Au cœur de ma nouvelle passion, pas si
nouvelle que ça puisque profondément en sommeil au fond de moi, je
redécouvre avec plaisir les joies des animés japonais. Je vous en
avais parlé là, j'étais fort à la traîne par rapport à mon
mentor Falconhill, maitre es j-animés. Alors j'ai recommencé à
visionner à tout-va, conforté par la durée des épisodes: vingt
minutes, le temps de ma pause-déjeuner et j'en boucle un. Mes
pérégrinations m'emmenèrent vers les classiques, et j'interrompais
parfois mon cycle pour m'intéresser à des ovnis. Yosuga no Sora
est un d'entre eux. Et je ne le conseillerais pas.
Pourtant, il y a de l'idée dans cet animé. D'abord, la réalisation
technique: hormis les personnages, dont le design est très classique
mais réussi, les décors sont absolument superbes. Vraiment,
une prouesse. L'animation est un peu moins subtile, en revanche.
Surtout lorsqu'on découvre le fin fond de l'histoire... ou plutôt,
DES histoires. Car l'originalité du dessin-animé est de poser une
trame sur quatre épisodes, avec une fin choisie. Et si cette fin
ne vous convient pas, vous regardez trois épisodes de plus, pour en
avoir une autre, alternative, qui repart
d'un moment donné de l'introduction mais choisit une voie
différente. Très original. Sauf que.
Sauf que l'histoire en elle-même est
fade et inintéressante. Le héros drague sans effort, choisit une
fille, résout son souci et couche avec elle. Oui, vous avez bien lu.
Systématiquement parsemé au fil des épisodes, une touche d'ecchi
(érotisme, pour les incultes) vient gâcher le tout. On voit des
fesses, des seins, du cul du cul du cul. Et ça ne rime à rien.
Heureusement, Yosuga no Sora ne dure que 12 épisodes, et semble
légèrement relevé par la relation ambigüe du héros et de sa
sœur, éperdument amoureuse de lui et au caractère détestable.
Hélas, cela ne permet pas de s'intéresser beaucoup plus et c'est
avec un certain mal que je suis arrivé au bout de la série. Un des
animés les plus fades que j'ai vu depuis ma « reprise ».
La musique est moyenne, on entend
surtout la même mélodie en boucle. Elle n'est pas désagréable en
soit. Les Opening et Ending sont insignifiants. Je les
zappais continuellement.
A noter, un peu comme un niveau bonus
dans un jeu vidéo, on trouve à la fin des épisodes un petit sketch
rigolo, au design très épuré, mais qui n'apporte rien à
l'histoire et est chargé de jeux de mots incompréhensibles pour les
occidentaux. RAS de ce côté là, si ce n'est un deuxième Ending
à la musique délirante (mention spéciale ^_^). Passons notre
chemin.
Rien que l'image du bain... (mais non, celui là je n'en avais jamais entendu parler, ou du moins jamais intéressé, et bien m'en a pris ^___^)
RépondreSupprimerMais un animé où déjà les génériques sont à chier, c'est pas bon...
(regarde Angel Beast !)
Bon été à vous !
Y'a du cul ?
RépondreSupprimer