Je reviens juste d'une promenade matinale au marché d'Arras, glorieusement implanté sur sa place médiévale entourée d'arcades, dans lesquelles les gens s'empressent de s'attabler aux terrasses des cafés. Touristes, jeunes, vieux avec leur fichus cabas, une population hétérogène s'amoncèle là le samedi matin. Guidé par le soleil, je m'aventure dans les étals, quand soudain une dame avance vers moi puis bifurque brusquement, comme happée par quelque monstre invisible. Puis un autre gars venu de nulle part zigzague devant moi avant de s'arrêter net sans aucune raison apparente.
C'est agaçant, hein, de ne pas savoir où vont les gens. Parfois, on descend le trottoir en marchant tout droit, quand arrive une personne en face à face. On fait un pas sur le côté et cette personne fait un pas... du même coté que vous ! Devant tant d'imprévisibilité, on se retrouve souvent nez à nez à bredouiller des excuses bidons ou à simplement rogner. Tout ça me fait penser à une mouche. Elle vole, change incessamement de trajectoire, imprévisible et grotesque. Un coup là, un coup auilleurs, sans réel objectif. Et si la mouche, finalement, ne voulait qu'aller tout droit?
J'en conclus que les gens sont un peu comme des mouches.
Et quitte à se poser quelquepart autant aller...
Chez Webkili, pour rigoler de la pub, chez Nicolas pour s'inquieter du devenir de la démocratie.
Mais aussi chez le Faucon, qui se demande si les ministres devraient se faire plus discrets, chez le coucou qui me tague sur l'anonymat (j'y reviendrai après le week-end). C'est tout pour les oiseaux. Bzzzz, on continue direction Mry, qui nous montre la Une du Nouvel Obs absolument scandaleuse, et on s'envole dans l'espace avec Ferocias !
C'est agaçant, hein, de ne pas savoir où vont les gens. Parfois, on descend le trottoir en marchant tout droit, quand arrive une personne en face à face. On fait un pas sur le côté et cette personne fait un pas... du même coté que vous ! Devant tant d'imprévisibilité, on se retrouve souvent nez à nez à bredouiller des excuses bidons ou à simplement rogner. Tout ça me fait penser à une mouche. Elle vole, change incessamement de trajectoire, imprévisible et grotesque. Un coup là, un coup auilleurs, sans réel objectif. Et si la mouche, finalement, ne voulait qu'aller tout droit?
J'en conclus que les gens sont un peu comme des mouches.
Et quitte à se poser quelquepart autant aller...
Chez Webkili, pour rigoler de la pub, chez Nicolas pour s'inquieter du devenir de la démocratie.
Mais aussi chez le Faucon, qui se demande si les ministres devraient se faire plus discrets, chez le coucou qui me tague sur l'anonymat (j'y reviendrai après le week-end). C'est tout pour les oiseaux. Bzzzz, on continue direction Mry, qui nous montre la Une du Nouvel Obs absolument scandaleuse, et on s'envole dans l'espace avec Ferocias !
Merci pour le lien.
RépondreSupprimerLe bouquin est très bien d'ailleurs!
Tous dans l'espace!