vendredi 1 mai 2009

ParanoïA


Avec la grippe A, les gens ont peur. Ils n'ont pas peur parce que le risque de pandémie est avéré. Ils n'ont pas peur parce que cette maladie, on en guéri. Ils ont peur parce que les médias amplifient la chose de façon dramatique. Partout on entend qu'il faut éviter la panique et la paranoïa. Je regardais les infos hier, et les trois quarts des reportages étaient des mises en garde et des recommandations: hygiène, contact, niveau de sécurité 5.
Avec autant de tension au sein même d'un journal d'info, comment éviter que les gens aient peur? Les médias véhiculent la crainte!
A moins que la maladie soie pire que ce qu'on en dit réellement. Alors il y a des raisons de s'inquiéter... Mais on en est loin, certains en guérissent. Ceux qui en meurent semblent ne pas avoir une "santé de fer" à l'origine. Il faut relativiser.
A l'époque de la grippe aviaire, pourtant, il me semblait que le virus était plus dangereux mais qu'on en faisait moins un foin. Plus calme, plus organisé, les médias passaient un message simple et personne ne s'inquiétait vraiment. Alors qu'aujourd'hui, la moindre ligne dans les journaux, le moindre mot prononcé à la télévision est rempli d'inquiétude.
Prenons du recul. Soyons propre, vivons bien, mangeons sainement et profitons du soleil. Après tout, pour ne pas être malade, il suffit d'être en bonne santé ;-)

6 commentaires:

  1. Au moment de la grippe aviaire, on faisait moins de foin parce que le niveau d'alerte de l'OMS n'a jamais dépassé 3 sur 6.
    C'est à dire qu'il n'y a au aucun cas avéré de transmission d'homme à homme. Et encore moins de cas de maladie déclarée chez des patients n'habitant pas la zone contaminée.

    Actuellement, la grippe A se transmet d'homme à homme et surtout, elle touche des personnes qui ne se sont jamais rendues sur le foyer initial (Mexique et dans une moindre mesure USA).

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  2. Et ça arrange bien les pouvoirs publics en ce moment de faire beaucoup de bruit autour de cette grippe.

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  3. Pendant qu'on parle de la grippe, on ne parle pas des milliers de travailleurs qui perdent ou vont perdre leur emploi, de la précarité de plus en plus grande des travailleurs.
    Je ne vais pas jouer à l'avocat du diable mais regarder le geste dramatique de ce néerlandais a fait en fonçant dans la foule. Je désapprouve fortement son geste fatal mais à la base de cet acte, on trouve le drame social que cette crise financière a engendré. Pour les travailleurs perdre son boulot c'est renoncer parfois aux biens le plus cher : sa maison, son standard de vie, sa dignité de vivre correctement.

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  4. As-tu remarqué que cette peur est amplifié au moment des manifestations du 1er Mai, au Mexique, elles ont été annulées.
    Et certains ont bien compris que ça "tombait" bien !

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  5. Cette grippe porcine se soigne aussi bien que n'importe quelle grippe hivernale. Est-ce qu'on décompte les morts de la grippe chaque hiver ? Non mais bien entendu cela permet de faire passer au second plan le drame social qui secoue toute la planète entière. Par ailleurs, votre président, Monsieur Sarkozy,"l'homme qui parlait à l'oreille des riches", se fait moins disserte au sujet de la défense des travailleurs. Il était plus avenant pour défendre les banquiers qui ont joué au casino.
    Pour revenir à la grippe, le "Ground Zero" ou le foyer de l'épidémie mexicaine provient d'un élevage industriel porcin où les règles d'hygiène sont des plus désastreuses. Elevage qui n'a pas cessé son activité alors qu'on abat le cochon familial que les fermiers du coin engraissent pour avoir à manger. Selon que vous serez puissant ou misérable...

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  6. @tous: vos commentaires sont plein de bon sens, mais imaginez le français moyen qui prend ce qu'on lui donne aux infos comme vérité universelle (celui-là même qui a voté pour Sarko parce qu'on lui avait dit de le faire): il croit dur comme fer que c'est la fin du monde et n'aperçoit pas les nuances comme vous. Il est un peu bêbête... et oublie que chaque année, une maladie animale vient masquer les crises sociales.

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