Alors voilà qu'hier soir, je publie un billet quelques heures plus tard que d'habitude. Un billet dont je suis très fier, avec une ouverture vers le débat. J'actualise ma boite mail souvent, dans l'attente d'un commentaire pour alimenter la question... et rien. Que dalle, pas de commentaire, ce matin, à 7h20, heure pour moi de partir au boulot. La cruelle désillusion que voilà. Seuls quelques amis de Facebook, où je publie aussi mes billets, ont réagi. Mais cela reste dans la sphère privée. Pas de débat. C'est la désillusion du blogueur. Ça arrive parfois. On écrit un billet d'envergure, et il fait un flop. Mauvais endroit, mauvais moment. Snif.
Heureusement, Thierry a rebondi.
Et il y a des jours comme ça. On rentre tard, on publie tard. On se fait griller sur un sujet parce qu'on n'a pas la possibilité d'être réactif, faute de moyens. Parfois, on veut traiter d'un thème où tout a été dit, quitte à être redondant, et on perd le courage, de peur de ne rien apporter de plus. Ou pire, on se lasse d'un sujet dont on parle trop.
Du coup, mon humeur en prend un coup. En plus d'être très fatigué en ce moment, chaque petite déception en entraine une autre et est amplifiée, d'une certaine façon. L'exemple con du jour, c'est la finale de Pékin Express d'hier soir. J'avais réussi à rentrer à temps pour la voir, mais la fatigue et le fait que l'émission se termine tard m'obligea à enregistrer la dernière partie. J'avais même décidé de ne pas lire Google Actu pour éviter la surprise de connaître le vainqueur avant d'avoir visionné mon enregistrement. Et ce matin, en me connectant à internet et à ma barre latérale Facebook, le premier statut que j'ai lu révélait le grand vainqueur du jeu. Qu'aurai-je pu faire? Éviter tout contact d'ici le soir que je regarde la fin? En une seconde, toute la tension, la joie, l'envie que j'avais de vibrer dans l'aventure Pékin Express se sont volatilisées. C'est cruel. Ça fout tout en l'air. C'est comme connaître le résultat d'un match de foot avant de le voir, ça coupe toute envie.
Du coup me voilà, claqué, usé, déçu et démotivé.
Faut que je me relance.
Je vais vous parler de mes voisins, y'a du nouveau...
Au boulot !
RépondreSupprimerEt on ne peut pas avoir un avis sur tout ni même laisser un commentaire de complaisance à chaque fois.
J'ai commenté chez Thierry parce qu'il avait une position mesurée et parce qu'il disait que c'était le métier des profs...
Bon, et ces voisins ?
Tu peux me dire quel blogueur n a pas connu ce genre de déception ? On y passe tous il me semble.
RépondreSupprimerCeci étant et histoire de de titiller, la finale de Pekin était top; sans doute la meilleure saison. Si ce n est que ce ne sont pas mes chouchous qui ont gagnés, snif !
biz
@Nicolas: je sais bien ,ce n'est pas mon premier flop :-) Et les voisins.. c'est fait !
RépondreSupprimer@Corto74: je sais bien, tout est question d'opportunisme dans la publication.
Mais bon, je regarderai quand même la fin de Pekin ce soir. Histoire de voir. Mais c'est chiant, tout le monde raconte!
Ton billet était intéressant, mais peut-être à contre-temps, en période de vacances scolaires.
RépondreSupprimerCa ne doit pas te décourager !
Je le ressortirais à la rentrée :-)
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