
Allez donc faire un tour sur le site officiel, et faites vos suggestions : l’équipe Moblin est à l’écoute du débat pour vous fournir le meilleur produit possible.
Allez donc faire un tour sur le site officiel, et faites vos suggestions : l’équipe Moblin est à l’écoute du débat pour vous fournir le meilleur produit possible.
« « Bon, Mesdames, Messieurs, chers compatriotes, on parle beaucoup de l’anonymat dans les blogs mais au fond de nous-mêmes est-ce qu’on ne devrait pas s’en foutre royalement dans la mesure où la plupart des gens ne savent même pas ce qu’est un blog ? Ne serait-on pas un peu trop centrés sur nous-mêmes ? »
Et finalement, cette chaîne se révèle un bon moyen de s’interroger sur l’origine du pseudo qu’on porte, de sa nécessité et du crédit qu’on y porte. Personnellement, je porte un pseudo depuis le lycée. Ce n’était pas celui que vous connaissez aujourd’hui, mais il me permettait d’œuvrer à ma création (des nouvelles idiotes) sans avoir à être dérangé par ceux que ça aurait pu déranger. L’aspect crétin de ces récits aurait pu rejaillir sur une réputation inexistante, et ça n’aurait pas fait du bien à l’adolescent que j’étais. C’était aussi pour moi le moyen de m’affirmer derrière un personnage fictif, qui avait toutes les qualités qui me faisaient défaut.
L’amour de l’écriture, qu’elle soit de qualité ou pas, m’a un jour amené à découvrir les blogs. J’ai eu un peu de mal à déterminer ce dont il s’agissait : journal intime public, espace de débat ou simple défouloir ? A terme, il me semble qu’un blog est ce qu’on veut en faire, mais d’abord et par principe, c’est un lieu de libre expression dans lequel on affirme ses idées.
Mais alors pourquoi conserver un pseudo ? A votre avis, Homer, c’est un pseudo ??
Bah oui. Je garde ce pseudonyme pour la simple raison que j’ai dévoilé parfois des choses de ma vie privée (surtout au début de la vie de ce site), sur celle de mes voisins ou de mes connaissances, et c’est afin de conserver leur anonymat le plus complet que je ne révèle pas qui je suis. Aucune trace, aucun lien. Seuls, ceux qui me connaissent personnellement connaissent l’existence de ce blog, et sont conscients des impacts qu’il aurait sur leur vie si mon anonymat était levé. Je ne me fous donc pas royalement de porter ce nom, qui, vous vous en doutez, ne me ressemble pas et ne fait que révéler mon affection au personnage emblématique crée par Matt Groening alors que je n’avais que 8 ans.
Je protège ainsi mon entourage en ne parlant ni de moi, ni de mon travail. Ceci dit, il n’est pas sûr qu’un jour, sous l’influence de mes amis, collègues ou parents, et face à l’adversité d’événements politiques ou sociaux qui me toucheraient réellement, je ne lève pas l’anonymat de ce blog.
Et de disséminer ça et là quelques indices sur mon identité. Vous en savez plus ? Après tout, c’est là qu’est le jeu ;-)
Comme le veux la tradition, j’invite Ferocias et Orchideane à reprendre cette chaine…
- Ch'ai pas, on commande un truc chez le Chinois?
- Bonne idée, qu'est-ce que tu veux? J'ai pas le menu !
- Mince alors, va falloir y aller alors qu'on peut se faire livrer...
- Ne t'inquiète pas, j'ai LA solution ! »
On a tous été confronté à ce genre de situation: la flemme de faire à manger et l'impossibilité de commander au livreur sans connaître le contenu de sa carte. Alors, on est souventobligé de se rendre sur place et d'attendre qu'on nous prépare la boustifaille. Autant manger dans le restaurant et tant pis pour la soirée plateau-télé. Pour remédier à cela, Ed Wood Jr a créé « Demandez le menu », un site très joli qui vous propose les menus de tous les restaurants qui pratiquent la livraison ou les menus à emporter. Ainsi, par une navigation intuitive, vous sélectionnez votre ville, le genre de gastronomie qui vous tente, et une liste de restaurants apparaît avec l'avis de consommateurs. Il ne reste qu'à afficher le menu, disponible en différents formats, et à passer commande!
Mais là où le site fait fort, c'est avec la possibilité d'agrémenter celui-ci par soi-même et de contribuer à son expansion: vous passez dans votre ville devant un resto qui propose la vente à emporter, vous piquez un menu, vous le scannez et le proposez sur le site afin que tout le monde s'y retrouve. Ed Wood, en tant que modérateur, validera votre saisie le plus rapidement possible. Un mode participatif autour d'un thème fédérateur, un site très sympa à placer en favoris pour ne plus avoir à fouiller dans les prospectus, convaincu d'avoir vu passer une publicité pour la pizzéria du coin. Et qui sait si le système de points, ajouté là mystérieusement, n'amènera pas son lot de surprises?
Pour le moment, Demandez le menu expose un échantillon de 100 restaurants sur la métropole Lilloise, et d'une demi-douzaine sur Arras et environs (je n'ai pas eu le temps encore de faire le tour de la ville, mais ça progresse). Je vous invite à faire de même et à contribuer au site autant que possible. De même, en tant que bloggeur, je sollicite votre bienveillance pour faire à votre tour la promotion de ce site afin d'en accélérer la construction. C'est une vraie bonne idée, ce serait dommage de ne pas aider. Merci.
Pour en savoir plus, je vous propose notamment de suivre les perles de Nicolas. Pour mesurer la déception globale de la sphère internet, faites un petit tour chez le Faucon ou chez Peuples. Allez chez les deux, même. Et puis, pour se rappeler que même le Christ prône le partage, n'hésitez pas à vous informer chez Obi3fr pour connaitre les quelques moyens de télécharger anonymement...
Vous noterez que dans cet article, je n'emploie pas le mot "pirate", utilisé à tort et à travers depuis le début de ce dossier. C'est significatif, n'est-ce pas?
Ce qui m'intéresse un peu plus en revanche, c'est la situation des blogs sur cette carte. On suppose que ceux-ci sont regroupés par ressemblance, et qu'on trouvera dans leur lecture, des centres d'intérêts communs. Un point de plus pour étendre sa blogosphère, quand la lassitude se fait sentir, où que certains blogs s'éteignent.
Dernier point que je souhaite aborder, c'est le nombre incroyable de liens qui sortent et entrent de chez les plus gros blogs. Le constat effarant d'un nombre important de petits sites qui gravitent autour d'un soleil commun, lieu de passage et de rencontre de la plupart d'entre eux. Ces autoroutes de liens traduisent un phénomène: nul doute que bloguer est devenu plus qu'un hobby, et que les « stars » du Wikio y passent du temps !
Et au milieu de la nuit, on se réveille en sueur, une douleur incomparable lançant dans la mâchoire! L'agression vient de l'intérieur, mais qu'est-ce que c'est? Gingivite? Névralgie dentaire? Ou simplement cette fichue dent de sagesse qui s'évertue encore à passer là où il n'y a pas de place? On se lève, sans bruit pour ne pas réveiller le conjoint. Ca fait mal! On file dans la salle de bain, où la lumière allumée diffuse un doux réconfort. Le lieu est toujours silencieux mais chaque élancement nerveux est comme un cri strident au milieu de la nuit. La sueur qui inonde notre dos commence à sécher, laissant une impression de froid glacial parcourant l'échine. Et on se regarde dans le miroir: au fond de notre tronche de cake, côté gencives, c'est la galère, des rougeurs apparaissent et c'est pas beau à voir. Vite, un bain de bouche. Zut, plus de produit. Va falloir souffir jusqu'au lendemain... On prend un cachet et on va se recoucher. En essayant de dormir, car demain on bosse.
En vain.
Alors, on souffre en silence. C'est une horreur. Comment croire qu'un si petit mal, non identifié, puisse faire autant souffrir? Certes, on a pas perdu un membre, mais on imagine sans peine l'horreur de passer au stade supérieur. On essaiera de s'abstenir de le découvrir. Et on ira à la pharmacie.
Quelques bains de bouche plus tard, accompagnés de diverses drogues anti-douleur légales, le mal n'a pas disparu. Apparemment, ce n'est pas infectieux. Alors, par élimination, on suppose qu'il va falloir aller voir le dentiste pour extraire cette dent de sagesse. On se fait une raison. Et comme on est un jour férié suivi d'un week-end, on se dit qu'on va prendre son mal en patience et n'aller chez le dentiste que lundi.
C'est alors que les cachets font effet. On a moins mal, on arrive presque à mâcher normalement. Parfois, ça lance très fort, mais il semble que le mal disparaisse. La dent de sagesse a t'elle réussi à passer? N'est-ce que le calme avant la tempête?
Ce matin, on a plus mal. Alors, est-ce que ça vaut le coup d'aller chez le dentiste? Car c'est humain, quant on a mal, on attend un peu de voir si ça passe et on se décide à aller absolument consulter. Et puis ça passe, et comme on n'a plus mal, pourquoi aller consulter? Jusqu'à la prochaine fois..
Se faire plus léger sur le web, ça se paie. Même si les conséquences ne sont pas catastrophiques, loin s'en faut, je suis forcé de constater ma dégringolade au classement Wikio, dans lequel je perds une quarantaine de places. Ceci dit, c'est mérité, et ça ne change rien à ma ligne éditoriale, alors... on en reparlera le mois prochain. Inutile de s'attarder là-dessus, d'autres le font régulièrement de bien meilleure façon.
Hadopirate
Ils en ont parlé longtemps à l'Assemblée. Et souvent, pour rejeter les amendements au fur et à mesure de leur exposition. La loi sera votée le 12 mai. Alors que Hadopi fait grand bruit, le nombre de requête sur Google pour le téléchargement anonyme a explosé. Pour suivre les débats, moi je passe par là. Pour trouver des idées d'anonymat ou de sécurisation, allez ici, là ou là, par exemple.
Des grèves
Avez-vous remarqué que toutes les classes sociales avaient participé à des grèves en 2009? Marins, Fonctionnaires, Retraités, Chômeurs, Étudiants, Employés, et récemment les gardiens de prison. Mais les riches ne font pas grève, eux. Ils ont perdu la notion de solidarité. Les patrons non plus. Inutile, il suffit presque de demander pour être exaucé...
« Des liens, bordel ! »
Je sais que vous êtes fan de moi, mais pour cette fois, il faudrait vous intéresser aussi à ce qui se passe ailleurs: chez Trublyonne on retrouve Guillon qui fête les deux ans de mandat de NS, et chez Didier Goux, on débat sur l'intérêt de visiter un site bien spécifique...
Dans mon petit monde, pas de télé. Pas d'information. Pas de mauvaises nouvelles, pas de crise, pas de maladie, pas de mort.
Dans mon petit monde, du soleil, des balades, de l'air frais, des loisirs, des sorties. Pas d'ennui.
Et pour cela, pas besoin d'aller en vacances, un jardin suffit. Des fleurs. Du soleil. Une brise.
En fait, dès que possible, je pense qu'il est nécessaire de fuir le stress ambiant d'une société qui court, pour s'arrêter un peu et profiter des bonnes choses de la vie, des choses simples. Aussi, je m'absente du web, je ne regarde pas la télévision, et me contente de moments sans prise de tête. Je lis, je sors. J'observe le monde qui m'entoure à petite échelle, comme un être invisible. Je suis parmi eux, et je suis bien au-dessus d'eux. Ailleurs.
Et puis, parce que l'on ne peut pas se garder éloigné trop longtemps, parce que la vie ne dépend pas que de ses propres actions mais surtout de celles du monde tout autour, on est obligé de revenir à la réalité. On allume la télé, on s'informe. Le sourire radieux s'efface. On redevient une partie du tout. On retourne à sa routine. Métro, boulot, dodo.
Ça n'a jamais été si vrai.
Je suis de retour.