mercredi 20 juillet 2011

Yosuga No Sora - critique d'animé

 Au cœur de ma nouvelle passion, pas si nouvelle que ça puisque profondément en sommeil au fond de moi, je redécouvre avec plaisir les joies des animés japonais. Je vous en avais parlé là, j'étais fort à la traîne par rapport à mon mentor Falconhill, maitre es j-animés. Alors j'ai recommencé à visionner à tout-va, conforté par la durée des épisodes: vingt minutes, le temps de ma pause-déjeuner et j'en boucle un. Mes pérégrinations m'emmenèrent vers les classiques, et j'interrompais parfois mon cycle pour m'intéresser à des ovnis. Yosuga no Sora est un d'entre eux. Et je ne le conseillerais pas. Pourtant, il y a de l'idée dans cet animé. D'abord, la réalisation technique: hormis les personnages, dont le design est très classique mais réussi, les décors sont absolument superbes. Vraiment, une prouesse. L'animation est un peu moins subtile, en revanche. Surtout lorsqu'on découvre le fin fond de l'histoire... ou plutôt, DES histoires. Car l'originalité du dessin-animé est de poser une trame sur quatre épisodes, avec une fin choisie. Et si cette fin ne vous convient pas, vous regardez trois épisodes de plus, pour en avoir une autre, alternative, qui repart d'un moment donné de l'introduction mais choisit une voie différente. Très original. Sauf que.
Sauf que l'histoire en elle-même est fade et inintéressante. Le héros drague sans effort, choisit une fille, résout son souci et couche avec elle. Oui, vous avez bien lu. Systématiquement parsemé au fil des épisodes, une touche d'ecchi (érotisme, pour les incultes) vient gâcher le tout. On voit des fesses, des seins, du cul du cul du cul. Et ça ne rime à rien. Heureusement, Yosuga no Sora ne dure que 12 épisodes, et semble légèrement relevé par la relation ambigüe du héros et de sa sœur, éperdument amoureuse de lui et au caractère détestable. Hélas, cela ne permet pas de s'intéresser beaucoup plus et c'est avec un certain mal que je suis arrivé au bout de la série. Un des animés les plus fades que j'ai vu depuis ma « reprise ». 


La musique est moyenne, on entend surtout la même mélodie en boucle. Elle n'est pas désagréable en soit. Les Opening et Ending sont insignifiants. Je les zappais continuellement.
A noter, un peu comme un niveau bonus dans un jeu vidéo, on trouve à la fin des épisodes un petit sketch rigolo, au design très épuré, mais qui n'apporte rien à l'histoire et est chargé de jeux de mots incompréhensibles pour les occidentaux. RAS de ce côté là, si ce n'est un deuxième Ending à la musique délirante (mention spéciale ^_^). Passons notre chemin.

2 commentaires:

  1. Rien que l'image du bain... (mais non, celui là je n'en avais jamais entendu parler, ou du moins jamais intéressé, et bien m'en a pris ^___^)

    Mais un animé où déjà les génériques sont à chier, c'est pas bon...

    (regarde Angel Beast !)

    Bon été à vous !

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