on le fait avec du vieux pain qui a durci mais pas moisi, afin de ne pas en perdre une miette! Pour cela il vous faudra simplement:
- Du pain sec en tranches (je conseille le pain de mie le moins cher, déjà plutôt sec)

- 3 œufs

- du lait
- du sucre en poudre (ou, pour les Cht'is, de l'cassonade).
- un peu de beurre


Dans un premier récipient plat, versez un fond de lait. Dans un second, cassez vos œufs et battez-les rapidement. Trempez ensuite une tartine dans le lait, des deux côtés pour laisser imbiber, puis faites de même dans l'œuf. Enfin, faites-la roussir sur une poêle bien chaude dans
laquelle aura fondu une noisette de beurre. Une fois roussie, mangez-là chaude en l'arrosant de sucre en poudre: c'est un régal ! Évidemment, mangez-en plusieurs ;-)

Pourquoi une recette? Parce qu'on a pas toujours d'idée sur ce qu'on aimerait manger le soir... si ça peut aider...
A part ça, du nouveau sur le BDV...

vendredi 1 mai 2009

ParanoïA


Avec la grippe A, les gens ont peur. Ils n'ont pas peur parce que le risque de pandémie est avéré. Ils n'ont pas peur parce que cette maladie, on en guéri. Ils ont peur parce que les médias amplifient la chose de façon dramatique. Partout on entend qu'il faut éviter la panique et la paranoïa. Je regardais les infos hier, et les trois quarts des reportages étaient des mises en garde et des recommandations: hygiène, contact, niveau de sécurité 5.
Avec autant de tension au sein même d'un journal d'info, comment éviter que les gens aient peur? Les médias véhiculent la crainte!
A moins que la maladie soie pire que ce qu'on en dit réellement. Alors il y a des raisons de s'inquiéter... Mais on en est loin, certains en guérissent. Ceux qui en meurent semblent ne pas avoir une "santé de fer" à l'origine. Il faut relativiser.
A l'époque de la grippe aviaire, pourtant, il me semblait que le virus était plus dangereux mais qu'on en faisait moins un foin. Plus calme, plus organisé, les médias passaient un message simple et personne ne s'inquiétait vraiment. Alors qu'aujourd'hui, la moindre ligne dans les journaux, le moindre mot prononcé à la télévision est rempli d'inquiétude.
Prenons du recul. Soyons propre, vivons bien, mangeons sainement et profitons du soleil. Après tout, pour ne pas être malade, il suffit d'être en bonne santé ;-)